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LANDAVRAN |
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La commune de Landavran ( Landavran) fait partie du canton de Vitré. Landavran dépend de l'arrondissement de Rennes, du département d'Ille-et-Vilaine (Bretagne). |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de LANDAVRAN
Landavran vient du breton « lan » (ermitage).
L’église de Landavran relevait de l'Abbaye de Saint-Florent (en Anjou). Landavran est une ancienne trève d'Izé (dénommée aujourd'hui Val-D’Izé) jusqu’à la Révolution. Landavran dépend ensuite de Champeaux de 1801 à 1826. La paroisse de Landavran dépendait autrefois de l'ancien évêché de Rennes.
Landavran était, avant la Révolution, une « chapelle-curée » d'Izé, c'est-à-dire une église secondaire, sorte de trève desservie par un curé ou vicaire d'Izé. Il est vraisemblable que cette chapelle fut à l'origine une fondation des sires de Landavran que nous voyons figurer aux XIème et XIIème siècles à la cour des barons de Vitré : Rivallon de Landavran vers 1060, Gaultier de Landavran en 1070, Jean de Landavran en 1137 et 1158, et plusieurs autres seigneurs du même nom, prouvent l'antiquité de cette famille (Dom Morice, Preuves de l'Histoire de Bretagne, I, 413, 475, 574, 631, 641, etc.). Leur manoir, appelé Landavran, devint plus tard la propriété des barons de Vitré. L'on voit encore à la fin du XIXème siècle les derniers vestiges de l'enceinte fortifiée et d'une tour de cette demeure féodale.
Nous avons dit, en parlant du prieuré d'Izé, que les moines de l'abbaye de Saint-Florent de Saumur possédèrent Landavran et en firent une annexe de ce prieuré. Il y eut même pendant un certain temps un religieux bénédictin résidant à Landavran ; mais ce moine rentra à son abbaye avant le XVIème siècle, aussi bien que ceux d'Izé, car nous voyons que dès 1514 Pierre Georgeault était fermier du prieuré d'Izé et curé de Landavran. Ainsi tombe l'assertion erronée d'Ogée disant qu'en 1600 un moine de Saint-Florent desservait encore la chapelle de Landavran. (Dictionnaire de Bretagne, I, 394).
Landavran avait sa fabrique particulière, et les Registres de comptes de ses trésoriers remontent à 1523. M. l'abbé PârisJallobert, qui les a dépouillés en même temps que ceux d'Izé, y a relevé plusieurs détails intéressants. Ainsi on venait fréquemment en procession à Landavran, durant le XVIème siècle, de toutes les paroisses voisines, soit pour honorer Notre-Dame, patronne du lieu, soit pour invoquer saint Mathurin, également vénéré dans la chapelle. Les trésoriers, en inscrivant les offrandes déposées par les pèlerins, nous les montrent venant d'Izé, Vitré, Champeaux, Marpiré, Cornillé, Montreuilsur-Pérouse, Taillis, Saint-Jean-sur-Vilaine, Pocé, Dourdain, Châtillon, Combourtillé, Livré, Acigné, Etrelles, Balazé et Saint-M'hervé. Ces deux dernières paroisses étaient dans l'usage de faire, tous les deux ans, présent d'un gros cierge à la chapelle, qu'ils plaçaient « en oblation devant la représentation de Monsieur saint Mathurin » (abbé Pâris-Jallobert, Les Registres de comptes de la paroisse d'Izé, 19). Vers la même époque, en 1524, les trésoriers demandent décharge « de pain et vin fourniz pour communion du peuple le jour de Pasques et la vigile d'iceluy jour ». Ce qui nous prouve que les habitants de Landavran faisaient alors leurs pâques chez eux ; aussi en 1678 le recteur d'Izé ne craint pas d'avouer que « lesdits habitants de Landavran font la communion paschale en leur église ; le chapelain y fait le catéchisme et tient même les petites écoles » (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 9 G, 81).
Mais au XVIIIème siècle, plusieurs contestations s'élevèrent entre le recteur d'Izé, M. Yvon, et les habitants de Landavran, au sujet de leurs droits réciproques. L'affaire fut portée devant le présidial de Rennes, qui rendit, en 1758, la sentence suivante : Le recteur d'Izé devra fournir un prêtre résidant à Landavran, en qualité de curé ou chapelain, pour desservir la chapelle ; — ce recteur et les trésoriers de Landavran devront présenter à ce chapelain les fondations faites dans ladite chapelle pour qu'il les desserve. — Le curé de Landavran visitera et administrera les malades de la région, dira la messe tous les dimanches et fêtes pour les paroissiens, fera l'aspersion, bénira le pain, prêchera et catéchisera ; mais il lui est défendu de baptiser, de bannir les mariages et de dire la messe à Landavran le jour Saint-Etienne, fête patronale d'Izé. — Il est ordonné aux habitants d'aller faire leurs pâques à Izé, mais il leur est permis de se faire inhumer à Landavran, pourvu que le recteur d'Izé en soit prévenu et reçoive son droit d'étole. — Enfin, le curé de Landavran aura son droit d'assistance à tous les enterrements des paroissiens, soit qu'ils se fassent à Izé ou à Landavran (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 7 G, 6). Les habitants de Landavran ne se trouvèrent pas contents de cette décision, et ils réclamèrent l'érection de leur chapelle en église paroissiale, d'abord près de Mgr de Vauréal, puis en 1772 près de Mgr de Girac ; mais la Révolution éclata avant que satisfaction eût été donnée à leur supplique. A la restauration du culte en 1803, le territoire de Landavran, distrait d'Izé par la Révolution, fut uni à la paroisse de Champeaux. Toutefois, une ordonnance royale en date du 16 avril 1826 érigea Landavran en succursale, et Jean-Marie Marais en fut nommé premier recteur le 1er juillet 1827 (Pouillé de Rennes).
La seigneurie de Landavran comprenait au début du moyen âge les communes actuelles de Landavrann, de Montreuil-sous-Pérouse et la plus grande partie de celle du Val d'Izé.
On rencontre les appellations suivantes : Landavrena (en 1060), Landavren (en 1158), Landevran (au XVème siècle).
Nota : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de Landavran : Jean-Marie Marais (1827-1868), François-Michel Jamier (1869-1880), Jean Martin (à partir de 1881), ... Voici les noms de quelques curés de Landavran (ils étaient au XVIIIème siècle présentés à l'évêque par le recteur et les trésoriers d'Izé) : Pierre Georgeault (1514) ; — Jean Gallais (décédé en 1725) ; — Louis Blanchard (1725-1730) ; — N... Coquelin (1730) ; — N... Thorigné (1734) ; — Gilles Pierre (1754) ; — N... Durocher (1758) ; — Gabriel Le Monnier, prieur d'Allion (décédé en 1777 et inhumé dans l'église de Landavran) ; — Auguste Delaunay (1777), dernier chapelain avant la Révolution, ...
Voir " Cahier de doléances de Landavran en 1789 ".
PATRIMOINE de LANDAVRAN
l'église Notre-Dame (1878-1881), reconstruite par l'architecte Arthur Regnault. L'église de Notre-Dame de Landavran faisait autrefois sa fête patronale le jour de la Visitation, mais depuis 1831 elle la fait à l'Assomption. C'est un édifice fort intéressant à cause de son choeur, qui date du XIIIème siècle ; le chevet est droit et tout le chanceau est voûté en pierre avec arête ; les murs latéraux sont ornés intérieurement de trois arcatures ogivales de chaque côté, produisant un excellent effet. L'arc triomphal, également en ogive, se compose de trois voussures retombant sur de belles colonnes. Quant au reste de l'église, il était naguère insignifiant, la nef était nulle et la façade datait de 1826. Mais, vers la fin du XIXème siècle, M. l'architecte Regnault va relever toute cette pauvre partie de l'édifice ; il a construit une nouvelle nef en rapport avec le choeur, dont il apprécie la valeur, et il a commencé la construction d'une tour au bas de la nef. Anciennement le prieur d'Izé prétendait avoir droit aux prééminences dans la chapelle de Landavran dépendant de son prieuré ; mais en 1738, Jacques Le Prestre, baron de Châteaugiron et marquis d'Espinay, se disait « seigneur et fondateur » de cette église (Pouillé de Rennes). Entre autres fondations faites à Landavran, notons celle de dom Robert Faucheux ; il y choisit sa sépulture en 1490, y fonda des messes et légua au chapelain son « missal moulé » (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 9 G, 83). Le chœur date du XIII-XIXème siècle, vestige de l’ancienne église. Le maître-autel, oeuvre du sculpteur Madiot, date de 1844. La peinture représentant sainte-Philomène, oeuvre de Louis Garin, date de 1940-1944 ;
la maison ou l'ancien manoir de la Pigeonnais (XV-XVIème siècle), situé route de Vitré (dans le village de la Pigeonnais). Propriété successive des familles Feu, Turpin, Charil de Villanfray ;
A signaler aussi :
l'ancien manoir de Landavran (XVIème siècle). Il possédait une fuie. Propriété successive des familles Collot (au XVIème siècle) qui l’avait en 1638 et en 1716, le Noir, puis la Porte qui l’unit à la seigneurie du Bois-Cornillé en le Val d'Izé ;
l'ancien manoir de la Loriais. Il a appartenu autrefois aux Templiers ;
l'ancien manoir du Bois-Péan. Il était à la famille l'Espinay en 1513 ;
ANCIENNE NOBLESSE de LANDAVRAN
(à compléter)
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