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LE CHATEAU DE LANDERNEAU |
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Landerneau a eu jadis son château, à la tête du pont, côté Léon. On sait l'importance stratégique de ce pont, le dernier à franchir l'Elorn vers l'aval et qui commandait un noeud routier important et très fréquenté.
A la vérité, on a peu de renseignements sur lui. Une de ses façades donnait sur la rivière, un peu au-dessus du pont, et une autre sur la rue des Boucheries.
Fut assiégé et pris par le duc Jean IV, en 1375, qui en extermina la garnison placée là par Duguesclin deux ans auparavant. Sourdéac, gouverneur de Brest, au temps de la Ligue, le tenait pour le roi.
Démoli au XVIème siècle ou XVIIème siècle, il n'en reste plus rien. Quelques fondations en auraient été retrouvées au cours de travaux exécutés sur son emplacement.
A sa place, a été bâti au XVIIème siècle, une très belle demeure maintenant bien défigurée, masquée en grande partie par les immeubles de la place du Marché. Par l'ouverture d'une porte cochère, à main droite, en entrant dans la rue des Boucheries, on découvre une de ses façades. Sur la façade sud, invisible, jolies lucarnes ornées de dragons et de loups.
Dans l'ancien temps, on appelait cette demeure « An a Aod Adrenv » du nom d'une petite venelle conduisant à la rivière. Traduction française « de derrière la rivière ». Ses jardins étaient agrémentés de placîtres. Un ruisseau le traversait jusqu'à l'Elorn. La rue de Tour-d'Auvergne n'existait pas.
Le Guennec y découvrait encore, il y a une soixantaine d'années, de belles cheminées monumentales et de somptueuses dorures sous les enduits et peintures d'encadrement, des contre-cœurs ornés de plaques de bronze sculpté.
(publié avec l'aimable autorisation de la famille de Jehan Bazin, historien érudit de Landerneau).
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