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Le terme de noyalais qualifie les gens et les choses de cette commune (J O, N C, 8 févr. 1980).
Noeal avait une église et un recteur de paroisse dès 1232. La paroisse de Noyal, avec la forme actuelle du nom, apparaît dès 1290 (Anc. év., III, p. 77, 178). On trouve aussi les formes Noueal (1473) et Noeal (1586) (Arch. des C-du-N, 1 E 104 et 147). Appartenant au diocèse de Saint-Brieuc sous l'Ancien Régime, cette paroisse élut sa première municipalité au début de 1790 et donna ainsi naissance à la commune du même nom [Note : Il existe six autres communes françaises du nom de Noyal, avec des additifs divers (I-et-V, L-Alt, et Morb.). La "toile noyalle" provient de Noyal-sur-Vilaine (I-et-V)].
Les principaux édifices anciens de Noyal sont les suivants :
1) La chapelle Saint-Michel de la Roche, construite au XIXème siècle mais dans laquelle ont été réemployés des éléments de l'ancienne chapelle (1600) ;
2) Le château de la Roche-Goyon (1728) [Note : Il ne faut pas confondre ce château, qui tire son nom des Goyon, ducs de Feltre, et s’appelait avant eux la Roche-au-Denais, avec une autre Roche-Goyon aujourd’hui le Fort Lalatte en Plévenon qui tirait son nom des Gouyon (-Matignon) mais appartint aussi au duc de Feltre]. Dans ce château ont été réemployées des pierres du manoir antérieur (XVIème s.) ;
3) les restes du château de Noyal, au bourg. C'était le chef-lieu de la seigneurie de Noyal, propriété, au XVIIème siècle de la famille Le Normant de Noyal (auj. Le Normand de Lourmel) ;
4) Deux maisons au bourg (XVIème et XVIIIème s.) ;
5) Une maison au Champ Bernard ;
6) La croix des Vaux (1707).
Le 31 août 1879 fut posée la première pierre de l'église Saint-Sébastien, qui fut bénie le 23 janvier 1881.
La terre de Noyal a appartenu sous l’Ancien Régime à plusieurs familles :
1) En février 1472 mourut Guillemette Troussier, dame de Noyal. Son héritier dans le terre de Noyal fut son fils aîné Olivier de Saint-Denoual (Arch. des C-du-N, 1 E 104, minu du 9 juillet 1473) ;
2) Vers 1520 Jean de Saint-Denoual céda par échange la terre de Noyal à Christophe bâtard de la Hunaudaye et à Françoise de Lesmelleuc, sa femme (1 E 304 : enquête du 18 janvier 1540) ;
3) Le 31 mai 1637 mourut à Noyal Hélène de la Hunaudaye, dame de Noyal, femme de Bernardin-Gérard de Rougeron. Ses héritiers dans la seigneurie de Noyal furent ses deux filles Françoise et Marie de Rougeron, pour lesquelles un aveu fut fourni à la seigneurie de Lamballe le 16 avril 1654 par Jacques le Normand, sieur du Plessix, mari de la seconde (1 E 156) ;
4) Le 6 mai 1750 Jeanne-Thérèse le Normand, qui avait hérité de son père la seigneurie de Noyal, épousa à Noyal Eugène Chatton, seigneur des Morandais ;
5) Le 17 octobre 1799 Mme Chatton, née le Normand, racheta le domaine de la seigneurie de Noyal, séquestré à la suite de l'émigration de ses deux fils Eugène et Charles Chatton.
Au château de la Roche se rattache le souvenir de trois personnages connus :
1) Michel-Augustin Comte de Goyon, né à Chantenay (L-Atl.) le 25 novembre 1764, baron de l'Empire (25 mars 1810), Préfet des Côtes-du-Nord pendant la première Restauration (juin 1814-avril 1815), vicomte héréditaire (3 août 1824), mort à Chantenay le 22 novembre 1851. Il avait acheté la Roche-au-Denais ;
2) Charles Cte de Goyon, fils du précédent, né à Nantes le 13 septembre 1803, général de brigade (1850), aide de camp de Napoléon III (1853), général de division (1853), sénateur (1862), président du Conseil général des Côtes-du-Nord (1861-1870), mort à Paris le 17 mai 1870, grand officier de la Légion d'honneur ;
3) Charles Cte de Goyon, duc de Feltre, fils du précédent, né à Chantenay le 14 septembre 1844, créé duc héréditaire (2 juillet 1864), député des Côtes-du-Nord (1876-1885), mort à Paris le 19 janvier 1930. Son frère cadet représenta le même département au Parlement en 1889-1893.
(Bulletin d'informations des maires).
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