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MONUMENTS RELIGIEUX DE LA PAROISSE DE SAINT-MARTIN

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L’église Saint-Martin est un ancien prieuré donné en 1128 par Hervé, vicomte de Léon, à l’abbaye bénédictine de Marmoutiers [Note : Dom Morice, Preuves, I, p. 558. — Le prieuré, auquel nommait le Roi, resta distinct de la cure. Il eut pour titulaire, à partir de 1745, l’abbé Claude Gaillande, prêtre sulpicien, docteur en théologie. Recevant 2.800 livres, le prieur devait au recteur la portion congrue. En 1776, Expilly sollicita l’union du prieuré à la cure].

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ÉGLISE PAROISSIALE DE SAINT-MARTIN (MORLAIX).

L’église, restaurée vers 1477, eut sa tour gothique terminée en 1514. Elle fut gravement endommagée, le 28 Décembre 1771, par un coup de foudre, qui renversa le clocher sur la partie inférieure de l’édifice. On la rebâtit en 1775, et la première pierre fut posée le 9 Juin de cette même année, par Mgr. Louis Gaspard Caze, intendant de la province de Bretagne. Les travaux coûtèrent 610.000 livres, et furent exécutés par Jean-Baptiste Souvestre, entrepreneur, habitant Guingamp, sous la direction de l’architecte Auffray. Le monument fut bénit le 11 Novembre 1788.

Le plan d’ensemble est une croix latine terminée en hémicycle, tant au chevet qu’aux extrémités du transept.

La nef est séparée des collatéraux par deux rangs de colonnes, qui forment de chaque côté neuf travées, dans le sens de la longueur de l’édifice. Quatre autres colonnes ornent, de part et d’autre, deux chapelles latérales.

Une tour élancée, amortie en dôme et en parfaite harmonie avec le style classique du fronton, a remplacé, en 1850, la lanterne octogonale qui surmontait le portail. Une grande statue de la Sainte Vierge provenant de la chapelle de Notre-Dame des Vertus couronne le clocher.

Les fenêtres sont ornées de riches verrières, offertes, du temps où M. Guéguennou était recteur (1857-1886), par des familles notables de la paroisse.

« Les deux anges adorateurs du maître-autel auraient été, d’après la tradition, trouvés sur un navire espagnol, capturé, vers la fin du XVIIIème siècle, par un corsaire morlaisien, dont l’armateur ayant un parent prêtre ou vicaire à Saint-Martin, les offrit à cette église. Ils étaient destinés, ajoute-t-on, à la cathédrale de Séville » (Le Guennec).

Au bas de l’église, du côté de l’épître, on voit une Mise au tombeau du XVIIème siècle, qui provient de la crypte de la chapelle de Notre-Dame des Vertus. Ce groupe est apparenté à la célèbre Mise au tombeau de Saint-Thégonnec.

Les murailles de l’église sont décorées de quelques beaux tableaux.

Un procès-verbal, rédigé le 6 Septembre 1679, par François Bouyn, nous renseigne sur le mobilier de l’ancienne église paroissiale. Le voici d’après l’exposé qu’en a fait M. Le Guennec dans La Résistance :

" La dame douarière de Coëtlosquet, Françoise Le Ségaler, réclama la supériorité du choeur, à cause des armoiries dépendant de son manoir de Kerret, en Sainte-Sève, qui s’y trouvaient, tant au dehors qu’au dedans, ainsi que sur son banc seigneurial placé du côté de l’épître.

La maîtresse vitre contenait, dans son tympan, les armes de France et de Bretagne, celles de Kergroadez seigneurs de Penzé (fascé d’argent et de sable), des Quélen, des Kerret avec leur devise: Faire et Taire, et diverses alliances, des Noblet, des Le Borgne. Cette dernière famille possédait les deux panneaux de droite du vitrail, où se voyait l’effigie peinte, en armure et agenouillé, d’Auffroy Le Borgne, vaillant guerrier qui avait contribué en 1489, avec l’héroïque Gouycquet, à la défense de Guingamp contre les Français. Il portait sur sa cuirasse ses armoiries : d’azur à trois huchets (cors) d’or, brisé en chef d’un croissant de gueules, et était présenté par son patron saint Auffroy. En face de lui était figurée sa femme. Catherine Marzin, au « cotillon » armorié d’argent à un arbre de buis de sinople brisé d’un croissant de gueules, et conduite par sainte Catherine. Plus haut, les armes des Le Borgne s’alliant à celles des Goezbriant, Lanorgant, Plounévez, Pérennez, Kerbihan et Kerbouric.

Ce vitrail, dont la description nous est conservée par un précieux aveu des archives de M. du Cleuziou, date à lui seul l’ancienne église, foudroyée à la fin du XVIIIème siècle. Il appartenait en 1679 à Perrine Le Borgne, dame de Goasmelquin.

La première chapelle du côté de l’épître était dédiée à saint Sébastien et saint Roch, et dépendait du manoir de la Fontaine-Blanche, en Sainte-Sève, alors possédé par François Le Diouguel, sieur de Lanrus, qui avait placé dans le vitrail ses armes (échiqueté d’or et d’azur, au chef d’argent, chargé de trois tourteaux de sable), pleines et parti de celles de sa femme, Anne Guillouzou, qu’il avait épousée en 1653. Le blason des anciens possesseurs du lieu, les Forget, existait aussi dans la fenêtre, ainsi que sur les trois tombes et sur les deux bancs situés au-dessous, et sur le piédestal de la statue de saint Roch.

La vitre suivante contenait les armoiries des Pinart, ondé d’azur et d’or, au chef de gueules, chargé d’une pomme de pin d’or, seigneurs de Bréventec et de Kerdéouzer, en Saint-Martin-des-Champs, accolées à celles des Coëtquis, Rouzault, Quintin et Séneschal. Le piédestal de Saint-Sébastien, l’enfeu et le banc y étant, offraient également l’écusson des Pinart. Trois autres bancs voisins appartenaient au sieur de Keroriou, Le Gendre et consorts, à la dame de Keringant, et aux Noblet.

Du côté de l’évangile, la première chapelle était sous le vocable de la Trinité. Ses prééminences dépendaient du manoir de Kermadoret, aujourd’hui enclavé dans la rue du Porsmeur, mais encore reconnaissable à son portail ogival, ses deux grandes fenêtres à meneaux et le pavillon où s’enroule un large escalier de granit. Le vitrail renfermait les armes des Tréouret (d’argent au sanglier de sable), alliées à celles des Le Moyne de Ramlouc'h. Les Tréouret de Kermadoret, fondus dans Kerloaguen, possédaient dans cette chapelle, une arcade avec tombe enlevée, un banc, et une autre tombe blasonnés à leur écusson, le tout prétendu en 1679 par écuyer François de Kerloaguen, seigneur de Kervézec, en Plourin.

La seconde chapelle du même côté, dédiée à saint François, relevait de la terre du Roudour, en Saint-Martin, possédée, en 1679, par écuyer Pierre Le Bihan. Ce dernier déclara au commissaire que les 2ème, 3ème et 4ème piliers lui appartenaient, ainsi que les arcades, autels et chapelles y attenant, et lui fit voir en différents endroits les armoiries des Lagadec et des La Forest, anciens seigneurs du Roudour, puis, dans le vitrail, celles des Le Bihan (d’or au sautoir de gueules issant d’une mer d’azur), alliées à celles des La Forest et des Crechquérault.

Le choeur contenait encore deux bancs, l’un chargé des armes mi-parti de Boisboissel et de Noblet, dépendant de la terre de Merlen, en Locquénolé, l’autre prétendu par écuyer Jean Le Bihan, sieur de Pennelé. ainsi que trois tombes avoisinantes.

Le vitrail situé au-dessous de la chapelle de Saint-François appartenait également aux Le Bihan de Pennelé, et était constellé de leurs armoiries avec diverses alliances, La Forest (d’azur à six quintefeuilles d’or), Perrot ou Quinquizou (fretté d’or et de sable), Tréouret, Porsmoguer (?), Perrot, de Traounévez (de gueules au chevron d’argent accompagné de trois coquilles de même), Gourio (d’argent à trois chevrons d’azur). Ces dernières armes étaient celles de dame Gilette Gourio, épouse d’écuyer Jean Le Bihan, seigneur de Pennelé, en 1679, et possesseur de cette fenêtre, ainsi que de l’arcade, de la tombe enlevée et des deux bancs placés au-dessous.

La vitre suivante contenait un grand écusson, divisé en dix-sept quartiers, où l’on reconnaissait les armes des Marc'hec (bandé d’or et de sable), des Guicaznou, des Quityer (d’argent à l’arbre de sinople à la cotice de gueules), des Forget (de gueules à trois croissants d’argent), des Gourio, des du Parc Lanmeur (d’azur au chevron d’argent accompagné de trois têtes de léopard d’or). On voyait aussi dans le vitrail le blason des Toulgoët (d’or à la quintefeuille d’azur), anciens possesseurs du manoir de Traonarvélin, d’où dépendaient cette fenêtre, l’arcade et le banc placés au pied, et le tout appartenait au sieur de Porzamparc de Kergariou, de sa terre de Traonarvélin.

Contre le banc précédent était un autre banc, prétendu par le sieur Escaudy, et adossé à l’autel de Saint Jean-Baptiste.

Venait ensuite une autre vitre armoriée d’argent à la fasce dentelée de sable, qui est Noblet, Sous cet écusson, leurs armes se voyaient alliées à celles des Le Gac, et dans la même chapelle de Saint-Jean existaient trois bancs dont deux timbrés au blason des Noblet, qu’on disait appartenir au sieur de Fossé-Rafflay de Boisboissel, à cause de la terre du Morlen, en Losquénolé. Cette terre avait été apportée aux Boisboissel par le mariage, en 1650, de Françoise Noblet, fille d'Isaac Noblet, seigneur du Morlen, Le Launay, Monteville, etc., et de Françoise de Tinténiac, avec Gilles de Boisboissel, conseiller au Parlement.

La quatrième vitre éclairait la chapelle de Notre-Dame du Refuge, vulgairement dite la chapelle de Kerjourdren, et close par un balustre nouvellement posé par les soins du sieur Yves Tilly comme curateur des enfants de défunt Gilles Tilly. Dans la fenêtre était un écusson portant d’argent à la coquille de gueules parti d’argent à deux fasces d’azur, que le procès-verbal attribue à une famille Desnayes.

En face des fonts baptismaux, entourés de bancs à dossier, appartenant à la paroisse, il y avait une cinquième vitre sans armoiries. La grande fenêtre du bas de l’église, au-dessus des orgues, ne contenait qu’un seul écusson chargé des hermines de Bretagne.

La première chapelle hors du choeur, du côté de l’épître, était celle de la Confrérie du Sacre, et dépendait de la terre de Penanvern, en Sainte-Sève. Son vitrail renfermait les armoiries des Guingamp (d’argent à six étoiles de gueules au croissant de même en abyme), seigneurs de Penanvern en 1600, parti de diverses alliances, et celles des du Louët (fascé de gueules et de vair de six pièces), possesseurs de cette terre depuis le mariage, vers 1620, de Rolland du Louët, seigneur de Kerhom et de Jeanne Guingamp, dame du lieu. Suivant un acte du 1er Mars 1477, les « prétendant droits » en cette chapelle devaient à la fabrique une rente annuelle de vingt deniers.

Les prééminences de la seconde chapelle, placée sous le vocable de Notre-Dame de Pitié, appartenaient aux seigneurs de Tréoudal, en Saint-Martin, qui avaient leurs armoiries sur le vitrail. Dans le tympan se distinguaient le blason des du Plessis (de sable au cygne d’argent becqué et membré de gueules), et celui des Geffroy de Tréoudal (d’argent à la fasce d’azur surmontée d’une merlette et accompagnée de trois étoiles de même), fondus dans du Plessis. On y voyait également d’autres écussons des Geffroy en alliance avec Kerc'hoent, Lanuzouarn, Gouzillon et le Chevoir.

La chapelle renfermait deux bancs dont le second était possédé par honorable femme Jacq.

Suivait l’autel de Sainte-Madeleine et de Sainte-Barbe, dont le vitrail offrait les armes des Lévier (d’argent à la fasce d’azur, surmontée d’une merlette de même, et accompagnée de trois trèfles de gueules), et celles des Balavenne (d’argent à trois boucles de sable, surmontées d’un croissant de même). Le blason des Lévier ornait également le piédestal de la statue de sainte Barbe.

Cette chapelle appartenait privativement à Mlle du Runiou Oriot, et un banc s’y trouvant, à la veuve Keruren.

La quatrième chapelle, dédiée à sainte Geneviève, dépendait du manoir du Roudour, duquel les anciens possesseurs, les Le Lagadec et les La Forest avaient encore leurs armes dans la vitre, et sur le socle des statues de saint Jérôme et de saint Goulven. Le dernier autel de l’aile droite, surmonté de l’image de sainte Anne, avoisinait un banc à trois ouvertures, prétendu par François Conan, sieur de Kerigou, voisin d’un autre banc à Mlle Kerriec, Jeanne Prédour et consorts.

En remontant vers le haut de l’église, on rencontrait, adossés aux piliers, le banc des héritiers de feu Maurice Barazer, placé sous les orgues, ceux des sieurs de la Villeneuve Ladviron et Kéridec Thomé.

L’arcade comprise entre les seconde et troisième colonnes du côté de l’épître, portait à sa clef de voûte l’écusson des Levier, sculpté aussi sur un bénitier incrusté dans le second pilier. Le troisième avait à sa base deux bancs, l’un possédé par les héritiers de feu écuyer René Geoffroy, sieur de Roch-Glas et blasonné de ses armes ; l’autre par Jeanne Le Marchalant.

Au quatrième pilier, à droite, s’appuyait l’autel de Saint-Laurent, armorié d’un mi-parti de Le Borgne et de Rigolé, qu’on remarquait aussi à la clef de l’arcade de cette travée. Le banc adjacent était à la demoiselle de la Valletière. Plus haut, on trouvait les bancs du sieur de Praterou Siochan, du sieur du Roudour, en face de la statue de Sainte Marguerite, du sieur Kerleau, qui joignait l’autel de Saint-Yves, et de Saint Nicolas, fixé au cinquième pilier, du sieur de Lanharan le Borgne, et du sieur de Keridec Thomé, voisin de l’autel des Cinq-Plaies et du Saint-Esprit, dépendant de la terre de Lomogan, possédée par la dame de Troffagan, qui y avait son banc armorié d’un cerf.

Contre le sixième pilier, à gauche, existait un autel en tuffeau, dédié à Notre-Dame de Bon-Secours, orné, au haut de son retable, des armes des Lagadec (d’argent à trois trèfles d’azur, une étoile de gueules en abyme), et appartenant au sieur du Roudour Le Bihan, ainsi que le banc contigu. Un autre banc, situé à droite de cet autel, était au sieur de Kerever Guilloton.

Enfin la chapelle de Notre-Dame des Vertus, situé sur le cimetière paroissial n’offrait dans ses fenêtres que les armes de France et de Bretagne. Au-dessous de l’autel se trouvait un saint Sulpice accompagné des mystères de la Passion et éclairé par trois vitres dormantes " (Le Guennec).

Il y avait à Saint-Martin, au XVIIème siècle, la confrérie des Agonisants, et celle de Notre-Dame du Mont-Carmel. La première obtint des indulgences du Pape Innocent XII (1697), la seconde de Clément XI (1704). En 1779 sont mentionnées avec les confréries précédentes, celles des Trépassés, de Notre-Dame de Vrai-Secours, des Cinq-Plaies, de Saint-Sébastien, et de Sainte-Anne.

 

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CHAPELLES DE SAINT-MARTIN (MORLAIX).

LA MADELEINE.

Cette chapelle, dont il ne reste plus trace, est mentionnée en 1128, dans l’acte de fondation du prieuré de Saint-Martin. Il y avait une chapelle de la Madeleine sur les confins de la paroisse, mais en Taulé. Est-ce la même ? De cet oratoire, on voit encore l’emplacement et la fontaine sainte, qui donne une eau ferrugineuse.

SAINT-AUGUSTIN.

Chapelle également mentionnée dans l’acte précité de 1128. Elle était située près du manoir de Portzmeur et a dû disparaître sous la Révolution. Elle dépendait de la communauté de ville, qui en nommait les fabriques annuels.

NOTRE-DAME DES VERTUS.

Chapelle fondée en 1445 dans le cimetière de Saint-Martin, et qui était en ruines en 1772. Elle fut démolie avant la Révolution.

Le Père Cyrille le Pennec lui consacre ces quelques lignes : « Dans l’un des faux bourgs de la ville de Morlaix, nommé Bourret, qui est compris dans le ressort du diocèse de Léon, l’on peut visiter la belle petite chapelle de Notre Dame des Vertus, bastie tout auprès de l’église priorale de Saint-Martin ; elle fut commencée le 25 de Mars, le jour de l'Annonciation de la Vierge ; sacrée l’an 1445, elle fut bénite et consacrée par révérend Père en Dieu frère Louis de Cambout, Evesque titulaire d'Ammenets, suffragant de Cornouaille, le second dimanche d’aoust l’an de grâce 1556. Cette chapelle est fort fréquentée par les Morlaisiens, ce qui témoigne assez clairement que la sainte Mère de Dieu est très favorable à l’endroit de tous ceux qui l’honorent en ce lieu » (Vie des Saints de Bretagne, par Albert Le Grand, édition Kerdanet, p. 501).

Par acte daté de Sainte-Marie-Majeure, 14 Août 1666, et contresigné à Saint-Pol de Léon le 4 Juin 1667, le pape Alexandre VII accordait des indulgences à la Confrérie du Coeur de Jésus et de Marie, établie à Notre-Dame des Vertus. Le Souverain Pontife conférait une indulgence plénière au jour de l’entrée dans cette confrérie aux personnes qui, s’étant confessées et ayant communié, auraient fait une visite à la chapelle le vendredi de la Passion. — D’autres indulgences furent accordées par Clément IX (1670), Innocent XI (1682), Innocent XII (1697), Clément XI (1705, 1712) (Archives départementales).

SAINTE-CATHERINE.

Chapelle située au milieu du faubourg de la Villeneuve, et fondée par les seigneurs de Pensez. Elle n’existe plus. La fontaine est toujours surmontée d’une statuette en pierre de la sainte.

SAINTE-MARGUERITE.

Cette chapelle existait dès le XVème siècle, près d’une ancienne léproserie, au bord de l’ancienne route de Lesneven et de Saint-Pol. On n’en voit d’autres traces que le dé de son calvaire.

SAINTE-ANNE.

Chapelle convertie en habitation, au hameau de Traonarvélin. Elle porte la date de 1633, et un écusson écartelé où l’on trouve la quintefeuille de la famille de Toulgoet.

SAINT-GERMAIN.

Chapelle près du manoir de même nom. On y conduit les petits enfants au mois de Mai et on les roule sur l’autel, pour les préserver des maux de ventre (Peyron).

CHAPELLE DE PENNELÉ.

Elle se trouve au manoir du même nom, et date du XVIIème siècle. Sa cloche semble provenir, d’après une inscription, de l’oratoire du château de Kernévez, près de Saint-Pol de Léon.

CHAPELLE DU MANOIR DE BAGATELLE.

Elle remonte au XVIIIème siècle, et renferme de vieilles statues.

 

Mentionnons les chapelles modernes :

Chapelle Saint-Joseph, construite vers 1860 à là Villeneuve, et décorée de fresques de Yan D'Argent.

La Salette, bâtie également vers 1860.

Notre-Dame de Lourdes, construite au haut de la rue Courte-de-Bourret, en 1874, démolie vers 1910.

Sainte-Anne, au manoir de Keryven.

Saint-Louis, au manoir de Kersercho.

Il y avait aussi une chapelle au manoir de Tréoudal, le Trégurdel de la vie de saint Tugdual, écrite par son disciple saint Louénan.

 

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CLERGÉ DE SAINT-MARTIN (MORLAIX).

RECTEURS.

Avant la Révolution.

1520. Philippe an Lagadec. - 1533. Tanguy Le Barbu. - 1543. Yves Le Barbu. - 1547-1549. Tanguy Le Barbu. - 1581. Nicolas Fouquet. - 1594. Yves Bris. - 1596. Jean Nuz. - 1627. René Spaignol. - 1628. A. De la Tinière. - 1629. Jean Prigent. - 1640. René de Poulpiquet. - 1679. Marc Dizeul. - 1682. Nicolas Le Pape. - 1685. François Mérer. - 1700. Jérôme Roussel. - 1732. Etienne Le Gat. - 1735. Jean-Marie Audren du Porslan. - 1747. Jérôme-François de Keroullas. - 1769-1790. Louis-Alexandre Expilly.

Après la Révolution.

1802. Toussaint-Yves Costiou, né à Lesneven, prêtre en 1787. - 1805. Jean Guerlesquin, né à Sainte-Sève, prêtre en 1772. - 1809. Louis Tanguy. - 1819. Yves Moal. - 1857. Joseph Guéguénou. - 1886. Yves Bernard. - 1889. Auguste Dourver. - 1891. Aimé Le Goff. - 1898. Jean-Marie Martin. - 1903. Pierre Kerjean. - 1911. Henri Le Bihan. - 1914. Léon Derrien. - 1917. Jean-Marie Guillerm.

CURÉS.

1678. Alain Cariou, chapelain. - 1689. R. Michet. - 1690-1700. Nicolas Le Couze. - 1701-1716. Yves de Campaigne. - 1706-1707. Pierre Inisan. - 1718-1730. Etienne Le Gat. - 1738. Yves Masson. - 1745-1754. Jean Lespaignol. - 1746-1750. M. F. Le Got. - 1746-1762. Ch. Gourvenec. - 1755-1780. Ruault. - 1767. Yves Talarmein. - 1774. J. Cole. - 1774-1791. Jean Guerlesquin. - 1785-1791. François Le Breton.

VICAIRES.

1803. Jean Guerlesquin. - 1809. Le Roux. – 1817. Guillaume Durand. - 1819. Yves Le Pape. - 1827. Pierre de Quatrevaux. - 1827. Jean Le Corre. - 1830. Yves Merret. - 1831. Albert Kermenguy. - 1835. Olivier Salaün. - 1838. Charles Gras. - 1844. Jean Le Goff. - 1850. Amet Bourhis. - 1852. François Cabon. - 1859. René Troussel. - 1860. Louis Le Gall. - 1861. Jean Cornec ; Alzire Mauduit. - 1865, Noël Arhan. - 1868. Louis Suzeau. - 1875. Henri-Michel Rouzot. - 1875. Eugène Nicolas. - 1877. Pierre L’Helgoualc’h. - 1880. Alain Bihan. - 1880. Jean Le Merdy. - 1882. Jean Le Meur. - 1884. Abel Robineau. - 1889. Gabriel Corre. - 1892. Joseph Piriou. - 1892. Louis Tanguy. - 1893. Jean-Louis Le Roux. - 1894. Jean Coatarmanac'h. - 1897. Yves Pronost. - 1901. Joseph Vicaire. - 1904. Yves Bosson. - 1906. Jean-Marie Le Berre. - 1908. Joseph Nizi. - 1912. Louis Loaec. - 1914. Pierre Cloarec. - 1922. Christophe Le Guillou. - 1925. Yves Creff. - 1925. Joseph Laot. - 1926. Charles Grall. - 1928. Jean-Ronan Raguénès. - 1933. Joseph Robin, ....

(Archives de l'Evêché).

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