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Faits et gestes de Guy Eder de La Fontenelle

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La Ligue ou Sainte Ligue ou Sainte Union est un mouvement religieux et politique qui regroupe les catholiques français de 1576 à 1594, lors des guerres de Religion.

La population entière de Bretagne va combattre pour sa foi et pour le Duc de Mercoeur contre le Roi. Des brigands tels le sieur de La Fontenelle, vont ravager le pays. En province les derniers chefs de la Ligue se soumettent en 1598.

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Bretagne : Histoire des guerres de la Ligue

Faits et gestes de La Fontenelle.

Mais revenons à La Fontenelle (Note : Ce folâtre Guy Eder, sieur de La Fontenelle, n'avait d'autre rapport avec la maison de Beaumanoir, célèbre par le combat des Trente, que d'être né dans un château de ce nom qui appartenait à sa famille. Ce château est situé près de Quintin, dans la paroisse du vieux bourg de Quintin, en la trève du Leslay, et non dans celle de Bothoa. Un Eder avait été coadjuteur de Quimper), qui fut chassé de Corlay par le maréchal et vint se loger à Créménec où, ayant ruiné tout le quartier, minutait en son cerveau les moyens d'entreprendre sur quelques places fortes de retraite plus commode et plus assurée ; et, n'ayant à la campagne plus fort que lui du parti contraire en toute la Cornouaille, faisait des courses par tout l'évêché, même jusque à Quimper et au-dessous, quoiqu'il y eût une grande garnison de 16 à 17 compagnies, comme nous l'avons dit, commandée par le capitaine Prez. Mais plus habitué à la petite guerre, c'est-à-dire à ravager le bonhomme (Note : Ce sont les paysans que le chanoine Moreau appelle le bonhomme), qu'à envisager l'ennemi, La Fontenelle n'en faisait pas grand état. 

Sur la fin de mai 1595, de Créménec vint avec ses gens, passe à Locrenan au point du jour, donne dans Douarnenez et par même en l'île Tristan (Note : L'île Tristan, à l'embouchure de la très petite rivière de Pouldavid, qui se jette dans la baie de Douarnenez, à l'ouest même de la ville de Douarnenez, est un rocher de 300 pieds de long, assez étroit et dominé par les forts qui existent actuellement à Douarnenez A marée basse, on s'y rend de terre à pied sec. On conçoit très difficilement comment La Fontenelle a pu en faire une place assez forte pour tenir plusieurs années contre des attaques successives), et se saisit de tous les deux, non sans quelque effusion de sang des habitants ; ravagea le tout et envoya tous ceux qui avaient quelques moyens, prisonniers à Créménec. Le sieur de Guengat, nommé Jacques de Guengat, se portant capitaine de l'île et du bourg pour le parti du roi, s'étant quelque temps auparavant mis avec quelque nombre de soldats en garnison, et logeait en l'île même pour plus grande sûreté, comme il lui paraissait, de sa personne. Mais ayant été aussi négligeant que ceux du bourg, dormant à la française, fut pris prisonnier dedans son lit, car en même temps l'île et le bourg furent pris, ce qui trompa le sieur de Guengat qui faisait son compte que, en cas de danger, le bourg devait être le premier attaqué, et que le bruit qu'on y eût fait eût mis ceux de l'île sur leurs gardes. Mais La Fontenelle, qui avait bien prévu cela, y procéda comme nous avons dit, qui fut un trait d'homme de guerre. Car si le sieur de Guengat eût eu le moindre avis, ou qu'il eût ouï le moindre bruit, ou il se fût assuré à la défense de l'île, ou se fit sauvé au plus tôt par mer, comme il l'avait fait une autre fois, comme nous l'avons dit dans le précédent. 

Ces vaines conceptions leur faisaient aussi prendre leurs aises sans crainte, en quoi il fut aussi peu assisté de bonheur, comme il l'avait été au passé et tout depuis, quoiqu'il fit homme de bien et craignant Dieu ; si n'a-t-il jamais eu aucun bon succès pendant qu'il a été audit parti, encore que le courage ne lui manquât aucunement, et semble que Dieu ne permit pas qu'un si homme de bien eût aucun bonheur au parti qui était pour lors réprouvé de l'église. Il fut par deux ou trois fois prisonnier du parti de l'union, pour laquelle rançon, il paya plus de dix mille écus, sans y comprendre plusieurs autres grandes pertes de bagages à ses maisons qui furent pillées et ruinées. 

La Fontenelle, après avoir fait curée de Douarnenez et de l'île où il trouva un grand butin, d'autant qu'il y avait nombre de riches marchands, et que ceux du plat pays, noblesse et autres, y avaient rendu tout leur plus beau pour plus grande sûreté, comme leur semblait. 

Ayant aussi remarqué ladite île de situation très forte, commença à penser à sa retraite, chargé de dépouilles et de prisonniers en grand nombre, prenant le chemin de Créménec, à la connaissance de toute la garnison de Quimper et de leur capitaine Prez et du sieur de Kermoguer, gouverneur de ladite ville, qui ne s'en remuèrent non plus que des souches. C'est pourquoi le roi, de ce averti, et ledit Prez étant peu après à Paris, commanda à son prévôt de le pendre sans autre forme de procès. Toutefois, à la prière de quelques grands, il eut la vie sauve, par la promesse qu'il fit au roi de remettre ladite île en son obéissance ou y mourir. Nous en pourrons parler ci-après. 

Les prisonniers de Douarnenez, rendus à Créménec, furent traités à la turque et même plus barbarement, par tourments et toute sorte de pauvreté et de disette pour tirer plus grande rançon d'eux que ne montait tout leur bien. Et ainsi les mettant à l'impossible, mouraient misérables dedans les cachots et cloaques. Ceux qui, pour éviter les tourments, avaient, au moyen de leurs amis et parents, pu trouver promptement leur rançon, sortaient demi-morts, semblant plutôt à des anatomies ou spectres hideux, n'ayant que la peau et les os, chargés de puanteur et de vermine, lesquels, sitôt qu'ils étaient à changer d'air et de viandes, mouraient pauvrement d'une enflure. A tout quoi eût pu remédier la casanière garnison de Quimper et leur capitaine Prez, s'ils eussent eu du courage, car ils n'étaient pas moins de douze à quinze cents hommes, et surent assez à temps la venue de La Fontenelle à Douarnenez, pour lui couper chemin contre son retour, ne passant qu'à deux lieues de Quimper. Ils connaissaient bien ses forces et pouvaient bien penser qu'il lui eût été impossible de se défendre et conserver son butin et ses prisonniers, au moins eût quitté l'un pour sauver l'autre ; même croyait-on qu'il était bien aisé de le défaire, prenant son temps bien à propos, par embûches ou autrement ; et par ce moyen ils eussent obvié à la ruine que La Fontenelle peu après apporta en la Basse-Bretagne, entre autre en Cornouaille, qui fut si grande qu'il serait incroyable la réciter ; et c'est pour ce sujet que le roi voulut faire pendre Prez, et encore ne fut-il sauvé qu'à la condition de regagner l'île ou de mourir dans la peine. 

Le premier lui était impossible, eût-il eu cinquante mille hommes ; le second, fort facile, qui était de mourir, comme à la vérité il fit aussi mal à propos qu'homme eût su le faire : car, étant de retour de Paris, et désireux de montrer avoir envie d'effectuer la promesse qu'il avait faite au roi, assembla quelques garnisons avec celle de Quimper, jusque à huit cents ou mille hommes, et s'en va avec cette ridicule poignée de gens témérairement se présenter devant ladite île, autrement nommée le fort de Douarnenez, où la mer était lors, si bien qu'on ne pouvait approcher par terre ; s'avança le premier sur le sablon qui est entre l'île et la terre ferme, quand la mer s'est retirée, faisant voltiger son cheval, provoquant l'ennemi de sortir à l'escarmouche. Des premiers coups de mousquet le capitaine Prez est renversé par terre mort sur la place. Ainsi s'acquitta de la promesse qu'il avait faite au roi, à Paris, de reconquérir l'île ou de mourir. Ses gens se contentèrent de perdre leur capitaine et s'en retournèrent sans hasarder davantage. 

Mais reprenons le fil de notre discours de l'an 1595, duquel nous avons fait digression de choses hors de son lieu. 

La Fontenelle, comme a été dit, après qu'il eut reconnu l'île Tristan pour une bonne place de retraite, et qu'il y avait moyen, en y ajoutant un peu d'oeuvres de mains, de la rendre imprenable et sans beaucoup de peine ; rendu qu'il eut ses prisonniers et son butin à Créménec, près le Faouet, s'en retourne quatre ou cinq jours après à Douarnenez, avec forces bagages et appareils, et se va loger dedans l'île, laissant partie de ses gens au bourg, le tout au vu et su de la garnison de Quimper, de Concarneau, de Pont-l'Abbé et de Brest, sans qu'aucun se remuât ; et quand on en faisait remontrance aux capitaines, et qu'il était aisé au commencement d'y remédier et d'empêcher, mais qu'après s'être fortifié il serait impossible, ils répondirent qu'il était nécessaire d'avoir l'ennemi logé près de soi, afin que le soldat eût de quoi s'exercer, qui autrement s'alentirait. Ce logement de La Fontenelle à Douarnenez fut au commencement de juin 1595. 

La commune voyant de quelle importance était cette place au pays, si l'ennemi s'y fortifiait, et que les garnisons n'en faisaient aucun semblant, se mit sous les armes de toutes parts et se prépare pour les venir assiéger. 

Ils font leur gros à Saint-Germain-Plougastel. La Fontenelle averti, les vint rencontrer avec une bonne partie de sa garnison, sachant que la populace n'est rien contre des gens de guerre, et entre des haies fait marcher ses gens à couvert, fors dix ou douze qu'il envoie devant pour attirer les paysans à jeu en la lande qui était près. Sitôt que ses cavaliers parurent, la commune, sans ordre ni discrétion, confusément, se débande après ses hurlements horribles et accoutumés, sans songer qu'il pouvait y en avoir d'autres. Ces cavaliers, se voyant suivis d'un nombre des manants, font semblant d'avoir peur et se retirent le grand pas. Les autres suivent, et étant au milieu de la lande, voilà trois ou quatre cents chevaux qui viennent fondre sur eux et sans aucune résistance en font tel carnage qu'ils veulent, prennent le sieur du Granec (Note : C'était le fils du sieur de Coatanezre de Pratmaria, auquel La Fontenelle avait escamoté le Gra­nec petit épisode de la vie de ce brigand que nous avons pu voir se renouveler en grand), l'un de leurs conducteurs, prisonnier, qu'ils mènent à Douarnenez. Il fut tué plus de mille cinq cents paysans ; les autres se sauvèrent à la faveur des haies, et désormais lesdits paysans n'osèrent rien entreprendre contre La Fontenelle. 

Ce qui avait fait à ce jeune gentilhomme, le sieur du Granec, se faire capitaine de cette commune, contre ledit La Fontenelle, était, croyant se venger de lui de ce qu'il s'était emparé de sa maison du Granec, et en avait chassé le seigneur et retenu ses meubles qui étaient beaux, et à cause de quoi ce jeune seigneur lui voulait un grand mal, et d'autant plus qu'ils étaient tous deux d'un même parti lorsque ladite maison fut prise. Il fut quelque temps à Douarnenez prisonnier, puis en sortit sans rançon, tant par amis qu'en considération des grands maux que ledit La Fontenelle lui avait faits et à son père ; les autres disent qu'il s'échappa de prison. 

La Fontenelle par cette défaite de St.-Germain, rabattit si bien le courage des paysans qu'il demeura maître de la campagne, et tous les jours ses troupes augmentaient en nombre, d'autant que son logement était grand et capable, qu'il était seul en pays ennemi, n'y ayant que lui en tout le pays bas qui tint lors contre le parti du roi. Et enorgueilli de cela, commença à imposer tailles sur toutes les paroisses, six ou sept lieues à la ronde, jusque aux portes de Quimper, en la juridiction de Concarneau, Châteaulin et jusque à Châteauneuf. 

Les habitants de Penmarc'h, lors en grand nombre et qui se glorifiaient en leurs forces, car ils pouvaient bien fournir deux mille cinq cents arquebusiers, comme voulant faire une république à part, pensant seulement à leur particulière conservation, sans se soucier de leurs voisins, et pour se prévaloir et défendre contre La Fontenelle, comme à la vérité il leur était tout naturel, ils font deux forts audit Penmarc'h, l'un en l'église de Tréoultré, l'autre à Kerity, en une maison séparée qu'ils environnent de retranchements et de palissades, et dedans les deux forts retirèrent leurs personnes et leurs fortunes, se croyant bien en sûreté de tous les efforts de La Fontenelle, comme à la vérité ils étaient s'ils se fussent armés de courage, d'expérience, lesquels tous deux leur manquèrent au besoin, comme nous dirons ci-après ; et combien qu'ils aient la réputation d'être bons soldats en mer, si ne firent-ils aucun devoir à terre. 

La Fontenelle ayant su qu'ils se fortifiaient ainsi, se feignant leur grand ami, vint certain jour en petite compagnie de quinze à vingt les voir, et se rendit tant leur familier et en apparence bienveillant, qu'il se mit à boire avec eux et puis à jouer aux quilles pour leur ôter tout soupçon, néanmoins remarquait et faisait remarquer par ses gens l'état de leurs forts, la contenance et le nombre qu'ils pouvaient être de défense. Quelques-uns des plus modérés, se doutant assez qu'il n'était pas venu là pour leur bien, mais pour épier les moyens de leur ruine, comme il était vrai, commencèrent à faire un secret complot par entre eux qu'il fallait y obvier de belle heure et sans grand hasard, que puis après ne l'avoir fait et s'en repentir, et en vinrent jusque-là qu'il fut sur-le-champ conclu de le tuer et tous les siens en ce jeu de quilles. Mais comme on s'acheminait à l'exécution, parmi grand nombre fort résolus s'en trouva un qui était d'autorité parmi eux qui saigna du nez et empêcha une défaite qui eût sauvé deux cents mille écus de dommage en Cornouaille et la vie à trente mille âmes dont La Fontenelle est coupable devant Dieu. 

Retourné qu'il fut à Douarnenez, il n'y fut que quelques mois qu'il ne retournât voir ses bons amis de Penmarch, autrement accompagné que le premier voyage, aussi n'y vint-il pas pour jouer aux quilles. Les habitants, sachant sa venue, se retirèrent dans leurs forts. La Fontenelle y étant, demande à parler, et y étant reçu, leur fait remontrer qu'il n'était point venu pour leur faire aucun mal, mais pour voir la côte, et que ses compagnies qu'il avait, étaient pour se garantir de la populace qui s'était tant de fois soulevée contre lui ; qu'il était leur ami et protecteur, et autres semblables discours flatteurs. Ceci se faisait au fort de Tréoultré qui était beaucoup plus grand que l'autre, car toute l'église et cimetière étaient retranchés. Et pendant que le capitaine du sieur de La Fontenelle haranguait aux Penmarc'hins, tous ceux du fort se mirent sur la tranchée pour entendre le jargon de ce harangueur, tous d'un même côté, et l'autre demeurant dégarni de gens. Les ennemis montent promptement, sans être aperçus qu'ils ne fussent parmi les écouteurs de harangue, desquels ils en tuèrent tant qu'il leur plut, et le reste fut retenu prisonniers. Ayant donc à si bon marché et sans résistance gagné le premier fort qui pouvait tenir contre toute la puissance de La Fontenelle, s'il y eût eu avec ces badauds six ou sept hommes de guerre, ils s'en vont de ce pas à celui de Kerity qui se rendit tout aussitôt à vies sauves. 

Le butin de l'ennemi fut grand, car tous les plus riches dudit lieu, dont il y avait grand nombre, se confiant en leur courage et leurs ouvrages, nombre de gens de marine étaient en ces forts et n'avaient daigné se retirer ailleurs, comme plusieurs autres avaient fait, entre autres ceux d'Audierne et de tout le Cap-Sizun, qui s'étaient réfugiés à Brest ; si bien qu'ils perdirent tout ce qu'ils avaient, et surtout grande quantité de navires, bateaux et barques plus de trois cents de tous volumes dans lesquels La Fontenelle ayant fait charger le butin, les fit rendre à son fort de Douarnenez. 

Je n'ai pas su le nombre des morts de Penmarc'h, tant il y a que la plupart de la tuerie fut dans l'église qui faisait comme le donjon de leurs forts ; et il semble que ce fut par un juste jugement de Dieu pour les irrévérences que lesdits habitants y commettaient, car ils avaient leurs lits tout à l'entour de la nef et jusque assez près du grand autel, si près les uns des autres qu'ils s'entretouchaient (Note : Nous supprimons encore ici quelques lignes trop crues, où le chanoine Moreau accuse les habitants réfugiés dans l'église d'avoir attiré sur leurs têtes tous les maux dont La Fontenelle les accabla, en ayant oublié, dans un lieu aussi saint, que les liens formés sur la terre ne doivent s'unir dans le temple de Dieu que pour l'invoquer). Et il faut le remarquer, qu'au même endroit où ils avaient fait l'offense ils furent massacrés, comme si leur sang propre devait laver et nettoyer la profanation et impiété par eux commises, car ils furent la plupart égorgés sur leurs lits pour expiation de leurs offenses. Dieu veuille que cela leur serve pour leur salut ! 

De ce ravage de Penmarc'h (Note : Penmarc'h a été une ville très commerçante, dont la population pouvait être d'environ 10,000 âmes. La découverte de Terre-Neuve, qui en avait détruit le commerce de morue provenant de la pèche d'un banc, situé à 20 lieues en mer, en avait sensiblement diminué le commerce, et par conséquent la population. Toutefois cette ville continuait à exporter en Espagne des farines et des poissons secs. L'expédition de La Fontenelle n'y a laissé que des pierres éparses pour preuve de son étendue passée) demeura telle ruine qu'il ne pourra de cinquante ans relever ni possible jamais, et semble que tout depuis ils sont suivis de je ne sais quel malheur qui les accable de plus en plus, quelque peine qu'ils prennent de reprendre haleine.

(M. le chanoine Moreau)  

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