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L'église Saint-Thomas de Cantorbéry (XVIème siècle) est restaurée en 1849. Il s'agit d'un ancien prieuré-cure de l'abbaye de Daoulas cité dès 1218 et transformé en temple décadaire en 1798 sur les plans de l'ingénieur Pierre Le Roux. L'architecte Jean Le Bescont et Yves Le Guiriec y ajoutent en 1668-1669 une chapelle au sud-est, et la sacristie attenante.

Le clocher, à trois galeries et terminé en dôme, date de 1607-1630 (achevé le 9 mars 1630 sous la direction de Hervé Le Du) : le clocher-porche occidental, menaçant ruines, est déposé et remonté en 1849. La cloche date de 1726. La façade du clocher et le porche sont décorés de statues en kersanton. La façade ouest comporte trois niches qui abritent une Vierge de pitié, (au centre), saint François d'Assise (à gauche) et saint Eloy (à droite).

A l'entrée de l'église, sous le porche, se trouve la statue de Saint-François

Le choeur est l'oeuvre de Pierre Fenestre (sculpteur de Quimper) et date de 1711. L'autel est en forme de tombeau.

A gauche de l'autel se trouve la statue de saint Thomas Becket et à droite celle de saint Blaise.

Nous voyons d'un côté une représentation du dernier repas de Jésus avec ses disciples. De l'autre côté, Jésus lave les pieds de Pierre entouré des disciples.

De nombreuses statues ornent l'église : la Vierge couchée (XVème siècle), statues de saint Jean-Baptiste (XVIème siècle), de saint Sébastien (XVIIème siècle), saint Charles Borromée (XVIIème siècle), saint Yves, sainte Barbe, saint Joseph, saint Georges, saint Nicolas, l'ange gardien(XVIIème siècle), un groupe de sainte Anne, Vierge et Enfant (XVIIème siècle), un crucifix (XV-XVIème siècle), un Ecce Homo.

Le confessionnal, daté du XVIIIème siècle, fut restauré en 2018 par l'atelier Le Ber de Sizun;

Quelques sablières :

Quelques enfeux :

Autre retable :

L'ossuaire-chapelle Saint-Cado ou Saint-Cadou (1635) en pierre de Logonna et situé au sud-ouest de l'église Saint-Thomas. Ce petit édifice rectangulaire portant la date de 1635 au-dessus de la porte est l'ancien ossuaire de Saint-Thomas. La porte est encadrée de deux colonnes et la façade comporte quatre fenêtres séparées par des pilastres ioniques. L'édifice a été réquisitionné en 1794 pour servir d'atelier aux cordonniers requis pour faire des souliers à la troupe de la République.

Voir   " L'ossuaire Saint-Thomas de Landerneau ".

Nota : les photos réalisées par Roger Frey sont la propriété du site infobretagne.com.