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QUINTENIC

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La commune de Quintenic (pucenoire.gif (870 octets) Kistenid) fait partie du canton de Lamballe. Quintenic dépend de l'arrondissement de Saint-Brieuc, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de QUINTENIC

Quintenic vient, semble-t-il, du latin « castanea » (châtaignier).

Quintenic est semble-t-il un démembrement de la paroisse primitive de Hénan. Quintenic est mentionné en 1238 dans les chartes de l’abbaye de Saint-Aubin-des-Bois, à l'occasion d'une donation. Cette abbaye, située à l’origine sur le territoire de Plédéliac, est fondée en 1137.

Quintenic a le titre de paroisse dès 1238. On y mentionne une église Saint-Pierre dès 1256 (d'après le testament de Geffrey de la Soraie, chevalier) [Note : Il s'agit de Geffroy de la Soraye] et semble-t-il un prieuré en 1272 desservi par le prieur Rolland Le Potier. Le lieux-dit "L'Hôpital" semble révéler la présence d'une ancienne léproserie. Quintenic dépendait jadis de la seigneurie du château de La Vallée.

Ville de Quintenic (Bretagne).

L'ancienne paroisse de Quintenic dépendait, comme aujourd'hui, de l'évêché de Saint-Brieuc. Elle avait pour subdélégation Lamballe et pour ressort Jugon. La cure était à l'alternative (en 1648, elle rapportait 100 Livres). Lors des nominations aux succursales en 1803, à Quintenic, l'évêque désigne d'abord Etienne Saillet, puis sur les observations du préfet, il nomme définitivement René Jouannin, ex-assermenté, 48 ans, de Landehen. « M. Saillet, écrivait le préfet, n'est pas aimé dans sa commune. Il est extrêmement intolérant et a hautement réclamé contre les acquéreurs de biens nationaux. Je demande qu'il soit placé en sous ordre ».

On rencontre les appellations suivantes : Quintenit (en 1235), Par. de Quistenit (en 1238), Quitenit (en 1256), Eccl. beati Petri de Quintenit (en 1256), Quintenit (en 1261, en 1267, en 1268), Quintenit, Quistenit (en 1272), Quintenic (en 1371). On trouve la forme Quinteni en 1678 et Quinteny en 1778. La forme Quintenic apparaît dès 1368 (procès de la canonisation de Charles de Blois).

Gare de Quintenic (Bretagne).

Note : la commune de Quintenic est formée des villages : la Vallée, la Cour-Gallon, Guingueux, la Guérivais, l'Hôpital, la Soraie, le Plessix, les Riaux, la Chapelle, etc...

Voir   Ville de Quintenic (Bretagne) " Le cahier de doléances de Quintenic en 1789 ".

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PATRIMOINE de QUINTENIC

l'église Saint-Pierre (1883-1885), mentionnée sous ce patronage dès 1256, dans le testament de Geffroy de la Soraye. " L’adjudication des travaux fut faite à M. Eveillard, de Lamballe, le 30 juin 1883, et la bénédiction solennelle de la première pierre le 4 novembre suivant par Mgr. Bouché. L'édifice fut reçu le 6 octobre 1885 et bénit le 25 octobre 1885 ; enfin l'église fut consacrée le 17 octobre 1888. Elle est due aux plans de M. Th. Maignan " (R. Couffon). Elle comprend une nef unique, un double transept, dont l'un, adjacent à la nef, plus petit, et un choeur. Le mobilier est moderne. Le maître-autel et la chaire sont en pierre blanche ; vitraux de Champigneul. Le clocheton du parvis de l'église Saint-Pierre est un vestige de l'abbaye de Saint-Aubin-des-Bois ;

Eglise de Quintenic (Bretagne).

l'ancienne chapelle Saint-Jean, détruite. Elle dépendait de la Croix-Huis, membre de Carentoir ;

la croix Brenet et la croix du cimetière provenant toutes les deux de l'abbaye de Saint-Aubin des Bois (en Plédéliac) ;

le château de la Vallée (XIXème siècle) construit à l’emplacement d’un ancien manoir ou château daté du XVIème siècle. Sur le fronton se trouvent les armoiries de son premier propriétaire, le général de Liégeard. Il est aujourd'hui la propriété de la Chambre d'Agriculture ;

Château de la Vallée à Quintenic (Bretagne).

le château de la Soraie, aujourd'hui en ruines. Propriété d'Alain de La Soraye en 1427 et de Jacques de Malestroit, sieur d'Uzel, en 1536. Il a servi d'étable et de porcherie ;

le manoir de la Vallée (XVIème siècle), antérieur au château de la Vallée et propriété de la famille La Fruglays (ou La Fruglaye) du XVIème au XIXème siècle. Propriété de Mathurin La Fruglaye en 1536 ;

le manoir de Quingueux (XVIIème siècle) ;

le moulin à vent dit de la Sorais ;

A signaler aussi :

un cadran solaire au cimetière (provenant de l'ancienne abbaye de Saint-Aubin-des-Bois). Ce cadran solaire a été apporté de Saint-Aubin en 1888 ;

l'enceinte fortifiée du lieu-dit « La Courtade ».

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ANCIENNE NOBLESSE de QUINTENIC

La terre noble de Bleporo possédait jadis une moyenne justice. La Vallée, qui possédait une basse justice, appartenait à M. de la Fruglaie de Lourmel en 1780. La Soraie possédait une moyenne justice. En 1375, Louis de la Soraie portait la bannière de Budes de Guébriant et fut tué à Césène. En 1378, Jean de la Soraie était un des chevaliers de la Montre de Tournemine, à Dinan. Il fut un des premiers associés contre l'envahissement de la Bretagne, le 25 avril 1379. En 1420, Alain de la Soraie était de la ligue du duc contre les Penthièvre. En 1420, le sire de la Soraie fut un des quinze seigneurs choisis pour servir d'otages au roi d'Angleterre, en garantie de son traité avec la duchesse Anne.

Lors de la réformation du 11 juillet 1427, plusieurs nobles de Quintenic sont cités : Alain de La Fouaye (ou La Soraye), Guillaume Herezart, Johan Herezart (de La Guerivais), la déguerpie Johan Le Roy. Guillaume Lores se dit aussi noble.

Lors de la "revue et monstre généralle des nobles, ennobliz, exemptz et aultres tenantz fiefs nobles et subjects aux armes de l’Evesché de Saint-Brieuc, tenue à Moncontour par haut et puissant Messire Tristan du Perrier, Comte de Quintin ; noble et puissant Messire Guyon de la Motte, Chevalier, sieur de l’Orfeuil et de Vauclerc ; Messire Amaury de la Moussaye, Chevalier, sieur du dict lieu de la Moussaye, commissaires commis et députez par mandement patent du Duc nostre souverain seigneur, quant à ce, les viije, ixe et xe jours de janvier l’an mil iiiie lxix ", on mentionne, en janvier 1469, pour Quintenic :
– Gilles Hersart, par Pierre de la Porte.
– Guillaume Egen.
– Pierre Le Chantours.
– Guyon Dolo.
– Pierre Hersart.
– Jean Benoist.
– Alain Le Roy. de bas état.
– Guilme Le Roy. de bas état.

Lors de la réformation du 11 mars 1536, plusieurs maisons nobles sont mentionnées : La Soraie ou Soraye (à Jacques de Malestroit, sieur d'Uzel), Le Vaulx-Cerne (à Jehan Hezart), une maison (à Mathurin La Frylaye ou Fruglaye), la métairie du bourg de Quintenic (à François de Saint-Guedas, sieur de Sainct-Guedas), L'Hôpital (à Jehan Maupetit, sieur du Bignon), La Maison-Chapelle (à Catherine Hezart), La Pelleterie (à François Dollo). En 1569, sont mentionnées La Pelleterie (à François Dolleu ou Dollo), Montjugien (à Bertrand Dollo) et La Chapelle (à Jacques Bauldre).

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480, on comptabilise la présence de 8 nobles de Quintenic :

Jehan BENOIST (2 livres de revenu) ;

Guyon DOLLO (2 livres de revenu) : porteur d’un paltoc et comparaît armé d’une vouge ;

Guillaume EGENT (10 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Gilles HERSART (40 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Pierre HERSART (3 livres de revenu) ;

Pierre LE CHANTOURES (5 livres de revenu) : porteur d’une brigandine et comparaît armé d’une vouge ;

Alain LE ROY (1 livre de revenu) ;

Guillaume LE ROY (2 livres de revenu) ;

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