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1876 à 1916.

Jean MAILLARD, négociant en vin et maire du Loroux-Bottereau, et Ernestine BUREAU, son épouse, firent construire le « château » en 1876. Leur fille Ernestine et leur gendre Jules FARINAUX, général de brigade, y vécurent pendant quelques temps. La propriété, constituée d’environ cinquante hectares, contenait les borderies de la Gauvelière, la Bazouinière, la Cour du Chêne, la Bertaudière et la Pilardière.

1916 à 1920.

Yvonne FARINAUX était la petite fille de Ernestine BUREAU et la fille du général FARINAUX. Elle vécut à la Gauvelière avec son mari, Julien GUILLET de la BROSSE. A cette époque, l’accès principal se faisait encore par le chemin montant côté nord.

1920 à 1924.

Lors de la vente par parcelles de la propriété, Léon PRAUD, négociant en quincaillerie et Juliette MARCHAND, son épouse, rachetèrent le « château ». Les terres et maisons des borderies furent vendues aux métayers.

1924 à 1947.

Charles RICHARD, représentant chez Saupiquet et Cécile BELLANGER, son épouse, habitaient la propriété, notamment pendant l’occupation allemande. Ce propriétaire fut soupçonné de collaboration. On leur doit le nouveau parquet de la salle à manger, souillé par les bottes allemandes, à peine posé. L’électricité fut installée en 1932.

1947 à 1949.

Georges REGENT, président de la chambre des notaires de Loire-Atlantique et son épouse, Marie FISSE rachetèrent la propriété pour leur gendre, Maurice ROMEFORT. Ce dernier fit beaucoup de bruit dans le voisinage à cause de son élevage de chien et de poulets.

1949 à 1955.

Nous devons à Marcel DELAUNAY, dermatologue, et Marie GABORIT, son épouse, le remplacement de la toiture et le reboisement du parc, suite à une violente tempête survenue en 1951. Ils ouvrirent également l’accès actuel, côté sud, par la grille principale.

1955 à 1991.

Jean COLAS, neurochirurgien, et Jeanne Geneviève ROY, son épouse, destinaient cette propriété à leur fils Jean-François. Ce dernier décéda malheureusement à l’âge de 14 ans et son père un an plus tard. Jeanne Geneviève ROY, qui vivait surtout à Nantes, modernisa progressivement cette demeure habitée par sa mère : cuisine aménagée (1965), chauffage central (1967), garage (1973), eau de la ville (1985).

Depuis 1991.

Laurent CHARDRON, ingénieur, et Michèle ELNE, son épouse découvrent cette demeure et en tombent amoureux. Ils décident de s’y installer avec Julie et Baptiste, leurs enfants, et en entreprennent la rénovation.

(Laurent Chardron).