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PRINQUIAU |
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La commune de Prinquiau ( Prevenkel) fait partie du canton de Savenay. Prinquiau dépend de l'arrondissement de Saint-Nazaire, du département de Loire-Atlantique. |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PRINQUIAU
Prinquiau vient de "Prinqueleau" (proche de l'eau).
Prinquiau comptait, jadis, deux seigneuries dépendantes de la vicomté de Donges et du duché de Coislin : la Haye de Besné (ou Haie de Besné) et l'Escurays (ou L'Ecuray).
Prinquiau comprenait jadis quatre frairies : 1- la Frairie Notre-Dame (comprenant la moitié Est de Clos, la Haie-Séche, la Chudais, la Loistaie, la Crée, la Pilais, la Croix Blanche), 2- la Frairie Saint Gilles (comprenant la moitié Ouest de Clos, la Hennetaie, la Haie de Besné, la Coindière, Le pas de l'Aulne, la Mazière, la Berrie, le Doué Chabot), 3- la Frairie de Saint Pierre (comprenant Caudry, L'Hôtel Rigaud, la Basse Hurlière, Sem, Le Loyer, la partie Ouest du bourg jusqu'à la route de la Ramée), 4- la Frairie de Saint Côme (comprenant l'Ecuraye, la seconde partie du bourg, les Basses Landes Villeneuve, la Ferrière, la Menaie, le Tertre).
Il y a d'antiques retranchements en terre au village de Sem (à 1 km sud-ouest). Sur la butte de Sem, des combats sanglants ont lieu entre les républicains et les survivants de l'armée vendéenne défaite à Savenay le 22 et 23 décembre 1793.
On rencontre les appellations suivantes : Prehinquel (en 1090, cartulaire de l'Abbaye Saint-Cyprien de Poitiers, n° 593), Prevenquer (charte de Brice, évêque de Nantes, titres de Bere), Prencqueau (en 1284, Prieuré de Donges), Plencqueau (en 1287, Pouillé diocésain), Princqueau (en 1563).
Note 1 : les gros villages de la commune de Prinquiau sont : Sem, Caudry, La Ramée, Basse-Lande, La Mazière, La Louistais, La Moutonnière. Le cahier de doléances, rédigé par Magouet de La Magouérie (sénéchal), est signé par J. Cochard, Frocrain, Desmars, Billy, Ruelland. Sur les états d'imposition de 1789, on retrouve les noms de Pierre Desmars (à La Haie-Ferrière), Jacques Morand et Billy (à Sem), François Moinard (à Sem), Joseph Cochard (à la Haie-Sèche), Pierre Jounic (recteur, décédé en 1802).
Note 2 : liste non exhaustive des maires de la commune de Prinquiau : Billy (durant le 1er Empire), Alexandre de Guiny (sous la Restauration), Julien Nicou (en 1830), Rialland (en 1855), Ferdinand de Guiny (en 1872), Alain, le comte de Rochechouart (en 1905), Pierre Datin (en 1911), René du Guiny (en 1925), Etienne de Géloès, ....
PATRIMOINE de PRINQUIAU
l'église (1874-1876), dédiée à saint Côme et saint Damien. Cette église remplace une ancienne église du XVème siècle. Le vicomte de Donges était prééminencier des anciennes églises de Donges, Crossac, Montoir et Prinquiau. Le crucifix en bois date du XVIIIème siècle. La peinture, intitulée "la Vierge au Chapelet", œuvre de Murillo, est offerte par Napoléon III en 1876. L'autel date du XIXème siècle : on y voit le Christ, saint Pierre, saint Paul et les disciples d'Emmaüs ;
la chapelle de Bon-Secours (1828), située au cimetière ;
la croix (1844) en fer forgé et granit, située route de Campbon et érigée par la famille Oheix-Morice ;
le château de l'Escurays ou l'Ecuray ou Ecurais (fin XIV-XVème siècle), édifié par la famille La Lande (ou Lalande) à la fin du XIVème siècle ou au début du XVème siècle. On a écrit, dans plusieurs ouvrages, que le château avait été commencé à la fin du règne de François 1er et achevé sous Henri II. François 1er a régné jusqu'en 1547 et Henri II de 1547 à 1559. Or, le plus ancien parchemin existant à l'Escurays porte la date de 1443, et donne le nom des propriétaires de la seigneurie de l'Escurays à cette date. Le manoir a été remanié à plusieurs reprises. La façade est refaite en 1610 et on y ajoute quatre lucarnes du plus pur style Renaissance. Propriété successive des familles La Lande, La Bourdonnaye, Danguy de Vue, Espivent (à la fin du XVIIIème siècle). En 1793, la demeure appartient à la famille Espivent, dont le chef avait émigré. Réfugiée à Nantes, Mme Espivent de la Villeguevray y cachait les proscrit et parvint à sauver notamment l'un des fugitifs de Savenay, l'abbé Jagault. Les seigneurs de l'Escurays exerçaient de hautes fonctions, tant auprès des Ducs de Bretagne que du roi de France. Ainsi, par exemple, en 1443, Jehan du Cellier était "sénéchal de Rennes, chancelier de Bretagne, premier Président à la Chambre des Comptes". Il avait été chargé par le Duc Jean V des travaux de construction du couvent des Cordeliers à Savenay. Plus tard, en 1600, René de la Lande était, notamment "gentilhomme de la Chambre du roi" (Henri IV). L'édifice est aujourd'hui propriété de la commune de Prinquiau ;
le château de La Haie-de-Besné ou La Haye-de-Besné (XVI-XVIIème siècle). La seigneurie de La Haie-de-Besné doit son nom à Martin de Besné qui épousa, au XIVème siècle, Radégonde du Serric, dame de la Haye. Les descendant de Martin figurent, de 1560 à 1598, parmi les huguenots les plus actifs du pays, et l'un d'eux, Jean de Besné, qui était portier et geôlier du château de Blain, c'est-à-dire commandant de place, comme nous disons aujourd'hui, fut brûlé dans un galion par les Espagnols, lors de la prise de la ville. La Haye de Besné passa ensuite aux Boisguehéneuc ; elle revint aux Besné dans le cours du XVIIème siècle, fut acquise, au XVIIIème siècle par le président Budan. Propriété successive des familles Besné, Budan, Guiny (par alliance) et Geloes. Madame de Geloes (ou Géloès), née du Guiny, est apparentée à ces demoiselles du Guiny qui recueillirent, dans leur maison de Nantes, la duchesse de Berry, jusqu'à son arrestation en novembre 1832. La chapelle du château date du XVI-XVIIème siècle ;
la maison (XVIIIème siècle). L'édifice sert aujourd'hui de bibliothèque et de logement ;
la maison (XIXème siècle), située au Loyer. Cette maison est encore surnommée le château du Loyer ;
les moulins de Courtil-Ballu, de la Haie-de-Besné (propriété de la famille Guiny en 1857), de Grée, Neuf, etc.. ;
A signaler aussi :
le menhir, situé à La Mazière ;
le four à pain XIXème siècle), situé à La Mazière ;
le puits Saint-Joseph (vers 1890) ;
le tombeau des Vendéens (1816), situé au cimetière. On y trouve les ossements des vendéens tués après la bataille de Savenay, le 23 décembre 1793 et transférés le 13 juin 1816 à l'initiative du recteur François Desmars et du maire de l'époque François Espivent ;
ANCIENNE NOBLESSE de PRINQUIAU
(à compléter)
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