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PORNICHET |
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La commune
de Pornichet ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PORNICHET
Pornichet vient du latin "portus" (port) et, semble-t-il, de "Niché" (abrité). Au milieu du XIXème siècle, Pornichet n'était qu'un petit "port niché" (d'où son nom actuel) dans les terres. Les habitants vivaient de la récolte du sel, du ramassage du goémon, de la vigne, et bien sûr de l'élevage.
Jusqu'en 1860, Pornichet n'est qu'un village de pêcheurs et de paludiers qui vivaient au rythme des tempêtes et des marais. Les marais salants se trouvaient à l'emplacement de l'hippodrome jusqu'au XIXème siècle. La paroisse de Pornichet est fondée en 1826. A la fin du XIXème siècle, Pornichet n'est pas encore une commune. Les terrains situés à l'ouest du boulevard de la République appartiennent à Saint-Nazaire, les terrains situés entre le boulevard de la République et l'avenue de Mazy appartiennent à La Baule-Escoublac.
Début 1900, les quelques 1 000 habitants décident de faire une pétition afin d'obtenir leur indépendance. Ce fût chose faîte et le 9 avril 1900, Pornichet est érigée en commune. Le 13 mai 1900, c'est l'élection du premier maire, Charles Mercier, un avocat parisien. Les trois anciennes frairies dépendant de Saint-Nazaire : Prieux, Kerbiguet et Serac (soit 1150 hectares) se joignent aux 97 hectares du bourg d'Escoublac (289 habitants et l'église Notre-Dame des Dunes) pour constituer la ville de Pornichet en 1900.
Nota : En 1857, Pornichet, village de paludiers, compte 111 habitants. L'arrivée du chemin de fer à Saint Nazaire permet à la commune de Pornichet de connaître son essor grâce au tourisme. Le premier train dessert Pornichet en 1879.
PATRIMOINE de PORNICHET
l'église
Saint-Sébastien (1862-1868). Elle est ouverte au culte en 1868 et remplace
l'ancienne chapelle Saint-Sébastien ;
l'ancienne
chapelle (fin du XVème siècle). Il ne subsiste que le porche. L'édifice était dédié à saint Sébastien et saint
Roch. Il faut attendre 1782 pour que, après requête, l'autorisation de
construire des fonts baptismaux en la chapelle de Saint-Sébastien, conduise à l'érection de la chapelle en vicariat perpétuel et église
paroissiale. Une ordonnance de Charles X en 1826 érige l'édifice Saint-Sébastien
en simple succursale. Délaissée, la chapelle tombe alors petit à petit en ruine ;
la
chapelle Notre-Dame des Dunes, située avenue du Général de Gaulle. Cette
chapelle est construite en 1877 car la population, tant estivale que sédentaire
s'est fortement accrue. Les habitants font donc une pétition pour obtenir
un lieu de culte dans le centre de Pornichet-les-Pins. Sa construction est décidée
en février 1877 et la chapelle est achevée en juillet 1877. Elle coûta
exactement 18 017 francs et 62 centimes. Les terrains furent donnés
gratuitement par la Société des Dunes, dont M. Jacques-Yves Berthault était
membre. Elle pouvait contenir au maximum 300 personnes. Ce n'est qu'en 1928
qu'on y ajouta deux collatéraux. L'architecte de cette chapelle est Antonin
Viale (son nom est inscrit sur le collatéral gauche en haut). Cette
chapelle est offerte en 1877 (donation des 3 et 23 mai 1877) par J. Berthault au Conseil de fabrique d'Escoublac.
Elle est érigée en chapelle de secours de la paroisse d'Escoublac en 1878
par le décret du 3 juillet 1878. La fresque date des années 1930. La chapelle est érigée en paroisse en 1930 ;
la
chapelle de Rangrais (1840), édifiée par l'évêque d'Angers Mgr Angebaud
vers 1840. Cette chapelle devient ensuite la propriété de Mlle Sophie
Gazeau de La Brandinière qui fonde l'ordre des Franciscaines oblates du
Sacré-Cœur. Les sœurs s'installent à Pornichet en 1884 ;
la
chapelle Sainte-Anne (1879), située avenue du Commandant Boitard. Cette
chapelle est bénite en 1905 ;
la
chapelle Sainte-Marguerite, fondée par des riches estivants britanniques ;
la
croix du cimetière (début du XVIIème siècle) ;
le
château des Tourelles (1830), situé au n° 1 avenue Léon-Dubas et érigé
par le baron Wanters, d'origine belge. La demeure devient ensuite
successivement la propriété de la famille Flornoy, de la famille Legrand
et de la mairie du XIIème arrondissement de Paris qui en fait un lieu de
colonie de vacances dès 1939 ;
le
moulin
des Prieux (XVIème siècle). Ce moulin est encore surnommé le moulin du Bé ;
A signaler aussi :
les
fortifications de la pointe du Bé (XVIIIème siècle). Il s'agit d'anciens
corps de garde ;
le
champ de Course (1961). Les premières courses ont lieu le 15 août 1858 à
l'initiative de la famille de Moulins de Rochefort (dont l'un des membres
était directeur des haras d'Hennebont) ;
ANCIENNE NOBLESSE de PORNICHET
(à compléter)
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