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RELIGIEUX (CAPUCINS, MINIMES, ..) A MORLAIX

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LES CAPUCINS - LES MINIMES - LES FRERES DE LAMENNAIS

 

Les Religieux Capucins à Morlaix :

En 1607, Jacques Quintin remontra à la communauté qu'une personne offrait cent écus d'argent comptant, et quatre écus de rente en fonds de terre pour fonder un couvent de Capucins dans l'église ou chapelle de Notre-Dame-des-Fontaines, qui appartenait à la ville, et d'acheter une pièce de terre près de cette chapelle pour y asseoir le couvent. La ville chargea les Quintin de retenir ces fonds jusqu'à ce qu'elle en eût fait un elle-même pour l'établissement des frères « capuchins ».

Mais ce projet n'eut point d'exécution. Quant à l'emplacement, il fut donné à ces pères dans la forêt du Stivel, qui n'existe pas plus actuellement que la forêt de Cuburien, par noble et puissant Messire René Barbier, seigneur de Kerjan. En 1612, le duc de Retz vint à Morlaix et posa la première pierre de ce couvent et ce fut Guy Pinart qui officia dans cette cérémonie. La première messe fut chantée aux Capucins, le 8 septembre 1612, et « pour ce subject, il y eut ce jour procession générale et solempnelle » où assistèrent les religieux de Cuburien. La coutume de payer les religieux de Cuburien était si bien établie qu'on paya au Sr. Le Levier 4 livres 10 sols pour le dîner qu'il leur avait donné à la suite de cette procession. Le 2 août 1618, Pierre Cornulier évêque de Tréguier, fit la dédicace de ce couvent. Les religieux eurent aussi part à « l'aumône » de la ville depuis leur établissement, ainsi qu'aux aumônes stipulées par les baux. La ville même les habilla quelquefois, et l'on trouve, en 1627, une dépense de 169 livres 18 sols « pour estoffes aux frères Capuchins ». Dans les comptes de la ville on lit qu'ils reçurent cent livres, en 1627, 1629, 1634 et 1635, et six cents livres, cette même année, pour les frais du chapitre provincial tenu à Morlaix. Ils eurent cent livres, en 1636, 1641, 1658, 1659, 1660, et deux cents, en 1668, pour réparations, enfin ils eurent encore, cette année cent livres, sous le bon plaisir de la chambre.

Ce couvent nourrissait environ dix-huit moines. Il y avait un noviciat qui fut transféré à Guingamp quelques années avant la Révolution. Après l'expulsion des religieux, pendant la Révolution, les bâtiments servirent de caserne ; aujourd'hui il n'en reste que quelques ruines.

Parmi les pères spirituels nous trouvons : - en 1618, Quintin de Kerhamon ; - en 1627, Tournemouche ; - en 1641, de Parthenay ; - en 1664, Le Blonsart de Kertanguy ; - en 1668, Harscoët de Kervengar. Le dernier, père gardien fut Joseph Le Denmat de Kerouvriou.

 

Les Religieux Minimes à Morlaix (Saint-Fiacre) :

L'ordre des Minimes avait été créé au XVème siècle, en Italie, par saint François de Paule, qui vint en France où il établit plusieurs couvents. Anne de Bretagne voulut avoir de ces religieux dans son duché et leur donna une maison à Nantes, où cependant ils ne se fixèrent qu'en 1589. Au siècle suivant deux autres couvents furent établis à Rennes et à Saint-Pol-de-Léon. Le quatrième fut celui de Saint-Fiacre. Cette communauté était située dans la campagne, à environ une demi-heure de Morlaix, sur le territoire de la paroisse de Plourin (Plourin-les-Morlaix), et elle fut fondée, à ce qu'on a lieu de croire par les Le Borgne, Sgrs. de Lesquiffiou, en 1660 ; du moins c'étaient eux qui y jouissaient des prééminences comme fondateurs. Cette fondation eut lieu du temps de Vincent Le Borgne, chevalier Sgr. de Lesquiffiou, Trévalot, Kervégant, et, fils de Jean et de Marie de Ploeuc ; ainsi c'est à lui sûrement qu'on doit l'attribuer. Il existait dans ce lieu une chapelle dédiée à Saint-Fiacre, dont le pardon ou l'assemblée continue à avoir lieu, vers 1879, à la fin du mois d'août, et qui a donné son nom au monastère dont la chapelle était cependant séparée. Ce couvent ne contenait qu'un petit nombre de religieux qui faisaient un carême perpétuel (De Blois).

Les religieux furent renvoyés pendant la Révolution, et l'administration de la Guerre s'empara des bâtiments de leur couvent qui devint l'hospice militaire Méraire, consacré an traitement des maladies vénériennes.

 

Les Frères de Lamennais à Morlaix :

M. Deshayes, ancien curé de Saint-Gildas d'Auray, forma, en 1816, une société de frères de l'instruction chrétienne destinés à instruire les enfants des campagnes. Leur noviciat fut établi à Ploërmel et dirigé par l'abbé J.-M. de Lamennais. Ces frères furent appelés à Morlaix, en 1839, par M. Kermanach, curé de la ville, qui fit une souscription parmi les habitants. On leur acheta trois maisons dans la rue Basse-Saint-Mathieu où ils ouvrirent une école. Cet établissement étant devenu trop petit, les frères firent construire une nouvelle maison dans la voie d'Accès de la Gare, en Saint-Martin (J. Daumesnil).

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