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QUELQUES ANCIENS FAITS DIVERS DE PLEINE-FOUGÈRES

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Carêmes. — Missire Pierre Even, recteur de Baguer-Morvan, mort en odeur de sainteté à Dinan, en 1675, prêchait le carême dans la paroisse en 1667.
En 1752, le prédicateur fut le P. Récollet Ange-Marie, de Saint-Brieuc, qui appartenait par sa naissance à la maison de la Villéon.

Chaire. — En 1704, après avoir parlé de la bannière, le recteur ajoute :
« On fit encore faire la chaise a prescher des deniers d'aumosnes de plusieurs particuliers, dans la mesme année 1704. Priez Dieu pour ces particuliers et pour nous qui la fisme placer où elle est et comme elle est. FR. LE LIFFER Rr ».

Chapelles. — « Le 30 août 1706, à sept heures du matin, Françoise-Thérèse Simon, dame de Montlouët, a mise et posée la première pierre de la chapelle Sainte-Catherine, située du côté du septentrion, faisante la croisée de l'église de Pleine-Fougères ; et ce du consentement du Général de la paroisse ».

« En la mesme année 1706 et dans l’an 1707, je fis faire du consentement du Général de la paroisse la chapelle de Sainte-Catherine, et ce en plus grande partie des deniers de restitutions, suivant un billet qu'on me mis en main, des deniers de charité de plusieurs particuliers et beaucoup du mien. Que nos successeurs prient le bon Dieu pour ces particuliers et pour nous. FR. LE LIFFER Rr ».

Les chapelles privées de la Costardière, du Val-aux-Bretons, du Plessis, de Montlouët, de Villecunan, de Villeclerc sont assez fréquemment mentionnées à l'occasion de baptêmes et de mariages.

Chevaliers de Malte. — Le fief que les Chevaliers possédaient en La Boussac s'étendait en Pleine-Fougères, car en octobre 1705 nous voyons le mariage de Suzanne Ollivier, demoiselle de la Sauvagère, « décreté par les officiers des nobles chevaliers de Malte ».

Cloche. — Il est fait mention dans les registres d'une seule bénédiction de cloches, et encore concerne-t-elle la chapelle de Montlouët. Les cloches de la paroisse devaient donc être anciennes au moment de la Révolution.
« Le dix-neufvième jour de mars mil-sept-cent-trante-huit, soussigné recteur de Pleine-Fougères, j'ai par permission de Monseigneur l'évesque et comte de Dol, béni une cloche pour servir à la chapelle de Montlouët, qui a été nommée JULIENNE-THÉRÉSE par messire Julien-Judes de Brunes, seigneur de Montlouët, commandant la capitainerie garde-côte de Dol. [Note : François-Joseph de Brunes de Montlouët, né le 16 octobre 1712 à Pleine-Fougères dans le diocèse de Dol et mort le 23 août 1765 à Compiègne, chapelain de Montlouët, dans le château familial (en 1735) et chanoine de Dol de 1735 à 1754, était le fils de l’écuyer Julien-Jude de Brunes, seigneur de Montlouët en Pleine-Fougères, capitaine général des garde-côtes à la capitainerie de Dol] ....... LA FRESNAYE, Rr de Pleine-Fougères ».

Formulaire contre le Jansénisme. — En tête du registre des baptêmes de 1659 à 1668 se trouve l'ordonnance de missire Louis Aubery, vicaire général de Dol, au sujet du formulaire dressé par l'assemblée du clergé de France d'après les constitutions d'Innocent X et d'Alexandre XII. Ce document n'est suivi d'aucune signature.

Huiles saintes volées à Saint-Georges. — Le 6 décembre 1632 un enfant de Saint-Georges-de-Grehaigne fut baptisé à Pleine-Fougères « parceque les sainctes huilles avoient esté prinses et vollées en ladicte église de Sainct-Georges ».

Louis XIII (mort de). — En tête du registre des décès de 1631 à 1669, on lit :
« Ludovicus decimus tertius, Dei gratia Franciæ et Navaræ rex, de terreno regno translatus est ad cœlestia et in Christo sub quo eral christianissimus rex, in die Ascensionis, ascendit ad cœlos pius et justus cum cœlitibus regnaturus, die decima quarta maii anno Domini millesimo sexcentesimo Quadragesimo tertio ».

Noyés. — Le 11 février 1637, « Guillaume Rapinel, Raoul Gaslain et Georges Martin furent noyée en passant le Coesnon pour aller à Pontorson, le bateau ayant afondré, et plusieurs autres de diverses paroisses ». Le corps seul de Gaslain fut retrouvé, les deux autres ne l'étaient pas en 1647.

Presbytère.« L'an mil-six-cent-soixante-et-dix les arbres qui sont plantés au haut du clos du presbytaire contre la muraille, en espalier et en buisson vis à vis, ont esté plantés par moy Pasquer Delaunay, recteur de cette paroisse de Pleine-Fougères, et aussy les ormes et autres arbres qui sont plantée par dans le chemin, proche laditte muraille et à la croix Sainte-Anne, ont esté planté par moy susdit recteur, ledit an que dessus. Il prie ses successeurs de prier Dieu pour le repos de son âme. P. DELAUNAY, recteur 1670 ».

« Sur la remontrance faicte par le vénérable promoteur de le Cour ecclésiastique de Dol qu'il y a plusieurs recteurs qui souffrent les laïques s'ingérer et les tollerent inhumer les corps morts dans leurs eglises sans aucun droit ni poyer aucun devoir, ce qui contrevient aux anciens statuts de ce diocèse, requerant y estre pourvu. Sur quoi il est faict deffenses à touts et un chacun des recteurs de ce diocèse d'inhumer aucuns corps dans leurs églises, à la reserve des fondateurs et ceux qui ont enfeu et place prohibitive, sans poier au profit de la fabrice soixante et quatre solds tournois ; auquel cas le lieu de le sépulture sera désigné et marqué par le recteur de ladicte paroisse. Leue et publiée, le synode tenant en l'église de Saint-Sanson dudict Dol, le quatriesme juillet mil-six-cent-quarante et sept ».

(P. Paris-Jallobert).

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