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PLOUHINEC

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La commune de Plouhinec (bzh.gif (80 octets) Pleheneg) fait partie du canton de Port-Louis. Plouhinec dépend de l'arrondissement de Lorient, du département du Morbihan (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PLOUHINEC

Plouhinec vient du breton "Plou" (paroisse) et "Ithinouc" (Pleheneg) ou "Ethinoc", un saint breton.

Au Ier siècle avant Jésus-Christ, les romains occupent les côtes de Plouhinec (au lieu-dit Mane Koh Kastel).

Ville de Plouhinec dans le Morbihan (Bretagne).

Plouhinec est une ancienne paroisse primitive qui englobait autrefois les territoires actuels de Plouhinec, Gâvres, Locmiquélic, Merlevenez, Port-Louis, Riantec, Sainte-Hélène, Plouray et les anciens territoires de Locoal et Saint-Guénin.

Le saint fondateur de la paroisse de Plouhinec semble être le breton Ithinuc ou Ethinoc, très vite supplanté par Saint Pierre et Saint Paul en tant que saint patron de la paroisse.

A Plouhinec, il convient de rattacher primitivement les territoires de Locoal-Hennebont et de Locoal-Auray, démembrés de Plouhinec. Plouhinec dépendait autrefois du doyenné de Pou-Belz.

Le château de Plouhinec entra dans la Maison de Rohan lors de la mort de Pierre de Rostrenen, au moment où sa fille Jeanne, veuve d'Alain VII depuis 1352 en hérita. Le château ne resta pas longtemps aux Rohan car la seigneurie fut cédée par le fils de Jeanne, le vicomte Jean Ier, le 29 mai 1371, au duc Jean IV de Bretagne, contre une rente viagère de mille livres. Un aveu de 1682 concernant le château et la seigneurie de Guémené cite, en annexe, la seigneurie de Plouhinec. Au Moyen Age, on mentionne un château, dont le propriétaire est le prince Louis VI de Rohan-Guémené.

Plouhinec est érigé en commune en 1790. Pendant la chouannerie, des paysans plouhinécois acquis à la cause, sont incarcérés à la citadelle de Port-Louis. En 1944, les alliés détruisent le Pont Lorois pour couper la poche de Lorient en deux.

On rencontre les appellations suivantes : Ploezne (en 1427), Ploeznec (en 1464), Plouhinec (en 1477), Pluhinec (en 1536).

Ville de Plouhinec dans le Morbihan (Bretagne).

Note : Plouhinec est limité au nord par Merlevenez, à l'ouest par Riantec, au sud par l'Océan, et à l'est par le bras de mer, appelé rivière d'Etel. En 1891, sa superficie est de 3821 hectares, dont un tiers environ sous culture, un tiers sous landes et sables, et le reste sous prairies, bois, étangs... Le sol est fertile et produit en abondance des céréales et des légumes. En 1891, la population est de 3693 habitants. Le bourg est à 9 kilomètres de Port-Louis, et à 9 également de Lorient par Penn-Mané, mais à 15 par la grande route. Les Celtes ont laissé sur ce territoire de nombreuses traces de leur séjour. Vers le nord, près de Kerfourcher, se voient deux dolmens ruinés et un menhir. — Vers l'ouest, au moulin à vent de Kerousine, se trouvent plusieurs alignements de menhirs, allant dans la direction du sud-est, parallèlement à la côte. Auprès de Kersine, se rencontrent un petit menhir, trois dolmens bouleversés, et un dolmen en partie enfoui. Près du moulin du Gueldro, recommencent les alignements de menhirs, disposés sur sept ou huit files, qui se retrouvent à Keroué et à Kervelhué. A l'est de ce dernier village, se trouve un tumulus de 4 mètres de hauteur, bien que tronqué au sommet. — Près de Magouer, il y a un tumulus et un dolmen, et de plus un certain nombre de menhirs, pour la plupart couchés ; beaucoup d'entre eux ont été fendus et employés à des constructions, et bientôt, si l'on n'y prend pas garde, tous auront disparu. Il faut aussi mentionner un tumulus de 2m,60, à l'est du moulin de Kerjoachim, ainsi que six haches en diorite et deux en silex, trouvées sous un rocher près de Kermorin, et données au Musée de Vannes. Les Romains, de leur côté, ont aussi laissé des marques de leur séjour. Près du village dit le Vieux-Passage, sur le bord de la rivière d'Etel, on voit une fortification romaine, dont la position indique qu'elle fut établie sur ce point pour défendre l'entrée du bras de mer et protéger le passage. Au VIème siècle, les Bretons s'établirent sur ce territoire et y implantèrent leur langue et leurs usages. Ils constituèrent bientôt une paroisse ou un plou, qui prit le nom de Plou-Ithinuc. Qu'était-ce que cet Ithinuc? — Le patron de la paroisse? — Le chef du clan établi en ce lieu ? — Peut-être. Au XIème siècle, le nom de cette paroisse est écrit Plebs Ithinuc, dans le Cartulaire de Quimperlé, et Ploe Hidinuc dans celui de Redon. Plus tard, en 1283, dans les actes de la Joie, on trouve Ploezinec, puis ailleurs Ploihinoc, Plohinoc, et enfin Plouhinec. Il est donc impossible de recourir à un prétendu saint Niec ou, pour avoir l'étymologie de ce nom. Quelques chercheurs mettent en avant le nom de saint Winoch ou Guinoch, qui aurait été le patron primitif de la paroisse. C'est possible, bien qu'il y ait une grande différence entre Ithinuc et Winoch. Le village du Moustoir semble garder dans son nom le souvenir d'un ancien établissement monastique, ruiné probablement par les Normands du Xème siècle. A la restauration religieuse du XIème siècle, plusieurs monastères acquirent ici des propriétés. En 1037, l'abbé de Redon obtint, d'un certain Gurki et du duc de Bretagne, la cession de sept villages, situés en Plouhinec, à savoir : Kerentréh, le Moustoir, Kerven, Kerguellan, Kerguiscoiarn ? Kervigné et Kercadec, pour doter le nouveau prieuré de Locoal. Dans l'acte on trouve le nom de David de Ploihinoc. Vers 1200, les religieux retiraient de ces terres 25 quarts de froment, 3 sous, 2 deniers, et 2 moutons (Cartulaire de l'abbaye de Redon, p. 327, 252). Plus tard, l'abbaye aliéna ces biens, et longtemps avant la Révolution, le prieur de Locoal ne possédait rien à Plouhinec. L'abbaye de Rhuys acquit aussi dans cette paroisse plusieurs immeubles, qui servirent à doter le prieuré de Gavre en Riantec. Ces biens comprenaient notamment le moulin à vent de Kerousine, l'étang de Kersuran ou Kervran, huit tenues à domaine congéable en divers villages, la grande maison du prieuré, et plusieurs maisons au bourg, où se rendait la justice (Voir Gavre). Ils ont été vendus les uns après les autres à partir de 1791. Vers 1066, le duc Hoel donna au petit monastère de Saint-Cado de Belz la villa Dargoth (Kercado?) située en Plouhinec. En 1086, son fils, Alain IV, donna à l'abbaye de Sainte-Croix de Quimperlé les villages de Nestadio, Kerose, Kermercoet et Kermorin, situés dans la même paroisse ; et trois ans après, il unit Saint-Cado et ses dépendances à Sainte-Croix. A la fin du XVIIème siècle, l'abbaye de Quimperlé jouissait encore, sur les susdites terres, des chefs-rentes, des deux tiers de la dîme, des tailles et de tous les revenus seigneuriaux. L'abbaye de la Joie d'Hennebont fit de son côté plusieurs acquisitions en Plouhinec. En 1283, elle acheta d'Adelice de Launay la 8ème partie des dîmes du village de Lézivry, et d'Olivier, fils d'Albin, écuyer, la moitié des dîmes sur les mêmes terres ; et au mois de janvier suivant, elle acquit la part d'Eudes Le Bastard. Plus tard, elle acquit plusieurs tenues au Loch et à Kerfourcher, sans compter celle de Lézivry. Tout cela a été vendu à la Révolution. Pierre V, baron de Rostrenen, et Anne du Pont, sa femme, avaient aussi des biens dans cette paroisse, car en 1320 ils les chargèrent d'une rente de 200 livres, pour contribuer à la dot de leur fille Jeanne, qui allait épouser Alain VII, vicomte de Rohan, et qui se remaria plus tard avec Roger David, seigneur de Guémené. (Pr. I. 1297) (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

Ville de Plouhinec dans le Morbihan (Bretagne).

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PATRIMOINE de PLOUHINEC

l'église Notre-Dame de Grâce ou Saint-Pierre et Saint-Paul (1872-1873), édifiée de 1870 à 1873, par l'architecte Théodore Maignant. La construction de l'église actuelle a fait disparaître vers 1869 l'ancienne église des XIIème et XIVème siècles avec additions postérieures, la chapelle Saint-Avit du XVIème siècle, et surtout la très curieuse chapelle Notre-Dame de la Clarté qui avait été commencée en 1511 et achevée en 1519. On n'a conservé que le clocher de cette dernière, qui avait été entièrement reconstruit en 1846 par l'architecte entrepreneur Henri Léon. Le choeur, oeuvre du sculpteur Le Brun, date de 1891. Le choeur renferme un autel, un tabernacle, des claires-voies, des stalles et des boiseries. Le décor et le mobilier est d'inspiration gothique ;

Eglise de Plouhinec dans le Morbihan (Bretagne).

Nota : L'église paroissiale, dédiée primitivement peut-être à saint Winoch, est, depuis le XVIème siècle au moins, sous le patronage des apôtres saint Pierre et saint Paul. L'édifice, qui vient de disparaître, avait la forme d'une croix latine, avec deux bas côtés, et appartenait à plusieurs époques. Le portail ouest offrait la date de 1630 et présentait trois écussons : au milieu, celui du roi ; du côté de l'évangile, celui du prince de Guémené, vicomte de Plouhinec ; du côté de l'épître, celui de Lopriac, seigneur de Béringue. La nef, seule partie ancienne, avait 20 mètres de long sur 11 mètres de large, y compris les bas côtés. Les arcades, au nombre de six de chaque côté, étaient les unes en plein cintre, les autres en ogive, portées sur des piliers courts et massifs, sans autre ornementation qu'un tailloir. Dans le mur séparant la nef du bas côté septentrional, il y avait de petites fenêtres romanes, longues et étroites, très évasées à l'intérieur. Le choeur se terminait carrément et était suivi d'une sacristie polygonale. Sur le carré du transept, il n'y avait plus, en dernier lieu, qu'un simple clocheton, le clocher principal ayant été transféré sur une chapelle voisine. Les chapelles de la paroisse étaient : — 1° Saint-Avit, au bourg, touchant presque l'église paroissiale. C'était une construction ogivale, dépendant des seigneurs de Kerfrésec, et servant de siège à une chapellenie fondée par eux. La chapelle, confisquée à la Révolution, a été démolie depuis, en majeure partie ; la statue du saint a été transférée à Kerfrésec. — 2° Notre-Dame de Grâce, au bourg, dans le cimetière, parallèle au choeur de l'église paroissiale. C'était un édifice rectangulaire, avec un bas côté au nord, à cinq travées. Sur le mur méridional, à l'extérieur, se trouvait une inscription gothique : Ceste chapelle fut comancé le pmier jour de mars l'an mil Vc XI. Lors M. P. de Talhoet, recteur, miseur. Et sur une sablière, à l'intérieur, on lisait : L'an mil cinq cens XIX fut achiue ceste boys. Lors M. J. Le Jeune recteur, et Dom Jehan Frivet p. miseur. Les fenêtres étaient ogivales et celle du fond du choeur avait des meneaux flamboyants. Le clocher, situé sur le portail occidental, ayant été frappé de la foudre en 1669, fut relevé en 1699 par les soins du recteur, M. René-Alexandre Rogon. Cette construction, menaçant ruine, fut démolie une cinquantaine d'années après. En 1794 le gouvernement s'empara des matériaux, pour les fortifications du Port-Louis, et obligea les habitants de les transporter à destination. La base cependant était restée en place, et n'a été démolie qu'en 1846, pour construire une tour neuve, surmontée d'une belle flèche en pierre. Cette tour existe encore, mais la chapelle a été démolie en 1870, pour faire place à la nouvelle église paroissiale. — 3° La Madeleine, à un kilomètre du bourg, et auprès du village de Kerscran, corruption sans doute de Kerclan, village des malades ou des lépreux. Cette chapelle n'existe plus, mais le souvenir des cacous ou lépreux est resté très vivace à Plouhinec ; et aujourd'hui même, descendre d'une famille de cordiers est un obstacle à un mariage avantageux. La fontaine de la Madeleine subsiste toujours. — 4° Saint-Corneille, au sud, non loin des alignements. — 5° Saint-Guenin, au sud-est, au village de ce nom. — 6° Notre-Dame de Pitié, au sud-est, à Kervarlay. — 7° Saint-Guillaume, à l'est, au delà de Nestadio. — 8° Saint-Fiacre, au nord, au village de Kervener. Il ne reste plus aujourd'hui que ces cinq dernières chapelles. Les frairies étaient, suivant l'usage général, groupées autour du bourg et des chapelles. Il n'y avait ici d'autre chapellenie que celle de Saint-Avit, chargée d'un nombre inconnu de messes, et dotée d'une maison et d'une tenue au bourg. En retour, il y avait beaucoup de fondations de services. Le recteur de Plouhinec jouissait de la dîme dans sa paroisse, concurremment avec les abbayes ou prieurés mentionnés ci-dessus. Il avait en outre son casuel, en sorte qu'en 1757 son revenu net était évalué à 1,600 livres. Le presbytère, ruiné avant 1581, fut réparé en 1682 par M. Rogon, recteur ; brûlé en 1770, il n'était pas encore rétabli au moment de la Révolution. Il a été rebâti en 1812 par M. Ponsard, augmenté en 1884 et restauré en 1891. Plouhinec était du doyenné de Pou-Belz, et de la sénéchaussée d'Hennebont. En 1790, il fut érigé en commune, du canton de Port-Louis et du district d'Hennebont. Son recteur, M. Alexis Vallée, refusa le serment en 1791, et se vit supplanté par un intrus. Dénoncé, arrêté plusieurs fois, il fut conduit à Rochefort, puis transporté à la Guyane et interné dans le désert de Konamana, où il mourut de misère, à peine couvert de haillons, le 13 octobre 1798, à l'âge de 43 ans. Pendant ce temps on avait vendu nationalement les biens du prieuré de Gavre, de l'abbaye de la Joie, de Saint-Avit et de la fabrique. Plouhinec passa en 1800 dans l'arrondissement de Lorient, et fut maintenu en 1801 dans le canton de Port-Louis. Une loi de 1841 a distrait de Plouhinec, pour les unir à Sainte-Hélène, les six villages de Kerfrésec, Magouérec, Kergourio, Lizourden, Keraudrun et Kergo : ce qui a été ratifié par l'autorité ecclésiastique. Cependant on songeait toujours à reconstruire l'église paroissiale. Les plans furent dressés par M. l'architecte Maignan, et les travaux commencèrent en 1870. Pour utiliser la tour construite en 1846, il fallut la laisser sur le côté du nouvel édifice, et démolir la chapelle de Notre-Dame de Grâce. La nouvelle église, bâtie au milieu de l'ancien cimetière, a la forme d'une croix latine avec des bas côtés, et offre les mêmes dispositions que celle de Languidic. Elle a été consacrée par Mgr Bécel, évêque de Vannes, sous le titre de Notre-Dame de Grâce, le 15 octobre 1873. Les quatre autels latéraux sont dédiés à saint Pierre et saint Paul, titulaires de l'ancienne église, au Sacré-Coeur, à saint Joseph et à sainte Anne (J-M. Le Mené - 1891).

Voir aussi   Ville de Plouhinec (Bretagne) " L'histoire de la paroisse de Plouhinec et ses recteurs"

la chapelle Saint-Cornély ou Saint-Corneille (1768), édifiée à l'emplacement d'un édifice primitif et située au village de Kerprat. Il s'agit d'un édifice de forme rectangulaire qui possède un clocheton sur la façade. On peut voir dans la chapelle la statue de procession de saint Cornély (protecteur des chevaux). Saint Cornély se retrouve au centre d'un curieux retable daté de 1821. A gauche du retable se trouve Notre-Dame des Fleurs, et à droite, saint Philibert ;

Chapelle de Plouhinec dans le Morbihan (Bretagne).

la chapelle Saint-Fiacre (XVIIème ou XVIIIème siècle), située au village de Kervéner ;

Chapelle de Plouhinec dans le Morbihan (Bretagne).

la chapelle Saint-Guillaume (XVIIIème siècle), située à Nestadio. Il s'agit d'un édifice de forme rectangulaire ;

l'ancienne chapelle Saint-Guénin, reconstruite au XVIIIème siècle au village de Saint-Guénin et mentionnée en 1930 ;

l'ancienne chapelle de Notre-Dame de Pitié, reconstruite au XIXème siècle au village de Kervarlay et mentionnée en 1930 ;

le prieuré (Moyen Age), qui est une ancienne dépendance de l'abbaye de Saint-Gildas-de-Rhuys ;

la croix antique (ou croix Audran), située sur la route de Kervrann. Il s'agit d'un ancien menhir christianisé ;

l'ancien château de Plouhinec. Siège d'une vicomté unie au Léon qui, semble-t-il, englobait les paroisses de Plouhinec et de Riantec. Le contrat de mariage entre Alain VII de Rohan (futur Alin VII) et Jeanne de Rostrenen y aurait été signé en 1320. Aujourd'hui disparu, son existence semble douteuse à certains historiens ;

la fontaine de Saint-Cornély (1716), située à l'Est du village du Magouèro ;

le pont Lorois (1841) situé sur la rivière Etel, reconstruit en 1894-1895 et en 1956, suite à sa destruction par les alliés afin d'isoler Lorient. Le pont actuel est inauguré le 13 septembre 1956 ;

le moulin à marée de Berringue (ou Berring), et le moulin du Biscun ;

A signaler aussi :

des mégalithes ou menhirs, situés au lieu-dit la croix Neuve ;

des alignements de menhirs aujourd'hui disparus ;

les vestiges d'une villa romaine à Mane-Koh-Kastel ;

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ANCIENNE NOBLESSE de PLOUHINEC

Les seigneuries de Plouhinec étaient :

1° Béringue, à l'est, sur la rivière d'Etel, aux Lopriac.

2° Gueldro-Marec, au sud-est, sur la même rivière.

3° Guernevé, près de Manéguen.

4° Kerdanvé, vers le sud, sur l'Océan.

5° Kerfrésec, vers le nord-est, sur la rivière d'Etel, aux Douville, Barbe, Langle et Keridec.

6° Kergof, voisin du précédent.

7° Le Loch, à l'est, sur la rivière d'Etel.

8° Manéguen, vers le nord-est, non loin du Loch.

9° Plouhinec, vicomté, dont la juridiction était unie aux fiefs de Léon.

(de J-M. Le Mené).

 

A la réformation de 1427, on comptabilise la présence de plusieurs nobles de Plouhinec : Ollivier Brouez (village de Lisibry), Jehan Le Caronne (village de Kermenguy), Eon Kerres (village de Béringue), Perrot Le Moel (village de Béringue), Nicolas Le Guen (village de Kerizro), Jehan Lescouet (village de Locquinin), Mahé Le Senhen ou Seuhen (Kerbresel), Hervé de Lignas (le bourg de Plouhinec).

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464, on comptabilise la présence de 5 nobles de Plouhinec :

Prigent RAOUL (3 livres de revenu) : porteur d'un paltoc et d'une salade (casque), comparaît armé d'une épée et d'une vouge ;

Guillaume de LINAS (60 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et d'une salade (casque), comparaît armé d'une jusarme et d'une épée ;

Nicolas LE GUEN : défaillant ;

Perrot LE MOIL : défaillant ;

Allain LE CAROUER ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence de 6 nobles de Plouhinec :

Briand RAOUL (100 soulz), remplacé par son fils Yvon : porteur d'une brigandine ;

Guillaume de LINAS (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Yvon BLEZVEN (110 livres de revenu), remplacé par son fils Pierre : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Jehan LE GUEN ;

Gracien TALEGOAS ;

Jehan LE PENGUEN ;

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