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Fragments d'histoire sur Lothéa et Trélivalaire.

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1453. — Le chambrier Olivier, assisté de Guillaume Douaren et de Gauvin Dunepveu, barbiers de Quimperlé, ainsi que d’un jury de lépreux des deux sexes de la léproserie de Locdeleau, en Trélivalaire, prononce une sentence de séparation de la société, contre Yves Le Bihan, convaincu de lèpre, et ordonne qu’il soit interné à la léproserie.

1634. — Noble homme Charles Morice, sieur de Beaubois, lègue, par testament, en faveur de la chapelle Saint-Yves, une rente annuelle de soixante sous monnaie.

30 Mai 1637. — A la requête des paroissiens de Lothéa, un jugement est rendu contre missire Jean le Baron, recteur, condamné à 60 livres d’amende pour réparation de l'auditoire.

1637. — Donation testamentaire à la chapelle Saint-Yves, d’un pré nommé Prat-ar-Zant, par François Lohéac, sieur de la Villeneuve.

1640. — Rente de 2 livres 8 sols due à Lothéa, sur le village de Pors-Bihan, près du bourg.

4 Novembre 1670. — Jacques Briant, sieur de Bothuellen, donne 3 livres par an pour dire cinq messes en la chapelle Saint-Yves.

13 Novembre 1680. — Amice Lozachmeur demande à être inhumée dans la tombe de son défunt mari, en l’église paroissiale de Lothéa. Elle fonde une messe à note à perpétuité, messe qui sera célébrée en cette même église, chaque année, le mardi de la Pentecôte. Elle donne 40 sols à l'église de Trélivalaire, 40 sols à la chapelle Saint-Yves, près de la ville de Quimperlé, 40 sols à la chapelle-église de Notre-Dame de Lorette, en la paroisse de Lothéa (Archives départementales, 140, G. 9).

29 Janvier 1695. — Pour se conformer à l’arrêt royal du 9 Novembre 1694, concernant le recouvrement des droits de franc fief, Mathieu Bienvenu et Mathieu Le Beux, procureurs terriens, l’un de Lothéa, l’autre de Trélivalaire, adressent au bureau des francs fiefs de Quimperlé la déclaration suivante, relative aux lieux nobles de la paroisse.

Voici d’abord pour Lothéa :

« Le lieu noble de Québlen et le vieux château s’entrejoignants avec le moulin, appartenant à écuyer Charles Bréart de Boisanger, pouvant valoir deux cents livres de rente par an.

Le lieu noble de Rosminglas, étant en vente, et appartenant à demoiselle Marie Audouin, affermé à Guillaume Lozac’hmeur, au tiers des blés, et pouvant valoir dix-sept écus de rente par an.

Le lieu noble de Pont-Angrolle, possédé à titre de convenant et domaine congéable par Louis Le Beux, Marie Le Taëron et consorts, sous les sieurs de la Boissière et de Querdu Louhandre, roturiers, pour payer par an, de rente foncière, vingt-quatre livres en argent et corvées.

Le lieu noble de Quermès, " de dessus duquel on paye fouage ", possédé à titre de convenant par Guillaume Levirriec pour payer, de rente par an, cinquante-trois livres, et par Anne le Taëron et consorts, pour payer, de rente par an, dix-sept minots ricle de froment, mesure de Hennebont, et corvées, le dit lieu appartenant à écuyer Jacques de Semillac, capitaine d’une compagnie d’infanterie [Note : En marge du document on lit : « A ecuyer Charles Bréart, sieur de Boisanger »].

Le lieu noble du Lein, possédé à titre de convenant et domaine congéable par Jean Riou, sous les dames de Sardan et Louise du Pou, héritières de la dame du Quermoguer, pour payer de rente, par an, vingt sous, monnaie, huit minots ricle de froment, et quatre minots d’avoine, mesure de Hennebont ».

Voici maintenant pour Trélivalaire :

« Le lieu noble du Beaubois, possédé par Etienne Le Dars, à titre de ferme, pour payer, par an, deux cents livres à Yves Morice, sieur du Beaubois [Note : Le manoir de Beaubois se trouvait, non loin du viaduc de la route de Pont-Aven. Le bois de haute futaie auquel le manoir et ses propriétaires devaient leur nom a presque totalement disparu. En 1930, des pans des vieux murs de clôture subsistent encore, et un fragment du colombier agonise près de la fonderie Tanguy-Even].

Le lieu noble de Querblanchard, tenu à ferme par Germain Le Pocher, sous le dit sieur du Beaubois, pour payer environ vingt-trois écus de ferme.

Le lieu noble de Villeneuve, appartenant à missire Jean Geffroy, chevalier, seigneur de Quervégant, conseiller au Parlement, sous lequel le sieur de Bois­joly le tient à bail à ferme, pour payer par an dix livres 10 sols, et acquitter certaines charges prévues par le bail » [Note : Le manoir de la Villeneuve domine la gare de Quimperlé. Ou y voit un escalier en pierre monumental].

12 Août 1714. — Ce jour, deuxième dimanche du mois d'Août, eut lieu à Baye, la dédicace canonique de la Confrérie des Trépassés. Par ordre de Mgr. François de Ploeuc, évêque de Cornouaille, les gens de sept paroisses y vinrent en procession, savoir : Clohars, Moëlan, Riec, Trévoux, Mellac, Tréméven et Lothéa.

31 Mai 1720. — Testament de M. Nicolas le Quernec, prêtre de Trélivalaire. — Maître Chevalier, notaire de la juridiction de l’abbaye de Sainte-Croix, s’est transporté au village de Kervidanou, où l’abbé Le Quernec garde le lit, et il y dresse le testament du malade, en présence de François Salmon, prêtre de Saint-Michel de Quimperlé, Jean le Cloarec, prêtre de Lothéa, Alain le Quernec, prêtre de Baye, neveu du testateur, Louis et Jeanne Jestin, et d’autres parents et héritiers du dit le Quernec.

« Le dit sieur Quernec nous a déclaré donner son âme à Dieu, et qu’il invoque la Sainte Vierge, et tous les saints et saintes du paradis, et saint Nicollas son patron pour le repos de son âme.

Veut et entend le sieur testateur qu’au cas que le Seigneur dispose de luy qu’il soit inhumé soubs le portail ou porche de l’église trefvialle de Treffivalaire, et qu’on mette une pierre tombale sur luy avec un écriteau sur la dite pierre tombale, et qu’on fasse une octave. 

Veut pareillement le sieur testateur qu’après son décès l’on fasse aussy pour le repos de son âme et celles de ses parents et amis un annuel qui sera d’un service par semaine à messe à chant pour quoy il donne la somme de cent vingt livres.

Donne aussy la somme de cent quatre vingt livres, une fois payée, pour deux services qu’il entend et veut être dits en la dite église tréviale, savoir en la veille de Noël, et l’autre le premier jour de chaque année, pour quoy il sera fait, par messieurs les recteurs et prêtres de la dite paroisse de Lothea et treve d’icelle, un fond sur et certain de la dite somme cent quatre vingt livres aussy tot qu’ils l’auront touchée des héritiers du dit sieur testateur ou de son exécuteur testamentaire qu’il nommera cy après, par ce que les dits services seront dits en la dite église tréviale, et au cas que messieurs les recteurs et prestres veuillent desservir ailleurs, il sera libre aux héritiers de transporter la dite fondation ou bon leur semblera.

Fait pareillement don a la dite église tréviale de la somme de trois cents livres, une fois payée, qu’il veut et entend être employée à la réparation de la dite église.

Fait encore don de sa cote part sur un principal de trois cents soixante livres au village de Kerestou, aux Révérends Pères Jacobins de Quimperlé, par ce qu’ils diront, pour le repos de son âme et de celles de ses parents et amis, dix messes par an, et ce à des autels privilégiés, et de plus, il veut et entend que dans la huitaine de son décès, ou en tout cas, le plus promptement que faire se pourra, il soit dit et célébré par les dits Jacobins trente messes à des autels privilégiés, pour lesquelles il leur sera délivré la somme de quinze livres.

Veut et entend pareillement qu’il soit payé et délivré à messieurs les vicaires et prestres de la communauté de la paroisse de Saint-Michel de Quimperlé la somme de sept livres dix sols, pour dire le nombre de quinze messes basses pour le repos de son âme, et ce à des autels privilégiés.

De plus, cinquante sols à monsieur Salmon pour cinq messes qu’il veut et entend être dites par luy à des autels privilégiés, et la somme de dix livres en argent pour les peines et soins que le dit sieur Salmon a eu depuis qu’il est malade.

Veut aussi le dit testateur qu’il soit dit par messieurs les prestres de la paroisse de Lothea dix messes pour le repos de son âme pour quoy il leur sera délivré par son exécuteur testamentaire cinq livres.

Veut aussy qu’il soit dit à son intention dix messes basses en l’église paroissiale de Saint-Colomban, trente messes en celle des Révérends Pères Capucins, et quinze messes en l’église de Baye, le tout par messieurs les recteurs et prestres des dites paroisses, et à des autels privilégiés, pendant l’octave de son décès, sy faire se peut, en tout cas le plus promptement que faire se pourra, toutes lesquelles messes seront payées à raison de dix sols chaque.

Comme aussi veut et entend le dit sieur le Kernec testateur qu'il soit donné et délivré la somme de dix livres pour réparer la chapelle de Saint-Yves, celle de six livres qu’il entend aussy être employée à la réparation de la chapelle de la Magdeleine, les deux situées en la dite trêve de Treffivalaire, paroisse de Lothea.

Veut et entend pareillement le sieur testateur que le jour de sa sépulture, et du service de huitaine, il soit distribué aux pauvres mendiants qui se trouveront la somme de vingt livres.

Veut et entend encore qu’il soit donné à Marguerite Bertou sa servante pour ses bons et agréables services et soins la somme de cinquante quatre livres, en la dite somme comprise celle de vingt une livres que le dit sieur testateur déclare avoir donné en prest à François le Croissant, fils de la dite Bertou...

.... Et en l’endroit le dit sieur a nommé pour son exécuteur testamentaire missire Allain le Quernec son neveu.

.... Et avant la signature le sieur le Kernec testateur a déclaré qu'Yves Conan, son métayer de Kervidanou luy doit l’année courante de la ferme, la somme de vingt sept livres en argent, et deux minots de seigle mesure de Quimperlé, l’un sur le pied de trois livres dix sols, l’autre sur le pied de huit livres...

... Et le sieur testateur n’a pu tenir la plume par faiblesse et tremblement de main, il a prié et requis de signer pour luy maistre Yves Bouquet... ».

19 Novembre 1729. — Aveu fourni au roi par noble homme Jean-Augustin Maurice, sieur de Beaubois, fabrique de la chapelle Saint-Yves, d’un pré nommé prat-ar-zant (Archives départementales, 140, G 9).

3 Juillet 1730. — Missire Germain-Hyacinthe Peltier, recteur de Lothéa, fait un aveu, tant en son nom qu’en celui des fabriciens de Lothéa, des recteurs et prêtres de Saint-Michel de Quimperlé pour une rente censitaire de 3 livres et 40 sols, due à missire Joseph Louhandre, sieur de Pont-ar-Groll, au sujet d’un emplacement et d’un jardin sis à Quimperlé (Archives de Boisanger).

4 Mai 1782. — Procès-verbal de visite épiscopale.

MAITRE-AUTEL. — Passable ; la pierre sacrée est trop éloignée du bord de la table ; nous ordonnons qu’elle soit rapprochée de 4 à 5 pouces.

CHAPELLES ET AUTELS. — Passables ; nous ordonnons que les pierres sacrées soient rapprochées du bord de la table.

FONTS BAPTISMAUX. — Bien.

IMAGES. — Ont besoin d’être rafraichies ; celle de Saint Jean est fort mal faite.

CLOCHES. — Bien.

ORNEMENTS. — Il y en a pour toutes les couleurs, et d’assez propres.

EXPOSITION DU SAINT-SACREMENT. — 5 fois l'année.

OFFICES ET FÊTES PROPRES. — S. They, confesseur, patron.

RECTEUR. — M. Le Guillou.

PRÊTRES. — M. Le Moelle, curé de Trivaler ; M. Lélias, acolythe.

PRESBYTÈRE. — Bien.

MAITRE D’ÉCOLE. — M. le Curé.

CONFRÉRIES. — Celle de la Trinité.

BÉNÉFICES. — Il n’y en a pas.

CHAPELLES PUBLIQUES hors l’église. — Saint-Yves.

CHAPELLES DOMESTIQUES. — Celle de Quelblain.

24 et 26 Mars 1791. — Voici les biens d’église vendus nationalement ces jours-là : rentes sur les Villages de Keranguen, Kercadoret, Kergoaler, Kergostiou, Kervel, Kerhor, Kermouster, Kervidanou, Trebalay, Trélivalaire, une tenue de Kermarc, une tenue de Crechcourant, deux tenues de Keranforest, un pré du nom de Prat-Kerdudal, situé aux aulnes de Carnoët. — Trois semaines plus tard furent aliénées cinq tenues de Kerlin.

8 Avril 1791. — Vente du presbytère de Lothéa, acheté par le citoyen Cambry, et d’une prairie dépendant de la cure, acquise par le citoyen Prévost.

24 Septembre 1791. — Avant de faire descendre les cloches de Lothéa, pour les envoyer à la fonte, le procureur-syndic du district de Quimperlé écrit au Département en ces termes : « A Saint-David il y a deux cloches, à Lothéa deux ; ces deux églises sont très près de la ville, les gens de la campagne crieront néanmoins fortement, en ce qu’il sont dans l’usage d’annoncer les décès par un glas, le cas échéant, dans chaque quartier ; pourrait-on leur laisser en chaque endroit la plus petite des cloches » (Archives départementales, L V, Clergé, affaires diverses).

8 Avril 1793. — Vente au citoyen Prévost d’une portion de prairie, Prat-er-sant-Youen.

9 Février 1794. — L’église et le cimetière de Lothéa sont nationalement adjugés au citoyen Le Nir, de Quimperlé, pour la somme de 915 livres.

19 Avril 1795. — L’église de Trélivalaire ainsi que le cimetière qui l’entoure sont acquis, pour 900 livres, par Joseph-Charles-Ange Chef du Bois, demeurant à Quimperlé, à condition toutefois que le cimetière ne puisse être mis en culture que dans dix ans.

(Archives de l'Evêché de Quimper et du Léon).

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