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PLOUEC-DU-TRIEUX

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La commune de Plouëc-du-Trieux (bzh.gif (80 octets) Ploueg-Pontrev) fait partie du canton de Pontrieux. Plouëc-du-Trieux dépend de l'arrondissement de Guingamp, du département des Côtes d'Armor (Trégor / Goëlo - Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PLOUEC-DU-TRIEUX

Plouëc-du-Trieux vient de l’ancien breton « ploe » (paroisse) et "Trieux".

Plouëc est une ancienne paroisse primitive qui englobait jadis outre le territoire actuel de Plouëc-du-Trieux, ceux de Runan, Brélidy, Landébaëron, Squiffiec, Kermoroc'h, Trégonneau et Saint-Laurent (la partie située sur la rive droite du Jaudy).

Plouëc-du-Trieux était primitivement occupé par une garnison romaine. En 1034, le territoire et la forteresse "Castellum super Triticum" sont attribués par le duc Alain III à son frère cadet Eudon. Celui-ci reçut en apanage de son frère, le pays situé entre la Rance et le Trieux (c'est-à-dire le comté de Penthièvre). La châtellenie de Pont Treu est mentionnée en 1160, de Pontreu en 1308 et Pontrieu en 1317. En 1332, le 5 décembre, le duc de Bretagne, Jean III, dit le Bon, cède à Jean de Rais ou Rays, la châtellenie de Châteaulin-sur-Trieux, en échange de la baronnie de Rais. En 1343, les soldats d'Edouard, roi d'Angleterre, mettent le siège devant Châteaulin-sur-Trieux, prennent le château et le pillent. En 1345, le comte de Northampton, lieutenant général du roi d'Angleterre, prend à nouveau le château pour le compte de Jean de Montfort, le pille et l'incendie. En 1369, le vicomte de Rohan reprend Châteaulin-sur-Trieux. En 1387, Clisson enlève le château, commandé par Jean de Coatalez, pour le compte des Penthièvre. En 1393, le duc de Bretagne Jean IV se rend maître à nouveau de la forteresse et la restitue en 1410 (par acte du 8 août 1410) à la maison de Penthièvre. Les Penthièvre ayant été déclarés coupable de félonie, tous leurs biens sont confisqués en 1420 : la Roche-Derrien, Guingamp, Bréhat et Châteaulin-sur-Trieux sont pris, pillés et démantelés. Châteaulin-sur-Trieux est au nombre des châtellenies comprises dans la donation faite le 27 octobre 1481 par le duc François II à son fils François de Bretagne. Châteaulin-sur-Trieux, tenant pour la duchesse Anne qui avait fait réparer le château, le vicomte de Rohan vint mettre le siège devant la forteresse et s'en empare en 1488 avant de le démolir. Le bourg prend par la suite le nom de Ploeuc. En 1780, Châteaulin-sur-Trieux, avec titre de baronnie d'Avaugour et de comté de Goëlo, appartenait au prince de Soubise.

Ploec est mentionné comme paroisse en 1266 (Mor., Pr. I, 1003). Elle avait jadis pour succursale Runan. La Belle-Eglise (ancien prieuré cure appartenant à l'abbaye de Saint-Jacut) et le Petit-Plouec étaient autrefois des trèves sans être des paroisses succursales.

L'ancienne paroisse de Plouëc dépendait jadis de l'évêché de Tréguier, de la subdélégation de Pontrieux et du ressort de Lannion. La cure était à l'alternative. Durant la Révolution, la paroisse de Plouëc dépendait du doyenné de Pontrieux.

On rencontre les appellations suivantes : Ploec (vers 1330, en 1429), Ploehec (en 1435). Plouëc-du-Trieux apparaît dès 1962 (décret du 10 mai 1962).

Vue de Plouëc-du-Trieux (Bretagne).

Note 1 : la commune de Plouëc-du-Trieux est formée des villages : Kerguen, Kerarcun, Keroux, le Châtelot, Kercabin, Kervoen, Kerdéozer, Keralbin, Kermoal, Croajou, Kernizan, Lec'h-an-Moal, Kerjégo, Kerigou, Kerbourhis, Kerbiliou, le Rumain, Pen-an-Grave, Kerrichard, Kerhorvou, la Belle-Eglise, Kerboléan, Lan-Kerbriand, Convenant-Arzer, Kergostar, Kerbars, etc...

Note 2 : Liste non exhaustive des recteurs de PLOUËC (Plouëc-du-Trieux) : Maudet Ropert, décédé en 1717. - François Quérou (1717-1718), docteur en théologie, du diocèse de Dol. - Pierre le Dréau, à partir de 1718, curé à Pommerit-Jaudy. - Jean Pascot, décédé en 1745. - Yves Mahé, en 1745, curé à Lannion. - Pierre Perrin, décédé en 1785. - Antoine Dufuet (1785-1790), etc ...

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PATRIMOINE de PLOUEC-DU-TRIEUX

l'église Notre-Dame (1895-1897). Edifice en forme de croix comprenant une nef avec bas côtés de quatre travées, plus celle du clocher, un transept et un choeur accosté de deux chapelles ouvrant également sur le transept. Le clocher, dû aux plans de l'abbé Alain Daniel, date de 1857-1861. Le reste de l'édifice, dû aux plans de M. Le Guerrannic, est postérieur. La première pierre de l'église est posée le 15 août 1895 et l'église est bénie le 25 juillet 1897. Les seigneurs de Brélidy sont les fondateurs de l'église paroissiale primitive. L'église abrite des statues anciennes de Notre-Dame, saint Pierre, saint Yves, saint Jean, saint Loup et une bannière du XVIIème siècle. " Les prééminences revendiquées par le seigneur du Parc dans l'église de Plouëc, consistaient en un écusson placé au bas de la maîtresse vitre du côté de l'évangile, et portant d'hermines à trois fasces de gueules ; et un autre, en relief, à la vitre qui éclairait l'autel dédié à saint Pierre " (A. B.) ;

Eglise de Plouëc-du-Trieux (Bretagne).

la chapelle Saint-Jorand (ou Saint-Jorant) de la Belle-Eglise (fin du XVème siècle), agrandie au XVIIIème siècle. Saint Jorant, originaire de Gommenec'h, est né au XIIIème siècle. Il s'agit d'un ancien prieuré-cure ou de l'ancien petit monastère de la Trinité. Après la suppression du monastère (ou du prieuré) de la Trinité (édifié, semble-t-il, au XIIIème siècle), la chapelle qui dépendait de l'abbaye de Saint-Georges de Rennes (ou de l'abbaye Saint-Jacut), est érigée en église tréviale. Elle comprend une nef avec bas côté partiel au nord de trois travées et au midi un de deux travées sur lequel s’ouvre une chapelle du XIVème siècle. En dehors de cette dernière et de la sacristie datée de 1730, l'édifice est du XVIème et début du XVIIème siècles. Le chevet date de 1619. Le clocher mur possède trois chambres de cloches. On y trouve un ossuaire qui date de 1619. La poutre de gloire, en bois polychrome, date du XVIème siècle. La chapelle renferme un cadre datant de 1628 (ou 1618 ?) et une suite de tableaux évoquant la légende de saint Jorant. Un des tableaux porte l'inscription : « Et pour lors était curé M. Dufaillon et Charles Le Chor et Jean Le Masson étaient fabriques céans ». Le tombeau de saint Jorant, en granit et situé dans le sanctuaire, date du XVème siècle. L'édifice abrite des statues anciennes de sainte Trinité, Notre-Dame, saint Jorand, saint Loup, saint Eloi, saint Nicolas, saint François d'Assise, saint André, saint Barthélémy, saint Jean, saint Sébastien, sainte Radegonde. " La vitre qui éclairait le chœur de Saint-André, était « armoyée » des seules et uniques armes des seigneurs du Parc. L’écusson des mêmes seigneurs se trouvait aussi dans la longère du midi de la sacristie qui était de plus récente construction que le reste de l'édifice. Au premier, au deuxième et au troisième jour de la maîtresse vitre de la dite église, il n'y avait aucune armoirie. Au quatrième, se voyait un écusson chargé d'hermines, à trois fasces de gueules ; et au cinquième, d'or à trois pommes de pin de gueules " (A. B.) ;

Note : Les Duparc furent les fondateurs de la trêve de la belle-église - Illis-Ker - et surtout de la chapelle actuelle dédiée à Saint-Jorand. Elle avait été refaite presqu'entièrement au 16ème siècle. Mais, le pignon midi conserve une fenêtre du 14ème siècle. L'ossuaire date de 1619 et la sacristie de 1730. Sur la grande cloche de Plouec, on lisait cette inscription : L'an 1784 - J'ai été bénite par messire Perrin, recteur - Nommée par haut et puissant seigneur - Jacques-Marie-Claude du Cleuz - Chevalier seigneur marquis du Gage - et de la terre domaine de BRELIDY
et haute et puissante dame - Angélique Joséphine de Boislaudry - épouse de haut et puissant - messire André-Louis-Marie de Gourden - seigneur propriétaire du fief de BRELIDY - et patron fondateur de cette paroisse.
La dite cloche pesait plus de neuf cent kilogrammes. Elle était incrustée d'écussons d'or et d'azur, emblèmes de ces seigneurs. La famille du Cleuz - fossé en breton - s'était fondue ensuite aux Kerouartz en 1785.
Le jour de la Toussaint de 1892, pendant le Gloria, cette cloche si titrée, si richement gravée, âgée de cent huit ans seulement ! tomba et ... resta coincée entre deux poutres .. Avant la fin de 1893 les trois cloches furent remises en place. Les deux plus petites pesaient respectivement quatre cent vingt six kilogrammes et deux cent soixante six kilogrammes, sans les accessoires. Quant à la plus grosse, refondue à Douai, et qui pesait neuf cent soixante treize kilogrammes, elle fut bénite le 7 janvier 1894. Inscription : Je m'appelle Jeanne-Françoise - j'ai pour parrain Monsieur François Bourhis - adjoint de Plouec - pour marraine Madame Jeanne-Marie Coualan - veuve de Monsieur François L'Hostellier (Yves Briand).

Chapelle de la Belle-Eglise en Plouëc-du-Trieux (Bretagne).

la chapelle Notre-Dame des neiges de Kerprovost (XIV-XVIIème siècle). Cet édifice, de plan rectangulaire, aurait été reconstruit au XVI-XVIIème siècle. Il s'agit d'une ancienne chapelle privée du manoir de Kerprovost, édifiée à la demande de la famille de Trévignon. Le clocher mur possède une chambre de cloche. L'édifice abrite un bénitier avec têtes aux angles du XVIème siècle et piscine de la même époque, ainsi que des statues anciennes de Notre-Dame et de saint Joseph. On y consacre à la Sainte Vierge les enfants marchant péniblement ;

les croix du bourg (XVIIème siècle) et de Keralcun (1789) ;

le calvaire de Kerprovost (XIVème siècle) ;

la fontaine Saint-Jorand de la Belle-Eglise (XVIIème siècle) ;

le manoir de Keralbin (XVIIIème siècle). La porte date du XVIème siècle ;

le manoir de Kercabin (XVIIIème siècle). Le manoir a été détruit par un incendie le 19 janvier 1649. Propriété de Jean Lorance (en 1535), de Claude de Lanloup (en 1634) et de Françoise de Guengat (en 1664). Il a appartenu ensuite à la famille Kersulguen (au début du XVIIIème siècle) puis à la famille de Lannion (en 1778) et Stapleton (en 1790) ;

le manoir de Kerprovost (XVIIIème siècle), propriété de la famille de Trévignon (ou Tavignon) ;

les maisons de Kergostard (1746) et de Kerfouler-Bras (1636) ;

5 moulins à eau dont le moulin de Châteaulin, Coz-Kercabin, de Brélidy, de Kernavalet, de Caramel, …

A signaler aussi :

le menhir de la Trinité (ou de Caramel ou de Kermorel) de l'époque néolithique;

la motte du château fort de Châteaulin sur Trieux (moyen âge). Ce château est incendié en 1345 par le comte de Northampton, lieutenant général du roi d'Angleterre en Bretagne. En 1387, Clisson reprend le château de Châteaulin, au duc de Bretagne, que ce dernier lui avait confisqué. Le duc Jean V s’empare à nouveau du château en 1408/1409 et enfin le vicomte de Rohan se rend maître du château en 1488 pour le compte du roi de France et la forteresse est alors démolie.

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ANCIENNE NOBLESSE de PLOUEC-DU-TRIEUX

La seigneurie de Châteaulin-sur-Trieux possédait jadis un droit de haute justice et s'étendait à Ploëzal, Plouëc, Runan, Pleubian, Kerbors. En 1342, Charles de Blois donne à Ayton Doire les seigneuries de Châteaulin-sur-Trieux et Brélidy. En 1381, le duc Jean IV échange avec Jeanne de Rais les seigneuries de Châteaulin sur Treff, Rosporden et Fouesnant contre la baronnie de Rais. En 1736, la seigneurie appartient à Armand François de Bretagne, baron d'Avaugour.

La seigneurie de Kercabin-Troniou-Kertoupin possédait jadis soit une basse justice soit une moyenne justice. Propriété de la famille de la Boissière-Kersulguen (en 1711), puis de la famille de Lannion (de 1778 à la Révolution) et de la famille de Stapleton (suite au mariage de Marie Anne de Lannion avec Luc Edmond de Stapleton).

En 1426, lors de la Réformation des fouages, on mentionne quatre nobles : Alen (Alain) de Kernechriou, Martin Bronier, Jehan de Plusquellec et Jehan de Kerourguy.

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Tréguier de 1481, on comptabilise la présence de 10 nobles de Plouëc-du-Trieux :

Yvon EVEN : défaillant ;

Jehan KERBELLEC : défaillant ;

Martin KERBELLEC : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Jehan KERNECHRIOU de Loesic : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Jehan de LAUNAY : défaillant ;

Jehan LE CAOURCIN : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Alain LESNE : porteur d’une brigandine et comparaît en archer ;

Olivier LESQUELDRY : défaillant ;

Alain LESRE : défaillant ;

PLESQUELLEC (PLOE-) : porteur d’une brigandine et comparaît en archer.

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