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KERFOURN |
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La commune de Kerfourn ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de KERFOURN
Kerfourn vient du breton signifiant « village du four ».
Kerfourn est certainement un démembrement de lancienne paroisse de Noyal (aujourdhui Noyal-Pontivy) et dépendait autrefois du doyenné de Porhoët.
Au XIème siècle, les Templiers et les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, auraient installé un hôpital à Kerfourn. Au XIIIème siècle, les vicomtes de Rohan possèdent un manoir situé jadis à Noyal-Pontivy (aujourd'hui en Kerfourn) appelé Linderec, Lindruc ou Landreuc (aujourd'hui Vieux Lindreux ou Lindreux). Ce manoir avait été vendu aux Rohan par Geffroy de Guennanec, gendre de Guillaume de Linderec.
Kerfourn (Kerforn) est cité dès 1461. En 1677, Kerfourn est mentionné comme trève de Noyal-Pontivy. Kerfourn est érigé en paroisse en 1802 et en commune en 1839 (par arrêté de Louis Philippe).
Note 1 : Kerfourn (village du four), ancienne trêve de Noyal-Pontivy, est limité au nord et à l'ouest par Noyal, au sud par Naizin, et à l'est par Crédin. Sa superficie est de 1945 hectares, dont une bonne partie est soigneusement cultivée, et le reste en lande ; en 1891, la population est de 942 habitants. La langue dominante est encore le breton, mais elle confine au français, qui est parlé à Crédin. Aucun vestige celtique ou gallo-romain n'a été encore signalé sur ce territoire. Au point de vue féodal, Kerfourn relevait des vicomtes de Rohan, comme toutes les paroisses des environs (Joseph-Marie Le Mené - 1891).
Note 2 : Liste non exhaustive des maires de Kerfourn : .... Mathurin Le Guernic (1841-1871), Pierre Joseph Lécuyer (1871-1872), Yves Le Moullac (1872-1873), Louis Ropert (1873-1880), Joseph Lécuyer, père puis fils (1880-1917), Mathurin Le Lannic (1917-1924), François Chapel (1925-1929), Louis Ropert (1929), Mathurin Le Lannic (1929-1945), François Jéhanno (1945-1959), Joachim Lécuyer (1959), Noyal Lécuyer (1959-1977), Joseph Lécuyer (1977-1983), Henri Blanchard (1983-2008), Joël Marivain (2008-...), etc ..
PATRIMOINE de KERFOURN
l'église Saint-Eloi (XIXème
siècle), édifiée entre 1896 et 1899 sur les plans de l'architecte Lemaire. Cette église remplace
une ancienne église qui date du XVème siècle. L'église actuelle est
dédiée à saint Eloi et à saint Vincent Ferrier. Les portes en cintre
brisé sont surmontées d'accolades avec crochets et choux. On y remarque
quelques fragments de vitraux du XVIème siècle et un retable en bois dont
la partie supérieure est ajourée en style flamboyant ;
Nota : L'ancienne église de Kerfourn, placée sous le vocable de saint Eloi, conserve encore des parties d'une ancienne construction. Rebâtie en majeure partie à la fin du XVème siècle, et quelques années après la canonisation de saint Vincent Ferrier, elle fut mise sous la protection collective de ces deux saints. Ses portes en ogive sont surmontées d'une accolade à chou et crosses ; les fenêtres conservent quelques fragments de vitraux, et un petit retable en bois est sculpté à jour dans sa partie supérieure. Cette église devint tréviale au mois d'août 1677, et eut dès lors des registres de baptêmes, de mariages et de sépultures, le curé restant à la charge et au choix du recteur de Noyal. En 1790, Kerfourn fut érigé en commune et fit partie du canton de Noyal et du district de Pontivy. Son curé, M. Le Guennec, prêta le serment, en 1791, par surprise, et le rétracta presque aussitôt. En 1801, Kerfourn fut compris dans le nouveau canton de Pontivy, et obtint, l'année suivante, son érection en paroisse. En dehors de l'église, il n'y a pas, en 1891, d'autre chapelle que celle de la Congrégation de la sainte Vierge, au bourg (Joseph-Marie Le Mené - 1891).
l'oratoire
de Notre-Dame de Lourdes (XXème siècle), situé dans le jardin public ;
l'ancien
manoir de Guerniquello. Cette seigneurie encore appelée Gueniquello,
Querinquelo ou Kerinquelo existait dès le XVème siècle. Propriété
successive des familles Guerniquello (en 1440), Kerpunez, Courcelles, Le
Mezec (en 1576), Le Moyne (en 1638), La Touche-Porhman, Langourla (en 1881).
Ce manoir possédait autrefois un puits, un four, une écurie, un colombier,
un moulin à vent et un moulin à eau mu par l'eau d'un étang ;
l'ancien
manoir de Lindreux, propriété du vicomte de Rohan dès le XIIIème
siècle. Ce manoir est encore surnommé Linderec, Lindruc ou Landreuc.
Propriété successive des familles Linderec, Guennanec, Rohan (jusqu'en
1274), Eudon de Quénécan (en mai 1274), Christian de Lindereuc (en 1436),
Sieur de Penmené (en 1638), Aleno (en 1682), Le Villéon (en 1749). Le manoir est
reconstruit au XVème siècle. Il possédait autrefois un moulin ;
la fontaine Saint-Vincent
(XVIIème siècle), située à Le Clézio. Elle est dédiée à saint
Vincent Ferrier (né en 1350 à Valence en Espagne) ;
la fontaine Saint-Eloi
(XVIIème siècle), située route de Naizin. Son fronton est orné des
symboles du maréchal-ferrant ;
la maison de Kervellec.
Elle possède un pigeonnier en façade. Le linteau de la fenêtre de
l'étage porte un calice gravé ;
la maison de Le Rohic
et son four à pain ;
les
moulins
à eau et à vent de Guerniquello, de Lindreux ;
ANCIENNE NOBLESSE de KERFOURN
Les terres nobles de Kerfourn étaient : Gastonnet, Goh-vern, Kerflech, Kerfourn et Kerniquello ; cette dernière était possédée en 1440 par la famille de ce nom, et plus tard par les Le Moyne et la Touche-Porman ; elle avait haute, moyenne et basse justice.
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464 et du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence d'aucun noble de Kerfourn. La paroisse de Kerfourn dépendait autrefois de Noyal-Pontivy.
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