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MONUMENTS RELIGIEUX DE LA PAROISSE DE SAINT-MELAINE

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Rattaché à Saint-Mathieu en 1791, Saint-Melaine fut à nouveau érigé en paroisse le 3 Février 1856.

 

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ÉGLISE PAROISSIALE DE SAINT-MELAINE (MORLAIX).

La première église de Saint-Melaine, dite « église de Notre-Dame » [Note : Ecclesiam Sancte Marie apud monterelaxum in plebe Johannis (Ploujean)], fut donnée au monastère de Saint-Melaine de Rennes par Guyomarch, vicomte de Léon, père de Hamon, comte de Léon, qui confirma cette donation (XIIème siècle).

L’édifice actuel date de 1455, il fut restauré en 1489. Voici la description qu’en donne M. Le Guennec :

" Dans le pignon Ouest de l’église, s’ouvre une large porte à colonnettes et moulures prismatiques, encadrée de pinacles et d’une contrecourbe feuillagée ; au-dessus est une fenêtre flamboyante à trois panneaux.

Le clocher, rejeté sur la droite, au bas du collatéral Midi, date de 1574. Sa robuste masse carrée, flanquée de contreforts, est accolée d’une tourelle ronde d’escalier, coupée de huit bandeaux larmiers et terminée en pyramide... De la plate-forme, bordée d’une balustrade flamboyante, se dégage une flèche moderne, en charpente recouverte de zinc, peint dans une tonalité imitant la pierre de taille.

... Sur la façade latérale Sud fait saillie un porche à large arcade, au fronton duquel deux anges tiennent un cartel portant en lettres gothiques cette inscription :

LAN . MIL . QVATRE . CENTS . QVATRE . VINGTS . NEVFF . CÔMANCE . CESTE . EGLISE
DE . PAR . DIEV.

Deux figurines grotesques, qui semblent supporter sur les épaules la retombée de l’arceau du porche, sont dignes de remarque, comme l’étaient d’autres statuettes curieuses, dessinées par le président de Robien à la fin du XVIIIème siècle, et détruites aujourd’hui.

L’ogive du fond est divisée en deux jolies portes à accolades, par un trumeau central, supportant un bénitier garni d’arcatures ajourées, au-dessus duquel est la statue de Notre-Dame de Bon-Secours, Vierge-Mère, du XVIème siècle. Sur la voûte du porche, quelques peintures à fresque très détériorées et figurant les quatre Evangélistes ont été restaurées avec plus de zèle que de discrétion.

Les impostes des deux vieilles portes offrent, à leur partie supérieure, une inscription en lettres gothiques :

... a faict : ces : deux : huis : yssci 

Bonnes : gens : pries : Dieu : pour lui.

…. La nef est séparée des collatéraux par des piliers cylindriques formant sept travées : cinq chapelles du côté Nord et trois du côté Midi flanquent les bas-côtés de leurs pignons à crochets, percés de fenêtres aux meneaux flamboyants. La charpente de la grande nef est fortifiée par des tirants ou poutres que terminent des gueules monstrueuses. Sur les sablières sculptées, on voit des moines dans les attitudes les plus grotesques, l’un portant à sa bouche deux énormes souliers, l’autre lisant un livre tourné à l’envers, etc... 

Au-dessous de la première arcade de la nef on lit :

MENOV LE TORGAN FIT FAIRE CET ARC.

Le maître-autel, décoré des statues de Saint Melaine et de Saint Pierre, est dominé par un vitrail où figurent les scènes suivantes : Promesse d’un Rédempteur à nos premiers parents, — sacrifice d'Abraham, — passage de la Mer Rouge, — la Cène, — le Crucifiement, — la Résurrection de Notre Seigneur, — la Sainte-Trinité.

En avant du choeur, adossées aux piliers, sont les statues de Saint Joseph et de Notre Dame des Anges.

Au collatéral Sud, l’autel de Sainte Anne est orné des statues de Sainte Marguerite et de Saint Avertin. Ce dernier porte la main à son front ; on l’invoque pour les maux de tête et d’oreilles.

Au-dessus de la porte de la sacristie, en voit un tableau qui représente l'Enfant-Jésus, dont les pieds reposent sur le globe du monde, et écrasent le démon. A proximité, une toile, due au pinceau de Valentin, figure la Sainte Trinité adorée par des Saints de toute catégorie.

L’autel de Saint Vincent de Paul est décoré de la statue du Saint et d’une toile qui le représente. Ce tableau est un don de l'Etat. Une autre toile se trouve en face ; on y voit un soldat romain qui tient cette légende : Merito armatur contra me omis creatura.

L’autel du Rosaire encadre un tableau et la statue de Saint Yves.

Plus bas est une Descente de croix. Près de la Sainte Vierge, qui porte sur ses genoux le cadavre de son Fils, on voit Joseph d'Arimathie et Marie-Madeleine. Une belle statue de celle-ci se trouve sur une console voisine.

Au collatéral Sud, c’est d’abord l’autel des Trépassés avec une toile de Valentin : le Purgatoire. Cette chapelle contient les statues de Saint Jean-de-la-Croix, Sainte Rose de Lima, Saint Mathieu, Saint Jean l'Evangéliste, et un tableau de la Sainte-Famille.

L’autel suivant offre encore une peinture de Valentin. L'Enfant-Jésus, debout sur le globe du monde, reçoit les adorations des bergers.

La troisième chapelle est dédiée à Notre-Dame des Neiges, dont la statue est en vénération. On y voit un tableau du Sacré-Coeur. Le vitrai!, qui est moderne, est un don de la famille Tonquédec " (Le Guennec).

La cuve des fonts baptismaux est surmontée d’un ravissant baldaquin octogonal.

La tribune des orgues est de la plus belle exécution gothique.

Un procès-verbal de prééminences de l’église de Saint-Melaine, dressé le 5 Septembre 1673 par François Bouyn, commissaire du roi, nous renseigne exactement sur l’état de l’église à cette époque. Ici encore nous suivons M. Le Guennec :

" Dans la maîtresse vitre se trouvaient six écussons aux armes de France et de Bretagne. La lisière du choeur et de la nef était aussi chargée des armes de France alliées à celles de Bretagne et de Navarre et le maître-autel blasonné du Côté de l'Evangile, des lis de France, et, du côté de l'Epître, des hermines de Bretagne.

Le vitrail de la chapelle de la Charité, anciennement Saint-Louis (aujourd’hui Sainte-Anne), offrait divers écussons de familles nobles de la paroisse. On y voyait celles des Quintin, des Calloët, mi-parti de Le Dourguy, des Anges mi-parti de Coatquis, des Le Blonsart et alliances, etc. Devant l’autel était une tombe de pierre élevée aux armoiries des Nouël de Rochlédan, et un banc aux héritiers du sieur de Tromeur Denis. Le pignon de cette chapelle, auquel s’appuie actuellement la sacristie, était percé d’une fenêtre contenant les armes de la famille Le Grand de la Villeneuve d’azur à trois trèfles d’argent, et qui dominait l’enfeu de cette même famille, avec banc, bénitier et dossier.

Un autre enfeu encore existant à gauche de la porte de la sacristie était celui de la seigneurie de Trévidy, passée des Quintin aux Le Borgne par alliance, et appartenait à Catherine Le Borgne, mariée en 1660 à François de Goudelin, seigneur de Goasmelquin. Il était orné, à sa clef de voûte, de l’écusson des Le Borgne, d’azur à trois gresliers d’or, surmontés d’un croissant de même, soutenu par deux lions et timbré d’un casque de front. A côté existait un banc au sieur de la Tour Partevaux.

La chapelle suivante, dédiée à Saint Etienne et Saint Laurent (aujourd’hui Saint Vincent de Paul) dépendait de la famille Salaün de Keranmoal, très vieille lignée morlaisienne qui existe encore dans l’une de ses branches, les Salaün de Kertanguy. Au-dessus de l’autel, un ange de pierre tenait un écusson de leurs armes, d’argent à une hure de sanglier arrachée de sable, couronnée d’or, avec une étoile de sable au premier canton, qui se voyaient encore au haut du vitrail, timbrées d’un casque aux lambrequins armoriés. Dans la verrière peinte étaient figurés Pierre Salaiin, seigneur de Lesven en Plougonven, en armure de chevalier, agenouillé et présenté par Saint Pierre, et sa femme Christine Nouël, dame de Kerjean, vivant en 1503. L’enfeu placé au-dessous de cette fenêtre offrait aussi les armoiries des Salaün mi-parti de Geffroy et de La Boissière, et le tout était prétendu par écuyer Nicolas Salaün, seigneur de Keranmoal (en Plouénan), sauf une tombe aux du Plessix de Coatserhou.

Plus bas se trouvait la chapelle de Saint Isidore, actuellement réunie à celle de Saint Vincent de Paul par la suppression du mur perpendiculaire au pignon. La verrière était un don de Yves Le Blonsart, époux de Tiphaine Le Borgne, vivant en 1503, et qu’on y voyait peint avec sa cotte d’armes et son épée au côté, à genoux aux pieds de son saint patron, ainsi que sa femme et ses enfants. L’arcade avec enfeu située sous la vitre servait de tombeau aux deux branches des Le Blonsart du Bois de la Roche et Le Blonsart de Kertanguy, qui reconnaissaient pour ancêtre commun cet Yves Le Blonsart qui, de concert avec son neveu Jean Le Blonsart, sieur de Kersabiec, avait construit cette chapelle en 1501, et y avait placé en divers endroits ses armoiries : d’argent à la fasce échiquetée de 12 pièces d’argent et de sable, chargée au milieu d’un besant d’argent.

La chapelle actuelle du Rosaire était alors sous le vocable des Cinq-Plaies, et appartenait à François le Bihan, seigneur du Roudour (en Saint-Martin), peut-être comme dépendance de son manoir de Penanaut, en Saint-Melaine. Le vitrail colorié contenait les armoiries des Lagadec : d’argent à trois trèfles d’azur, et des La Forest, et la figure d'Hervé Le Lagadec, seigneur du Roudour  en 1507, donateur de cette verrière. Les deux arcades et enfeus étaient aussi blasonnés des armes de cette famille, fondue dans La Forest, puis Le Bihan et La Riviène de Saint-Germain.

On trouvait ensuite, à l’emplacement du Sépulcre, une chapelle de Sainte-Catherine, possédée par le sénéchal de Morlaix, Jean Crouézé, sieur de Maillardière ; les fenêtres offraient ses armoiries : d’argent à la fasce de sable chargée de trois roses d’argent et accompagnée de trois molettes de sable, pleines et alliées à celles des Siochan. La sous-préfecture de Morlaix a remplacé l’ancien hôtel de la riche famille Crouézé, fondue vers 1780 dans Guernisac.

Une vitre ouverte à la hauteur des fonts baptismaux n’existe plus : ceux-ci se trouvaient alors devant la fenêtre pratiquée dans le pignon Ouest et où l’on distinguait les armes des Kerret : d’or au lion rampant de sable chargé d’une cotice de gueules, avec diverses alliances. La grande vitre éclairant les orgues n’avait aucun écusson.

La première chapelle du côté de l’épître (aujourd’hui les Trépassés), était dédiée à Saint Yves. Elle contenait les tombeaux des familles Le Marant de Penanvern, de Kersaintgily, du Parc de Kercadou et Tournemouche du Bodon, dont tes armoiries décoraient ses vitraux. On remarque encore, à la base du premier pilier, un écusson à demi-masqué par l’extrémité de la table de communion, et qui nous a paru être le blason de la famille Lhonoré ou Lhénoret de Penfrat : losangé d’argent et de sable, à la calice de gueules brochant, au franc canton de pourpre chargé d’un dextrochère d’argent soutenant un épervier de même.

La seconde chapelle, dite alors de l'Ecce Homo, actuellement du Sacré-Coeur, était en partie possédée par le marquis de Goezbriand comme héritier de Nicolas de Coëtanlem, sieur de Keraudy, mort en 1518.

L’une de ses deux fenêtres avait son tympan constellé des armoiries de Coëtanlem alliées à celles des Le Borgne, des Kerloaguen et des Pinart du Val.

La chapelle de Notre Dame des Neiges est la seule qui, depuis 1679, n’ait point changé son vocable, bien antérieur à cette date. Ses prééminences appartenaient à la famille Guillouzou de Keredern et, à la clef de voûte de l’enfeu qu’elle renferme, on voyait les armoiries des Guillouzou : d’azur au chevron d’or accompa­gné de trois roues de Sainte Catherine de même, en abyme sur un écartelé de Moricquin, Noblet, Kerret, etc...

Contre les piliers de la nef existaient, à droite, à partir du bas de l’église, les statues ou images de Saint Nicolas, de l'Ecce Homo, de Saint François, de Saint Joseph, de la Descente de Croix. A gauche, en montant vers le maître-autel, on rencontrait les statues de Saint Jean-Baptiste, Sainte Anne, Sainte Suzanne, Notre Dame de Pitié, Notre Dame des Anges et Saint Maudez. Un grand nombre de bancs particuliers se trouvaient fixés à ces piliers ou placés dans les travées, mais leur énumération nous entraînerait trop loin. L’église était entièrement pavée de pierres tombales. La chapelle du cimetière, dédiée à Sainte Barbe, avait une unique vitre armoriée de France et de Bretagne " (Le Guennec).

Plusieurs confréries existaient à Saint-Melaine : Confrérie de Notre-Dame des Neiges (1579, 1619), — de la Trinité (1587), — des Mariniers (1587), — du Saint-Sacrement (1587), — de Jésus (1587, 1659, 1682, 1750, 1770), — de Saint-Yves (1587, 1617), — des Trépassés (1587, 1617, 1682, 1692), — de la Sainte-Vierge (1587, 1682, 1692), — de Sainte-Anne (1642, 1682, 1692), — des Cinq-Plaies (1654, 1675, 1682, 1692).

Note 1 : Voici un titre de 1498, qui se rapporte à l’église Saint-Melaine, de Morlaix, et qui montre de quelle manière s’exerçait le concours des gens du métier : « En la présence de nous Chrestien Le Garrec et Michel Duval, notaires de la cour de Mourlaix soubscriptz, se sont comparus Estienne Beaumanoir, Thomas et Jehan Le Malyon, Jehan Gourcuff, Pezron Le Besque, Yvon Rolland et Yvon Le Boceur, tailleurs de pierres, ayans la charge, en ce que touche leur mestier, de l’édifice et nouvel eupvre, que à présent l’on faict construire en l’église parochialle de sainct Mellaine, à Mourlaix, et Jehan Le Dyouguel, ayant la charge de la charpanterie d’icelle église, lesquieulx, et checun d’eulx, ont présentement relaté et recordé, que par cy devant, et avant que l’on eust commancé à faire et caver les fondemens que à présent sont cavez en l’endroit ou Jehan Le Borgne et Nicolas Coetanlem ont prins charge de faire édifier chappelle en icelle église, ilz, et checun d’eulx, après que ilz avoint esté appeliez pour visiter et deviser ledit oeupvre, ce que disoint avoir faict, avoint donné leur oppinion, conseil et advis que le proufilt et utilité pour l’augmentacion, décoration et eslargissement d’icelle église estait, et est, d’estre fait et construit jouxte et au désir desditz fondementz, comme sont à présent prins. Et de ce jour sont d’oppinion et avis, et ensemblement et d’une mesme voix, que, à leur discrétion et sçavance, l’œupvre doibt estre conduyt, parachevé et fourny en ensuyvant et poursuyvant au désir desditz fondements, et comme est jà encommancé. Et pour relacion et acte de ce, avons signé ces présentes, à la prière et requeste desditz oupvriers, et checun, à valloir à qui estre, et comme de raison appartiendra. Ce fut fait en la ville dudit Mourlaix, les premier et second jours de janvier l’an mil quatre cents quatre-vingts-dix-huyt. Signé : M. Duval ; Chrestien Le Garrec, passe. — A gauche de chaque signature est écrit : A la prière et requeste desditz oupvriers et checun » (Titre de la fabrique de Saint-Melaine. – Archives du Finistère).

Note 2 : Voici un titre inédit dans lequel on trouve la manière dont se « devisaient » les travaux, avant de les mettre en adjudication : « Le devis de faire le pignon susain [Note : du côté sud] de l’église parochielle de sainct Melaine, à Mourlaix, o les fenestre et voulte [Note : Il s’agit d’une voûte ou arcade d’enfeu, pratiquée dans l’épaisseur d’un mur] y estante est de la forme que ensuict.

Premier :

Ledit pignon par dehors et par dedans, sera faict de pierre de taille de Baz-Paul ou de la Grand Isle [Note : L'île-de-Batz, près Saint-Pol-de-Léon, et l'île-Grande, sur la côte nord-ouest des Côtes-du-Nord (aujourd’hui Côtes-d’Armor). Cette dernière île fournit beaucoup de pierres pour la construction de la tour de Saint-Mathieu, de Morlaix, au XVIème siècle] par chau. Et aura trois pieds de laise et de hauteur comme l’eupvre requerra.

Item les deux pilliers halboutans (Arcs-boutants ou contreforts), qui sont à présent de dehors ledict pignon, seront défaiz et seront faiz deux aultres en leur lieu ayant trois piés de saillée hors le pignon, et auront deux piés et demy de laise ; et monteront lesditz pilliers halboutans à amortir jucques ès esgargoules [Note : Gargouilles. C’est à tort que quelques ouvrages d’architecture, ont traduit le mot « reprise » par « corbeau » ou « cul-de-lampe »], autrement reprinses, qui seront au plan dudit chieffron (Chevron) garny de ses lermiers (Larmiers), saillant une folle à checun desditz pilliers pour lesditz lermiers.

Item sera ledit pignon chieffronné, lermiéré et alternativement crêthé à doubles crêthes (Crochets ou crosses), ung lermier au-dessus dudit pignon, o son espy (Panache ou bouquet terminal) de mesmes crêthes à une croix au-dessus.

Ladite fenestre sera à cinq meneaulx et à traeze souffletz (Compartiments du tympan de la fenêtre) garny de leurs cornetz à deux empes et deux ravalementz, garny de ses tablettes. Et sera le formement (L’intrados de l’arcade de la fenêtre) oupvré comme requis est, et commencera la veue d’icelle au pié de l’escusson estant en l’arc de Alain Le Marant.

Les jambaiges desdites fenestre et voulte seront oupvrés à chaffrant fourché (Double-chanfrein).

Item sera ledit pignon par dehors avecques lesditz piliers, basé au regard du parsus de l’église.

Et est à savoir que ledit pignon, entre lesditz piliers, saillira autant dehors comme les ditz piliers, pour donner lieu et franchise à ladite voulte qui se fera par dedans dudit pignon [Note : C’est-à-dire, afin de donner au mur assez d’épaisseur pour pouvoir y pratiquer la voûte]. Et y aura au mylieu de ladite voulte, une turquoyse (Un oeil-de-boeuf) pour bailler veue à ladite voulte.

Et au-dessus de ladite turquoise, y aura ung lermier tourneant entour lesditz piliers et pignon, et au-dessus dudit lermier, aura d’autres lermiers à amortir jucques au corps dudit pignon, pour couvrir et dégouter ladite voulte (Pour la préserver de la pluie).

Ladite voulte par dedans aura de laise quatorze piés, et cincq de parfond (Profondeur), au pié du duc.

Et au-dessus d’icelle voulte, y aura une tablette saillant ung pié hors le pignon, pour prendre les ymaiges qui se boutteront (Qui seront mises) au-dessus d’icelle tablette, et sera oupvrée à ung ancelle de feilles (Une guirlande ou rang de feuilles).

Et o tout, seront lesditz pignon et fenestre faitz et construitz sellon et au désir de la portraiture en faicte de ce jour, signée des notaires soubzcriptz ne varietur, et mis du consantement des parties en la main Martin Lonoré.

Et fournira le feurastier (L’entrepreneur) de toutes matières requises pour ledit édifice, tant chaffaulx, cintres que aultres choses, fors en ce que seront les arcs, ne sera point subgiet mettre des cintres ne aultres choses pour les soustenir.

Et jouira le feurastier de la despauille (Matériaux) du veill pignon y estant à présent, et desditz pilliers à présent y estans, à en disposer à son plaisir.

A estre faict fourny et rendu renable [Note : Ce mot qui ne figure pas dans les anciens dictionnaires, est souvent employé dans nos titres du XVème et du XVIème siècle, tantôt comme substantif et tantôt comme adjectif. Comme substantif, il avait la signi­fication d’ «expertise ». On disait faire le renable d’une maison nouvellement construite, et aussi du mobilier d’un moulin. Comme adjectif, il voulait dire qu’un travail devait être terminé, et en assez bon état, pour être visité et apprécié par des experts] dedans Pasques prouchain en ung an.

Et fut présent Estienne Beaumanoir, lequel a mis le feur (Le marché) cy dessus à fournir sellon ledit devis, à la somme de houict vigntz livres monnoie de Bretaigne [Note : La livre bretonne était d’un peu plus de cinq sous plus forte que la livre tournois], et deux escuz oultre hors mains. Et si ledit feur ne luy demeure, il aura lesditz deux escuz pour le mettre à pris.

A estre le poiement faict, la quarte partie le derrain (Dernier) jour de may prouchain, aultre quarte partie à la saint Michel, l’aultre quarte partie à la Chandeleur, et le parsus, le renable rendu dudit feur.

Et sauff degect (Rabais), qui dure jucques à demain en ouict jours, à estre faict l’oultre celluy jour en la maison Martin Lonoré, en ladite paroesse.

Ce fut faict et gréé en forme de contract, par les courtz de Mourlaix, l’officiai de l’archidiacre de Pougastel [Note : L’évêché de Tréguier, dont les paroisses de Saint-Mathieu et do Saint-Mélaine, de Morlaix, faisaient partie, était divisé en deux archidiaconés ; celui de Tréguier et celui de Pougastel (Pagus Castelli), ou de Plougastel (Plebs Castelli) ; la ville de Morlaix était le chef-lieu de ce dernier], et checune, entre Vincent Marhec, stipulant pour Yvon Perrot, procureur de la fabrique d’icelle parroesse, et ledit Estienne Beaumanoir, etc., o toutes renunciation et serment en ladite église, le XXVIIème jour de febvrier l’an mil cincq centz. Signé : P. Lagadec, signe.

Et dempuis, le VIIème jour de mars oudit an mil cincq centz, pourtant que autre n’est venu degetter sur ledit feur, fut oultré absolument audit Estienne Beaumanoir à le faire et fournir sellon le devis cy dessus, par Yvon Perrot et Huet Stephan, procureurs de la fabricque d’icelle paroesse. Et quant audit feur fournir, s’est ledit Estienne obligé et s’oblige vers les­ditz procureurs de la fabricque, et lesditz fabricques à le poier de ladite somme, ès termes cy devant, o touz et checuns leurs biens et par leurs sermentz ; gréé et juré etc., oudit hostel Martin Lonoré, lesditz jour et an etc. et desditz deux escuz qu’il debvoit avoir oultre, a esté présentement poyé desditz fabricques, et dont se tint pour contant et en quitte lesditz fabricques. Signé : Ernault, passe ; P. Lagadec, signe ; J. Le Roux, passe » (Titre de la fabrique de Saint-Melaine, de Morlaix).

Cet acte contient un marché passé entre la fabrique et un maître tailleur de pierres ; en voici un autre plus ancien de deux ans, et qui contient un marché passé entre deux seigneurs et un tailleur de pierres, pour la construction d’une chapelle dépendante de l’église de Saint-Melaine, de Morlaix :

« Le vingtième jour de febvrier l’an IIIIc IIIIxx dix­ouict, Thomas Le Malion fist feur et marché o (avec) Nicolas Coetanlem [Note : Riche marchand de Morlaix, qui fit construire dans le port de cette ville, par l’ordre de la reine Anne, et approvisionner de vivres et de munitions, le navire ou caraque La Cordelière] et Jehan Le Borgne, présentz et acceptans, de leur faire et construire leur chapelle, en l’église de sainct Melaine, sellon le devis que ensuilt :

C’est assavoir, le pignon sera de pierres de taille et cresthé (Garni de crochets ou de crosses) à la faczon de celluy de la chappelle maistre Alain du Quenquisou.

Item fera deux fenestres audict pignon, checune fenestre de deux poteaulx (Meneaux verticaux), et à la largeur et faczon de la fenestre estant audit pignon dudit du Quenquisou.

Item fera trois voultes, deux oudit pignon et une ou dossier et mazière (Muraille) estant entre ladite chappelle et la chapelle dudit du Quenquisou, de la faczon et de tel oupvraige que sont les voultes jà oupvrées en la chappelle du vicaire et Yvon Le Blonssart, en ladite église, et seront cresthés.

Item la moitié de la mazière de maczonnerie commune, estante entre la chappelle saint Yves et icelle chappelle desditz Nicolas et Le Borgne, et la corniche estante au bout d’icelle mazière devers le coeur d’icelle église.

Et fera sur ladite mazière, corbellaige ou voulte, ce que sera advisé entre plus convenable pour porter le noet (La noue) illecques.

Et fournira de toutes matières ledit Malion, et à ses propres coustz et despans, et conduira aussi ladite mazière devers ladite chappelle dudit de Quenquisou.

Et à faire et fournir ladite chappelle, de la forme surdite, dedans la saint Fiacre prouchaine, et le rendre renable.

Et pour ce faire, ledit Malion doibt avoir et aura desditz Nicolas et Le Borgne, la somme de cent dix livres monnoie et vingt quartiers froment.

Et oultre aura, lors que l’eupvre sera achevée, dix quartiers froment, à esgard dudit Nicolas, si on voit qu’il n’y gagneroit oudit feur.

Et sera le poiement faict en la forme que ensuilt, savoir : dix livres avant la main, et dix quartiers froment, et de laquelle somme cognoit ledit Malion avoir eu dix-ouict livres monnoie en pierres de taille, luy baillées par lesditz Nicolas et Le Borgne pour ladite somme, et le parsus de ladite somme totale sera poiée, savoir : la moitié dudit résidu à my eupvre, et l’autre moitié lors que ledit eupvre sera achevé ; gréé et juré en mére forme (En pure ou simple forme) de contract, par les courtz de Mourlaix, l’official de l’archidiacre de Pougastel et checune, o toutes, etc. Ce fut gréé en l’ostel Tudgoal Ernault, oudit Morlaix lesditz jour et an. — Par autant du registre. Signé : T. Ernault, passe » (Titre de la fabrique de Saint-Melaine).

On a sans doute remarqué dans ce marché, la clause par laquelle Nicolas Coetanlem promet à Thomas Le Malion, de lui payer dix quartiers de froment « si on voit qu’il n’y gaigneroit pas oudit feur ». Cette façon de traiter les affaires, qui était habituelle en Bretagne au moyen âge, prouve une grande confiance de la part des ouvriers, et une réelle générosité de la part de ceux qui les employaient. Une semblable réciprocité de bons sentiments, explique la fréquence des conventions verbales dont j’ai parlé plus haut.

L’observation qui précède, me remet en mémoire un genre de marchés, différent des trois précédents, et par lequel un ouvrier s’engageait à exécuter un travail, sans stipuler de prix à l’avance ; il s’en rapportait pour le paiement, à l’appréciation d’experts, choisis par la personne qui traitait avec lui. On trouvera dans les deux actes suivants, un curieux exemple de ce genre de marchés.

« Le dix-neuffiesme jour d’aougst, l’an mil cinq centz soixante-ungn, nobles gentz, maistres Pierre Jourdren et Pierre de Kermerc’hou, procureurs et scindiques, l’an présent, de la fabrique de la paroesse de saint Melaine à Morlaix, ont baillé et donné par avancze, présentement devant nous, à Jacques Chrestien et Guillaume Guyllemyn, maistres tailleurs d’y mages et painctres, demeurantz respectivement en ladicte parroesse, la somme de quarante livres monnoie. Et ce à valloir sur la confection de certain tabernacle au-dessus du cruciffy, en ladicte paroesse ; ensamble donner couleur aux ymages dudict cruciffy, Notre Dame et Monsieur sainct Jehan, jouxte (auprès) ledict cruciffy, de bon estoffe. Et aussi faire de nouveaus ymages de la Magdalaine et trois anges, et iceulx pareillement dorer et enrichir en la meilleure forme que faire se pourra. Et iceulx trouver prestz et parfaictz dedans la Toutz Sainctz prouchain venant. Ce qu’ilz ont promeis faire sur l’obligacion et ypothèque de leurs biens quelzconques, et par leurs sermentz, leurz dictz biens obligés en cas de deffault, etc. Et ce parce que aussi lesdictz scindiques promettent poyer et faire avoir ausdictz Chrestien et Guillemyn ce que sera trouvé valloir ladicte besoigne, à dict d’oupvrier et aultres gentz de ladicte parroesse, au faict cognoissantz, au diffiniement et parachivement dudict oueupvre. Gréé, juré, etc. oudict Morlaix lesdictz jour et an. Signé : Le Leuyer ; J. Jégou ; Jaque Crétien ; G. Guillymyn ; P. Jourdren ; P. de Kermechou ; Vincent Nouel, présentz ».

« Le vingt-neuffiesme jour de décembre l’an mil cincq centz soixante-ung, suyvant la délibération et advis donné le jour d’hier, par les cy après nommez, parrochiens de la parroesse de sainct Melaine, assemblez à l’issue de vespres en la secréteuuerie (sacristie) de l’églize d’icelle parroesse, scavoir : Françoys Deporte, l’ancyen, Pierres Jagu, Vincent Le Rumeur, Mathieu Rigolé, Auffroy Guillemot, Symon Keriell, et plusieurs aultres parrochiens,

Et Jehan de la Tour neuffve, Marc Le Saoult et Françoys Pichart, convenuz et accordez pour donner pris et estimation à la besoigne faicte entour le cruciffix, et couleurs donnés aux tabernacle et ymaiges, suyvant le marché de l’aultre part, qui estimèrent ladicte besoigne couleurs et estoffes à la somme de cent dix livres monnoie, par et moyennant que Jacques Chrestien et Guillaume Guillemyn, desnommez oudict marché, eussent faict et mis ung aultre ymaige de la Magdalaine au pied de la croix, de plus grande stature, proportionné devers les aultres imaiges, et enrichy de pareilles couleurs et estoffes que est à présent ladicte imaige de la Magdalaine,

Ont ce jour, nobles gens maistres Pierres Jourdren et Pierres de Kermerchou, procureurs syndicques de la fabricque d’icelle parroesse de sainct Melaine, payé et solu contant ausdictz Jacques Chrestien et Guillaume Guillemyn, la somme de trante livres monnoie, en pécune comptée et numbrée, oultre les sommes payées par cy devant mentionnées esdictz marchés et quittances en l’aultre feuillet, trouvez et appurez monter en tout à la somme de cent livres monnoie. Et le sourplus, qu’est la somme de dix livres monnoie en parpayement desdictes cent dix livres, promettent lesdictz Jourdren et de Kermerchou poyer ausdictz Jacques Chrestien et Guillemyn lorsque ilz auront faict et mis aultre imaige de la Magdalaine comme dict est, au lieu de celle qui est à présent, comme lesditz Chrestien et Guillemyn promectent et s’obligent in solidum, faire et trouver prest et mettre en son lieu en forme et estat debu, de bonne estoffe, enrichy comme est celle qui y est à présent, et de plus grande stature, comme devant est dict, dedans le mercredy aux cendres prouchain venant, sur obligation et ypothèque, etc. Gréé, juré, stypulé et accepté par la court de Morlaix, etc., chez Barbe Kerret, en la parroesse de sainct Melaine, à Morlaix, lesdictz jour et an, etc. Aussi est accordé que ledict imaige de la Magdalaine, qui est à présent au pied de la croix, demeurera jucques que lesdictz Chrestien et Guillemyn aynt mis l’aultre, en forme debue, en son lieu. Et lors pourront l’emporter et en disposer à. leur plaisir. Faict comme devant. Signé : Jaque Cretien ; Guillaume Guillymyn ; Vincent Nouel ; P. Jourdren ; Le Leuyer ; Legendre ».

 

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CHAPELLES DE SAINT-MELAINE (MORLAIX).

RELIQUAIRE.

Cette chapelle fut construite en 1498 dans le cimetière, près de Saint-Melaine, par les soins de Guillaume de Guizcanou, protonotaire apostolique, chanoine de Tréguier, recteur de Ploégonven et seigneur temporel de Saint-Jean (sans doute une maison noble au bourg de Saint-Jean-Traonmériadec, en Plougasnou).

« La dite chapelle et reliquaire sera faite entre la porte par où l’on va du cimetière à la maison du vicaire de la dite paroisse et le mur qui est à l’endroit où est naguère édifiée une Croix, et au costé d’une fenestre que autrefois fut en la chapelle Saint-Thomas.

Quelle chapelle et reliquaire aura de longueur entre les deux pignons par dedans 19 pieds du duc, et de !aise pareillement, c’est-à-dire que la chapelle aura 11 pieds et le reliquaire 8 pieds.

Il y aura en le reliquaire 4 fenestres de veues pour voir et apparoir aux passans et repassans les reliques estans au dit reliquaire pour plus faire advertir le peuple de prier Dieu pour les trépassés, et dampuis le dit bout jusques au coing du dit reliquaire y aura 4 autres fenestres de verre en forme d’arches et du dit coing jusqu’a huys de la dite chapelle y aura deux arches.

En la dite chapelle il y aura un aultier de 5 pieds de long et deux de !aise » (Archives départementales - Note de M. Peyron).

Sur le mur de soutènement de l’escalier, par où l’on accède à l’église de Saint-Melaine, on lit l’inscription suivante : BONNES GENS QVI PAR ILLEC PASSÉS - PRIES DIEV POVR LES TREPASSES.

Cette inscription était placée devant l’ossuaire, qui a disparu en 1780.

SAINTE-MARTHE.

Cette chapelle, située dans le cimetière, au haut de la rue Sainte-Marthe, non loin du couvent des Carmélites, n’existait déjà plus avant la Révolution.

LA MADELEINE.

La chapelle de la Madeleine, qui existait au XVème siècle, se trouvait sur un plateau, entre la route de Guingamp et celle de Lannion. C’est là qu’étaient relégués, au Moyen-Age, les lépreux. Cet édifice fut démoli en 1799. Il dépendait autrefois de l’archidiacre de Plougastel, qui levait un droit de coutume sur les marchands lors des pardons.

La statue en pierre de la Sainte est conservée dans une maison du village de la Madeleine et un petit bas-relief, représentant sa pénitence, se voit dans la cha­pelle de Saint-Charles.

SAINT-NICOLAS.

Cette chapelle, qui aujourd’hui n’existe plus, était située au haut du coteau, non loin de l’embranchement des routes de Lannion et de Guingamp. Près d’elle, se trouvait un cimetière où l’on inhumait spécialement les personnes du culte réformé.

Le 3 Octobre 1678, le commissaire de la visite de Tréguier dut l’interdire « à raison des jeux, collations, boissons de vin et fumeries de tabac qui s’y font ». Mais le 25 Octobre, l’évêque de Tréguier reçut une supplique demandant la levée de l’interdit, vu que des témoins attestaient sous leurs seings « qu’ils ont assisté en plusieurs années aux représentations, luttes, jeux et réjouissances qui s’y font dans la place et parc de la chapelle de M. Saint-Nicolas le vendredy lendemain de la fête du Saint-Sacrement et n’avoir jamais vu personne en la dite chapelle prendre de la fumée de tabac ni boire scandaleusement, y jouer aucuns jeux n’y commettre aucune irrévérence, c’est une chapelle très dévote où les particuliers de Morlaix font célébrer quantité de messes » (Peyron).

La chapelle fut transformée en corps de garde en l’an VIII (Février 1800). La statue de saint Nicolas existe encore dans la chapelle de Saint-Charles.

SAINTE-VÉRONIQUE.

Cette chapelle, qui avoisinait les Dominicains, fut détruite en 1629.

FONTAINE-AU-LAIT.

Chapelle du manoir de même nom, possédé jadis par les Jégou de Toulbrunot et de Penanvern. Elle existait en 1677, et a disparu depuis peu.

SAINT-CHARLES.

La chapelle Saint-Charles fut construite en 1828, dans le cimetière actuel, ouvert deux ans auparavant. On y conserve la statue de saint Nicolas, provenant de la chapelle de même nom, ainsi qu’un bas-relief en bois de Marie-Madeleine, venu de la chapelle de la Madeleine.

 

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CLERGÉ DE SAINT-MELAINE (MORLAIX).

 

RECTEURS OU VICAIRES PERPÉTUELS.

1593-1596. François Madec. - 1596. Geffroy le Goalès, seigneur de Guerlisay. - 1598. Goulven Goff. - 1613. Geffroy le Goalès. - 1637. Laurens Bernard. - 1641. Marcellin Mathias, sieur de Varenne, grand vicaire et official de Dol, en 1653. - 1651. Jean de Bruillac (du 7 Janvier an 17 Mars). M. de Varenne, dans un acte du 8 Avril, reprend le titre de vicaire perpétuel. - 1656. Yves le Helloco. - 1671. René du Val. - 1705. René Gourcum, prieur du Ponthou. - 1707. Jean-Baptiste de Crezolles, se qualifie à partir de 1727 du titre de recteur de Saint-Melaine. - 1749. De Trolong. - 1750. Jean-René Guillouzou. - 1753. Jean Guillou de Pontusval. - 1762. Alexis Le Clerc des Aulnais. - 1778. V. Guillou de Penanguer. - 1779-1791. François Le Noanès.

RECTEURS.

1856. Jean Alexandre. - 1859. Christophe Léon. - 1861. Marc Londin. - 1870. Alexis Bergot. - 1872. Jean Sévézen. - 1890. François Billant. - 1897. Jean-Marie Thépaut. - 1902. Jean Kerbiriou. - 1908. Victor Ely. - 1911. Jacques Castel. - 1915. Pierre Manchec. - 1919. Eugène Le Berre. - 1927. Jean-François Rosec.

CURÉS ET CHAPELAINS.

1621. Pierre Paugam, chapelain et organiste. - 1641. Philippe Le Bourgeois, curé. - 1642. Yvon Coz, curé. - 1646. François Piriou ; Yves Guyomarch. - 1649. Pierre Le Manac'h. - 1652. Dérédec. - 1654. Charles Le Couze. - 1656. François Jagu, curé. - 1659. François Hamon, curé. - 1660. Yves Guiomar. - 1662. Charles Beuret ; Vincent Godeau. - 1665. Jean Le Roux ; Jean Corre. - 1670. Guillaume Madec ; François Le Gac. - 1671. François-Hamon de Kermadoret. - 1672. Guillaume Lozech. - 1673. Pierre Denis. - 1674. Alexandre Mazurier. - 1675. Hervé Guiomar. - 1677. Guillaume Le Mignon ; Guillaume Pezron. - 1682. Yves Milon ; Georges Abgrall. - 1690. Pierre Le Louèze, chapelain. - 1691. Guillaume Le Moyne. - 1695. Pierre Le Gall. - 1698. Jean Urvoaz ; Thomas ar Botreler ; Julien Le Mérer. - 1700. François Kerboul. - 1703-1705. Jean Uruas, prêtre. – 1706. Bernard de Quenecunan. - 1707. Denis Abgrall. - 1707-1717. Pierre Le Louize, curé. - 1719. J.-Claude Seholan, curé. - 1725-1739. Jean Kerambrun, curé. - 1741. J.-B. Guéguen, prêtre. - 1745. Michel Le Loutre Rosanvern, curé. - 1748. François Le Got, Jean Lespagnol, A. Gourvenec, curés. - 1750-1768. Y.-M. Lonnès, curé. - 1770-1773. F. Gourhant, curé. - 1774-1781. Le Noannès, curé. - 1779. J.-F. Le Ber, Coty, curés. - 1779-1780. J.-B. Guéguen, curé. - 1779-1789. J. Hublé, curé. - 1780. J.-M. Lancien, curé. - 1783-1785. Daffniet, curé. - 1787-1788. Adam, curé. - 1790-1791. Lucas, Le Fèvre, curés. - 1790. Nigeou, prêtre. - 1790-1791. Sannier, prêtre.

VICAIRES.

1857. Laurent Floc'h. - 1857. Jean Le Roy. - 1861. Etienne Casse. - 1863. Jean Caquelard. - 1868. Louis Cosquer. - 1869. Michel Boulic. - 1873. Jean-Marie Milin. - 1873. Guillaume Goasguen. - 1877. Louis Michel. - 1881. Louis Le Bihan. - 1882. Ernest Guillet. - 1882. Jules Havas. - 1884. Zacharie Le Bras. - 1884. Guillaume Guédès. - 1888. Stanislas Le Bihan. - 1894. Pierre-Marie Le Page. - 1896. Yves Penven. - 1897. Pierre Bodénès. - 1902. Louis Le Roux. - 1905. Jean-Marie Barvet. - 1908. Louis Odeyé. - 1924. Hervé Gourmelon. – 1927. Charles Abaléa, ...

(Archives de l'Evêché).

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