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Lanfain était une paroisse dès 1428 (Arch. de la L-Atl., B 2979). On trouve ensuite les formes Lenfeins en 1642, Lenfains en 1663, Lenffains en 1671, Lanfains dès 1676 (Arch. des C-du-N. 1 E 2358).

Cette paroisse, qui appartenait au diocèse de Saint-Brieuc sous l'Ancien Régime, élut sa première municipalité au début de 1790. De 1795 à 1800, Lanfains fut le chef-lieu d'une municipalité cantonale, puis chef-lieu d'un canton jusqu'au 27 octobre 1801.

Il y eut deux modifications minimes du territoire de la commune pendant le deuxième quart du XIXeme siècle :

1) Par arrêté du 24 février 1829, Lanfains s'est accru d'une fraction de Saint-Brandan, comprise entre les deux déversoirs de l'étang du Pas ;

2) Par ordonnance du 3 janvier 1839, Lanfains a cédé à l'Hermitage la Cave-aux-Loups et les Aulnais.

Les principaux monuments à signaler à Lanfains sont les suivants :

1) L'église Saint-Guiganton (1711), dont le clocher fut restauré en 1845 ;

2) Le manoir de Roma (XVIème s.), berceau de la famille de Rosmar, aujourd'hui éteinte et dont le nom se prononçait Roma ;

3) Le manoir de Pors-Fraboulet (XVIème s.) ;

4) Le manoir de la Ville-Auray (XVIème s.) ;

5) La ferme de la Moinerie (1722) ;

6) La ferme de Sainte-Marie (1786) ;

7) La ferme de Poulfinty (XVIIème s.) ;

8) La fontaine Notre-Dame de la Clarté (niche 1741 réemployée) ;

9) L'établissement de Carestiemble (époque romaine) ;

10) Les tombelles du Pas (époque protohistorique) ;

11) L'enceinte fortifiée du Clos-Rond.

Le 5 août 1944 un combat opposa à Lanfains deux camions militaires allemands et un groupe F T P de la Compagnie de Mûr.

Les forges du Pas sont situées en Lanfains, l'Hermitage-Lorge et Saint-Brandan. Le haut-fourneau est en Lanfains. Son établissement avait été autorisé par ordonnance du 6 août 1826. Le haut-fourneau et la maison du directeur des forges avaient pris la place de l'ancien moulin du Pas.

La principale activité des habitants de Lanfains était celle de chiffonnier ou marchand ambulant : "la population de Lanfains est connue, depuis de longues années, (...) comme exceptionnelle dans ses moyens d'existence (...) La classe des chiffonniers est la plus considérable (...) C'est celle réputée faisant le mieux ses affaires temporelles et matériellement la plus à l'aise" (abbé Plédran, recteur, 1864, cité par J. du Cleuziou : Soc. d'émul. des C-du-N, ci, mémoires 1972, p. 141).

(Bulletin d'informations des maires).

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