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LES CASERNES A QUIMPER.

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Le procès-verbal de réformation de 1539 ne mentionne pas de caserne, et le plan de 1764 n'en figure pas. Anciennement, il n'y avait pas de caserne ; des maisons étaient louées pour le logement des soldats. Il est de tradition qu'une maison de la rue Neuve a autrefois servi à cet usage. On dit que la Tour Bihan, quand elle cessa d'être la demeure du gouverneur ou capitaine (avant 1594, comme nous l'avons vu), devint une caserne. Au XVIIème siècle, un régiment irlandais était caserné rue Bily : ce fait nous est révélé par les nombreux actes de sépultures de ces malheureux étrangers (Sépultures Saint-Mathieu, 1650).

Quimper (Bretagne) : Ancien Séminaire - Caserne du 118ème de Ligne.

Dans la première moitié du dernier siècle, une maison servait de caserne rue de la Vieille-Cohue. En effet, au cours des années 1743-1745, il fut passé bail judiciel par adjudication « de la moitié d'une maison ayant auparavant servi de caserne » (Inventaire sommaire des Archives départementales, B, 61). Nous avons vu qu'à la fin du siècle, l'Evêque offrait d'abandonner au logement des militaires la maison de Saint-Joseph.

Quimper (Bretagne) : Ancien Séminaire - Caserne du 118ème de Ligne.

En 1791, cette maison était, en effet, transformée en caserne mais elle menaçait ruine et le conseil municipal proposait de louer pour caserne la fabrique de la Hubaudière, à Locmaria, voisine de l'ancien prieuré, où l'on allait établir la manutention. Un peu plus tard, une partie de l'ancien hospice Saint-Antoine était aussi caserne (Délibération du 16 octobre 1791, Mairie).

Quimper (Bretagne) : Ancien Séminaire - Caserne du 118ème de Ligne.

A noter que les casernes étaient à peine suffisantes pour loger la garnison. Les habitant étaient tenus comme au début du XXème siècle de loger les troupes de passage ; mais ce n'était pas tout : ils devaient de plus des fournitures aux casernes.

Quimper (Bretagne) : Ancien Séminaire - Caserne du 118ème de Ligne.

Une curieuse pièce conservée aux Archives du Finistère, donne sur ce point d'intéressants détails. C'est un procès-verbal dressé par Jacques-Louis Charpentier, conseiller du Roi, maire de la ville et colonel de ses milices bourgeoises, contre le sieur Herisey, marchand de draps. Cette pièce nous révèle que la charge de la fourniture aux Casernes était assez lourde : ainsi un marchand détaillant de Quimper était, en 1780, porté au rôle des fournitures pour trois lits aux casernes. Et pendant qu'on « retient ces trois lits », on lui donne deux soldats à loger ! Il proteste... et trop vivement, puisqu'il outrage le Maire... et, de plus, fort injustement, puisqu'il lui devait des remerciements. En effet, des patientes explications que donne le Maire il résulte que le sieur Herisey était porté au rôle pour quatre soldats ; et que lui, Maire, a obtenu à grand'peine que ce nombre fût réduit à deux. Nous voilà complètement édifiés ; mais le sieur Herisey ne l'est pas : il injurie le Maire dans la langue de Ver-Vert ; et le magistrat dresse un procès-verbal trop bien motivé (E. 7, Archives départementales, 20 septembre 1780). (J. Trévédy).

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