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FONDATION DE LORIENT SOUS LOUIS XIV

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Lorient s'est formé sous Louis XIV, au confluent du Scorff et d'un « marais », dans la lande du Faouédic, à moitié inculte, à moitié couverte de bois. Un petit village (le hameau de Kerverot), une métairie, un manoir en ruine et un moulin à eau, occupaient seuls ce coin de terre destiné à devenir si habité. Le site s'est fort bien adapté à sa nouvelle destination. Il n'en est pas moins vrai que sans des circonstances exceptionnelles, il serait resté sauvage entre les deux villes spontanées d'Hennebont et du Port-Louis.

Quelles sont les circonstances qui ont ainsi transformé le cours naturel des choses ? Comment Lorient est-il né ? C'est-ce que je vais essayer d'éclaircir. Mais, avant de pénétrer dans mon étude, il me semble indispensable de jeter un coup d'œil rapide sur la région immédiate où le nouveau port a pris naissance.

 

Au Moyen-Age, le Bas-Blavet fut une frontière. Il le fut depuis le XIème siècle au moins et le resta jusqu'à la Révolution. Sa rive gauche était terre ducale (devenue royale en 1532) ; sa rive droite était seigneuriale. D'un côté était la Châtellenie de Nostang ; de l'autre, le Kemenet-Héboï

Le Kemenet-Héboï était le fief le plus occidental et le plus indépendant du Broérec ou comté de Vannes. Il s'étendait de l'Ellé au Blavet et confinait du côté nord vers Prisiac et vers Meslan, avec le Kemenet-Guigan, plus tard Guémené. Il comprenait en outre l'île de Groix. Le château de ce grand fief était situé à Hennebont, où il dominait la Vieille-Ville, et de ce fait les sires du Kememet-Héboi portaient plus couramment le titre de seigneurs d'Hennebont. Leur lignée s'éteignit au cours du XIIIème siècle, leur château fut démoli et leurs possessions démembrées. Une partie d'entre elles passa dans la famille de Léon : ce furent les Fiefs de Léon. L'autre partie, sous le nom de Seigneurie du la Roche-Moisan, comprit les territoires de Ploemeur, Guidel, Quéven, Gestel, Lesbin-Pont-Scorff, Redené, Guiligomarch, Meslan et Arzano.

Ce fut Charles Ier de Rohan, seigneur de Guémené, qui reconstitua à son profit l'unité du Kemenet-Héboï, à la fin du XIVème siècle. En 1482, son petit-fils Louis II de Rohan-Guémené, fortifia le manoir de Tréfaven que le duc François II de Bretagne érigea en châtel et châtellenie, mais la juridiction de la Roche-Moisan-Tréfaven s'exerça à Pont-Scorff.

Tandis que la rive droite du Blavet échappait ainsi à l'autorité directe des ducs, la Châtellenie de Nostang ou Laustenc, sur la rive gauche, leur appartenait depuis un temps immémorial. Elle groupait les grandes paroisses de Nostang, Kervignac, Merlevenez, Plouhinec et Riantec (soit l'actuel canton du Port-Louis), auxquelles fut joint au XIIIème siècle le territoire de Languidic. Entre 1264 et 1278, fut fondée la Ville-Close d'Hennebont qui devint le chef-lieu de la châtellenie. 

La place-forte était bonne et l’on connaît par les récits détaillés de Froissart le rôle qu'elle joua pendant les luttes des Blois et des Montfort. Au cours du XVème et du XVIème siècle elle fut le siège d'une capitainerie, mais perdit de son importance à l'époque des guerres de la Ligue, où la citadelle du Port-Louis, alors appelée Blavet, devint le « boulevard » de la Basse-Bretagne.

Blavet servit d'abord de retranchement aux Huguenots, partisans de Henri IV. Assiégé à plusieurs reprises par îles troupes ligueuses et emporté d'assaut, le 11 juin 1590, par le duc du Mercœur, il fut remis par lui à Philippe II d'Espagne, qui y fit construire une forteresse sous la direction de Juan del Aguila (1590-1592). En 1598, la ville fut remise au maréchal de Brissac, Charles II de Cossé, qui n'exécuta qu'en partie l'ordre de démolition donné par Henri IV. En juillet 1611, son fils, François de Cossé-Brissac, acheta la citadelle au marquis de Marigny, Alexandre de Rohan, qui venait de succéder à son père, Louis VI de Rohan, prince de Guémené, dans la charge de gouverneur de la place. 

Le maréchal de Brissac, après les troubles provoqués à Blavet par les partisans du duc de Vendôme, en 1614 et en 1616, se retrancha dans la forteresse, sur l'ordre de Louis XIII et en acheva la construction (1616-1622) [Note : Cf. H.-F. Buffet. La citadelle et les remparts du Port-Louis en Bretagne, dans Revue des Etudes historiques, 1937]. La ville, devenue le Port-Louis, du nom du Roi, recouvra son activité et commença de s'accroître. Son essor fut un moment compromis en 1625, année où elle fut conquise et pillée par Benjamin de Rohan. duc de Soubise et ses Rochelois qui enlevèrent la flotte royale mouillée dans le port. Pendant la guerre de Trente Ans, les menaces espagnoles firent compléter la citadelle par l'adjonction de la demi-lune (1636). Le cardinal de Richelieu, qui s'intéressait au Port-Louis, en donna le gouvernement à son cousin germain, le maréchal de la Meilleraye. Charles II de la Porte, gendre de François de Cossé-Brissac (1637). C'est ce maréchal, grand-maître de l'artillerie, qui construisit l'enceinte urbaine (1649-1652). Il eut pour successeurs, sous Louis XIV, Armand-Charles de la Porte, duc de Mazarin, son fils (1664-1686) [Note : Armand-Charles de la Porte et de la Meilleraye, duc de Mazarin, né en 1632, mort en 1713 ; lieutenant général de Bretagne en 1642 ; grand maître de l'artillerie en 1648, lieutenant général des armées du Roi en 1654, gouverneur d'Alsace en 1660, épousa Hortense Mancini, nièce du cardinal de Mazarin] et Paul-Jules de la Porte, duc de Mazarin, son petit-fils (1686-1731). 

Ces gouverneurs, trop souvent absents du Port-Louis, déléguaient leur autorité à des lieutenants-de-roi qui furent, à l'époque que nous étudions, Jacques de Mallenoë (1644-1664), Charles de Beauregard de Chabris (1664-1699) et Henri-Maximilien Desgraviers (1699-1717). La garnison était généralement de quatre compagnies. Celles-ci furent secondées par des compagnies franches de la Marine après la formation du département maritime du Port-Louis (1690). 

En 1695 la citadelle. qui manquait de batteries basses, fut complétée par deux ouvrages avancés dont les feux se croisaient à l'endroit précis où l'ennemi aurait, dû placer ses galiotes à bombes pour atteindre la ville. Un de ces fortins fut établi à Loc-Keltas en Larmor et l'autre à Porh-Pussen Gâvres, où ils subsistent encore après avoir été reconstruits au XVIIIème siècle sur les plans de Vauban et bien souvent modernisés. Une troisième batterie de rupture fut aménagée au Port-Louis, près des Poulleo ; une quatrième fut placée à Ban-Gâvres en 1704 (Archives Nationales. Marine, B3 90, f° 85, 94, 115, 142, 147, 153 ; B3 124, f° 268, etc.). Pour interdire l'accès du port un navire rasé en ponton fut mouillé dans lapasse avec de l'artillerie, et, à la bouée de l'amiral, la patache, vaisseau amiral, arraisonna les bâtiments entrants.

La défense mobile de mer était assurée par des frégates légères, au nombre de deux généralement. Elles menèrent une lutte difficile contre les petits corsaires qui « pullulaient » dans les Coureaux, corsaires biscayens pendant les trois premières guerres, jersiais pendant la dernière, flessinguois toujours. Il y eut, sous Louis XIV, trois démonstrations importantes de l'ennemi. En 1674 et en 1696 l'île de Groix fut mise au pillage, mais en 1703, les Anglais furent repoussés. En période d'alertes, les troupes régulières étaient secondées par les milices bourgeoises du Port-Louis (quatre compagnies) et les milices garde-côtes qui furent bien au-dessus de leur réputation. 

Ainsi, le Port-Louis resta-t-il, pendant tout le règne qui nous occupe, une place forte de première classe, la plus considérable de la Basse-Bretagne, celle que le duc de Chaulnes choisit comme résidence pour maîtriser la révolte du Papier Timbré (1675). A son importance militaire, la ville joignait une activité commerciale notable, qui ne s'atténua qu'après 1700.

Il ne faudrait pas croire en effet que toute la vie du Bas-Blavet se soit concentrée d'un seul coup à Lorient, en 1666, quand y furent établis les premiers chantiers de la Compagnie des Indes Orientales. Pas un négociant port-louisien n'eut l'idée de quitter sa demeure pour s'installer sur le Scorff où la société parisienne désira toujours être seule, ne supportant que le voisinage de la Marine royale et encore avec quelle peine ! 

Je n'insisterai pas aujourd'hui sur le commerce du Port-Louis, qui m'entraînerait trop loin. La liste serait assez longue des marchands de la rue de la Pointe et de la rue Basse-Saint-François (rue des Dames), qui envoyaient des navires jusqu'en Norvège et en Irlande, aux Canaries et aux Antilles. Tandis qu'Hennebont, dont la rue Neuve fut bâtie par des armateurs, se spécialisait dans le marché des céréales, le Port-Louis exportait principalement des tonneaux de poissons salés. Chaque magasin de la Pointe ou du Lohic avait sa presse à sardines où l'on confectionnait annuellement de 30 à 40.000 barriques.

Les principaux négociants joignaient d'autres commerces à celui des salaisons ; les Bréart de Boisanger, les Le Pelletier, les Le Mercier de Coëttavi, les Walsh, les Roullaud, les Drias, les Béard du Desert fuient des gros exportateurs de grains. Aux retours leurs navires introduisaient en Bretagne le sel troqué à Guérande, et les vins du Sud-Ouest. Le commerce aux îles d'Amérique, où Arnaud Roullaud notamment eut des concessions importantes, ne réussit pas comme on l'eût voulu, gêné par la concurrence nantaise. Les relations avec le Mississipi entreprises par Alègre, syndic de la ville, ne furent qu'éphémères. Par contre, le port, peu surveillé, attira les retours des cargaisons d'argent rapportées de lamer du Sud par les Malouins, et qui faisaient l'objet d'une contrebande acharnée. L'entrée la plus célèbre fut celle de Michel Chabert avec neuf vaisseaux (1709). 

Par l'intermédiaire des Compagnies du Sénégal, de l'Asiento et de Saint-Domingue, le Port-Louis eut quelque part à la traite des noirs. Il faut ajouter enfin qu'il demeura toujours « la retraite asseurée et ordinaire des vaisseaux qui naviguent du Nort au Su ». Il resta l'escale la plus fréquentée de Bretagne, comme il l'avait été pendant toute la période ducale. Il n'était pas rare d'y voir, au mouillage, des flottes de 200 bâtiments marchands qui, pendant les hostilités, recherchaient l'abri de la citadelle.

Comme Saint-Malo, le Port-Louis eut ses corsaires. L'Irlandais Jacques Walsh, en 1657, Michel Gauvaing, Bernard Le Moign, Etienne Gauvaing et Le Bleiz de Kergreh, pendant la guerre de Hollande, multiplièrent les prises. Ils furent distancés cependant par les capitaines malouins qui, à la fin du règne de Louis XIV, se disputaient les magasins de la Pointe pour y déposer leurs riches butins. Duguay-Trouin, Beauchesne-Gouin, Alain Porée, La Moinerie-Miniac, sont les plus célèbres de ces derniers.

Enfin, comme nous le verrons plus loin, la Marine royale ne délaissa pas le Port-Louis, où résidaient le commandant et les officiers d'épée. Elle y installa le service des vivres et l'hôpital. Elle y termina généralement les armements, comme faisait souvent la Compagnie des Indes-Orientales. De toutes ces activités, la ville tira, de 1650 à 1700, une assez belle aisance qui reste marquée par la construction de tout un quartier nouveau, avec les fondations de l'église Notre-Dame (1657-1665), du monastère Saint-François des Récollets (1653-1677) et de l'Hôpital général Saint-Louis (1706). De l'époque de Louis XIV datent les rues des Dames, de la Brèche, de la Citadelle, de la Poste et, Haute-Notre-Dame, la place Notre-Dame et celle du Marché, bordées de maisons robustes, sobres, aux mansardes sculptées. 

Toutes ces considérations, trop rapides, nous prouvent que jusqu'au XVIIIème siècle, le Port-Louis connut une certaine prospérité. Cette période assez heureuse ne dépassa guère 1700. A la fin du règne de Louis XIV, la misère, commune à tous les ports de mer, s'abattit sur lui plus âprement qu'ailleurs. Il y eut plusieurs causes à sa décadence. La première et la principale fut l'avidité de son cinquième gouverneur, Armand-Charles de la Porte, duc de Mazarin, qui, en 1667, dépouilla les habitants du revenu des « grands et petits devoirs » perçus sur les boissons, que Louis XIII leur avait accordé en 1618. En vain réclamèrent-ils à quatre reprises (1671, 1693, 1698, 1711), la restitution de ces anciens droits. Ils ne purent les obtenir et l'énoncèrent pour cette raison à améliorer l'hygiène de la ville, les services publics et les ouvrages du port. A l'incurie des gouverneurs, qui laissaient la baie du Drias-Ker s'envaser [Note : On prétendait, en 1704, que le banc de Kerso avait été formé par le délestage des navires hollandais qui venaient charger au Port-Louis et que le port avait été comblé par les nombreux déblais que causaient les constructions neuves, et par les « balayures » de la rue de la Pointe (Archives Nationales Marine, B3 124, f° 60, etc.)], il faut joindre leurs excès d'autorité, qui, aux dires de l'ingénieur de Saint-Colombe (1678), rendirent le Port-Louis « odieux et suspect aux marchands »

En second lieu, quand la juridiction de l'Amirauté, qui s'exerça d'abord à la sénéchaussée d'Hennebont, passa en 1693 au présidial de Vannes, il se commit, de « grands abus, sur le fait des formalités », lors des retours de corsaires. Les retards que les juges se permettaient, les droits de voyage excessifs qu'ils prétendaient s'attribuer « dégoûtèrent » tous les capitaines d'amener leurs prises au Port-Louis. Ajoutons cela que la poche de la sardine fut gravement atteinte par les guerrillas sans merci que les Flessinguois, les Biscayens et les Jersiais, sans parler des Saletins, livrèrent aux malheureux pêcheurs.

Enfin le logement des troupes porta au Port-Louis, comme à tant d'autres villes, un coup fatal il fit fuir les habitants dont un grand nombre n'avaient qu'une chambre et ne savaient où mettre les soldats. Les exodes de population commencèrent en 1695, s'arrêtèrent un moment et reprirent de plus belle en 1705, où le syndic La Feuillade tacha d'émouvoir le secrétaire d'Etat Jérôme de Pontchartrain « Il y a, lui dit-il entre autres choses, dans les compagnies de marine plusieurs soldats quy on leur famés et de trois ou quatre anfans qu'il me faut loger par l'ordre de Mr le Commissaire ce quy cause que les habitants dezarte d'isy et se voyan acablé de taxe comme ils sont, je ne croy pas qu'il en reste les deux tiers de ce qu'il y a, avan qu'il soit un an, car ils sont aux haboy ». Le mal s'aggrava. En 1714, une centaine de maisons se trouvaient vides par suite du départ de plus de « cinq cents communiants » (Archives Nationales. Marine, B3 90, f° 22, 32 et 60 ; B3 129, f° 446 ; B3 222, f° 207. Etc.). Le Port-Louis se mourait. Il se mourait parce qu'il portait en lui les causes de sa décadence et non pas parce que Lorient l'avait tué. Lorient ne lui prit rien de son activité. Le nouveau port eut, comme nous allons voir, une vie toute différente, mieux organisée, beaucoup moins diverse, entre les mains de la Compagnie des Indes Orientales d'abord, de la Marine royale ensuite (H. F. Buffet).

Arsenal de Lorient

L'Arsenal de Lorient le 19 Juin 1719, jour de sa remise à la Grande Compagnie des Indes. (H. F. Buffet).

 

Note : LA NEF DE BLAVET, LETTRE INÉDITE DU ROI CHARLES VII AU DUC DE BRETAGNE. — Notre province avait joui, au XVème siècle, d'une richesse et d'une prospérité commerciales portées au plus haut point. Parmi les innombrables documents qui appuient cette assertion, on doit distinguer le suivant, émané d'une main royale. Il fallait que la marine bretonne se sentît forte pour venir attaquer jusque devant la Rochelle les navires des Rochelois. Quant au caractère de violence illégitime attribué par Charles VII à cet exploit des Bretons, il ne faudrait pas, je crois, l'admettre sans réserve ; très-probablement cette audacieuse expédition avait été provoquée ; et en tous cas, on ne peut condamner nos compatriotes sans connaître leur réponse, que je n'ai point retrouvée. Le nom du vaisseau dont il s'agit montre clairement qu'il sortait de ce beau Havre de Blavet qui est aujourd'hui le port de Lorient. Malheureusement on ne peut fixer que fort imparfaitement la date de cette lettre de Charles VII, qui, ayant régné de 1422 à 1461, s'est trouvé contemporain successivement de cinq ducs bretons (Jean V, François Ier, Pierre II, Arthur III et François II). D'après le caractère de l'écriture, je rapporterais volontiers ce document à 1450 ou années voisines : « A nostre tres chier et tres amé nepveu le duc de Bretaigne — DE PAR LE ROY. Très chier et très amé nepveu, noz chiers et bien amez les maires, bourgeois, eschevins, conseillers, et pers de nostre ville de la Rochelle, sont venuz par devers nous, disans que une nef de Bretaigne, nommée la Nef de Blavet, dont est maistre ung nommé Yvon Mercier, lequel se advoue à l'admiral de Bretaigne est venue devant nostre dicte ville de la Rochelle, et ont les diz maistre et mariniers d'icelle nef prins en pluseurs navires qui illec estoient, par force et violence, grant quantité de vins appartenans aus diz bourgeois de la Rochelle et autres marchans estrangiers. Et non contens de ce, sent entrez en une nef de Flendres, et d'icelle ont prins et emporté par force et violence deux lacz (sic) de haranc blanc et diz sept curaces, batu et mutillé pluseurs des maistre et mariniers d'icelle ; qui ne sont pas choses à tollerer ne souffrir. En nous requerant que sur ce, leur feissons faire reparacion. Et pour ce, vous avons bien voulu advertir des choses dessus dictes, affin que y faittes faire reparacion et pourveoir par manière que telles choses ne aient plus de cours. Car en deffault de ce, et ou cas de denée de droit, nous leur donnerons telle provision qu'il appartiendra en termes de bonne justice. Donné à Montlucon, le XXIIIe jour de décembre. (Signé) : CHARLES ». — (Et plus bas), LECOMTE. Cette pièce est au Trésor des chartes de Bretagne, sous la cote P. F. 21. (A. L. B.).

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