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LA PAROISSE DE LAUZACH

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Aussi du doyenné de Péaule et à collation libre, cette paroisse de Lauzach reconnaissait pour Seigneur supérieur et fondateur le Comte de Rochefort, qui avait droit de placer ses armoiries dans la croisée de l'église, au-dessus du Maître-Autel, d'avoir bancs à queue du côté de l'évangile et auprès du chanceau, enfeu dans, le chœur, et enfin de jouir de tous honneurs, prééminences, prérogatives appartenant au Seigneur haut-justicicier, fondateur et seul prééminencier. Dédiée à Saint-Jacques-le-Majeur et à Sainte-Christine, vierge et martyre, l'église, ainsi que le presbytère, relevait prochainement et roturièrement de la juridiction de Rochefort, à devoirs d'oraison et d'une messe célébrée, chaque année, par le recteur, le 25 novembre , fête de sainte Catherine.

Lauzach, peut-être Locus-Jacobi, du nom de son patron; possédait deux chapelles : celle de Saint-Michel, au bourg même, et celle de Notre-Dame-de-la-Clarté qui fut toujours un lieu de pèlerinage bien fréquenté. La première renferme encore la vieille statue de saint Jacques, qu'on y a réléguée depuis que ce Saint a perdu son titre de patron et s'est vu, au commencernent du XIXème siècle, remplacer par sainte Christine. La seconde, avec sa fontaine, s'élève sur une hauteur, parsemée et environnée de monuments mégalithiques.

Outre la jouissance de son presbytère et de son vaste pourpris, situés en dehors du bourg, le recteur dîrnait à la 33ème gerbe sur toute l'étendue de sa paroisse, à l'exception de trois quartiers sur lesquels il percevait la 11ème ; il avait part aussi aux oblations assez considérables qui se faisaient à la chapelle de la Clarté. D'ailleurs, aucun bénéfice secondaire ne s'était fondé ici. Mais, pour assurer un logement convenable au curé et à elle-même des prières à perpétuité, Martine Gourdel avait, vers 1600, affecté à cette double destination sa maison du bourg, dite maison Bergadon, à la charge de douze messes par an, célébrées à son intention dans l'église paroissiale. Détourné de sa destination, ce batiment sert maintenant de mairie et de maison d'école, et, par suite, les messes dues à son ancienne propriétaire ne se célèbrent plus.

A ces renseignements puisés à des documents écrits, la tradition ajoute que la cloche de la Clarté fut enfouie sous terre pendant la Révolution, et que, à la même époque, une lutte meurtrière et à main-armée se livra, dans le cimetière et autour de l'église paroissiale, entre les bleus et les chouans ; ce qui nécessita, le 1er novembre 1800, une réconciliation de ces lieux saints profanés par l'effusion du sang.

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Recteurs de Lauzach.

1456. R. Olivier Gourio permute avec le suivant.
1456-1492. R. Pierre Lauza, titulaire d'un bénéfice inconnu.
1492-1499. Marc Bot, recteur aussi de Marzan.
1500-1505. Jean Le Sodellec, simultanément recteur de Theix.
1544. R. Pierre Rivallen, aussi archiprêtre de la cathédrale et recteur de Landévant, mourut l'année même de sa résignation.
1544-1556. Jean Salomon, chanoine de Vannes, avait résigné avant la date de sa mort, mais s'était réservé les fruits du bénéfice.
1556-1565. Jean Lorho, curé de Lauzach avant de succéder à Salomon, mourut le 16 février 1565.
1577-1580. Jean Le Bodo, bien probablement successeur immédiat de Lorho.
1580-1581. R. Julien Cailloche, de Plescop, pourvu par le Pape le 28 novembre 1580, donna, le 28 juin 1581, procuration pour résigner entre les mains de l'Évêque. Il devint ensuite recteur de sa paroisse natale.
1581-1600. Jean Kergal, de Lauzach, pourvu par l'Évêque le 30 juin 1581, prit possession le 9 juillet.
1600-1610. R. Jean Le Talhoüedec, d'Auray ou de Brech, ne résida point. Le 22 avril 1610, il résigna entre les mains du Pape en faveur du suivant.
1610-1613. R. Jacques Le Saulx, de Plœmel, pourvu en Cour de Rome le 22 avril 1610, résigna entre les mains de l'Évêque en faveur de son neveu.
1613. André Le Saulx, de Plœmel aussi, pourvu par l'Ordinaire le 12 juin 1613, prit possession le 23.
1618-1628. Guillaume Le Jallé, originaire de Berric.
...1637..... Nicolas Riou.
1639. R. Thomas Canner, sacriste de Sarzeau, résigne en faveur du suivant.
1639. Guy du Garrouet dut résigner vers 1646 pour devenir recteur de Brech.
1651. R. Guillaume Billy permute avec le suivant, mais on ne sait contre quoi.
1651-1672. R. François Caillot, probablement de Saint-Patern, résigna en 1672, mourut à Lauzach et fut enterré dans l'église, le 4 mars 1675.
1672-1675. Yves Corbel ne mourut point ici.
1675-1682. R. Pierre Michiel, sieur de la Noë et du Pont, permuta contre Saint-Jacut avec le suivant.
1683-1685. Yves Perderel eut un procès avec le chapitre pour les annates.
1688-1703. R. François le Pentrec, de Brandérion. Malade, il résigna entre les mains de l'Évêque le 6 décembre 1703, mourut le 26, en son presbytère, et fut enterré, le 27, au cimetière.
1703-1729. Pierre Kerheruy, prêtre à Lauzach, pourvu par l'Ordinaire le 10 décembre 1703, prit possession le 11. Sans qu'on en puisse dire le motif, cette paroisse eut des curés d'office depuis 1712 jusqu'à la mort du recteur qui fut enterré au cimetière le 14 janvier 1729.
1729-1733. R. Jean Jagu, de Saint-Jean-Brevelay, pourvu par le Pape le 2 juin 1729, prit possession le 14 novembre. Ayant résigné entre les mains de l'Évêque en faveur du suivant qui était son neveu, il mourut au presbytère, à l'âge de 43 ans, et fut enterré au cimetière, le 8 février 1734.
1733-1744. Jean-Marie Le Luel, aussi de Saint-Jean-Brévelay encore diacre et étudiant à Vannes, pourvu par l'Ordinaire le 18 mai 1733, prit possession le 19. Décédé le 5 juin 1744, il fut enterré, le 7, au cimetière.
1744-1749. R. Sébastien Largement, de Sulniac, pourvu par l'Évêque le 9 juin 1744, prit possession le 11, et résigna pour passer à Locminé.
1749-1774. Louis Le Gac, de Theix, pourvu par l'Évêque le 30 novembre 1749, mourut, à l'âge de 72 ans, le 20 octobre 1774, et fut enterré, le 22, au cimetière.
1774-1776. R. Jean Robic, de Plaudren et secrétaire de l'Évêque défunt, présenté par le chapitre et pourvu par un vicaire capitulaire, le 28 octobre 1774, prit possession le 30. Il résigna pour devenir recteur de Berric.
1776-1789. R. Antoine Le Bot, d'Arzal et curé de Bourg-Paul-Muzillac, pourvu par l'Ordinaire le 14 novembre 1776, prit possession le 26. Il résigna pour devenir recteur de sa paroisse natale.
1789-1812. Julien David, d'Ambon, pourvu par l'Évêque en février 1789, ne cessa de remplir publiquement ses fonctions curiales qu'à la fin de septembre 1792. Pendant toute la révolution, il resta caché à Lauzach et dans les environs. Maintenu à la tête de sa paroisse, il prêta serment entre les mains du préfet, le 2 novembre 1802. Décédé dans la maison Bergadon, le 21 mars 1812, il fut enterré, le 23, au cimetière [Note : Il fit don à la paroisse qui la possède encore d'une parcelle de la Vraie-Croix, authentiquée à Massa, en Italie, le 10 mai 1729, par Eusèbe Decianis, évêque de cette ville et Patrice de Sienne. Antoine Fagon, évêque de Vannes, en reconnut l'authenthique le 14 janvier 1733. Ce recteur l'avait reçue de M. Le Gal, vicaire général et supérieur du grand-séminaire de Vannes].

(Abbé Luco).

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