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Château féodal du Vieux-Châtel

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Château féodal du Vieux-Châtel — « Oppidum occisionis ».

Le Vieux-Châtel, dont il ne reste plus que des ruines, a été dans l'ancien temps, un château féodal très important. Les épaisses murailles qui l'entourent, les douves larges et profondes qui en défendent l'accès et qu'on pouvait inonder au moyen d'une dérivation de l'étang, les trois superbes donjons dont il était flanqué, l'étang magnifique dans les eaux duquel se mirait sa superbe structure, tout cela témoigne de son antique splendeur. La tradition locale a perpétué le souvenir de ses redoutables fortifications, et dans les actes du temps, nous le voyons désigné sous le nom de oppidum occisionis (le château du meurtre) et la chapelle tréviale de Kerlaz sous le nom de capella oppidi occisionis, (la chapelle du château du meurtre).

La légende en se mêlant à son histoire a renchéri sur les faits, de sorte qu'il est très difficile désormais de préciser la part de l'histoire et la part de la légende. Aujourd'hui les douves sont envahies par les ronces ; les murs, malgré leur épaisseur et leur solidité, sont lézardés et disloqués par les troncs des chênes séculaires, dont les racines se sont introduites dans les interstices des pierres. Les trois tours qui en occupaient les angles se sont écroulées, entraînant dans leur chute de grands arbres qui avaient pris possession de leurs sommets. L'intérieur est rempli de décombres, où poussent pêle-mêle le cerisier, le coudrier, l'if, et de vieux troncs noueux qui, au clair de la lune, ressemblent à des sentinelles nocturnes placées là pour veiller sur les ruines. Le côté midi donne sur une prairie creusée en forme de cuve : c'était l'étang. Un mur de 1 m. 40 d'épaisseur sépare l'étang des douves du château. Ce mur est percé d'une porte ogivale très basse donnant accès sur l'étang. La façade principale regarde Ploaré et Douarnenez. On y jouit d'une vue superbe sur Ploaré, Pouldergat, Poullan, Douarnenez et toute la baie avec la presqu'île de Crozon. Entre le château et la ferme de Pennavur, on voit un grand champ rectangulaire, coupé aujourd'hui en deux, par un mur : c'était le jardin du château. Le colombier, maintenant détruit, se trouvait à l'extrémité du champ, non loin de Pennavur. Le Vieux-Châtel communiquait avec le bourg de Kerlaz et les châteaux environnants par une avenue très large, appelée dans le langage du pays « Garren-ar-C'histilli », le chemin des châteaux. Dans plusieurs endroits, les champs ont empiété sur cette avenue ; mais dans d'autres, elle a conservé sa largeur d'autrefois.

La sonorité du sol au Vieux-Châtel à fait croire à l'existenee d'un trésor. On dit même que ce trésor sort de sa retraite souterraine, pour exciter la convoitise des passants. Un voyageur attardé dans la nuit, dit-on, vit, par un beau clair de lune, un linceul blanc couverte de pièces d'or. Comme il allait s'en emparer, la terre s'entr'ouvrit... et le linceul disparut avec son trésor. D'autres trébuchèrent sur des pots de terre remplis d'or. Les pots se brisaient et le contenu roulait dans les ronces des douves ; mais il restait toujours introuvable.

Histoire du Vieux-Châtel — Les familles seigneuriales qui y ont passé.

L'histoire du Vieux-Châtel se perd dans la nuit des temps. Si les pierres pouvaient parler, elles nous raconteraient bien des choses à ce sujet ; mais le langage des pierres se borne à nous révéler l'époque de la construction. D'après certains details d'architecture, le monument daterait du XIIème siècle ou du commencement du XIIIème siècle. C'est l'avis général des personnes compétentes qui ont examiné les ruines.

Le Vieux-Châtel a appartenu dans le cours des âges à plusieurs familles. La première qu'on y signale est la famille du Vieux- Châtel ou Koz-Kastel. Les origines de cette famille, d'après M. de Courcy, remontent au Xème siècle ou XIème siècle. Les Vieux-Châtel portaient « d'azur au château d'or, sommée de trois tourillons de même ».

Parmi les principaux personnages de cette famille, nous signalerons :

1°) Guy du Vieux-Châtel, évêque de Cornouaille de 1262 à 1266. Il s'appelait aussi Guy de Plounévet, et ailleurs Ploenévet. Dans un des catalogues des évêques de Cornouaille il est nommé Guy de Ploe-devet. Il naquit au Vieux-Châtel au, commencement du XIIIème siècle, fut sacré évêque de Cornouaille en 1262, sous le pape Urbain IV et le duc Jean Ier, et mourut le 12 juillet 1266. Il fut inhumé aux Cordeliers, « devant le maître-autel, près du seigneur Raynaud, du côté du cloître » (Sepultus coram majore altari juxta dominum Renaldum a parte clausterii).

La date du nécrologe est en contradiction avec celle d'Albert Le Grand. Le nécrologe porte la date de 1402 et Albert le Grand la date de 1266. C'est cette erreur de date qui a déterminé M. Le Men à exclure Guy du Vieux-Châtel du catalogue des évêques de Quimper (Le Men, Monog. de la Cath., p.81 et suiv. ).

2°) Geoffroy du Vieux-Châtel (1300), seigneur dudit lieu, mourut à Dinan et fut transporté aux Cordeliers, avec les restes de son père qui se trouvaient au vieux château de Quintin, en 1371.

3°) Guillaume du Vieux-Châtel (1335), fils de Geoffroy, épousa en 1335 Plézan de Quintin, fille de Geoffroy II, sire de Quintin, tué au siège de Bécherel, en 1383 (Pol de Courcy, Nobil., tome II p. 483).

Plézan de Quintin fût inhumée aux Cordeliers. Le nécrologe l'appelle : « Domina Plesentia, domina de Veteri-Castro ».

4°) Aliette du Vieux-Châtel, fille unique de Guillaume, épousa vers la fin du XIVème siècle Eon de Quélen. Par ce mariage le Vieux-Châtel passa aux Quélen. Le berceau de cette famille est le château de Quélen et celui de Loguenval, en Duault. Le premier fut érigé en baronnie en 1512 (Baudry, Etudes hist., tome I, p. 40). Les Quélen présentèrent 9 générations à la réformation de 1669. M. de Courcy, dans son nobiliaire, donne une longue liste des titres seigneuriaux des Quélen : au moins 33. Cette. famille de Quélen compte dans son sein plusieurs personnages qui ont bien mérité de l'Eglise. Quatorze chevaliers portant ce nom ont combattu en Terre-Sainte et plusieur y sont morts.

Les Quélen portaient « burelé d'or de dix pièces d'argent ». — Devise : « E pep amzer Kelen » ou « Kelen ato ».

5°) Eon de Quélen époux d'Aliette est le premier Quélen du Vieux-Châtel. Il se croisa comme ses ancêtres. Les grandes expéditions connues sous le nom de croisades étaient finies depuis longtemps ; mais il n’était pas rare, dit M. Trévédy, que des chevaliers s'en allassent en Terre Sainte ou en Orient combattre les infidèles. C'était un pèlerinage armé. On peut voir dans la salle des Croisades, au musée de Versailles une liste de seigneurs français qui passèrent en Orient après les Croisades. Eon de Quélen, l'un d'eux, avait dans sa famille d'illustres exemples. En 1249 son trisaïeul, Eon ou Eudes partait pour la 7ème Croisade, au cours de laquelle saint Louis, roi de France, fut fait prisonnier. En même temps que Eon ou Eudes partaient aussi ses trois frères, François, Christophe et Jean qui furent tués tous les trois à la bataille de la Massoure. Vingt ans après, Eon déjà vieillissant, repartait pour la 8ème Croisade avec quatre de ses fils, dont trois moururent de la peste devant Tunis. Eon mourut huit ans après au château de Quintin, et fut inhumé aux Cordeliers de Quimper sous l'habit des Frères mineurs (Dom Gallois, Génealogie de la Maison de Quélen).

Il laissa trois fils : Conan, Guillaume et Jean. Conan continua la branche du Vieux-Châtel ; Guillaume fonda la branche de Saint-Bihy, aujourd'hui éteinte, et Jean celle du Dresnay, fondue dans les familles de Montigny et de la Ville-Chevalier (Baudry, Etudes hist. tome II p 40 et suiv.).

Si c'était pour les membres de la maison de Quélen une tradition de donner des soldats au tombeau du Christ, c'en était une aussi de se coucher dans la tombe sous la bure des Frères mineurs. Parlant d'Eon de Quélen, le nécrologe dit qu'il était le 15ème de la famille « à être inhumé dans la sépulture de ses parents. Tous firent la guerre en Terre-Sainte, et aimèrent tant l'ordre et le couvent qu'ils voulurent être ensevelis dans l'habit de saint François ».

6°) En 1481, Olivier de Quélen, seigneur du Vieux-Châtel, qui épousa d'après le nécrologe Marie de Bérien, figure dans une montre de l'Evêché de Cornouaille. Il avait à habiller et à équiper trois hommes d'armes pour lui et pour sa mère, avec autant de chevaux. N'ayant pas fourni ce qu'on exigeait de lui, le procureur de Cornouaille intervint et le mit en demeure de s'exécuter (De Fréminville, Ant. du Finistère, p. 322).

Olivier de Quélen décidément jouait de malheur. On le voit encore en défaut dans une autre circonstance. C'était le dimanche 16 octobre de l'année 1495. Raoul le Moël, évêque élu de Quimper, faisait son entrée solennelle dans la ville épiscopale. Olivier de Quélen, seigneur du Vieux-Châtel devait assister à la cérémonie « une baguette blanche à la main » ; mais au moment où l'on eut besoin de lui, on constata son absence. Conan de Pontcallec comparut pour lui, et demanda la permission de le remplacer, disant que ce gentilhomme était « faible » mais qu'il ne tarderait pas à se présenter. L'Evêque le lui permit, en déclarant toutefois qu'Olivier de Quélen serait considéré comme contumace, s'il ne justifait pas de son absence par des motifs légitimes…. Au moment où le cortège arrivait à mi-chemin entre la chapelle du Pénity et le cimetière de Sainte-Catherine, « le seigneur du Vieux-Châtel se présenta humblement, disant qu'il n'avait pas pu venir plus tôt, et suppliant le Rév. Père en Dieu de lui pardonner pour cette fois, et de lui permettre de remplir son office habituel, ajoutant que, selon l'usage, son manteau lui était dû pour le service. L'Evêque acepta les excuses d'Olivier de Quélen, et donna ordre de lui remettre son manteau, que ce gentilhomme reçut avec les plus humbles remerciements » (Dom Lobineau, Preuves de l’Hist. de Bret., coll. 1616-1619).

7°) En 1590, le Vieux-Châtel passa dans la famille de Lannion, par le mariage de Renée de Quélen, héritière du Vieux-Châtel, avec Claude de Lannion., Cette maison illustre se disait issue en ramage de Juhaël d'Avaugour, puîné de Lannion en 1282, et avait pris le nom de cette ville. Claude de Lannion était marquis de Quinipily et baron du Vieux Châtel (Pol de Courcy, Nobil. tome p. 721). Comme nous l'avons dit par ailleurs, Claude de Lannion était un généalogiste émérite, grand amateur d'antiquités et collectionneur de vieux livres. Pierre de Lannion, son fils, continua sa tradition. En 1631, il fit l'acquisition du Nécrologe des Cordeliers de Quimper (Bulletin de la Société d'Archéol., tome XV, 1888).

Le baron Halna du Fretay parle d'une alliance d'un Bertrand Halna, seigneur de Beauvais, avec une Anne de Quélen, baronne du Vieux-Châtel et de Coatanezre (Généalogie de la Maison du Fretay, p. 24). Si cette alliance a réellement existé, il ne peut être question de l'héritière du Vieux-Châtel, puisque la dernière des Quélen a épousé Claude de Lannion. Ce fait est certain. Anne de Quélen devait donc appartenir à une branche cadette.

Les Lannion portaient « d'azur à trois merlettes de sable, au chef de gueules chargé de trois quintefeuilles d'argent ». Devise « Trementem pungo ».

8°) De la famille de Lannion, le Vieux-Châtel passa dans la famille de Pontcallec en 1649, par le mariage de Renée-Françoise de Lannion, dernière héritière des Lannion-Vieux-Châtel avec Alain de Guer, marquis de Pontcallec. Nous avons puisé ce renseignement dans les papiers de famille de Guillaume Le Floch, de Gorré-Kerlaz. La pièce qui mentionne cette alliance porte la date du 20 mars 1664 et a pour titre : « Déclaration fournie par Hervé Caradec et consorts à haut et puissant messire Allain, chef de nom et d'armes, chevalier, seigneur et marquis de Pontcallec, comte de Porte-Neuve, baron du Vieux-Châtel, et Renée-Françoise de Lannion, etc. ».

Alain de Guer eut six enfants, trois garcons et trois filles. Dans la chapelle de Saint-Léger, non loin du château de la Porte-Neuve, en Riec, on voit un tableau ex-voto, où Alain de Guer et sa femme Renée-Françoise de Lannion sont représentés agenouillés aux pieds de saint Léger, entourés, de leurs six enfants (Bulletin de la Société d'Archéol., tome XXIV, p. 190).

Renée-Françoise de Lannion fut marraine d'une des cloches de l'abbaye de Sainte-Croix, le 11 octobre 1670. Le parrain fut le Cardinal de Retz, représenté par Guillaume Charrier, abbé commendataire de l'abbaye (Dom Placide Leduc, Hist. de l'Abbaye de Sainte-Croix, p 506).

Après la mort de sa femme, Alain de Guer prit soin d'assurer l'avenir de ses enfants, et entra dans les Ordres sacrés. Il devint prêtre, et en 1659, il ,était recteur de Riec. En 1678, il fut nommé recteur de Moëlan (Notes de Mme Hersart de La Villemarqué, Biblioth. de Keransker).

On a dit qu'il a été, simultanément recteur de ces deux importantes paroisses ; mais ce fait semble bien douteux. Il, est qualifié dans les actes de l'époque de « haut et puissant messire. Alain, chef de nom et armes de Guer, chevalier, seigneur et marquis de Pontcallec, comte de la Porte-Neufve, baron des baronnies de Riec et du Hesnant, comte de Kergunus, seigneur de Rustéphan et autres lieux ».

Alain de Guer est signalé dans les mémoires du temps comme un très saint prêtre. Il fut un des plus précieux auxiliaires du Père Maunoir dans les diverses missions qu'il donna dans la région. Il consacra une partie de sa fortune, qui était considérable, à restaurer les églises de Moëlan et de Riec, à reconstruire les presbytères, à relever les chapelles consacrées aux pardons et aux pèlerinages. La seule paroisse de Riec en comptait jusqu'à dix-sept à l'époque. Sa résidence habituelle fut le château de la Porte-Neuve. Il y mourut le 13 août 1702.

Les biens d'Alain de Guer passèrent à son fils Charles-René, devenu unique héritier par suite du décès de ses deux frères, morts sans alliances, et de l'entrée en religion de ses trois soeurs. Charles-René épousa, le 18 février 1678, Bonne-Louise Le Vayer, fille de Pierre, chevalier, seigneur de Trégoumar et de Claude ou Claudine de Névet (Général Demimuid Treuille de Beaulieu, Notice manuscrite sur le château du Hénan, p. 12).

9°) De la famille, de Guer de Pontcallec, le Vieux-Châtel a dû passer dans la famille de Le Séneschal de Carcado. Le fait paraît certain d'après M. de Courcy. Citant les titres nobiliaires du seigneur Le Séneschal de Carcado, M. de Courcy l'appelle « baron de Quélen et du Vieux-Châtel, paroisse de Plonévez-Porzay ». C'est sans doute par suite d'une alliance de famille entre les Pontcallec et les Carcado que le Vieux-Châtel passa à ces derniers. Les Séneschal portaient « d'azur à 9, alias 7 mâcles d'or » (Pol de Courcy. Nobil., tome II p. 405).

10°) En 1740 le Vieux-Châtel appartenait à Guy-Marie de Lopriac qui était qualifié de « baron du Vieux-Châtel, seigneur de Kermassonet, Poulvern, Québlen, Coëtmadeuc, etc. » (Pol de Courcy. Nobil., tome II p. 111).

Les Lopriac portaient « de sable au chef d'argent, chargé de trois coquilles de gueules ».

En 1697, René de Lopriac, seigneur de Coëtmadeuc et marquis d'Assérac, acquit le marquisat de Brie. Il mourut le 4 décembre 1707, laissant deux fils : Jacques de Lopriac, qui rendit aveu pour le marquisat de Brie en 1708, mais qui mourut à Paris sans postérité, le 29 août 1712, — et René de Lopriac, marquis de Brie après la mort, de son frère aîné, qui épousa en 1696 Judith Rogon, fille du seigneur de Beaubois. De cette union naquit Guy-Marie de Lopriac, comte de Donges, et Marquis de Brie en 1721, qui morut subitement le 10 juillet 1764, ayant vu mourir avant lui son fils Guy-Louis de Lopriac, en 1747, âgé seulement de 23 ans. Sa succession fut recueillie par sa fille Félicité de Lopriac, marquise de Kerhoënt (Abbé Guillotin de Corson, Revue de Bretagne et d'Anjou, tome X, p. 164).

La mille de Lopriac s'éteignit en Félicité de Lopriac, marquise de Kerhoënt, que mourut sur l'échafaud révolutionnaire (Baudry, La Bretagne à la veille de la Révolution, tome I, p. 217).

11°) De la famille, de Lopriac, le Vieux-Châtel passa dans la famille Halna du Fretay, le 18 octobre 1740, non par succession, mais par vente régulière, dont l'original se trouve aux Archives départementales. Voici cet acte (Archives départ., (B-55-56), f° 108. Contrat du 18 octobre 1740. Lemoine et Ollivier, notaires royaux à Rennes) :

« Par haut et puissant Guy-Marie de Lopriac, chevalier, seigneur comte de Donges, marquis d'Assérac, brigadier des armées, colonel du régiment de Soissonnais-infanterie, et haute et puissante Marie-Louise Roye de la Rochefoucauld, son épouse.

A M. du Fretay Halna, de la terre et seigneurie du Vieux-Châtel et Coatanezre, avec leur juridiction haute, fief, manoirs, prééminence, fondation, droit de colombier, etc.

Pour la somme de 38.000 livres, plus 2.000 pour pot-de-vin ».

(Abbé Horellou).

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