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QUEVEN

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La commune de Quéven (bzh.gif (80 octets) Kewenn) fait partie du canton de Pont-Scorff. Quéven dépend de l'arrondissement de Lorient, du département du Morbihan (Bretagne). 

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de QUEVEN

Quéven pourrait être un nom d'homme.

Le territoire de Quéven est issu d'un démembrement de la paroisse primitive de Ploemeur.

Au Moyen Age, Quéven faisait partie de la seigneurie de Kéménet-Héboé et du doyenné des Bois. Quéven dépend à partir du XIIIème siècle de la seigneurie des Rohan-Guémené. A la veille de la Révolution, Quéven fait partie de la sénéchaussée d'Hennebont et son territoire est occupé par trois seigneuries : Kerousseau, Kerlébert et Kerlebaut.

Ville de Quéven (Bretagne).

Bihoué aurait été uni dans le courant du XVème siècle à Quéven et devient alors le siège de la paroisse. Au XVIIème siècle, Quéven devient le centre de la paroisse. A la veille de la Révolution, en 1789, Quéven comppte près de 1.500 habitants répartis en plus de 65 hameaux. Quéven est érigé en commune en 1790, avec comme premier maire Jacques Loher.

On rencontre les appellations suivantes : Quetguen (en 1387), Quecuen (en 1388), Quezven (en 1466), Quesven (en 1481, au XVIIème et XVIIIème siècle), Querden (en 1536), et Quéven (à partir du XVIIIème siècle).

Ville de Quéven (Bretagne).

Note 1 : Situé sur les bords du Scorff, Quéven est limité au nord par Pontscorff et Gestel, à l'ouest par Guidel, au sud par Ploemeur, et à l'est par Caudan. En 1891, sa superficie est de 2407 hectares, généralement bien cultivés. Le sol est granitique et a fourni des matériaux aux bassins et aux cales couvertes de Lorient. En 1891, sa population est de 2344 habitants. Le bourg, à peu près central, est à 6 kilomètres de Pontscorff et à même distance de Lorient. Le la période celtique, il reste encore un dolmen bouleversé au Mané-guen, et un beau menhir de 5 mètres de hauteur, vers l'ouest, près de Kerdehoret. Près de Kerhor, on a découvert, en 1822, des vases en terre, contenant des cendres et des coins en cuivre, le tout caché sous un énorme bloc de granit. De l'époque romaine, il ne reste aucun vestige connu, bien que les conquérants aient occupé ce territoire. Les Bretons s'établirent en ces lieux au VIème siècle, et y implantèrent leur langue, qui s'y parle encore. C'est sans doute à eux qu'il faut rapporter l'antique monastère, dont le souvenir est conservé dans le nom du Moustoir-Flamm, à l'ouest du bourg. Quéven est une paroisse ancienne, dont le nom se trouve écrit Quetguen en 1387, Quecuen en 1388, Quezven en 1466, et Quesven en 1600. On est porté à croire, en jetant les yeux sur la carte, que Gestel faisait primitivement partie de Quéven, et qu'il en fut démembré à une époque inconnue. Il en fut de même de Bévoy ou Béhoué. En 1387, les deux sections de Jestel et Bévoy étaient unies pour former une seule paroisse ; au siècle suivant elles furent séparées : Gestel fut uni à Lesbin-Pontscorff, et Bévoy à Quéven (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

Note 2 : Liste non exhaustive des maires de la commune de Quéven : 1791-1793 : Jacques Loher ; 1793-1795 : Jacques Le Bigot ; 1795-1797 : Joseph Loménéhé ; 1797-1799 : Nicolas Joseph Raoul ; 1799-1819 : Yves Le Leslé père ; 1819-1852 : Yves Le Leslé fils ; 1852-1878 : Jean-Marie Raoul ; 1878-1892 : Joseph Le Léannec ; 1892-1904 : Auguste Roperch ; 1904-1940 : Julien Moëllo ; 1940-1947 : Louis Kermabon ; 1947-1974 : Joseph Kerbellec ; 1974-1980 : Pierre Quinio ; 1981-2008 : Jean-Yves Laurent ; 2008-2014 : Marc Cozilis ; 2014-... : Marc Boutruche, etc ....

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PATRIMOINE de QUEVEN

l'église Saint-Pierre et Saint-Paul (1676 - XXème siècle), reconstruite vers 1900. Le 28 juillet 1676 débute la construction de la première église paroissiale de Quéven, au bourg, consacrée à saint Pierre. Le statuaire provient de la chapelle de la Trinité. La Trinité, groupe sculpté en pierre polychrome, date de la fin du XVème siècle. La statue de sainte Apolline, en bois polychrome, date du XVIème siècle, et la statue en bois polychrome de la Vierge de Pitié date du XVIIème siècle. Ces deux dernières statues proviennent le l'ancienne chapelle de la Trinité détruite en 1944, victime des bombardements ;

Eglise de Quéven (Bretagne).

Nota : L'église paroissiale, dédiée à saint Pierre et à saint Paul, est moderne, et n'offre rien de remarquable. Elle a la forme d'une croix latine, avec un chevet semi-circulaire. Les autels latéraux sont sous le vocable du Rosaire et de saint Jean-Baptiste. Au bas de la nef, s'élève une tour carrée, surmontée d'une belle flèche en pierre, qui s'aperçoit de fort loin. Dans le cimetière, on remarque une croix prismatique en pierre, à deux traverses chargées de statuettes, figurant le Christ, la Vierge, les Apôtres, etc, ... en tout seize personnages adossés deux à deux. Sur le pied on lit ces mots gravés en capitales romaines : I. MARIA. Les chapelles publiques étaient les suivantes : — 1° Saint-Eloi, au bourg, édifice en forme de croix latine, construit au XVIème siècle et restauré au XVIIIème : on y voit des portes et des fenêtres en ogive, des arcs en plein cintre et des mascarons. — 2° Notre-Dame-de-Bon-Secours, à 2 kilomètres vers le nord-est, sur les bords du Scorff. — 3° Saint-Alouée (Alvosius), mentionnée par l'abbé Cillart, et depuis longtemps détruite. — 4° Saint-Nicodème, ou Notre-Dame-de-la-Rosée, à un kilomètre vers le sud-ouest ; sa forme est rectangulaire, les fenêtres sont ogivales, à meneaux flamboyants et trilobes, les postes en anse de panier ; au-dessus de celle du sud on lit : Jesus, 1578. — 5° La Trinité, à 1,500 mètres vers l'ouest ; sa forme est celle d'une croix latine, avec quatre travées d'architecture et contreforts simples. La fenêtre du choeur est ogivale, à meneaux flamboyants. Le portail occidental et sa tour en pierre sont de 1771. Le VIIIème dimanche après la Pentecôte, on s'y rend en pèlerinage pour obtenir la guérison de la fièvre. — 6° Saint-Philippe et Saint-Jacques à Béhoué, à 3 kilomètres vers l'ouest, siège d'une ancienne paroisse, aujourd'hui simple chapelle. Sa forme est celle d'une croix latine, dont le bras sud a disparu. A cette liste on peut ajouter la chapelle privée du château de Kerrousseau , dédiée à saint Maudé. Les frairies étaient, en dehors du bourg, Notre-Dame-de-Bon-Secours, Notre-Dame-de-la-Rosée, la Trinité, et les Saints-Jacques et Philippe. Les chapellenies étaient : — 1° Celle de Saint-Pierre, desservie dans l'église paroissiale et chargée d'un certain nombre de messes. — 2° Celle de Saint-Maudé, fondée et présentée par les seigneurs de Kerrousseau et Kersaho, et desservie dans leur chapelle de trois messes par semaine. — 3. Celle de Kervégan, ainsi nommée du lieu de sa dotation, et sur laquelle les autres renseignements font défaut. Le recteur de Quéven, à la nomination alternative du pape et de l'évêque, jouissait de la dîme sur toute sa paroisse, ainsi que du casuel. Il avait à payer son curé, mais son revenu net, en 1757, était encore évalué à 1135 livres. Quéven était du doyenné et de la seigneurie de Kémenet-Héboé et de la sénéchaussée d'Hennebont. En 1790, il fut érigé en commune, du canton de Guidel, et du district d'Hennebont. En 1791, son recteur, M. Le Guennec, eut la faiblesse de prêter le serment schismatique : ce qui le conduisit en 1794 à livrer ses lettres de prêtrise, et à être mis de côté à l'époque du Concordat. La Révolution vendit ici la chapelle de Béhoué et ses dépendances, les ruines d'une autre chapelle et la terre voisine, une tenue à Kervilien dépendant de la chapelle de Saint-Eloi, une tenue à la Trinité dépendant de la chapelle de ce nom, une tenue à Prat-lédan et une autre à Notre-Dame-de-la-Rosée appartenant à Quimperlé. Quéven passa dans l'arrondissement de Lorient en 1800, et dans le canton de Pontscorff en 1801 : ce qui fut accepté par l'Eglise en 1802, et n'a pas été modifié depuis (J-M Le Mené - 1891).

Voir aussi   Ville de Quéven (Bretagne) "L'histoire de la paroisse de Quéven (et Bihoué) et ses recteurs"

la chapelle Saint-Nicodème (1578), située à Saint-Nicodème. Il s'agit d'un édifice rectangulaire à décoration à la fois flamboyante et Renaissance, restauré au XVIIIème siècle et d'abord placé sous le vocable de Notre-Dame de la Rosée avant d'être dédié à saint Nicodème. La façade d'entrée est surmontée d'un petit clocher. Le linteau de la porte Ouest porte l'inscription "Jésus - 1578". La chapelle abrite une statue en bois polychrome de Saint Isidore (XVIIIème siècle) et une statue en bois polychrome de la Vierge (XVIIIème siècle) ;

la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours (XVIIème siècle), restaurée en 1825 et reconstruite en 1954 ;

l'ancienne chapelle de la Trinité (XVIème siècle), mentionnée en 1930 et détruite en 1944 (victime d'un bombardement). Cette chapelle comprenait une nef de trois travées avec bas-côtés, un transept à croisillons légèrement débordants et un choeur à chevet plat. La nef était séparée des bas-côtés par de grandes arcades en tiers-point dont les moulures pénétraient dans des piliers cylindriques. Le chevet était percé d'une grande fenêtre à meneaux flamboyants. Le portail occidental et le clocher, avec la flèche en pierre qui le surmontait, avaient été construits en 1771. La chapelle était couverte d'une charpente lambrissée sur arceaux à clefs pendantes avec entraits à têtes de crocodiles et sablières sculptées d'animaux et de masques grimaçants. On y remarquait deux bénitiers en granit du XVIème siècle dont l'un était daté de 1586, un groupe en bois du XVIème siècle représentant le martyre de sainte Apolline, une Vierge de Pitié du XVIIème siècle et deux panneaux peints signés Jacques Le Goff de 1659 et figurant la messe de saint Grégoire et des scènes du Nouveau Testament ;

Chapelle de Quéven (Bretagne).

l'ancienne chapelle Saint-Eloi (XIVème siècle), située au bourg de Quéven et mentionnée en 1930. En forme de croix latine, avec choeur à chevet plat, elle avait été remaniée au XVIème siècle. Le bras Sud du transept avait été restauré à l'époque moderne. Le carré du transept était limité par des arcades en plein cintre, à double rouleau, moulurées, reposant sur des colonnettes cylindriques engagées. Le réseau des fenêtres était formé uniquement de trilobes et de quatre-feuilles. Au croisillon Sud, le mur était percé de deux oculus d'un type à meneaux rayonnants. La chapelle était couverte d'une charpente fruste. Un clocheton fort simple s'élevait sur le carré du transept ;

l'ancienne chapelle Saint-Philippe et Saint-Jacques (XVIème siècle), située au village de Behoué et mentionnée en 1930. Elle était jadis le siège d'une trève. L'édifice était en forme de croix latine ;

le calvaire de l'église (XVIIIème siècle). Le fût porte gravés en capitales romaines ces mots : "I (Jésus) Maria" ;

le château de Kerlébert. En 1427, les seigneurs de Kerlébert sont les Ligouffrin (apparentés aux Jubin de Kerousseau). Le manoir était, en 1624, la propriété de Louis du Perenno, sieur de Kerlebertz ;

Manoir de Quéven (Bretagne).

le château de Kerrousseau (XVIIIème siècle), édifié à l'emplacement de l'ancien manoir. Le nom de la plus importante seigneurie de Quéven a beaucoup varié : Kerousseau, Kerhussoc, Kerfussault, Kerfoussaults, Kerussot. Siège de la seigneurie de Kerruisseaux ou Kerrousseau, propriété successive des familles Rousseau, Jubin (au XVème siècle), Lopriac (en 1536), Guimarho (au début du XVIIème siècle), Hyacinthe de Kerpaen (en 1690), Marnière de Guer (aux XVIIIème et XIXème siècles). Ce château possédait autrefois une chapelle privée dédiée à Saint-Maudé. Il ne subsiste aujourd'hui qu'une ferme, des caves, un puits et une fontaine-lavoir (XVIIIème siècle) ;

Château de Quéven (Bretagne).

la maison de Kercadoret (1589) ;

la base de Lan-Bihoué (construite par les allemands en 1940-1942). La Marine nationale s'y installe en 1946. La base abrite le renommé Bagad de Lann-Bihoué ;

la maison communale (1933), située au n° 63, rue Jean-Jaurès et oeuvre de l'architecte M. Dutartre ;

les moulins à eau de Hadenec et de Sac-Queven ;

Moulin de Quéven (Bretagne).

A signaler aussi :

le tumulus et les deux dolmen (trous à chouans) situés à Kerroch (ou Keroch ou Kerhor) ;

l'ancien manoir de Penquelen. Siège d'une seigneurie. En ruine dès 1879 ;

Gare de Quéven (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de QUEVEN

Les seigneuries de la paroisse de Quéven étaient :

1° Kerlébert, au nord-ouest.

2° Kerlebot (ou Kerlehaut), vers le sud.

3° Kerrousseau, au nord, aux Guymarho et aux Kerpaen.

4° Kervez, au sud-ouest.

5° Penquelen, à l'ouest, près de, la route de Quimperlé complètement en ruines (Bull. 1879. p. 267).

 

A la réformation de 1427, on comptabilise la présence de 3 nobles à Quéven : Allain Jubin, Guillaume Ligouffin, Pierre Le Plain.

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464, on comptabilise la présence de 3 nobles de Quéven :

Allain JUBIN (60 livres de revenu), remplacé par Jehan de Lopriac : porteur d'une brigandine ;

Guillaume LE PLAIN (15 livres de revenu) : porteur d'un paltoc ;

Guillaume LEGOUFFIN (15 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît en archer ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence de 10 nobles de Quéven :

Jehan de LOPRIAC (70 livres de revenu) : comparaît armé d'une vouge ;

Guillaume LIGOUFFIN (110 livres de revenu) : comparaît en archer ;

Henry JUBIN (50 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Guillaume LE PLAIN, décédé (10 livres de revenu), remplacé par son fils Mahé : porteur d'un paltoc ;

Les héritiers Jehan KERLEN (10 livres de revenu) : défaillants ;

Guillaume du VERGIER (100 soulz) : défaillant ;

Hervé ETIOT (110 livres de revenu), décédé, remplacé par ses héritiers : défaillants ;

Dom Henry FALGUERHO (15 livres de revenu) : défaillant ;

Guillaume LE GOHEL : défaillant ;

Jehan de la FONTAINNE : défaillant ;

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