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ETYMOLOGIE et HISTOIRE du LANDREAU

Le Landreau vient de Landes.

Le territoire de Landreau est un démembrement de la paroisse de Loroux-Bottereau. Par ordonnance royale du 15 janvier 1846, le bourg de Landreau devient une paroisse succursale du Loroux-Bottereau. Elle devient paroisse à part entière par ordonnance épiscopale du 6 janvier 1847 et commune en 1863.

PATRIMOINE du LANDREAU

l'église de l'Immaculée Conception (1845-1846-1848) ;

la croix, située à Bas-Briacé ;

le château de Briacé (XV-XIXème siècle). Propriété de Renaud de Bazogues (en 1401), puis des familles La Grée, Pantin de la Grève. Après la Révolution, la seigneurie est aux mains de la famille Tarin qui s'allie à la famille Blanchard de Crances. Ce manoir avec tourelles trône au milieu d'un ensemble scolaire et reste le siège d'une Ecole d'Agriculture ;

le château de Beau-Chêne ou Beauchêne (XVI-XIXème siècle). Propriété, au moment de la Révolution, de la famille Dubois de La Ferronnière qui combat aux côtés de Charette. Le domaine leur reste puis passe à la famille de Larcher, du Boisguéhéneuc qui le vend à la famille Poutier. Le domaine possède une chapelle privée et des douves. Un Dubois de Beauchêne commande au combat des Trente Bretons contre autant d'Anglais, en 1351, sur la Lande de Mi-Voie, près de Josselin. Alliées aux de Bazoges, et aux Le Pennec, on peut voir certaines des armoiries des détenteurs successifs du domaine en la chapelle, à droite de l'avenue ;

le château du Jaunais (XIXème siècle). Cette terre noble a appartenu aux familles d'Achon et Walsh (familles de négociants du port de Nantes ayant pratiqué la "traite" et le commerce des Iles). En 1815, Walsh du Jaunais est choisi comme chef de l'insurrection en faveur des Bourbons. Le domaine passe ensuite entre les mains successives des familles Sioux, Godard et Paradis, et de la famille Garineau. La terre du Jaunay appartenait, en 1659, à Claude de Rogues, issu d'une ancienne famille de l'Anjou, écuyer, seigneur du Jaunay, de la Poëze et de Lavalle (note : dans un acte du 31 mars 1669, contenant la vente de deux pièces de terre par messire Claude de Sesmaisons, chevalier, seigneur dudit lieu, demeurant à sa maison de la Sausinière, paroisse de Saint-Similien-lès-Nantes, à Claude de Rogues, celui-ci est désigné « escuyer Claude de Rogues, seigneur du Jaunay et de Lavalle, etc.... ». Cette pièce est la seule où il soit fait mention du titre de seigneur de Lavalle (archives de la Loire-Inférieure, à la préfecture de Nantes)), capitaine exempt des gardes de Sa Majesté, et à dame Jeanne Arnaud, son épouse, fondateurs de la chapelle de Notre-Dame. Claude de Rogues fut enterré le 8 octobre 1670 dans l'église paroissiale de la Chapelle-Heulin, ainsi qu'il résulte d'un extrait des « registres de baptêmes, mariages et sépultures de la Chapelle-Heulin, évêché de Nantes, en Bretagne », délivré le 7 mars 1757, par « André Ruel, prêtre vicaire » Ses armes étaient : d'argent à la croix de gueules, cantonnée de quatre aiglons de sable. A la mort de Claude (1670), le Jaunay passa aux mains de Marie de Rogues de la Poëze, qui épousa ; au mois de juillet 1679, Pierre Coupperie, écuyer, seigneur du Portoreau. Jeanne Coupperie du Portoreau, fille des précédents, en devint propriétaire, tant par la succession de sa mère que par acquisitions faites pendant sa communauté avec René d'Achon, son premier mari. — Jeanne Coupperie du Portoreau avait épousé en premières noces René d'Achon, seigneur du Plessis-le-Houssay, procureur syndic de la ville de Nantes, conseiller du roi. De ce mariage, célébré en 1698, naquirent trois fils : Julien, Jean-Baptiste et Henry d'Achon. — Elle se remaria avec Pierre Camus, écuyer, seigneur de l'Épinay, conseiller du roi, prévôt de la connétablie et maréchaussée de France chevalier de l'ordre de Saint-Jean-de-Latran. Ce domaine fut ensuite possédé par : - 1° Julien d'Achon (fils de René), écuyer, seigneur du Jaunay, l'un des deux cents gendarmes de la garde en la cour des Aides de Paris, ingénieur des places, camps et armées du roi, marié, en juillet 1755, à Marie-Charlotte Piolin de la Motte. - 2° Jean-Baptiste d'Achon (fils de René), seigneur du Jaunay, de l'Errière et du Château-Gaillard, écuyer, conseiller du roi, premier avocat au siège présidial et sénéchaussée de la ville de Nantes, marié, en septembre 1720, à Thérèse Fouré, décédé le 6 avril 1780. De ce mariage naquit, le 14 novembre 1729, Baptiste- François-Hippolyte d'Achon. - 3° Baptiste-François-Hippolyte d'Achon, chevalier, seigneur du Jaunay, de l'Errière et du Château-Gaillard, nommé cornette de la compagnie de Marbœuf, dans le régiment de dragons de ce nom , en mars 1759 , — lieutenant dans le régiment de Metz des recrues de la province des Evêchés, — puis sous-lieutenant de la compagnie de Bereur, dans le régiment de dragons de Montcler, en août 1765 , — marié à Jeanne-Louise-Catherine-Adèle de l'Isle du Fief, de laquelle il eut deux enfants : Julie- Adèle et François-Hippolyte d'Achon. Mme veuve Baptiste-François-Hippolyte d'Achon est décédée à Nantes, le 20 mai 1817. — Les armoiries de la famille d'Achon étaient : d'or semé, de fleurs de lys d'azur, avec cette devise : Inversis non mutor. - 4° Julie-Adèle d'Achon, épouse de M. Etienne-François de Walsh, officier supérieur d'infanterie, chevalier des ordres de Saint-Louis et de la Légion d'honneur, né à Angers, le 13 mai 1785, du mariage de M. Antoine-Jean-Baptiste-Paulin lord Walsh, comte et pair d'Irlande, chevalier de Saint-Louis, avec Mme Marie-Joséphine-Dorothée Walsh de Serrant. - 5° M. le comte François-Alfred Walsh de Serrant, fils de M. Étienne-François, et Mme Sophie Legrand, son épouse, veuve en premières noces de M. Théobald-Philippe-Gautier-Joseph-Pierre Walsh, comte de Serrant. M. Victor Siou, avocat à Nantes, fit l'acquisition de cette propriété en 1857 ;

Note 1 : Le sanctuaire de Notre-Dame, au château du Launay (Loire-Inférieure), fut pillé et livré aux flammes en 1793. Quelques pans de murs, qui n'étaient pas tombés sous l'action du feu, furent renversés par le fer. Un gazon pousse aujourd'hui sur l'emplacement de la chapelle. "Le Jauné (Jaunay), dit M. le vicomte Walsh dans les Lettres vendéennes, nouvellement bâti sur, les ruines d'un antien castel appartenant à la famille d'Apchon. Cette habitation est tout à fait dans le genre anglais ; aucun mur ne l'entoure ; elle s'élève du milieu des gazons et des massifs d'arbres verts" (lettres vendéennes, 1823). Cette propriété dépendait autrefois de la commune du Loroux-Bottereau ; elle en a été distraite récemment pour faire partie de la commune du Landreau, érigée dans ces derniers temps. Dans un aveu du 14 août 1730, « dame Janne Coupperie (alors propriétaire du Jaunay), épouse et non commune en biens d'écuyer Pierre Camus, seigneur de Lépinay, conseiller du roy, prevost de la connétablie et maréchaussée de France, chevalier de l'ordre de Saint-Jan-de-Latran , etc.... a reconnu, confessé et avoué tenir et rellever de messire Achille Rolland Barrin, chevalier, seigneur chatelain du Pallet, les Montis-Baroges, Basbriacé, Laudigere et autres lieux, conseiller au parlement de Bretagne, à cause et pour raison de ladite juridiction de Basbriacé ». Cet aveu contient la désignation suivante : « La maison noble du Jaunay en la paroisse du Loroux-Rottereau, couverte en partie d'ardoises et le surplus en tuilles, avec ses cours, pourpris, pressoirs, granges, celliers, boullangeries, escuries, et une chapelle fondée de Notre-Dame, jardin circuit de murailles, rues, issues, bois de hautte futaye et avenue ».

Note 2 : Titres de la chapelle du Jaunay (23 juillet 1659) : « A tous présans et advenyr que le vingt troyesiesmu jour de juillet mil six cens cinquante et neuf apres midy, par nostre cour du marquizat de Goulaine, submission et prorogation de jurisdiction y jurée par serment etc... ont estez présans devant nous escuyer Claude de ROGUES, sieur de la POIZE et du JAULNAY, capitaine exampt des gardes de sa Majesté, et damoizelle Janne ARNAUD, sa compaigne, icelle à sa requeste suffizamment aucthorisée dudict sieur de la Poize, son mary, quand à ce, demeurant ensemble à ladicte MAISON NOBLE DU JAULNAY, PAROISSE DU LOROUX BOTTREAU. Lesquelz, de leurs bon grez, franche et liberalle volonté, ont pour eux, leurs hoyres et causayant a ladvenyr, FAICT FONDATION EN TILTRE DE PATRONNAIGE ET CHAPPELANTE pure et irrévocable d'une MESSE DEDYEE A L'HONNEUR DE NOSTRE-DAME, POUR ESTRE DESERVYE EN LA CHAPPELLE DUDICT LIEU DU JAULNAY, QUE LESDICTZ SIEUR DE LA POIZE ET DUDICT LIEU ET COMPAIGNE ONT FAICT CONSTRUYRE ET BASTYR DE NEUF, touttes les festes et dimanches de chacune année à la reserve des quatre festes annuelles, quy ce dira en la dicte chapelle, scavoir, en hiver du depuys la feste de Toussaints jusque à Pasques à neuf heures et du depuys la dicte de Pasques jusqu'à la dicte feste de Toussaints à huict heures, le tout du matin, et pour le payement et service desdictes messes ainsy qu'il est exprimé cy dessus les dictz sieur et dame fondateurs ont assigné et baillé apperpétuitté les herittages quy ensuyvent, scavoir : est une chambre de maison faicte à muraille couverte de thuilles avecque les rues et yssues et droictz de comunaulté, sys au village de la Grange en la paroisse du dict Leroux, bourné d'un costé les dictes rues et yssues, d'aultre costé terre cy, apres, d'un bout maison à René Bouexye ........ mutuelles et d'aultre bout un carreau de terre joignant maison à Françoys Lussaud, la muraille dudict pignon mutuelle, icelluy morceau de terre et mutallité comprise aux presantes. Item, dans le jardin au derriere de la dicte chambre et susdict carreau de terre deux quartelles de terres par les deux boutz et troyes par le mittan, boumé d'un costé audict Bouexye, d'aultre costé audict Lussaud, d'un bout le clos de vigne des Brosses contenant troyes bouexellés et demye de terre ou environ ; plus audict jardin un petit morceau de terre boumé d'un costé a Estyenne Brelet, d'autre costé à Denys Guiton, contenant cinq gaulles ou environ. Item un quanton de pré sys au pré de la Grange, contenant 55 gaulles de pré ou environ, boumé d'un costé au sieur Jan Ogé, d'aultre costé à honnorable femme Renée Duboys, d'un bout au sieur Estyenne Fleuryau et d'autre audict Françoys Lussaud. Plus dans ledict pré de la Grange un aultre quanton de pré contenant une bouexellée, d'un costé audict Bouexye et a Symon Cherpantyer, d'autre costé à M. Claude Rocquet, d'un bout le ruisseau et d'autre bout le chemin de servitude desdictz prés ; ledit quanton de pré partable par indivys avec un aultre quanton de prez de pareille grandeur par moictyé, ensemblement avec ledict Bouexye et autres. Davantage deux hommée de vigne blanche et quartyere ausdictz fondateurs a cause de la dicte maison du Jaulnay et debvoyr de vollailles et autres charges suivant la baillée en faict et a pareilles conditions des autres teneurs, sys au clos des Pastis ; plus une hommée de vigne meslée au grand clos des Pouches aussy tenue a debvoyrs de quart et vollailles et autres debvoyrs suivant ladicte baillée ; encore troys petitz clos de vigne blanche et d'homayne et une pièce de terre labourable, le tout se joignant avecque les hayes qui en despandent, ... lesdictz troys clos de vigne ensemble treze hommée de vigne ou environ et la dicte pièce quatre bouexellées et cinq gaulles, l'un des dictz clos appellé la Guyotte, l'autre la Garnyere et l'autre ....... et la dicte pièce la Corbette, bournez d'un costé a Michel Gauffryau et Jan Douil]ard, d'autre costé aux hoyres Mathurin Gauffryau et le chemin qui conduict de la Grange au Plantix, (l'un bout le chemin qui conduict de Bas-Briacé à la Chardonniere, et d'aultre bout une piece de terre appartenant audict sieur de la Poize et a Pierre Bastard et générallement tous les droictz quy appartiennent pour raison desdictes choses et a la charge ausdictz sieurs chappelains de ladicte chappellanye de payer et acquitter a l'advenyr touttes et chacunes les rantes seigneuriaux qui sont deubz sur les dictes choses et les debvoirs de quart, volaille et autres debvoyrs pour raison des dictes vignes quartyeres, la d.... a l'eglize a la coustume des fruictz ....... desdictes choses ; fayre les obéissances aux seigneurs de quy elle releve ; se reservant ledict sieur de la Poize le droict de présentation de ladicte chappellanye par mort et vacquance ou aultrement desdicts chappelains, tant par luy que ceux de sa famille, d'aisné en aisné des masles, et a deffault des femmes ou filles et pour premiere présentation et nomination du premyer chappelain de ladicte chappellanye, ont les dictz sieur et dame de la Poize et du Jaulnay, fondatteurs présanté et nommé la personne de vénérable et discret missire Pierre GAULTYER, pbre, demourant au bourg et paroisse de la chapelle Heullin, sur ce présant ....... estably prorogé de jurisdiction audict marquisat, apres lecture luy faite par l'un de nous notaire , en la présence de l'aultre, du mot a mot de la teneur du present acte, a icelle presantation et nomination acceptée aux susdictes charges et en oultre de ce pourvoyre et prandre ses promissions devant Monseigneur l'illustrissime et vénérandissime Evesque de Nantes et ce fayre installer en la pocession d'ycelluy benefice et d'ycelluy jouyr en bon mesnaiger et pour faire lire, publier, esmolloguer et enregistrer lesdictes pieces, et les dicts sieur et dame de la Poize et du Jaulnay, fondatteurs, ont institué leurs procureurs généraulx et spéciaux M.... avec tout pouvoir sans en faire aulcune revocquacion et en tant que besoin seroit ladicte compaigne dudict sieur de la Poize et dudict lieu du Jaulnay a renoncé au droict ...... a l'espitre ....... et a tous autres droictz faictz en faveur de son sexe, que luy avons explicqué, qui est que femme maryée ne peulf s'obliger pour aultruy, voyres mesmes pour son mary, sans avoir renoncé ausdictz droictz, ce qu'elle a dict bien scavoir et le tout lesdictz sieur et dame de la Poize et du Jaulnay, fondatteurs, ainsy voullu et consanty et ledict sieur Gaultier, pbre, accepte, promys et jure, renonce, oblige, juge et condempne, etc.... Faict et consanty soubz les seings des dictz sieur et dame de la Poize et du Jaulnay, fondatteurs, et dudict sieur Gaultyer, pbre. Les dictz jour, mois et an. Ainsy signé au registre : Claude de Rogues, Janne Arnaud, Gaultyer pbre, Couynet, notaire, et Tallendeau, notaire, qui a le dict registre ». L'expédition est signée : « Tallendeau, notaire royal ».

Note 3 : « Georges ARNAULD, prestré, docteur en théologie, vicaire général de monseigneur l'illustrissime et reverendissime Evesque de Nantes, scavoir faisons que veu la requeste a nous presentée par escuyer Claude de ROGUES, sieur de la POEZE et du JAUNAY, capitaine exempt des gardes de Sa Majesté, et demoiselle Jeanne ARNAUD, sa compagne, affin D'HOMOLOGATION DE LA FONDATION PAR EUX FAITE D'UNE CHAPELANIE d'une messe toutes les festes et dimanches de l'année, à l'exception des 4 festes annuelles, dans la CHAPELLE PAR EUX FAITTE, BASTIE ET CONSTRUITE DE NEUF AUDIT LIEU DU JAUNAY EN LA PAROISSE DU LOROUX-BOTTREAU , en ce diocese ; pour le fonds et entretien de laquelle chapelle et pour l'entretien dudit service ils auroient donné les héritages mentionnés audit acte de fondation raporté par Tallendeau, notaire, le vingt troisième des presents mois et an, et se seroit ledit sieur de la Poeze retenu pendant son vivant le droit de presentation de la ditte chappelle et apres son deces l'auroit laissé à ceux de sa famille d'aimé en aisné des masles, aux femesles et filles de sa ditte famille, nommant pour premier chapelain de la dicté chapelanie missire Pierre GAUTIER, du diocese de Nantes ; la ditte requeste signée : J. Eveillard pour les supliants ; aux fins de laquelle aurions ordonné le tout estre communiqué au sieur promoteur le jour d'hier, conclusions de noble et discret missire Nicolas Bourgevin, l'un des promoteurs dudit Nantes, dudit jour, ledit acte de fondation cy devant latté et le tout considéré AVONS LOUÉ, RATIFIÉ ET HOMOLOGUÉ, LOUONS, RATIFIONS ET HOMOLOGUONS PAR CES PRÉSENTES LEDIT ACTE DE FONDATION ET ÉRIGÉ LADITTE CRAPELANIE EN TITRE DE BÉNÉFICE PERPETUEL pour subsister à lavenir, aux points, clauses et conditions y portées et sous le droit de presentation y reservé, et avons aussi réservé et reservons par ces presentes le droit de collation, provision et toute autre disposition a mondit seigneur l'Evesque de Nantes, et affin que la chose soit ferme et stable y avons apposé notre decret parce que les messes qui se diront aux jours de dimanches et festes seront celebrées avant ou apres la grande messe, en sorte que le prestre y puisse assister et le tout conformément aux ordonnances sinodalles et sans préjudicier aux droits rectoriaux et ordonné que ledit GAUTIER mettra copie tant de la fondation que presente homologation aux archives de la ditte paroisse du Loroux dans le mois et au moyen de la presentation et nomination par eux faites de la personne dudit GAUTIER, l'avons admis et admettons pour premier chapelain de la ditte chappelle ; mandants au premier prestre ou notaire apostolique de le mettre et indhuire en la reelle et actuelle pocession de la ditte chapelanie, ses dépendances et appartenances. Donné à Nantes le vingt septiesme juillet mil six cent cinquante neuf (27 juillet 1659), es presence de missire Jean Simon et Pierre Allain, prestres, a ce requis pour temoins. (Signé au registre : G. Arnault, J. Simon, P. Allain et Letard secrétaire). Et pour benir laditte chapelle avons donné commission au sieur recteur du Loroux ou aux prestres de presence par luy. (Aussy signé par mondit sieur le vicaire général) ». L'expédition est signée : « Letard secrétaire ».

la Tour-Gasselin, qui existait en 1420. Propriété, jadis, de la famille Lachau de Réveillas, alliée aux Peccot. Les Lachau étaient parents du général Gaspard Normand et de son épouse Texier (qui se jeta au pied de l'Empereur, dans la cour du Lycée en 1808 pour obtenir la grâce de son mari). Propriété ensuite de la famille de Fanny Peccot (une des grandes bienfaitrices de Nantes) ;

le manoir de la Bazillère ou Bazilière. Propriété de la famille Le Boucher (armateurs), alliée aux de Bruc et de Corbière qui vendent le domaine à la famille Aubert en 1860 ;

le manoir de Poëze. Propriété successive des familles Le Poëze (protestants), Kergus de Kerstang et de leurs héritiers, les Combles ;

la maison de Racapé. Propriété de la famille Boutillier de L'Isle, le premier maire du Landreau ;

ANCIENNE NOBLESSE du LANDREAU

(à compléter)

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