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MOUAIS

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La commune de Mouais (bzh.gif (80 octets) Lanvoe) fait partie du canton de Derval. Mouais dépend de l'arrondissement de Châteaubriant, du département de Loire-Atlantique.

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de MOUAIS

Mouais vient du breton "Moues" (humide).

En 864, un monastère dédiée à Notre-Dame est créé par les moines bénédictins de l'abbaye de Redon (dirigée à l'époque par l'abbé Konwoïon). Son territoire est composé de la Chère (donnée à l'abbaye par Austroberte, dame de Fay) ainsi que d'une partie du territoire située sur la rive droite de la Chère et issu de la paroisse de Fougeray (donné par Erispoë, roi breton et fils de Nominoë). Le monastère de Mouais est pillé et détruit lors des invasions normandes au Xème siècle.

D'après la charte de donation datée de 852, Erispoë fit don " des terres de Moi et d'Aguliac, sises en la paroisse de Fulkeriac (aujourd'hui Grand-Fougeray) ". Cette donation d'Aguliac, en Fulkériac, est confirmée le 2 mars 859 par le roi Salomon, successeur d'Erispoë sur le trône de Bretagne (Voir Cartulaire de Redon).

Vue générale de Mouais.

Certaines donations d'Austroberte à l'abbaye de Redon sont mentionnés dans le Cartulaire de Redon. Vers 833 elle donne des alleux situés tant à Fait (Fay) qu'à Botcaman et Isarts. En 845, elle donne à Haelmin, moine de l'abbaye de Redon, pour la somme de 6 sous neuf journeaux de terre situés sur la rivière de Chère et proche de Botcatman, viguerie de Lusanger. En 845, elle donne en plus " pour l'extension du Royaume de Dieu et le salut de son âme " 4 arpents de terre, dépendant de Botcatman et situés sur la rivière de Chère. Voici une charte qui confirme une donation d'Austroberte en 864/866 : « La fin du monde approchant, les ruines s'amoncellent de toutes parts et déjà se manifestent des signes certains de dissolution. C'est pourquoi, moi Austroberte et mon mari Wandefred considérant la grandeur de nos péchés et nous souvenant de la bonté de Dieu qui a dit " Faites l'aumône et vous serez entièrement purifiés " ; considérant en outre que si nous disposons de quelque partie de nos biens en faveur des lieux habités par les Saints et pour la subsistance des pauvres, nous ne devons nullement douter que ces sacrifices nous procureront en échange la félicité éternelle. Moi Austroberte et mon mari Wandefred appuyés sur cette infinie miséricorde et bonté du Seigneur, par cet acte de donation nous voulons qu'il soit donné à perpétuité, et nous donnons en effet par ces présentes lettres à Saint Sauveur et aux moines qui le servent dans le monastère de Redon et qui y suivent la régle de St Benoît, les alleux que nous possédons dans la paroisse nommée Cornou, sur la rivière de Chère, dans le lieu appelé Botcatman et un autre alleu qui se nomme Fait, près de l'Eglise de Cornou, avec toutes ses dépendances. Nous l'avons transféré et livré intégralement, sans aucune réserve, avec l'agrément et l'autorisation du glorieux prince Salomon, et de Wenbris son épouse, en aumône pour le salut des âmes, avec les terres cultivées et incultes, avec les bois, les prairies, les eaux et les cours d'eau, de manière que les donataires y jouissent, à partir de ce jour, du droit de propriété et qu'ils aient le pouvoir d'y faire en toute liberté, et sans aucun trouble, tout ce que bon leur semblera. Et s'il se trouvait quelqu'un, soit l'un ou l'autre de nous deux, soit l'un de nos cohéritiers ou de nos parents qui eut la présomption d'élever, quelque réclamation contre cette donation et aumône : qu'il n'obtienne pas ce qu'il pourrait revendiquer, mais bien au contraire qu'il paie 60 sous à celui à qui il cherchera querelle à ce sujet et que cette donation et aumône demeure ferme, et stable et à l'abri de toute atteinte. Fait dans le monastère de Mouais le IIIIe des calendes d'août 29 Juillet 866 - jour de samedi, la vingtième lune, Charles (le Chauve) règnant sur la France, Salomon régnant en Bretagne, Actard étant évêque de Nantes, Courantgen évêque de Vannes en présence de plusieurs nobles personnages qui ont confirmé cette donation et dont voici les noms : Austroberte et Wandefred son mari qui ont fait cette donation ; Dergen prêtre et témoin (probablement le bénédictin chargé du Monastère) et Lanfred, Lanbert, Hérdan, Anauki, Riskiboë, Wallon, Teterim, Matga, Hoedigen, Crannes, Wallonic, Keliseus témoins ». (Voir Cartulaire de Redon).

Le 16 septembre 868, une charte est signée au monastère de Mouais entre Ritcand, abbé de Redon et successeur de Konwoïon, et Hirdren, officier du roi Salomon, concernant certaines donations d'Austroberte. Parmi les signataires sont mentionnés plusieurs moines dont Omni, Adgan, Trutian, Driweten, Dominic, Rather et Matfred, et quelques habitants dont Sulmonoc, fils de Ninoc de Cornou, et Teuthaer, fils de Tiarmael de Cornou (Voir Cartulaire de Redon).

Vers l'an 903, Collédoc, parent d'Alain-le-Grand, roi de Bretagne, fait donation à perpétuité "à Saint-Sauveur (de Redon) et à Sainte Marie sa Mère, en l'honneur de laquelle un monastère s'élève dans la même paroisse de Fegeriac (Fougeray), en un lieu appelé Moi (Mouais) ", d'un serf de la paroisse de Fougeray nommé Tavalt et de tous ses descendants. Cette charte de donation est signée par Jedecael, comte de Poher, et Fulkériac, abbé de Redon.

Mouais est érigé en paroisse en 1062 et donné par Quiriac, évêque de Nantes, à l'abbé de l'abbaye Saint-Sauveur de Redon. Voici ce que l'on peut lire, écrit de la main de Quiriac, évêque de Nantes, dans le Cartulaire de Redon à la date du 25 octobre 1062 : " En cette année de 1062, le 25 octobre, le vénérable Almodius abbé du monastère de Redon, nous ayant demandé que nous voulussions bien lui donner quelques églises fondées dans notre diocèse et lui en assurer la possession .... Nous lui accordons les églises de Saint-Sauveur de Mouais, de Saint-Martin de Marsac et de Saint Benoît de Massérac ". D'après Ogée, Mouais est nommé dans certains vieux titres : " Ecclesia Sanctae Trinitatis de Mouayas ".

En 1754, Mouais est érigé en châtellenie. A la fin du XVème siècle, suite au décès de sieur Le Clerc de La Fouaye, marquis de Juigné (en Sion-les-Mines), le sieur Pierre Le Maistre de La Garrelaye (en Derval) tente de s'accaparer du droit d'enfeu situé dans l'église et fait détruire dans l'édifice religieux les armes de La Fouaye (des Le Clerc). Condamné pour cet acte, son procès a lieu le 6 avril 1494.

Vue générale de Mouais.

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PATRIMOINE de MOUAIS

l'église Notre-Dame de la Trinité (XI-XVI-XXème siècle). Cette église est agrandie au XVIème siècle et remaniée dans la seconde moitié du XXème siècle. Les fresques de la voûte sont l'oeuvre de Joël Dabin. Le chœur, œuvre du sculpteur Fréour, date du XI-XIII-XXème siècle. La poutre de gloire du chœur date du XXème siècle. On y voit un Christ du XVème siècle et une Vierge de l'Assomption, en bois polychrome. La statue de Saint-Julien de Brioude, en bois polychrome, date du XVIème siècle. Le tableau intitulé "la Vierge aux cerises", œuvre du peintre Langier, date du XVIIIème siècle. Le vitrail, œuvre du maître-verrier Bazin et financé par le comte Haye de Slade de la Garrelaye, date du XXème siècle [Note : On y voit les armoiries de l'évêque Lemaistre de la Garrelaye]. La cloche, œuvre du fondeur G. Jubier, date de 1422. A noter qu'au XVIIIème siècle, un procès opposa la famille Lemaistre de la Garrelaye et le sieur de Fouaye (famille de Castellan et Gascher des Burons) concernant les armes placées sur les vitraux de l'église ;

la chapelle Saint-Marcellin. Cette chapelle semble dater du IXème siècle. On y trouve les statues de saint Marcellin, saint Fiacre et sainte Apolline. Les reliques de saint Marcellin (pape de 296 à 304 et martyr) auraient été rapportées de Rome par l'abbé Convoyon ou Conwoïon de l'abbaye Saint-Sauveur de Redon et déposées dans l'église du monastère de Mouais. C'est le pape Léon IV qui les donna aux moines de Redon venus en visite à Rome vers les années 847-848 (cette donation est mentionnée dans les GSR - Gesta Sanctorum Rotonensium) ;

le calvaire (XVIIème siècle), situé route du cimetière ;

le calvaire de la Kyrielle. A signaler qu'à Kyrielle se trouvait jadis aussi un ancien manoir ;

le manoir de la Cour (XVI-XVIIIème siècle). Il s'agit du siège d'une ancienne cour de justice. La tour octogonale date de 1543 ;

la tour (XVème siècle), ayant appartenu jadis à un manoir aujourd'hui disparu et ayant appartenu au XVIIIème siècle à la famille Chrétien du ouchay ;

le moulin des Grées (XIXème siècle) ;

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ANCIENNE NOBLESSE de MOUAIS

(à compléter)

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