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Les Peintres de la cathédrale de Quimper

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JESTIN.

Il peignit les voûtes du choeur en 1417, en compagnie d’un autre peintre qui n’est pas nommé, et reçut pour ce travail 19 livres, 6 sous 8 deniers.

« Anno domini 1417 die 25 mensis augusti, habuit Gestin pictor, et ejus socius, pro pictura volte, 6 lib. ».

« 10 die septembris, recepit Jestinus a capitulo, 10 lib. ».

« 17 die septembris, recepit idem Jestinus in capitulo, 66 sol. 8 den., et est contentus de totali summa ». (Déal de 1417-1419).

Gilles LE FEBVRE.

Ce peintre est mentionné dans le compte de la fabrique pour l’année 1486, comme ayant peint avec Jean Sohier, les voûtes du transept.

« Item dicto Jamyno Soier et Egidio Le Febure, pro colorando et depingendo voltam ecclesie Corisopitensis, et arma principis in eadem exsculta, 7 lib. ».

« Item eidem Egidio Le Febure, pro secunda volta, 6 lib. ».

« Item eidem Egidio pro tercia volta, 4 lib. ».

La peinture de ces voûtes coûta donc 17 livres.

Bertrand DE LA CHASSE.

Il peignit en 1514 le tabernacle du Saint-Sacrement, comme on le voit par l’article suivant du compte de la fabrique pour cette année :

« Martis quinta septembris, de mandato dominorum (capituli) solvit Bertrando de la Chasse, pro pictura tabernaculi Sacramenti, 7 lib. ».

Le nom de ce peintre est mentionné dans la signification faite le 20 octobre 1498, d’un acte, par Alain Yvolot, sergent « en la personne de vénérable maistre Prigent Raoul, procureur du chapitre de Quimper, et mesmes de Bertrand de La Chasse ».

ROME.

Ce peintre, complètement oublié aujourd’hui, paraît avoir joui dans son temps, d’une grande réputation en Bretagne. Il habitait Quimperlé, et Dom Placide Le Duc nous apprend (Histoire de l'Abbaye de Sainte-Croix de Quimperlé, publiée par R.F. Le Men, p. 491) que Pierre Rouxel, chambrier de l’abbaye de Sainte-Croix de cette ville, après avoir fait faire l’autel de Notre-Dame, ou de Saint-Yves, le fit « orner de belles peintures à la fresque, par monsieur Rome, excellent peintre de la ville, mais fort connu dans les pays étrangers ».

En 1662, il peignit un tableau pour la chapelle de la Magdeleine, dans la cathédrale, comme nous l’apprend cette délibération capitulaire :

« Les soubzsignants chanoines capitulantz, ce jour à l’heure et manière accoustumée, ont ordonné au sieur Ferrant, à présent fabricque de l’église de S. Chorentin, de payer au sr Rome, painctre, la somme de 24 livres tournois, pour parpaiement du tableau qu’il auroit faict en la chapelle de la Magdalaine, en ladite église ; le surplus du tableau auroit esté payé par une certaine personne de ceste ville, pour sa dévotion. Faict en chapitre, ce jour, 18 août 1642 » (Titre du chapitre de Quimper).

Il y a dans l’église de Ploaré, près de Douarnenez, un tableau de ce peintre, représentant la bataille de Lépante, et au-dessus la Sainte-Vierge, remettant le Rosaire à saint Dominique. Il porte la signature de Rome et la date de 1640.

Comme il vivait à l’époque ou l’évêque René du Louet établit le Rosaire dans la plupart des églises de son diocèse, on pourrait lui attribuer certains tableaux faits à cette occasion, et dont quelques-uns ne sont pas sans mérite.

Mathurin LOSTIS.

Il peignit en 1657, pour la somme de 24 livres, les gradins de Saint-Corentin, et fit quelques restaurations au tableau de saint Sébastien et à trois autres (Compte de Jacques du Bouexic, pour 1657). Il ne devait pas être riche, car il habitait une des échoppes adossées à la cathédrale, et dont les locataires s’en allaient souvent « hospite non salutato ».

Adam GUILPIN.

Je cite ici pour mémoire, ce peintre qui demeurait à Quimper, et qui fit deux tableaux pour l’église de Pont-Croix :

« Pareillement demande ledict comptable, descharge de la somme de 36 livres, qu’il auroit payé à Adam Guilpin, maistre peintre, pour deux tableaux qu’on auroict eu dudict Guilpin, posé sur le grand autel » (Compte d'Anthoine Trepos, fabrique de Notre-Dame de Roscudon, pour 1658-1059). Il mourut au mois de mai 1667 (R. F. Le Men).

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