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PEUMERIT-QUINTIN

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La commune de Peumerit-Quintin (pucenoire.gif (870 octets) Purid-Kintin) fait partie du canton de Saint-Nicolas-du-Pélem. Peumerit-Quintin dépend de l'arrondissement de Guingamp, du département des Côtes d'Armor (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PEUMERIT-QUINTIN

Peumerit vient du latin « pomaritum » (verger).

Peumerit-Quintin est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Maël. Le nom de Peumerit-Quintin apparaît, au XVème siècle, dans les bénéfices du diocèse de Cornouaille.

Le bourg de Peumerit est établi près d'une ancienne motte féodale dite ar Hastel (le château). Peumerit-Quintin est une paroisse dès 1675 et élit sa première municipalité au début de 1790. Par décret du 30 septembre 1807, la succursale de Peumerit-Quintin est supprimée et attachée à Lanrivain. La succursale est rétablie par ordonnance du 17 mai 1826.

Ville de Peumerit-Quintin (Bretagne).

Par une ordonnance datée du 28 octobre 1832, Peumerit-Quintin est augmenté du territoire de Loch (ou Loc'h) en Maël-Pestivien. Loc'h était une ancienne trève de Maël-Pestivien. Le bourg du Loc'h était jadis le chef-lieu du membre de Maël et du Loc'h, relevant de la Commanderie Hospitalière de La Feuillée : il s'agissait en fait d'une ancienne aumônerie (Hospital-du-Loc'h, au XIIIème siècle) de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem connue dès 1160 avec haute, moyenne et basse justice.

Le Loc'h est aujourd'hui un simple village. — Les commandeurs avaient « haute, moyenne, et basse justice exercée au bourg du Louc'h, le lundy de chaque semaine ; plus le droit de présenter un curé ou vicaire pour desservir l'église tréviale du Louc'h ». Un bois futaie ombrageait l'église et le bourg. Cette église, aujourd'hui chapelle frairienne, est dédiée à Saint-Jean. Le commandeur de La Feuillée était tenu de faire dire une messe « chacune semaine et chacun lundy audit tref du Louc'h » (Aveu de 1540 - Archives de la Loire-Inférieure, B. 187). Le manoir, ruiné dès 1617, se trouvait sur une motte entourée d'un étang, avec prééminences dans l'église de Maël-Pestivien et les chapelles de Burtulet (trève de Duault), la Madeleine (en Kergrist-Moëlou), Saint-Jean Locmaria de Coëtmaël et Saint-Jean et Saint-Pierre de Kerilismaël (en Maël-Pestivien). Les villages de Kerbargain, Kernilien, Kerbidily, Cramin et Kerfven font partie du territoire du Loc'h ou Louc'h.

L'ancienne paroisse de Peumerit-Quintin dépendait jadis de l'évêché de Quimper, de la subdélégation de Quintin et du ressort de Carhaix. La cure était à l'alternative.

On rencontre les appellations suivantes : Pumerit Quintin (fin XVème siècle) et Pemeuryt-Quintin (en 1535-1536).

Ville de Peumerit-Quintin (Bretagne).

Note 1 : la commune de Peumerit-Quintin est formée des villages : Pempoul, le Roc'hleu, le grand et le petit Sanoët, Goas-Ar'chant, le Loc'h, Kerankéré, Kerdrein, Kermarc'h, Kersolec, Kerfaven, Kerbarguin, Kernilien, etc...

Note 2 : Liste non exhaustive des RECTEURS DE PEUMERIT-QUINTIN : En 1757-1779, François Lavolot, né à Peumerit en Décembre 1709, prêtre en 1743. — En 1780-1787, Yves-Le Moign, ..

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PATRIMOINE de PEUMERIT-QUINTIN

l'église Sainte-Anne (1875), oeuvre de l'architecte Augier. Edifice en forme de croix latine avec chapelle des fonts en face de la porte sud. Il a été construit par M. Thareau, entrepreneur de Vannes, sur les plans de M. A. Angier, architecte de Saint-Brieuc. La bénédiction de la première pierre a lieu le 13 septembre 1875, la première messe y est célébrée le 26 juillet 1876, mais le transfert du culte n'a lieu que le 17 décembre 1876, l’église étant inachevée. La toiture est faite de 1876 à 1881 et la voûte et la flèche de 1895 à 1900. On a réutilisé pour la construction des matériaux provenant de l’ancienne église du XVIème siècle, entre autres des portes Renaissance, mais d’inspiration encore toute gothique, et des sculptures provenant du même atelier que celles de Lanrivain (R. Couffon). Le culte y est transféré le 17 décembre 1876. L'église est bénie le 23 septembre 1904. Les portes Ouest et Sud datent du XVIème siècle. La crédence date du XVIème siècle. Le confessionnal date du XVIII-XIXème siècle. On y trouve le reliquaire de Saint-Antoine et de Sainte-Anne (XIXème siècle). L'ancien retable en bas-relief, provenant de la chapelle du Loc'h, est remonté dans le choeur en 1968. Cette église remplace un ancien sanctuaire où fut inhumé, le 10 avril 1727, Pierre Ecuier Loz, chevalier et seigneur comte de Beaucours (maître de camp d'un régiment de dragons), fils aîné de Claude Loz, seigneur comte de Beaulieu et de Françoise Magon. Les seigneurs du Rocleu possédaient jadis des prééminences et des enfeus à deux pierres tombales dans la chapelle de l'aile Sud de l'église paroissiale. Mobilier : Autel de 1826, dû à Maast, peintre doreur de Guingamp. Statue ancienne de la sainte Vierge ;

Eglise de Peumerit-Quintin (Bretagne).

la chapelle Saint-Jean du Loch (1496 –1504). Elle est restaurée en 1496 et au XVIIIème siècle. Aumônerie mentionnée dans la charte de 1160 en faveur des hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, et plus tard membre de la commanderie de la Feuillée. Ancienne trêve de Maël-Pestivien, elle est annexée à Peumerit en 1827. La chapelle, en forme de croix latine, date de la fin du XVème ainsi que l’indiquait d’ailleurs une inscription en bas de l’ancienne verrière : « L’an mil IIIIcc IIIIxx XVI fut faict cest aultier et chapelle en l’endroit de Quille Taret ». Sur l’un des piliers de la porte du cimetière, on lit toujours : 1504. Y Taret FABRIQV. En 1608, il n’y avait pas de tabernacle, mais un sacraire à gauche du maître-autel. La chapelle, qui possède une belle sablière sculptée représentant des scènes de chasse, a été restaurée au XVIIIème siècle. Mobilier : Statues anciennes : Crucifix, sainte Vierge (2), saint Jean-Baptiste, saint Cado, saint Thomas et 2 statues sans nom ; autel en pierre avec antependium sculpté représentant le Christ entre les larrons avec la sainte Vierge et saint Jean, la Descente de Croix, la Résurrection, la Descente aux limbes. Sur un autre autel : la Flagellation, le Portement de Croix avec les deux larrons la corde au cou ; cuve baptismale en granit. C’est au Loch que se tenait jadis la foire du commandeur pendant laquelle le sergent féodé possédait le droit singulier de prélever un quartier de mouton, deux quartes de vin, deux faucilles, huit deniers de pain, deux chapeaux de paille « et des meilleurs ». Il avait même le droit de prendre tous les chapeaux de paille qu’il trouvait sur les têtes des gens « s’ils n’avaient congé de les porter » (R. Couffon). Son retable en pierre a été remonté dans l'église Sainte-Anne. En 1608 on y voyait un sacraire, tenant lieu de tabernacle, à gauche de l'autel. Les sablières sont ornées de scènes de chasse ;

Nota : C'est au centre d'un paysage sauvage et au bord d'un étang pittoresque que se trouvent le village et la chapelle de Saint Jean-du-Loch, jadis trêve de Maël-Pestivien, aujourd'hui simple hameau de Peumerit-Quintin. L'étang qui baigne le village lui a donné son nom, car Loch, selon Le Gonidec, veut proprement dire tout amas d'eau en général, mare, étang ou lac. A la veille de la Révolution Le Loc'h était le chef-lieu d'une aumônerie appartenant à l'ordre de Malte, membre de la Commanderie du Palacret et de la Feuillée. Le patronage de Saint-Jean rappelle que chapelle et village avaient été recueillis par l'ordre de Malte dans la riche succession des hospita­liers de Saint-Jean-de-Jérusalem, et non dans la succession des Templiers, ainsi qu'on l'a écrit quelque part. Du reste, comme l'a démontré M. Delabigne-Villeneuve, au congrès de Saint-Brieuc, en 1852, la célèbre charte de Conan IV (1160) mentionne expressément le Loc'h parmi les possessions de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, sous le titre de «eleemosina an Souch». L'arrêt de 1642, rapporté par Sauvageau, et qui confirme l'usement de Quevaise dans toute l'étendue de la commanderie du Palacret, atteignit les villageois du Loc'h, et les mit dans un inextricable embarras. Depuis les arrêts de 1568 et 1569, sur lesquels a glosé du Fail, les troubles de la Ligue avaient oblitéré la nation de cet usement, où subsistaient des traces vivantes du servage, perpétué par l'immutabilité des institutions monastiques. Les Quevaisiers du Loc'h s'étaient inféodés aux seigneurs voisins, et notamment au seigneur de Bodelio, que la plupart d'entre eux avaient reconnu comme propriétaire foncier de leurs tenues converties en domaines congéables. L'arrêt de 1642 bouleversa ces rapports, et pendant plusieurs années les vassaux ne surent bonnement à quel seigneur se vouer. C'est tout ce que j'ai appris de l'histoire du Loc'h ; mais l'archéologie peut s'arrêter utilement dans ce village perdu. Avant d'arriver à la chapelle de Sain-Jean, bâtie sur les dernières pentes et dont l'étang atteint presque les murs, on voit les ruines d'une autre chapelle dédiée à Saint Cado et démolie il y a quelques années. A vingt pas plus loin, on entre dans le cimetière de Saint-Jean par une barrière sur l'un des piliers de laquelle on lit : 1594 Y. Taxel fabrique. Une assez belle croix en granit, de la même époque, s'élève au milieu du cimetière. Les deux piliers du porche et une petite fenêtre dans le collatéral sud, datent certainement de l'époque où Conan IV confirmait les Hospitaliers dans la propriété de l'aumônerie du Loc'h. La majeure partie de la chapelle est du XVème siècle, avec des remaniements du XVIIème. A l'intérieur, nous nous attendions à trouver un maître-autel à trois piliers, du XIIème ou du XIIIème siècle, et que M. Souchet avait signalé à l'un des congrès de Saint-Brieuc. Un paysan nous apprit que le vieil autel a été depuis lors précieusement enseveli sous une de ces machines en planches, qui rappellent si élégamment la forme des baignoires ou des pétrins. Nous prions M. le Recteur de Peumerit de vouloir bien rendre à la lumière le monument de granit et de livrer la boite en sapin à tel usage domestique qu'il jugera utile. Il est probable que l'autel est roman ; car on a conservé lors de la reconstruction du sanctuaire, au XVème siècle, le socle d'une statue et quelques autres fragments de la même époque que le porche. Il est resté dans la maîtresse vitre un écusson de Rostrenen, fascé d'hermines et de gueules, et un autre écusson de gueules à la croix pleine d'argent, qui pourrait être attribué aux Déauguer à qui fut le fief de Kerandraon. La vitre du transept du côté de l'épître n'a qu'un seul écusson mi-parti, burellé d'argent et de gueules, et fretté d'argent et de gueules. Je pense qu'il faut y voir Quelen en alliance avec Bégaignon peut-être. On sait que Duault, berceau des Quélen est limitrophe de Peumerit. Le devant de l'autel de cette chapelle est formé d'un bloc de granit sur lequel sont sculptées des scènes de la Passion : la flagellation et le portement de croix. Le Christ portant sa croix est suivi des deux larrons, la corde au cou, et traînés par des soldats dont les jambes grêles et les casques énormes rappellent involontairement la silhouette de Polichinelle. Le devant de l'autel du transept du côté de l'évangile est la continuation du précédent : on y voit le crucifiement. — Mater dolorosa. — la résurrection et la descente aux Limbes. — L'enfer y est figuré par un immense dragon dont la gueule béante duquel s'agitent les âmes que le Christ vient délivrer. Ces sculptures très-curieuses sont du XVème siècle. Il n'y a point d'armoirie dans la vitre au-dessus de cet autel, mais on y voit un débris de vitrail représentant saint Jean et on y lit l'inscription suivante : L'an mil IIIIcc IIIIxx XVI fut faict cest vitre et chapelle en l'endroit de Guille Taret, feu Guille Taret est mis. Je donne en hésitant la fin de cette lecture, bien qu'elle ait été approuvée par mon excellent ami M. l'abbé Daniel, qui m'accompagnait. La vitre est fendue et quelques lettres sont à demi-effacées. Cela voudrait dire, à mon sens que Guillaume Taret, ayant donné le terrain, où l'on agrandit sur ce point la chapelle, en 1496, n'y fut inhumé. Il y a au marchepied du maître-autel, une pierre tombale armoriée, mais tellement fruste qu'on y devine rien. Plusieurs statues du XVIème et du XVIIème siècle, et dont quelques-unes proviennent de la chapelle démolie de saint Cado, méritent au moins un coup-d'oeil ; entre autres celle si originale, du petit ange qui présente au peuple la tête de saint Jean dans un plat. On ne peut quitter le Loc'h, sans visiter les ruines d'un petit castel dont l'étang remplissait les douves et qui, dressait ses tours à l'occident de l'église : sur le sommet de la motte en terre, il reste encore quelques débris de murailles dont le très-petit appareil démontre l'extrême antiquité, surtout dans ce pays classique du granit, où, à partir du XVème siècle, les plus vulgaires édifices ruraux sont construits en blocs cyclopéens. C'était l'aumônerie (S. Ropartz).

l'ancienne chapelle Saint-Cado et Saint-Thomas, située près du manoir du Commandeur et ruinée au XVIème siècle. La chapelle est restaurée au XVIIème siècle avant d'être détruite au XIXème siècle. Elle appartenait aussi aux hospitaliers du Loch. Les statues de saint Cado et saint Thomas sont actuellement dans la chapelle du Loch ;

la croix du cimetière du Loch (XVIème siècle) ;

la croix du bourg (XVIème siècle et 1696) ;

la fontaine Saint-Antoine (1876), située route de Maël-Pestivien et édifiée par Le Bouedec, ancien recteur de Peumerit-Quintin ;

le manoir du Rocleu ou Roc'hleu (XVIIIème siècle), propriété de la famille Cozpors, seigneurs de Peumerit-Quintin, puis de la famille Kerbastard dont le château se trouve à Lanrivain. La famille Loz semble s'être établie dans ce secteur suite au mariage de l'un de ses membres avec Marie Hemery héritière du Rocleu en Peumerit-Quintin, fille de Rolland Hemery seigneur du Rocleu et de Claude de Quenec'hquevilly. Le Rocleu appartenait : - en 1486 à Jean de Beaucours. - en 1554 à Conan Garic. - en 1649, 1651, 1665 à Toussaint Loz. - en 1679 à Rolland Loz. - en 1690 à Claude Loz. On y trouvait jadis une chapelle domestique et sur une porte les armes des Loz de Beaucours ;

les maisons de Keranquéré (1639), de Kerfaven (XVIIème siècle), de Kernilien (XVIIème siècle), de Kersollec (XVIIème siècle, 1635) ;

le puits de Kernilien (1690) ;

A signaler aussi :

les dolmens de Pempoul et de Kerguen (époque néolithique) ;

les deux menhirs de Pempoul ;

la motte castrale du bourg (ar Castel) (moyen âge) ;

la motte castrale de Colet-Even-Bihan (moyen âge) ;

l'enceinte de Rollen ;

le souterrain de Kersollec (âge de fer) ;

le souterrain de Danouet-Vihan (âge de fer).

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ANCIENNE NOBLESSE de PEUMERIT-QUINTIN

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc en 1480 et de Tréguier en 1481, on ne comptabilise la présence d'aucun noble de Peumerit-Quintin.

(à compléter)

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