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L'INSTRUCTION POPULAIRE SOUS L'ANCIEN RÉGIME.

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C'est une erreur, dépuis trop longtemps accréditée, de croire que l'enseignement primaire est né des réformes sociales que ont suivi la chute du gouvernement monarchique et que les populations de nos campagnes étaient plongées, avant cette époque, dans les ténèbres de la plus profonde ignorance.

Le 30 avril de l'an de grâce 1373, Jean de Rohan, titulaire de la vicomté de Rohan, faisait une fondation importante à Sainte-Marguerite de Noyal, près de Pontivy. Il appelait en ce lieu les religieux de Bon-Repos et les dotait de nombreuses dîmes dans les paroisses de Noyal, Moustoir-Remungol et Malguénac, à cette condition qu'un établissement scolaire y fût créé et que les Cisterciens assurassent l'instruction des enfants de la paroisse. La chapelle, dont il ne subsiste plus rien de nos jours, et qui était située au sud du village de Sainte-Noyale, devait sans doute, dans l'intention du donateur, servir à réunir la jeunesse [Note : Au moyen âge, c'était généralement dans l'église paroissiale, ou dans ses dépendances, que les enfants étaient réunis pour recevoir l'enseignement]. Mais les religieux, peu soucieux de soutenir à travers les siècles la haute mission que leur avait confiée le vicomte de Rohan, renoncèrent à l'œuvre de l'enseignement à Noyal. La chapelle Sainte-Marguerite fut délaissée, si bien que l'abbé de Bon-Repos, auquel incombait l'entretien de cet édifice, fut condamné, par arrêt du 16 décembre 1645, à perdre la tierce partie des dîmes anciennement concédées et à les abandonner aux paroissiens pour la réédification de la chapelle qui tombait alors en ruines [Note : Déclaration du duché de Rohan en 1682. Terrier de Bretagne, Chambres des Comptes, Archives de la Loire-Inférieure].

Si, comme on vient de le voir, les vicomtes de Rohan se donnaient la peine d'attirer les moines à six ou sept lieues de leur abbaye, il est permis de supposer que ces seigneurs leur imposaient moralement l'obligation d'enseigner sur les lieux mêmes de leur monastère. Les abbayes n'étaient pas très communes en Bretagne — la vicomté en comptait deux sur son territoire ; — par contre, les établissements religieux secondaires, ou prieurés, étaient assez répandus.

Noyal est une des plus vastes et des plus anciennes paroisses du diocèse de Vannes ; avant la naissance de Pontivy et le développement de cette localité autour du château seigneurial, Noyal a joué un rôle important dans le fief de Rohan. En ce lieu, se tenaient chaque année les plaids généraux de la vicomté et, à la même occasion, une foire qui attirait les commerçants d'une partie de la Bretagne.

Nous avons la preuve que, bien antérieurement à la fondation de Jean de Rohan, l'instruction populaire n'était pas négligée à Noyal. L'an 1287, le jeudi précédant la fête de la décollation de saint Jean-Baptiste, un cadet de Rohan, Geoffroy, chanoine de Saint-Brieuc [Note : La partie septentrionale de la vicomté de Rohan faisait partie de l'évêché de Saint-Brieuc], reçoit, en pure aumône, d'Alain Le Barz et ses fils, une maison construite de pierres, située au bourg même, et cette donation est faite, dit le texte, « pour l'entretien des écoles » (Titre de Blain. D. Morice, I, 1081).

Les fondations que nous venons de rappeler ne constituent pas des faits exceptionnels ; des exemples plus nombreux pourraient être rapportés, si les actes de cette époque étaient moins rares.

Dès le moyen âge, les évêques de Bretagne s'étaient attachés à la propagation de l'instruction primaire dans leurs diocèses et à faire comprendre la nécessité de cette propagation. Leurs efforts semblent résumés dans cette prescription de l'évêque de Saint-Malo, en 1350 : « Et nisi sciant eos docere, ad scolas mittant ! » (Si les parents ne savent pas instruire leurs enfants, qu'ils les envoient aux écoles) (Piéderrière. Revue de Bretagne, 1877).

Moins d'un siècle plus tard, un témoin des prédications de maître Vincent Ferrier dans le Vannetais, raconte que, tandis que le thaumaturge célébrait la messe quotidienne, un prêtre de sa suite apprenait aux « scholares » les éléments de la religion [Note : Procès de canonisation (Archives du Morbihan). Déposition d'un témoin des prédications faites à La Chéze, La Trinité, Josselin, en 1417].

Nous mettons ainsi en cause les petites écoles, c'est-à-dire les établissements qui, sous l'autorité de l'épiscopat et du clergé séculier, dispensaient un peu partout l'enseignement dans les campagnes. Le dignitaire du Chapitre qui avait le titre de scholastique, jouissait d'une véritable suprématie sur cette instruction. Il donnait aux maîtres et maîtresses l'investiture, sans laquelle ceux-ci ne pouvaient enseigner, et conservait sur eux une certaine autorité judiciaire.

Généralement le prêtre, desservant de chapelle frairienne ou de chapelle privée, ou encore le recteur, était l'instituteur né des petites écoles paroissiales. A côté des prêtres, qui étaient alors nombreux, il faut se représenter, comme maître d'école, un campagnard qui tenait l'emploi de sacristain, balayait et entretenait l'église, entonnait le lutrin, sonnait les cloches, enterrait les morts, et rassemblait, entre temps, enfants et jeunes gens pour leur inculquer la lecture, l'écriture, la numération et le chant. En outre, il serait injuste d'oublier les filles dévotes, associées au tiers ordre de Saint-François, qui exerçaient leur piété et leur dévouement à soigner les malades et à instruire les filles, car les prescriptions diocésaines exigeaient que les sexes fussent séparés.

L'abbé Favé a retrouvé, dans les archives de Cornouailles, un état de l'an 1498 qui porte le relevé des deniers auxquels étaient taxées les paroisses du diocèse pour l'entretien des petites écoles. De l'étude de ce document, il ressort avec évidence que ce genre d'enseignement primaire était communément admis. Les signatures qui accompagnent les titres et les actes paroissiaux de cette époque, attestent suffisamment, d'ailleurs, que de simples tenanciers apposaient leur nom presque avec la même assurance que les tabellions et autres officiers seigneuriaux.

Et puisque nous parlons des agents de l'administration seigneuriale, on doit se rappeler que ceux-ci, au sein des campagnes, vivant souvent de la vie des villageois, constituaient une classe de fonctionnaires instruits.

Il y a lieu de croire que l'instruction populaire en France fut particulièrement répandue dans la première moitié du XVIème siècle. Un étranger en était frappé ! « Tout le monde, si pauvre qu'il soit, apprend à lire et à écrire, dit l'ambassadeur vénitien Marino Giustiniano, en 1535 » (G. Fagniez). Dans presque tous les diocèses, les évêques dressent des statuts pour l'enseignement primaire. En 1576, l'évêque d'Évreux constate qu'il n'y avait pas autrefois une paroisse un peu peuplée de sa circonscription ecclésiastique qui ne possédât une maison d'école et une fondation scolaire (G. Fagniez). Cette constatation est faite à propos des graves changements intervenus dans l'esprit public à la suite de la Réforme.

Les coups dirigés contre l'Église ne pouvaient manquer d'atteindre l'enseignement populaire, parce que l'un et l'autre étaient étroitement unis. La résistance partit du concile de Trente qui s'occupa de fortifier l'éducation cléricale, en prescrivant l'ouverture de séminaires ou de collèges ecclésiastiques pour les enfants sachant lire et écrire correctement. Dans le but d'assurer le recrutement de ces petits séminaires, l'assemblée conciliaire ordonnait la création dans chaque paroisse, au cas où il n'y en eût déjà, d'une école primaire gratuite.

Les canons conciliaires, les décrets synodaux, les mandements épiscopaux de la seconde moitié du XVIème siècle, attestent, à la fois, la ruine des écoles rurales et urbaines et l'empressement du clergé à les rétablir [Note : Conciles de Bordeaux, 1583 ; de Tours, 1583 ; de Bourges, 1584 ; d'Aire, 1585 ; Synodes d'Angers, 1594 ; d'Avranches, 1600... etc.].

Le concile de Tours de 1583 enjoint aux évêques de la province ecclésiastique, dont fait partie la Bretagne, de s'occuper de nouveau de la formation et de l'entretien des écoles rurales. « Ils devront, dit-il, pourvoir ces écoles de maîtres et maîtresses instruits, capables et bons catholiques; les recteurs des paroisses, bien avertis, feront leur possible pour procurer les ressources nécessaires à l'entretien des instituteurs de la jeunesse, et tous sont priés de participer à cette bonne oeuvre suivant leurs facultés.... ».

Aux États généraux de 1560, 1576 et 1588, clergé, noblesse et tiers état rivalisent de zèle pour l'instruction populaire [Note : « Avant 1789, l'instruction n'étant pas considérée comme une affaire d'État, la direction n'en relevait point d'une administration spéciale : le soin en était laissé à l'Église et aux administrations locales ». « C'est à l'Église qu'appartenaient la direction des écoles, la haute surveillance de l'éducation donnée aux enfants et de l'orthodoxie des maîtres ». « Le pouvoir central n'intervint que très tard, au XVIème siècle, dans l'organisation des écoles populaires. Plus directe et plus effective fut son intervention au XVIIème siècle, surtout vers la fin (ordonnances de 1606, 1695, 1698 et 1700) ; mais encore n'eut-elle pour but que de placer l'instruction du peuple et les maîtres sous la direction de l'Église ». (Decap).]. Si le principe de l'obligation, dont la noblesse réclame l'adoption aux États d'Orléans, ne passe pâs dans l'ordonnance de 1560, rendue dans cette ville, celui de la gratuité y est ratifié. Ajoutons que, primitivement, dans les petites écoles paroissiales, aucun salaire n'était réclamé aux pauvres et aux indigents.

En définitive, cette action donna peu de résultat. Henri IV, dans ses lettres patentes de 1590, fait savoir que « l'ignorance prenait cours dans le royaume par la longueur des guerres civiles ». C'est la conclusion sur l'état de l'enseignement à la fin du XVIème siècle.

En Bretagne, les guerres de la Ligue, durant dix années, sévirent sur les campagnes, comme un fléau dévastateur, au point qu'on vit des paroisses abandonnées par les habitants, qui fuyaient au fond des forêts devant les vexations des bandes armées.

Dans cette province où les passions sont lentes à s'allumer et déferlent avec une violence extrême lorsqu'elles agitent les coeurs, les luttes entre royaux et ligueurs eurent, bien plus que le prosélytisme protestant, des conséquences graves sur le mouvement scolaire. Le peuple des campagnes, molesté et traqué, dut renoncer à l'oeuvre de paix ; les maisons d'écoles furent prises ou aliénées.

Cependant, après ces grandes misères, on vit renaître des âmes généreuses éprises de l'amour du prochain et convaincues que l'enseignement est indispensable au progrès de la société. Les mêmes besoins engendrent les mêmes pensées fécondes et larges.

Le gouvernement royal prescrivit le développement des petites écoles ou écoles de grammaire, mais le Parlement ayant rejeté la clause des ordonnances royales qui imposait une taxe pour le traitement des maîtres et maîtresses, la plupart de ces écoles furent, alors comme jadis, des fondations de charité ou des œuvres confessionnelles. Ici, c'est un desservant du diocèse de Dol qui donne, à perpétuité, à ses compatriotes, les moyens d'entretenir un maître d'école dont la capacité devra être soumise à l'approbation des Pères Jésuites de Rennes (1607) [Note : Fondation d'une école à Roz-sur-Couesnon. Annales de Bretagne, janv. 1911] ; là, de nobles bourgeois de Pontivy appellent, dans leur demeure de Toulboubou, les dames de Sainte-Ursule, en les chargeant d'instruire les jeunes filles de la ville et de la campagne (1633) (Pouillé du diocèse de Vannes, par Luco, 1908. Archives diocésaines). Six années plus tard, les religieuses du même ordre sont appelées à Josselin, « pourvu, dit l'acte, qu'elles fassent profession d'enseigner et non autrement » (Archives diocésaines). A Plouguernevel, au diocèse de Quimper, les seigneurs de Coethual jettent les bases d'une communauté de prêtres, dans le but d' « éduquer gratuitement la jeunesse » (1689) (Archives Côtes d'Armor). Toussaint Cormier, recteur de Pluméliau (1669-1673), donne à sa paroisse une somme considérable, dont les rentes doivent s'employer à l'instruction et à l'établissement de la jeunesse (Pouillé du diocèse de Vannes, par Luco). Même paroisse, au chef-lieu de la trève de Saint-Nicolas, un prêtre, qui ne nous est connu que par son nom de religieux et qui vivait dans la première moitié du XVIIème siècle, le Père Simon de Sainte-Anne, fonde une école pour les jeunes gens. Celle-ci eut bientôt une telle vogue, qu'on y vit accourir, jusque des diocèses voisins, des prêtres, des religieux, des nobles que venaient perfectionner, sous sa direction, « leur formation scientifique et religieuse » [Note : Renseignement tiré de l'Obituaire des Carmes de Sainte-Arme, par M. le chanoine Buléon. — Le fondateur de l'école Saint-Nicolas entra chez les Carmes de Sainte-Anne d'Auray et y mourut en 1642]. Ailleurs, une métairie noble est offerte par un riche propriétaire rural à l'église de Réguiny, afin qu'une partie des revenus subvienne aux frais d'un maître d'école « chargé d'instruire gratuitement douze enfants des plus pauvres » (1739) (Archives diocésaines).

On pourrait prolonger aisément cette citation, en compulsant suffisamment les archives diocésaines et les registres paroissiaux des différents diocèses.

Au XVIIème siècle, la mission éducatrice des congregations religieuses prend une grande extension. Ce succès de leur enseignement s'explique assurément par l'insuffisance des autres institutions pédagogiques. Outre les Ursulines, les Filles du Saint-Esprit, les Filles de la Sagesse, les Visitandines, les Calvairiennes, les Filles de la Charité, etc... eurent un rôle particulièrement actif en Bretagne [Note : Ailleurs, en France, on vit encore les Augustines de Notre-Dame, les sœurs du Sacré-Cœur, les filles de la Croix, les filles du Bon-Pasteur, les sœurs de Sainte-Geneviève, les sœurs de Saint-Joseph, les sœurs de la Présentation, les filles de la Providence, etc... s'adonner à l'instruction ou à l'enseignement de l'enfance et de la jeunesse].

Les évêques ne cessaient de leur côté de recommander l'enseignement. En ce qui concerne le diocèse qui nous intéresse d'une façon plus spéciale, nous ne possédons pas de statuts antérieurs à ceux que Mgr. d'Argouges, évêque de Vannes, publiait dans son synode de 1693. « Personne, prescrivait-il, ne tiendra école et ne s'ingérera dans cet exercice, sans avoir donné des preuves de bonne conduite et de capacité, et sans notre approbation par écrit. Défendons les écoles mixtes... A défaut de maîtres et de maîtresses d'écoles, un ecclésiastique de la paroisse enseignera la jeunesse. Les recteurs feront connaître dans leurs prônes aux pères et aux mères, l'obligation qu'ils ont d'envoyer leurs enfants aux petites écoles ». On trouve des ordonnances semblables dans tous les autres diocèses.

Si dans les bourgs et villages la nomination de l'instituteur appartenait au scholastique ou à l'évêque, dans les villes celle-ci était au choix des municipalités.

M. G. Fagniez, membre de l'Académie des sciences morales, auteur très averti d'une étude sur l'Enfance et l'Éducation, à laquelle nous avons emprunté plus d'un renseignement pour cet article, apprend que les administrations urbaines offraient un traitement et souvent le logement à l'instituteur. En attirant à lui l'enseignement, le pouvoir municipal n'eut pas l'intention de le soustraire à l'autorité spirituelle. Il n'en modifiait pas le programme, et parfois même confiait son application à des ecclésiastiques. Ici également l'enseignement primaire était gratuit pour les pauvres, soit qu'il fût donné dans des écoles particulières, soit que les enfants indigents fussent mêlés aux autres et que la ville se bornât à payer leurs frais d'écolage [Note : M. G. Fagniez : L'Enfance et l'Éducation, Revue des Deux Mondes, 15 janv. 1909. — Sur le même sujet : Les Petites Ecoles, par M. Piéderrière ; Revue de Bretagne 1877. Petites Ecoles, par M. l'abbé Antoine Favé ; Association Bretonne, Congrès 1895. Les Ecoles, par Guillotin de Corson ; Pouillé Historique, tome III. L'instruction publique dans le diocèse de Rieux, par Decap, 1914]. Les villes et les agglomérations importantes bénéficiaient en outre des établissements congréganistes qui ont été rappelés plus haut.

Lorsque, poussé par la curiosité de l'histoire prise à ses sources, on compulse les archives de la période révolutionnaire, que ce soit aux archives nationales, dans les dépôts départementaux ou dans les archives communales, on reste surpris de l'abondance des documents manuscrits qui s'offrent à la moindre étude ; au point qu'on éprouve de la difficulté à s'orienter au milieu de ces écrits d'origine et de nature diverses. Ce sont, parmi les comptes rendus officiels, des requêtes, des plaintes, des libelles, des adresses aux héros du jour, des considérations sur l'état des choses, des mémoires, des suggestions de réformes, des dénonciations, des états numériques, des missives privées... paperasse volumineuse et emphatique, venant, pour la plus grande part, des villes, mais aussi des paroisses rurales.

On savait donc lire, rédiger et compter en 1789 ! Le people et la bourgeoisie qui ont mené cette campagne d'écrits n'étaient donc pas ces classes d'illettrés qu'on se représente vivant au XVIIIème siècle.

Est-ce trop s'avancer de soutenir que bien des paroisses en Bretagne ne pourraient aujourd'hui rédiger un Cahier de doléances sans avoir recours à une plume étrangère ?

Quoi qu'il en soit, il n'est pas permis de contester qu'à la fin de l'ancien régime, l'effort de plusieurs siècles, en vue d'apporter aux classes les plus humbles les secours de l'enseignement avait porté des fruits et avait mis aux mains du peuple les moyens d'exprimer sa pensé et de défendre ses intérêts, tant par la plume que par la parole [Note : Dans Les origines de la France contemporaine, Taine a écrit que, avant 1789, les petites écoles « étaient innombrables » dans le royaume et qu'on « en comptait presque autant que de paroisses ». L'historien, assurément, semble, par cette affirmation, faire une généralisation trop grande, car s'il y eut des provinces particulièrement favorisées où les écoles furent très nombreuses, par contre, d'autres régions en furent beaucoup moins bien pourvues. « La vérité ne réside pas plus dans les exagérations des apologistes que dans celles des contempteurs de l'ancien régime » ; il faut la chercher dans les documents, malheureusement encore peu explorés, des archives locales].

Hervé du HALGOUET.

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