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On emploie l'adjectif plouguenastais pour qualifier les habitants de cette commune et tout ce qui s'y rapporte (J O, 1er oct. 1930).

Plouguenast fut représenté en 1882 dans l'ancienne salle du Conseil général par les armoiries suivantes : de gueules à un sautoir d'or. C'étaient les armes de la famille de Carmené, à laquelle appartenaient les seigneurs de Carmené ou Kermené (en Plessala), qui avaient droit et prééminence de fondateur dans l'église de Plouguenast sous l'Ancien Régime.

Plougonneas avait une église dès 1330 environ (Longnon, Pouillés de Tours, 355). Pleoucgonouas était une paroisse dès 1426 (Arch. de la LAtl., B 2978). Son nom est écrit Plougonas en 1583 puis Plouguenast, comme aujourd'hui, dès 1610, avec cependant plusieurs variantes : Plouguenas (1610), Ploeuguenaz (1635), etc. (Arch. des C-du-N, 1 E 1733).

Cette paroisse, qui appartenait au diocèse de Saint-Brieuc sous l'Ancien Régime, élut sa première municipalité au début de 1790, En 1835 le bourg ou chef-lieu de la commune a été transféré du village appelé depuis le Vieux-Bourg jusqu'à la Bernardais près du Pontgamp. Le nom de la commune se prononce "ploug'nâ".

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Deux édifices de cette commune ont été inscrits sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques :

1) L'ancienne église du Vieux-Bourg (XVème s., vers 1648 et 1679), avec des restes de la fin du XIIème siécle (partie située sous le clocher). Elle a été inscrite le 6 février 1926 ;

2) Le château de la Touche-Brandineuf (fin XVème s.), inscrit le 30 mars 1926 [Note : La Touche est devenue la Touche-Brandineuf ou Brondineuf à partir de 1548. Elle a été désignée ainsi à cause de ses seigneurs, les Carmené, qui étaient aussi seigneurs de Brondineuf en Sévignac] ;

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D'autres monuments, dignes d'être mentionnés, ne sont pas, jusqu'à présent, protégés par la législation :

3) Le manoir de Belle-Noë (1716-1748) ;

4) Le moulin de Cornéan (XVIIIème s.) ;

5) La chapelle Saint-Michel de Cornéan, dont il reste une porte (XVIIème s.) qui a été remontée dans le bourg ;

6) La chapelle Saint-Barthélémy de Saint-Théo (XVIIIème s.), presque entièrement refaite en 1934 ;

7) Le souterrain de Malabry (Age du Fer) ;

8) L'enceinte fortifiée de Cornéan (Moyan Age) ;

9) Les établissements de Lingouët, la Ville-Morgan et la Touche-Brandineuf (époque gallo-romaine) ;

10) La croix du Rosaire ;

11) La croix Chilard ;

12) La croix du Rotz (socle 1699) ;

13) Le calvaire du Vieux-Bourg ;

14) Deux maisons du bourg (1641 et 1730) ;

15) Des maisons du Vieux-Bourg (1678, 1741, 1760, 1761, 1769, etc.) ;

16) Le manoir de Lanfosso (XVIIIème s.) ;

17) Le manoir de la Ville-Guéry (1698 et 1716) ;

18) Des maisons aux Ardillets (1755), à la Bruyère (1749), à la Chapelle-du-Rosaire (1765), à Launay (1734), à Lingouët (fin XVIIIème s.), à la Vallée (fin XVIIème s. et 1724) et à la Ville-Gigno (XVIIème et XVIIIème s.).

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Parmi les sites pittoresques de la commune, on peut signaler particulièrement :

1) Le chemin de l'hippodrome ;

2) Le bois de La Touche-Brandineuf ;

3) Les rives du Lié.

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Plusieurs événements ont marqué l'histoire de la commune de Plouguenast, surtout pendant les guerres :

1) Le 7 mars 1796 la municipalité de Plouguenast dut livrer ses archives aux envoyés du chef chouan Legris du Val et démissionna ensuite ;

2) Le 8 avril 1796 les Chouans détruisirent la "maison commune" (mairie) de Plouguenast et ce qui restait des archives de la municipalité (Arch. des C-du-N 1 J 1127) ;

3) A la nouvelle de la prise de Saint-Brieuc par les Chouans le 27 octobre 1799, Lalleton, ancien curé constitutionnel et président de la municipalité cantonale de Plouguenast, fit arrêter trois nobles comme otages et les fit mettre en détention au Pontgamp, où il habitait ;

4) En janvier 1845 le culte fut transporté de l'église du Vieux-Bourg en la chapelle Sainte-Anne du Pontgamp. La nouvelle église Saint-Pierre, construite près du Pontgamp, fut bénie le 16 mars 1845 ;

5) Le 25 juin 1944, au Pontgamp, deux résistants ouvrirent le feu sur une voiture allemande. En représailles les Allemands incendièrent deux maisons et arrêtèrent trois hommes. Le 27 juin, ils mirent le feu à la gendarmerie, après en avoir fait sortir les gendarmes ;

6) Le 3 juillet 1944, le bourg fut cerné par une compagnie allemande à la recherche de "terroristes". Les maisons furent fouillées tandis que douze otages (dont le curé et l'adjoint au maire) étaient gardés à la mairie ;

7) Le 11 juillet 1944 trois personnes furent arrêtées par les Allemands et leurs corps retrouvés plus tard dans une des fosses de la forêt de Lorge. Le 22 juillet 15 jeunes gens furent arrêtés à Plouguenast ; les corps de 6 d'entre eux seront aussi retrouvés dans une fosse de Large. Le 23 juillet il y eut 17 autres arrestations et des résistants tués au combat.

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Mathurin Presse naquit à Plouguenast le 29 décembre 1883. Il entra à la Trappe de Timadeuc (à Bréhan-Loudéac, Morb.) en janvier 1903. Religieux-profès (1905) sous le nom de Père Alexis, prêtre (juill. 1908), prieur de Tamié (comm. de Placherine, Savoie) (1923), puis abbé de ce monastère (1925), il arriva à Boquen (en Plénée-Jugon) en octobre 1936. Il restaura et réorganisa l'abbaye de Boquen, dont il devint l'abbé en 1951. Le Rme P. dom Alexis, mort à Saint-Brieuc le 1er novembre 1965, a été inhumé dans l'église abbatiale de Boquen.

(Bulletin d'informations des maires).

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