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LE LOU-DU-LAC

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La commune de Le Lou-du-Lac (bzh.gif (80 octets) Al Loc'h) fait partie du canton de Montauban-de-Bretagne. Le Lou-du-Lac dépend de l'arrondissement de Rennes, du département d'Ille-et-Vilaine (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE du LOU-DU-LAC

Le Lou-du-Lac vient du vieux breton "louch" (lac).

Le Lou-du-Lac est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Pleumeleuc. La création de la paroisse de Le Lou-du-Lac, ancienne enclave de l'évêché de Dol (-de-Bretagne), est antérieure au milieu du IXème siècle, car ces enclaves paraissent avoir été crées avant l'érection de l'évêché en métropole en 848. Une légende rapporte que sa première église paroissiale a été engloutie dans l'étang et que l'on entend parfois encore dans les nuits d'orage le son plaintif de sa cloche (Semaine religieuses de Rennes, 22 février 1896).

Les Bretons appelaient louc'h un étang creusé de main d'homme ; il est donc vraisemblable que la paroisse du Lou doit son nom aux étangs qui entourent son château. On ignore l'origine de cette paroisse ; mais si l'on considère qu'elle était une enclave de Dol sise au milieu du diocèse de Saint-Malo, on doit lui attribuer une grande antiquité. D'après ce que nous avons dit déjà, les enclaves du diocèse de Dol semblent avoir été créées antérieurement à l'érection de la métropole de Dol, en 848. Or, l'existence de ces localités à cette époque reculée implique nécessairement la coexistence de paroisses de mêmes noms : ainsi, Le Lou, se trouvant au IXème siècle isolé au milieu des paroisses d'un diocèse étranger, était indubitablement érigé lui-même en paroisse dès cette époque. Ce que nous disons ici du Lou doit être exact pour toutes les enclaves du diocèse de Dol dont nous aurons à parler dans la suite.

Ville du Lou-du-Lac (Bretagne).

L'antiquité du Lou est donc prouvée par sa situation même ; par ailleurs, il n'y a que des traditions très-vagues sur les origines de cette paroisse. Les légendes parlent de vieilles églises ensevelies dans le lac du Lou, du creusement de l'étang de la Rive à une époque très-reculée, des donations faites en ce lieu par les seigneurs de Montauban, etc. ; mais rien de précis dans tout cela. Nos chartes mentionnent seulement en 1314 le « Lou Lieuc », faisant partie, ainsi que la « Chapelle dou Lou », de la donation faite à cette époque par Olivier, sire de Montauban, à Julienne Tournemine, sa femme (Dom Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, I, 1250).

Le recteur du Lou était seul décimateur dans sa paroisse ; il levait les grosses dîmes à la douzième et les dîmes vertes seulement à la treizième. En 1790, M. Gaultier déclara que son bénéfice lui rapportait 900 livres de revenu brut. Toutefois, ses charges montaient à 104 livres, de sorte qu'il ne lui restait que 796 livres ; mais il jouissait, en outre, des fondations de dom Guil. Coussar, faites en 1597, de dom Olivier Aubry (de 1691) et de Guillemette Collet (de 1591), lui rapportant en­semble 203 livres de rente (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1 V, 29). A la restauration du culte, vers 1802, une école ecclésiastique assez nombreuse fut établie au presbytère du Lou par les soins du recteur, M. Bédel ; nous avons dit qu'en 1810 elle se fondit dans la maison de Saint-Méen (Pouillé de Rennes).

Ville du Lou-du-Lac (Bretagne).

On signale au Moyen Age le château du Lou, situé au nord de l'église et occupé successivement par les familles Méel (au XVème siècle), La Lande (aux XVIème et XVIIème siècles), Aubert du Lou (au XVIIIème siècle), et Frelon de La Freslonnière (au XIXème siècle). Le poteau aux armes des seigneurs de Montauban se dressait autrefois dans le bourg de le Lou-du-Lac.

C'est au presbytère de le Lou-du-Lac qu'est fondé le premier Petit Séminaire d'Ille-Et-Vilaine après la Révolution : ce petit séminaire est transféré en 1810 dans l'ancienne Abbaye de Saint-Méen.

On rencontre les appellations suivantes : Le Lou-Lieuc (en 1314), Lohoc (au XIVème siècle), Le Lou (en 1513 et 1516), Le Loup (au XVIIème siècle).

Ville du Lou-du-Lac (Bretagne).

Note 1 : liste non exhaustive des recteurs de la commune du Lou-du-Lac : Pierre de La Grée (avant 1568), Guillaume du Chesne (à partir de 1568), Olivier Arbry (jusqu'en 1600), Jean Ronsin (à partir de 1600), Jean Préhon (en 1629), Eustache Mérault (jusqu'en 1644), Julien Génix (à partir de 1644), Olivier Aubry (en 1691), Jean Coulombel (1730 à 1733), Jean Baptiste Houée (1733 à 1771), Joseph Gaultier (1771 à 1792), N. Bédel (1803 à 1810), N. Saulduny (1811 à 1816), Jean Marie Legendre (1816 à 1826), Vincent Vallée (1826 à 1828), Mathurin Robert (1828 à 1843), François Laudren (1843 à 1844), N. Rocher (1844 à 1860), Jean Marie Regnaulf (1860 à 1876), Pierre Tostivint (en 1876), Jean Marie Piel (en 1876), Mathurin Méance (à partir de 1877), ...

Voir   Ville du Lou-du-Lac (Bretagne) " Le cahier de doléances du Lou-du-Lac en 1789 ".

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PATRIMOINE du LOU-DU-LAC

l'église Saint-Loup (XI-XVIème siècle). Il s'agit de l'ancienne chapelle du château du Lou. Saint Loup, évêque de Troyes, est le patron de l'église du Lou, édifice en partie roman qui n'est point dépourvu d'intérêt. Elle se compose d'une nef remontant aux environs du XIème siècle, remarquable par son appareil en feuilles de fougère, son arc triomphal et ses étroites baies aujourd'hui bouchées. Le chevet de l'édifice, ainsi que la façade occidentale, ont été reconstruits au XVIème siècle. Cette église est presque accolée au vieux château du Lou. Les seigneurs du Lou y jouissaient des droits honorifiques et des prééminences, mais les sires de Montauban prétendaient y avoir droit à la supériorité (nota : en 1681, le seigneur de Montauban avait dans le bourg du Lou un poteau armorié de son blason et jouissait des droits de bouteillage "aux assemblées et foires du Loup ès jour de S. Laurent et S. Barthélemy"). Il y avait entre autres fondations, dans ce sanctuaire, celle d'une messe matinale tous les dimanches et fêtes faite en 1727 par Mme de Pontcallec, née Geneviève de la Lande (Pouillé de Rennes). En l'église paroissiale du Lou-du-Lac, les droits de supériorité appartenaient an baron de Montauban, mais le seigneur du Lou avait dans ce sanctuaire des prééminences, un enfeu, un banc et des armoiries, et les privilèges de seigneur fondateur. Il avait également des bancs armoriés dans l'église de La Chapelle-du-Lou. Le haut de sa nef présente un appareil roman en feuilles de fougères. L'intérieur présente un arc triomphal et d'étroites fenêtres romanes bouchées. Cette église est agrandie au XVIème. Le pignon ouest (XVIème siècle) est percé d'une porte en arc brisé mouluré. Le chœur date du XVIIème siècle. Le bénitier date de l'époque gallo-romaine, ce qui laisse supposer la présence probable de sites romains sur le territoire de la commune de le Lou-du-Lac ;

Eglise du Lou-du-Lac (Bretagne).

la croix-monument aux morts (XVII-XXème siècle) ;

le château du Lou (XVème siècle-1657), reconstruit à plusieurs reprises. Le château était jadis entouré de douves et flanqué de quatre tours. Il se compose de deux constructions avec un rez-de-chaussée élevé, un étage, des corniches modillonnées et des gerbières à frontons alternativement arrondis et triangulaires. On y trouvait une fuie et des mottes. Le Lou est érigé en châtellenie en 1637 et possédait autrefois un droit de haute justice exercé à Montauban ainsi que des fourches patibulaires à quatre piliers. Le château se compose de deux constructions dont l'une date de 1657. Sur l'autre édifice, on peut voir un écusson aux armes de Jacques de la Lande et de Geneviève de la Chapelle, son épouse, avec la date de 1571. Propriété successive des familles Méel (au XVème siècle), de la Lande (en 1513), Aubert sieurs de Sauvé (en 1733 et en 1789), Freslon ;

Château du Lou-du-Lac (Bretagne).

la Tour (XVème siècle) de l'ancienne maison forte, remplacée aux XVIème et XVIIème siècles, et située au lieu-dit Le Château ;

le manoir de la Motte-Au-Sage (XVIème siècle). Ce manoir est restauré en 1980 ;

la maison (XVIIIème siècle), située à la Ville-Piron ;

l'ancien presbytère (XVIII-XXème siècle) ;

le moulin à eau du Lou-du-Lac ;

A signaler aussi :

l'oratoire de la Normandaye, situé route de la Nouaye. Le 4 juillet 1691, Olivier Aubry, recteur du Lou, fonda une chapellenie de cent trente-deux messes basses dans son église paroissiale, à la charge pour son titulaire d'entretenir « un petit oratoire et une maison situés au terroir de la Normandaye ». Cette fondation valait en 1790 104 livres de rente (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1 V, 29) ;

l'ancien manoir du Clos, situé route de la Nouaye ;

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ANCIENNE NOBLESSE du LOU-DU-LAC

La famille de Méel possédait au XVème siècle le manoir du Lou, dont Jean de Méel était seigneur en 1444 et 1459. A cette famille appartint Eon de Méel, qui accompagna du Guesclin en Normandie et lui donna en 1378 une quittance de ses gages, scellée de son sceau, portant huit merlettes posées 4, 3, 1. Olivier de Méel fut aussi capitaine d'une compagnie envoyée en 1421 au secours du Dauphin, mais convaincu d'avoir trempé dans l'assassinat de Gilles de Bretagne, il fut décapité à Vannes en 1451. Le dernier seigneur du du nom de Méel fut Eon de Méel, mort avant 1513, laissant deux filles vivant à cette époque : Jeanne de Méel, femme d'Arthur de la Lande, et Michelle de Méel, épouse d'Arthur de la Chèze. Jeanne, étant l'aînée, apporta la seigneurie du Lou à son mari, et leurs descendants la conservèrent pendant deux siècles. Cet Arthur de la Lande était fils de Macé de la Lande, gouverneur de La Gravelle en 1450. Arthur do la Lande, homme d'armes de l'ordonnance de la duchesse Anne en 1489, se fixa en Bretagne à la suite de son mariage avec Jeanne de Méel. Il en eut Jean de la Lande, seigneur du Lou, qui partagea ses soeurs en 1547 et épousa Anne de la Houssaye. Le fils de ces derniers, Jacques de la Lande, seigneur du Lou en 1575, fut d'abord page du roi, puis écuyer de la reine Catherine de Médicis, enfin chevalier de l'Ordre de Saint-Michel en 1580. Il épousa Geneviève de la Chapelle, fille du seigneur de Trégomain, qui lui apporta cette terre, demeurée ensuite unie à celle du Lou. Rolland de la Lande, fils des précédents, seigneur du Lou et de Trégomain, fut comme son père chevalier de Saint-Michel. Il épousa, par contrat du 5 novembre 1609, Marie-Magdeleine de Coëtlogon, fille de François, seigneur de Coëtlogon. En 1627 il fit une fondation en l'église conventuelle des Grands Carmes de Rennes et y choisit sa sépulture, y ayant vraisemblablement fait inhumer son père (Archives d'Ille-et-Vilaine, 20 H, 3). Quant à lui-même, il obtint en 1637 l'érection du Lou en Châtellenie et vivait encore en 1646. Son fils Florent de la Lande, seigneur du Lou, épousa, par contrat du 15 juin 1640, Jacquemine du Breil de Pontbriant, fille du seigneur de Pontbriant. Ce seigneur décéda vers 1675. Sa veuve lui survécut jusqu'au 11 avril 1696 : elle mourut alors à Rennes, âgée de soixante et six ans, mais son corps fut apporté au Lou et inhumé au chanteau de l'église paroissiale du Lou-du-Lac. Le nouveau seigneur du Lou, Guy de la Lande, capitaine de mousquetaires, épousa Mathurine de Saint-Pern, fille du seigneur de Ligouyer. De cette union sortit Gabriel de la Lande, reçu en 1711 conseiller au Parlement de Bretagne et seigneur du Lou dès 1710. Il épousa à Questembert, le 6 février de cette dernière année, Marie-Thérèse Raoul de la Guibourgère, fille du seigneur de la Guibourgère (Archives du Morbihan, V, 212). Gabriel de la Lande mourut en 1713, à la fleur de l'âge et sans laisser d'enfants. Sa châtellenie du Lou passa alors à sa soeur Renée-Geneviève de la Lande, veuve du marquis de Pontcallec. Cette dame vint habiter le Lou et fit plusieurs fondations pieuses dans l'église paroissiale, mais elle mourut sans postérité. La châtellenie du Lou vint alors vers 1733, probablement par acquêt, aux mains de Guy-Pierre Aubert, seigneur de Sauvé, reçu secrétaire du roi en 1690 et mari de Thérèse-Patrice Bourdais. Celui-ci donna, semble-t-il, cette seigneurie du Lou à son fils Guy-Jean Aubert, lorsqu'il épousa le 2 février 1733, à Saint-Étienne de Rennes, Renée-Catherine Cormier, fille du seigneur de la Courneuve. En ce moment Guy-Jean Aubert était conseiller au Présidial de Rennes, et son père Guy-Pierre se trouvait être le doyen des conseillers de la même Cour. Plus tard, Guy-Jean Aubert, seigneur du Lou, fut alloué lieutenant-général civil et criminel au Présidial, et vendit 38 000 livres cet office en 1745. Devenu veuf, ce seigneur du Lou se remaria, par contrat du 11 octobre 1743, à Marie-Judith Picquet, fille du seigneur de la Motte ; celle-ci mourut veuve le 17 août 1777. De cette union naquit, le 14 avril 1749, Guy-Marie-Joseph Aubert, qui fut mousquetaire du roi, puis seigneur du Lou, et épousa Marie-Marthe du Boishamon. Il en eut, au manoir de la Heuzelaye en Quédillac, un garçon nommé Guy-Marie, le 12 juin 1772. Ayant perdu sa femme, le seigneur du Lou contracta une nouvelle alliance avec Reine-Thérèse Le Clavier, qui lui donna deux enfants, Louis et Marie ; cette dame, devenue veuve, s'en trouvait tutrice en 1792. Le baron de Montauban était de toute antiquité seigneur de la paroisse du Lou-du-Lac, où il possédait un fief important appelé la Verge noble du Lou. C'est en ce fief que fut construit le château du Lou, dont la seigneurie, s'étendant aux environs, relevait de Montauban. Aussi le seigneur du Lou devait-il à son suzerain chaque année une paire de gants de la valeur de quatre deniers. Le baron de Montfort avait également des droits féodaux dans la paroisse du Lou-du-Lac. En 1642 Henri, duc de la Trémoille et sire de Montfort, céda au seigneur du Lou, moyennant 1 200 livres, tous ses « fiefs et mouvances, tant nobles que roturiers, en la paroisse du Lou ». Ce fut par lettres patentes datées du mois d'octobre 1637 que le roi érigea, en faveur de Rolland de la Lande, la seigneurie du Lou en châtellenie. Celle-ci fut composée des seigneuries du Lou en la paroisse du Lou-du-Lac, de Launay-Thébault en Montauban, de la Téhellière en Bédée, et de Trégomain en la Chapelle-du-Lou (Archives de Loire-Inférieure, B. 1249). Comme ce dernier manoir avoisinait le château du Lou, on appela souvent la nouvelle châtellenie le Lou-Trégomain, pour la distinguer de la seigneurie du Lou en Saint-Léry. Le domaine proche de la châtellenie se composait du château du Lou, des manoirs de Trégomain, de la Téhellière et de Launay-Thébault, — des métairies de la Porte, de la Marre et de la Croix-du-Lou, et de celles de la Mansardaye, la Haye-Menjard, la Téhellière, Trégomain, Launay-Thébault et Launay-Pitel, — des moulins et étangs du Lou, etc. La haute justice du Lou s'exerçait en 1767 à Montauban. Cette justice comprenait plusieurs fiefs s'étendant en les paroisses du Lou-du-Lac, la Chapelle-du-Lou, Bédée et Montauban : les principaux de ces fiefs étaient ceux du Lou, de Trégomain, de Launay-Thébault, de Launay-Pitel et de Coëtquen (ce dernier avait été acheté en 1661 par le seigneur du Lou d'avec celui de la Ville-ès-Cerfs). En l'église paroissiale du Lou-du-Lac, les droits de supériorité appartenaient an baron de Montauban, mais le seigneur du Lou avait dans ce sanctuaire des prééminences, un enfeu, un banc et des armoiries, et les privilèges de seigneur fondateur. Il avait également des enfeus et des bancs armoriés dans les églises de La Chapelle-du-Lou et de Montauban, à cause de ses fiefs de Trégomain et de Launay-Thébault. Ce qui reste debout maintenant du château du Lou — propriété de la famille de Freslon de la Freslonnière — témoigne de l'importance ancienne de cette résidence féodale. Le château occupe au bord du bel étang de la Rive et à côté de l'antique église romane du Lou-du-Lac une remarquable position. Malheureusement, une bonne partie des constructions primitives ont disparu. Néanmoins, au milieu d'une enceinte fortifiée de forme carrée, baignée en partie par l'étang et flanquée de trois tours en ruine recouvertes de lierre, se dresse fièrement encore le logis seigneurial construit partie en 1571 et partie en 1657 : ces dates sont en effet gravées clans le granit au-dessus des portes principales. Un grand écusson en pierre gît maintenant à terré portant aussi ce millésime de 1571, et un blason écartelé au 1er de gueules à la fasce contrebretessée d'argent, qui est de la Lande, au 2° d'azur à la fleur de lys d'or accompagnée de trois coquilles de même, qui est de la Chapelle ; au 3° de la Houssaye? et au 4° de Méel. Cet écusson prouve que le château du Lou fut reconstruit par Jacques de la Lande et Geneviève de la Chapelle, sa femme. Au-delà des douves s'élève l'ancienne fuie, conservant sa litre seigneuriale. Ajoutez à cette trop courte description çà et là des pans croulants de murailles fortifiées, et au-devant du logis de larges et longues avenues d'arbres séculaires, et vous n'aurez encore qu'une faible idée de l'imposant aspect que présente le vieux château démantelé du Lou (abbé Guillotin de Corson).

 

Lors d'une réformation de l'évêché de Dol en 1513 (rapport fait en partie par Guillaume Crussart, Jean Gedouin (?) et Guillaume Aubry, élus), sont mentionnées à Lou-du-Lac (Le Lou) les personnes et maisons nobles suivantes :

Les métairies du Lou et de la Mafeardière qui sont nobles, qui furent à feu Eon de Vieil sont à présent à Arthur de la Lande et à Jeanne de Viel (Niel) sa femme, et pour la métairie de la Mafardaye, elle est à présent possédée par Artur de la Chèse et Michelle de Viel, sa femme, sœur de laditte Jeanne, dame du Lou.

Pierre Joubin et sa femme, fille d'Olivier de la Motte, sœur de la Cheverie, possèdent la métairie de la Vieuville qui fut à deffunct Raoullet Jocelin et Bertran Jocelin, et laquelle fut acquise par le susdit Olivier de la Motte qui la donna à sa fille en mariage.

La métairie de la Marre qui fut à Jehan de Launay et laquelle tient à présent Jchan de Launay héritier dudit Jehan, par représentation de Bertran de Launay son père.

La métairie de la Croix-du-Lou qu'à présant tient Guillaume Le Clerc et Christinne de Launay sa femme, lequel est gentil­homme, ladite Christinne fille de Jean de Launay.

Pierre Le Roux qui dit estre noble.

(à compléter)

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