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INTRODUCTION.

L'une des plus grandes jouissances que puisse éprouver l'historien ou l'archéologue voyageant à l'étranger, est à coup sûr l'émotion ressentie lorsqu'il vient à rencontrer quelques documents concernant la patrie. Le souvenir du foyer natal qui se présente à lui au cours d'une excursion lointaine, vient en quelque sorte rajeunir son âme, et lui rappeler qu'il doit demeurer toujours le gardien et le conservateur fidèle des traditions nationales, de même que l'homme de guerre doit en rester le défenseur.

Au mois de juillet 1883, nous trouvant à Jersey, aux réunions du Congrès de la Société française d'Archéologie qui célébrait, cette année-là, à Caen et dans les îles anglo-normandes, le cinquantième anniversaire de sa fondation par l'illustre de Caumont, un heureux hasard nous fit faire bientôt une semblable trouvaille. Guidé par notre pieuse affection pour un aïeul, né à Saint-Hélier en 1794, pendant l'émigration française, et espérant y retrouver quelques traces de son passage, nous avions déjà fait d'infructueuses recherches, lorsque nous découvrîmes chez le Recteur de la mission catholique de Saint-Thomas-de-Jersey, une grande partie des cahiers sur lesquels les ecclésiastiques émigrés avaient inscrit en secret tous les actes de l'état civil des familles réfugiées à Jersey pendant la Révolution. Bien que plusieurs d'entre eux, mutilès peu à peu, eussent déjà perdu un certain nombre de leurs feuillets, nous fûmes ravis cependant de cette précieuse rencontre qui nous mettait en présence de trente cahiers in-folio, contenant près de 400 actes et intéressants plus de 1200familles. Grâce à l'obligeance du R. P. Bourde, directeur de la mission catholique, nous pûmes les emporter à titre de prêt, bien résolu à en opérer le dépouillement et à en faire l'objet d'un sérieux examen. Or c'est le résultat de cet examen que nous venons exposer aujour-d'hui. Notre travail n'offre point au lecteur une œuvre de longue haleine, mais au chercheur un ensemble de documents nouveaux, de matériaux complètement inédits.

Chacun sait que, par suite de mesures aussi utiles pour l'histoire que pour la justice et la légalité, on conserve avec soin dans toutes nos mairies françaises la collection des anciens registres paroissiaux, qui, indépendamment de leur utilité publique, sont chaque jour pour l'historien la meilleure source des renseignements généalogiques et une mine inépuisable de précieux documents. Dans les greffes de nos tribunaux également, on a tenu avec raison à conserver ces collections, au moins depuis 1668, et personne ne pourrait dire tous les services qu'elles ont déjà rendus. Par malheur, en maints endroits, bien des causes diverses y ont occasionné de trop fréquentes lacunes. Ce sont là des pertes fâcheuses, presque toujours irréparables, auquel tout chercheur doit s'estimer heureux de pouvoir remédier. Or, les documents que nous avions entre les mains venaient de nous mettre en présence d'une bonne fortune de ce genre et qui nous semblait d'autant plus précieuse que nous avions la joie de rapporter à nos compatriotes des titres intéressants au premier chef, et exposés peut-ètre à rester à jamais perdus pour nous à l'étranger.

Si leur authenticité est indiscutable, leur origine, qui date de 1792, n'est pas moins facile à connaître. A cette époque, quelques-uns des nombreux ecclésiastiques émigrés demandèrent aux évêques de Bayeux et Tréguier, également réfugiés à Jersey, l'autorisation d'ouvrir un registre pour l'inscription des baptêmes, mariages et décès qui devenaient incessants. Ces prélats s'empressèrent aussitôt de satisfaire à leur demande, et ce que nous appellerons les premiers registres paroissiaux catholiques de Jersey s'ouvrent tous par une suscription de ce genre : « Nous, Augustin Le Mintier, évêque de Tréguier, réfugié en l'isle de Jersey, à raison des troubles et calamités qu'éprouve l'Église gallicane, fondé de pouvoirs de Mgr l'évêque de Coutances, approuvons et permettons au sieur Le Saout, chanoine de l'église cathédrale de Saint-Malo et curé de ladite ville, d'ouvrir deux registres en papier simple, vu le non-usage du papier de contrôle à Jersey, contenant chacun douze feuillets, pour y rapporter en double les actes de baptêmes, mariages et sépultures pour lesquels il serait requis, et que nous consentons et permettons qu'il fasse, pendant son exil en ladite Isle de Jersey, à charge toutefois audit sieur Le Saout de remettre entre nos mains l'un de ces registres, lors de leur clôture, et de présenter l'autre, resté en sa possession pour être reconnu légal et authentique en France, aussitôt que les circonstances pourront le lui permettre.

A Saint-Hélier, en l'isle de Jersey, sous le sceau de nos armes, le 3 février 1794 + Augustin, évêque de Tréguier ».

Il est probable que les circonstances ne permirent point à ces ecclésiastiques de rapporter sur le sol natal les doubles de ces registres, plusieurs d'entre eux se trouvant au nombre de ceux qui nous ont été confiés. — C'est donc pour nous une grande joie de faire amplement connaître aujourd'hui ces documents demeurés à l'étranger et qui constituent le véritable état civil des familles françaises réfugiées à Jersey pendant la Révolution. Ajoutons que leur nature et les circonstances qui ont entouré leur origine nous ont fait, de plus, considérer comme un devoir de piété filiale la publication de ces textes.

Ce n'est pas en effet sans une émotion profonde que depuis quelques mois nous avons feuilleté et relu toutes ces pages, derniers témoins de l'existence et des misères de nos pères sur la terre d'exil, et plus d'une fois notre cœur a battu bien fort en transcrivant les noms de tous ces vaillants officiers, survivants de Fontenoy ou de Rosbach, ou de ces magistrats intègres, derniers et intrépides défenseurs des privilèges de nos provinces. Il n'est guère de familles de la noblesse française qui ne puissent parmi eux compter quelques représentants, et l'on peut dire que toute la noblesse des provinces de l'Ouest est venue s'y faire inscrire tour à tour. Pour ne parler que de celles dont l'île de Jersey, à raison de leurs bienfaits, garde encore précieusement le souvenir, nous citerons au hasard les familles de Bedée, de la Bourdonnaye, Bernard de Courville, de Chauvigny, de la Ferronays, Huchet de la Bedoyère, de la Houssaye, d'Armaillé, de Coëtlogon, de Chateaubriand, d'Allègre, de Chevreuse, de Rohan, de Châtillon, de la Fruglaye, du Fou de Kerdaniel, de la Bouëxiàre, de Beauvoir, de la Tour d'Auvergne, de l'Estourbeillon, du Coëtlosquet, de Goyon, du Roure, de Farcy, de Kersauson, de Quélen, du Dresnay, de Beaumont, de Pont-l'AbbA, du Plessis, de Grénédan, de Catuelan, de Robien, de Saint-Pierre, Geslin de Tremargat.

Si plus de 1,200 signatures sont venues accompagner ces actes, plusieurs d'entre elles ont la valeur de précieux autographes. On y rencontre successivement celles de saints prélats ou ecclésiastiques, comme Mgr Le Mintier, évêque de Tréguier, Mgr de Chaylus, évêque de Bayeux, Mgr de Grimouville-Larchant, évêque nommé de Saint-Malo en 1817, du pieux abbé Caron, le bienfaiteur des pauvres ; puis de marins intrépides ou d'officiers de grand mérite, comme celles de MM. le duc de Châtillon, du Dresnay, de Castellanne, de Rohan-Chabot, du Thrésor, de Talhouët, de Gouyon de Vaurouault, de Busnel, de Secillon, de Menorval, Grandin de Mansigny, de Gesril du Papeu, de la Boëssière-Lennuic, Guillouët d'Orvilliers ; ou enfin de magistrats intègres et courageux comme celles de MM. le Nepvou et de Catuelan, présidents au Parlement de Bretagne, Aristide de Rosnyvinen, Gabriel de Cadaran, de Cornulier, de Botherel, de Robien, du Bois-Berthelot, de Marnières, conseillers au même parlement, de la Motte-Fablet, le vaillant champion des libertés bretonnes, ancien commissaire délégué, près sa Majesté Louis XVI, par les États de Bretagne, dont la ville de Rennes a voulu honorer spécialement la mémoire en donnant son nom à une de ses rues.

Mais de plus, en dehors de ces faits généraux, un grand nombre de détails particuliers ou intimes, transcrits çà et là sur ces registres, viennent encore en augmenter l'intérêt et montrer jusqu'à quel point l'esprit de famille avait pénétré alors les mœurs de nos ancêtres. — Ici, c'est te curieux acte de mariage de messire Charles de Monmonnier, capitaine au régiment de Royal-Dauphin, avec Melle Marie Baudré de la Touche, qui, mineure et ayant perdu ses parents depuis l'émigration, réunit, sur l'avis de Mgr de Talaru, évêque de Coutances, les douze plus anciens gentilshommes réfugiés dans l’île, et demande, à ce sénat d'un nouveau genre l'autorisation nécessaire pour son mariage. Chacun d'eux prononce que, vu la difficulté des temps, les convenances de cette union et l'affection réciproque des deux fiancés, il n'y a pas lieu de surseoir à ce mariage, et apposent leurs signatures au bas de cet acte qu'ils veulent sanctionner.

Plus loin, c'est une touchante déclaration de Mme de la Villéon, née de Lesquen, qui, obligée au mois de janvier 1792 de rejoindre son mari réfugié à Jersey, avait dû laisser en France, dans le précipitation de son départ, au milieu des poursuites dont elle était l'objet, sa petite fille âgée de quelques semaines et qui n'était même pas baptisée. Près d'un an après, de braves pêcheurs de la côte lui rapportent son enfant qu'elle n'avait pas nommé avant son départ, mais que ces gens de cœur chérissent déjà sous la nom de la petite Marie-Jeanne. Là, enfin, c'est le récit du décès de M. Louis Fournier de Trelo, baron de Renac, ancien conseiller au Parlement de Bretagne, porté au cimetière des Mielles sans convoi, par un pauvre fossoyeur qui, après avoir assisté aux cérémonies funèbres célébrées dans la chambre du défunt, dépose en terre étrangère cet humble cercueil qui ne porte comme marque de distinction qu'un petit crucifix de cuivre et une plaque de fer-blanc où est gravé le nom de ce puissant personnage.

Cependant, quelque grands que puissent-être pour l'histoire cette époque et pour de nombreuses familles, l'intérêt de tous ces actes et les curieux détails qui s'y rencontrent, il est par-dessus tout, un fait saillant et capital qui ressort de leur dépouillement et de leur étude. Ce fut à l'émigration française que l'île de Jersey dut la renaissance du culte catholique sur son territoire.

Depuis la mort, en 1565, de sir Thomas Paulett, dernier doyen catholique de Jersey, aucune cérémonie de ce culte n'avait dès lors été célébrée dans ce pays avant l'émigration, et sur ce sol évangélisé jadis par saint Marcouf, saint Samson, saint Broladre, sur ce sol de quelques lieues carrées, qui avait vu fleurir au moyen âge cinquante-deux prieurés ou monastères, le protestantisme régnait absolument en maître. Mais à l'arrivée des émigrés cet état de choses changea peu à peu. Un grand nombre d'ecclésiastiques, désireux de célébrer le saint sacrifice de la messe, s'efforcèrent d'abord de transformer en un petit oratoire leur humble chambre ou leur pauvre mansarde. Bientôt plusieurs membres de la noblesse émigrée, auxquels leurs ressources suffisantes permettaient de donner asile à des prêtres réfugiés, s'empressèrent d'imiter cet exemple et eurent dès lors également chez eux une petite chapelle privée servant à leurs exercices religieux personnels avec l'autorisation des évêques émigrés dans l'île. — Puis, le nombre des catholiques augmentant tous les jours, le gouverneur de l’île permit, en 1792, l'exercice secret du culte dans quatre de ces chapelles privées tenues à Saint-Hélier par des ecclésiastiques français. Ce furent les oratoires de Saint-Malo, dirigé par M. l'abbé Jean Le Saout, chanoine-curé de ladite ville ; de Saint-Louis ou du Port, dirigé par M. l'abbé Pierre-Charles Derbrée, curé de la paroisse de Sougeal, au diocèse de Rennes ; des Saint-Anges, dirigé par M Le Roussel de Vaucelles, supérieur du grand séminaire d'Évreux, et du Sacré-Cœur, dirigé par M. l'abbé Ange Fournier de la Châteigneraye, recteur de Maure, au diocèse de Saint-Malo. Pendant le séjour de ces saints prêtres, ces quatre oratoires servirent dès lors constamment aux exercices du culte catholique, et c'est aux soins de ces ecclésiastiques que nous sommes redevables de ces intéressants registres d'état civil, objet de notre présente étude. Mais bientôt, la sécurité revenant en France, peu à peu, chacun d'eux regagna son diocèse. La direction de la chapelle de Saint-Louis ou du Port fut prise après le départ de M. Derbrée, en 1800, par M. Guérin, curé de la paroisse de Saint-Sylvain, au diocèse de Bayeux, puis abandonnée définitivement par suite du départ de ce dernier, le 4 mai 1801. Celle de la chapelle des Saints-Anges fut prise après le départ de M. l'abé Le Roussel, en septembre 1801, par M. Pierre Doyères, curé de Coutrières, au diocèse de Coutances, qui la conserva jusqu'en juillet 1803. Enfin, celles du Sacré-Cœur et de Saint-Malo avaient cessé d'exister dès 1800 par suite du retour en France de MM. Fournier de la Châteigneraye et Le Saout.

Quoi qu'il en soit, au mois de septembre 1803, l'on s'empressa de remplacer ces oratoires disparus par une nouvelle chapelle catholique, dite des Mielles, sous le patronage conservé de Saint-Louis. La direction en fut confiée à M. Jean-François Philibert, curé du Mesnil-Ranfray, au diocèse d'Avranches. C'est, lui que l'on peut considérer véritablement comme le premier curé catholique de l’île, et en 1804, époque à laquelle il y eut pour la première fois une messe chantée, il est formellement cité comme faisant les fonctions curiales à la chapelle catholique française de Saint-Louis de Jersey [Note : Registres paroissiaux catholiques de Jersey. 1803-1807]. Il les exerça jusqu'en 1807. A cette date, M. l'abbé de Grimouville, plus tard désigné pour le siège épiscopal de Saint-Malo, et qui venait d'être nommée en 1806, vicaire général pour l'administration catholique des îles anglo-normandes, remplaça l'abbé Philibert qui venait de rentrer en France, par l'abbé Toussaint Le Guedois, vicaire de Saussey, au diocèse de Coutances, qui devint alors second curé catholique de Saint-Hélier. Secondé d'abord, de 1807 à 1822, par le ministère de M. l'abbé Jean-Charles Pagny, vicaire d'Urville, au diocèse de Bayeux, et de M. l'abbé le Runigo, prêtre du diocèse de Tréguier, il resta seul à Jersey depuis cette époque jusqu'à sa mort, arrivée le 27 novembre 1836, à l'âge de 82 ans. — Depuis ce temps, divers prêtres français, entre autres M. l'abbé Morlaix vicaire de Dol [Note : M. l'abbé Morlaix résigna, pour raison de santé, ses fonctions en 1860], M. l'abbé Marchand, vicaire à Sainte-Croix de Nantes, et un dévoué, prêtre belge, M. l'abbé Wolkeryck [Note : M. l'abbé Wolkeryck est, depuis 1879, recteur de la mission Saint-Joseph à Dorking, comte de Surrey, Angleterre], y ont successivement exercé le ministère, de 1842 à 1879. En 1881, la cure de Saint-Thomas qui a remplacé Saint-Louis comme patron catholique de l’île, a été confiée, par Mgr Virtus, évêque de Portsmouth, à M. l'abbé Bourde, mariste de Limoges, et grâce à ses soins, une magnifique église romane est en train de s'élever au centre même de Saint-Hélier [Note : Une chapelle catholique anglaise avait été tout d'abord bâtie ; puis la chapelle protestante anabaptiste de Saint-Thomas fut achetée et, conservant son patronage au lieu de celui de Saint-Louis, fut appropriée à la religion catholique en 1842. La nouvelle église de Saint-Thomas, actuellement en construction, sera la cinquième église catholique bâtie depuis moins de cinquante ans] .De plus, les catholiques, qui n'existaient pas dans l’île avant 1789, y sont maintenant au nombre de 9.000. Ils y ont fondé deux écoles, une pour les garçons et une pour les filles, qui reçoivent près de 400 enfants. Ils y ont établi une Société de bienfaisance, qui visite les familles pauvres et distribue annuellement en aumônes plus de 6.000 francs, et une bibliothèque enfin, de plus de 1.100 volumes, qui est en pleine prospérité.

Tels ont été, depuis prés d'un siècle, les résultats de l'influence française dans l'ile de Jersey. La renaissance du culte catholique, conséquence immédiate de l'émigration dans ce petit pays, nous a paru ici un fait historique d'autant plus digne d'être signalé qu'il éclate à chaque page des manuscrits que nous avons dépouillés. — C'est là le premier fruit des souffrances de nos pères sur la terre d'exil et le plus important résultat de leur séjour à l'étranger. Ne pouvant mourir pour son Roi, la noblesse française de Jersey voulut y vivre pour son Dieu. L'émigration en cela servit merveilleusement les vues de la Providence. Elle avait été noble dans sa cause, elle fut utile encore dans ses conséquences.

Du reste, le chercheur ou l'écrivain qui voudrait exposer l'histoire complète de l'émigration française à cette époque, pourrait y trouver sans conteste le sujet de plus d'une bien belle page. Des rives du Bosphore au bord de la Tamise, et des allées de Saint-Pétersbourg aux campagnes de l'Andalousie, il retrouverait à chaque pas les traces de nos pères ; ici un témoignage de leurs désastres ou un souvenir de leurs luttes glorieuses, là un récit de leurs souffrances ou un épisode de leur charité. Londres et Moscou, les cités allemandes et les villes espagnoles, ne manquent pas sur ce sujet d'intéressants documents, mais il faudrait pour cette histoire un chercheur infatigable et un écrivain émérite ; espérons que la Providence voudra le susciter un jour.

Pour nous, aujourd'hui, quelque modeste que puisse demeurer notre rôle, nous nous estimerons heureux s'il nous a été donné d'apporter ici quelque pierre à ce grand édifice, en profitant de ces documents pour examiner l'émigration sur un tout petit coin de terre, dans cette île de Jersey, qui, par sa situation géographique, était devenue dès le principe une de ses étapes forcées entre la France et l'Angleterre.

Puissent ces détails inédits être à mon pays de quelque utilité, et devenir un dernier hommage à la mémoire de héros qui ne sont plus.

ÉTAT CIVIL DES ÉMIGRÉS.

Liste des principaux actes.

Aage du Pouzait. — Mariage d'Antoine de l'Aage du Pouzait avec demoiselle Françoise Le Grand, 4 mai 1796.

Bahuno de Berrien, dame Kernier (Décès de Renée-Louise du), 20 février 1795.

Bahuno du Liscoët. — Mariage d'Auguste-Marie du Bahuno du Liscoët avec demoiselle Félicité de Cornulier, 17 septembre 1793.

Bahuno du Liscoët (Baptême de Marie-Henriette du), 13 décembre 1794.

Baudré de la Tousche. — Mariage de Fortunée Baudré de la Tousche avec Messire Charles-François de Monmonnier, 9 mars 1797.

Bellabre, dame marquise de Chardonnay (Déçès d'Olive-Clémence), 14 août 1816.

Benazé (Baptême de Joseph-Henry de), 24 janvier 1797.

Bernard de Courville (Décés de Louis-Emile), 15 janvier 1798.

Bertin. — Mariage de demoiselle Julie Bertin avec Messire Joseph de Kersauson de Penandreff, 20 janvier 1796.

Bintinaye (Baptême d'Élisabeth-Marie-Céleste de la), 4 mai 1792.

Bois des Cours (Décès de Jacques-Marie du), 12 janvier 1793.

Bois des Orailles (Ondoiement de Justine), 18 décembre 1801.

Boispéan (Naissance de Charles de), 1796.

Bouays de la Begassière (Baptême de Gustave-Anne du), 20 novembre 1796.

Bouays de la Begassière (Baptême de Pauline-Marie du), 13 juin 1798.

Bouays de la Begassière (Baptême d'Elizabeth), 15 juillet 1800.

Breil de la Caunelaye. — Mariage d'Augustin du Breil de la Caunelaye avec demoiselle Renée-Thérèse Hay de Bonteville, 27 novembre 1797.

Breil de la Caunelaye (Baptême d'Augustine du), 8 juillet 1798.

Breil de la Caunebye (Baptême de Fortuné du), 23 mars 1800.

Breil de la Caunelaye (Baptême de Louis), 23 mars 1800.

Breil du Chalonges, dame de Farcy (Décès de Marie-Jeanne du), 8 mars 1793.

Bureau du Bourdet (Décès de Messire Henry de), 14 juillet 1795.

Busnel (Baptême de Hippolyte-Paul de), 29 septembre 1797.

Caradeuc, dame comtesse Geslin de Trémargat (Décès de M.-J. de), 25 novembre 1790.

Cadaran. — Mariage de Gabriel-Louis de Cadaran de Saint-Mars avec demoiselle Claire-Marie Péan de Pontfilly, 10 mars 1795.

Cadaran de Saint-Mars (Ondoiement d'un fils de Gabriel de), 13 janvier 1796.

Carlier de Veslude (Décès de Jean-Charles Le), 19 avril 1799.

Carré de Margoire. — Mariage de Claude-Étienne Carré de Margorie avec demoiselle Marie-Louise Guillouët d'Orvilliers, 14 août 1798.

Carré de Margorie (Baptême de Paul-Joseph), 23 août 1799.

Chandelier de Pierrevilie (Décès de Philibert Le), 29 octobre 1853.

Chasteigner (Baptême d'Aline-Amélie de), 28 décembre 1793.

Chaton des Morandais (Ondoiement d'une fille de Charles), 15 septembre 1796.

Chaton des Morandais. — Mariage d'Eugène-Auguste Chaton des Morandais avec demoiselle Marie-Marthe Tuffin de la Rouërie, 24 avril 1797.

Chaton des Morandais (Baptême d'Eugène-Charles), 5 mars 1798.

Chaton des Morandais (Sépulture d'Eugène-Charles), 13 septembre 1798.

Chaton des Morandais (Baptême de Charles-Eugène), 21 mars 1799.

Chaton des Morandais (Ondoiement d'un fils d'Eugène), 8 avril 1799.

Chauvigny de BLot. — Mariage de Paul, vicomte de Chauvigny de Blot, avec demoiselle Louise Geffroy de Villeblanche, 30 juin 1796.

Chauvigny de Blot (Ondoiement d'un fils de Paul de), 18 février 1797.

Chauvigny de Blot (Sépulture d'un fils innommé de Paul de), 29 septembre 1797.

Chauvigny de Blot (Baptême de Laurence-Marie de), 13 novembre 1798.

Coëtlogon, dame du Bahuno du Liscoët (Décès de Charlotte de), 2 septembre 1794.

Colin de la Biochaye (Sépulture de Messire Jean-Hyacinthe), 19 septembre 1796.

Cornulier (Décès de Marie-Félicité de), 30 septembre 1792.

Cornulier, dame du Bahuno. — Mariage de Félicité de Cornulier-Lucinière avec Messire Auguste du Bahuno du Liscoët, 17 septembre 1793.

Daën de Kermenenan (Sépulture de Pierre-Louis), 28 août 1799.

Davoux d'Essard (Sépulture de Jean-Henry), 16 avril 1801.

Doüarain de Trevelec (Baptême d'Elizabeth Le), 12 mai 1795.

Estourbeillon (Ondoiement d'un fils de Joseph-Claude de l'), 16 mars 1794.

Estourbeillon (Baptême de Joseph-Louis de l'), 1er février 1796.

Estourbeillon (Baptême de Marie-Gabrielle-Céleste de l'), 29 octobre 1796.

Estourbeillon (Baptême de Joséphine-Louise de l'), 13 mars 1798.

Fages (Sépulture de Jean-Pierre-Louis de), 2 novembre 1827.

Farcy de Micée. — Publication des bans du futur mariage de Jean-Baptiste-Annibal de Farcy, avec demoiselle Thérèse-Annibale Tuffin de la Rouërie, 14 juin 1795.

Ferrand de la Conté (Ondoiement d'un fils de Georges-Louis), 9 mai 1797.

Ferrand de la Conté (Baptême de Florence-Jeanne), 26 juin 1799.

Fou dc Kerdaniel. — Mariage de Messire Pierre-Charles du Fou de Kerdaniel avec demoiselle Marie-Anne Le Vavasseur, 12 décembre 1794.

Fou de Kerdaniel (Ondoiement d'une fille de Charles-Marie du), 12 octobre 1795.

Fou de Kerdaniel (Baptême de Marie-Joséphe du), 4 août 1796.

Fou de Kerdaniel (Baptême de Jérôme du), 5 février 1797.

Fou de Kerdaniel (Baptême d'Alexandre du), 17 juillet 1798.

Fou de Kerdaniel (Sépulture de Jérôme du), 19 mai 1799.

Fou de Kerdaniel (Baptême de Françoise du), 12 avril 1801.

Fou de Kerdaniel (Baptême d'Anne du), 20 février 1803.

Fou de Kerdaniel (Baptême de François du), 12 mars 1805.

Fou de Kerdaniel, (Baptême d'Yves du), 12 mars 1805.

Fournier de Trelo (Décès de Louis-Jean), 23 mai 1797.

Freslon de Saint-Aubin. — Mariage d'Elizabeth de Freslon de Saint-Aubin avec Messire Gabriel Samson, comte de Loynes, 20 novembre 1797.

Freslon de Saint-Aubin (Décès de Messire Jean-Emmanuel de), 8 janvier 1800.

Fruglays. — Mariage de Messire Edouard-Jérôme Le Fruglays avec demoiselle Sylvie-Renée de Guéheneuc du Boishüe, 5 septembre 1797.

Fruglays (Baptême de Sylvie-Caroline Le), 24 juillet 1798.

Galbaud du Fort (Baptême de Charles-Marie), 18 octobre 1797.

Geffroy de Villeblanche. — Mariage de demoiselle Louise Geffroy de Villeblanche avec Messire Paul, vicomte de Chauvigny de Blot, 30 juin 1796.

Goublaye de Menorval. — Mariage d'Elizabeth de la Goublaye de Menorval avec Messire Jacques-Louis de Quelen, 4 juillet 1797.

Goublaye de Menorval (Baptême de Marie-Antoinette de la), 25 novembre 1797.

Gouyon de Beaucorps. — Mariage d'Aimée-Constance de Gouyon de Beaucorps avec Messire Georges de Vaux de Rhuller, 16 juin 1800.

Gouyon de Vaucouleurs (Ondoiement d'un fils (François) de Messire François-Jean de), 8 septembre 1796.

Gouyon de Vaucouleurs (Ondoiement d'un fils (Alfred) de Messire François-Jean de), 8 décembre 1797.

Gouyon de Vaucouleurs (Ondoiement d'un fils de François de), 1er mars 1799.

Gouyon de Vaucouleurs (Baptême de Louis-Joseph de), et juin 1803.

Gouyon de Vaucouleurs (Baptême de François de), 26 octobre 1810.

Gouyon de Vaucouleurs (Baptême d'Alfred de), 26 octobre 1810.

Gouyon de Vaurouault. — Mariage de Rose de Gouyon de Vaurouault avec Messire Nicolas de Kermenguy, 22 novembre 1796.

Gueheneuc. — Mariage de Sylvie-Renée de Gueheneuc du Boishüe avec Messire Edouard-Jérôme-Ferdinand Le Fruglays, 5 septembre 1797.

Guibert (Décès de Charlotte-Renée de), 10 mars 1798.

Guillouët d’Orvilliers. — Mariage de Marie-Louise Guillouët d'Orvilliers avec Claude-Etienne Carré de Margorie, 14 août 1798.

Hay de Bonteville. — Mariage de Renée-Thérèse Hay de Bonteville avec Messire Augustin du Breil de la Caunelaye, 27 novembre 1797.

Haye-Saint-Hilaire. — Mariage de demoiselle Marie-Philippine de la Haye-Saint-Hilaire avec Messire Alexandre de Ricouart d'Herouville, 30 janvier 1798.

Herisson de Beauvoir (Décès de Georges-Claude), 25 octobre 1796.

Herisson de Beauvoir. — Mariage de Marie-Armande Herisson de Beauvoir avec Louis-Jacques de Secillon de Kerfur, 24 avril 1797.

Herisson de Beauvoir. — Mariale de Anne Herisson de Beauvoir avec Messire Charles Huchet de Treguit, 18 février 1800.

Hillerin de Boistissandeau (Décès de Louis-François de), juin 1799.

Huchet de Cintré. — Mariage de Arnaud-Fidèle Huchet de Cintré avec demoiselle Bonne-Marie du Rocher de Saint-Riveul, 18 janvier 1798.

Huchet de Cintré (Baptême de Georges-Cyrille), 10 octobre 1798.

Huchet de Cintré. — Mariage de Julie- Antoinette Huchet de Cintré avec François du Pont-l'Abbé de Coataudon, lieutenant de vaisseau, 13 août 1799.

Huches de Cintré (Baptême d'Amand-Henry), 19 décembre 1799.

Huchet de Treguit. — Mariage de Charles Hucha de Treguit, avec Anne Herisson de Beauvoir, 18 février 1800.

Kergoët (Décès de Michel-Henry, chevalier de), 8 mai 1794.

Kermenguy. — Mariage de Messire Nicolas de Kermenguy avec demoiselle Rose de Gouyon de Vaurouault, 22 novembre 1796.

Kermenguy (Baptême d'Alexandre de), 12 juillet 1798.

Kermenguy (Baptême d'Arsène de), 24 février 1799.

Kermenguy (Baptême d'Emilie de), 17 janvier 1801.

Kerpezdron (Baptême de François de), 14 mai 1798.

Kerpezdron (Baptême d'Elizabeth de), 1er juin 1798.

Kerpezdron (Baptême d'Armand de), 16 février 1804.

Kerpezdron (Baptême de Joseph de), 5 mai 1806.

Kersauson. — Mariage de Messire Joseph de Kersauson de Penandreff avec demoiselle Julie Bertin, 20 juin 1796.

Larchant de Grimouville (Décès de Messire Charles-Siméon), 20 septembre 1821.

Le Grand. — Mariage de demoiselle Françoise Le Grand avec Messire Antoine de l’Aage du Pouzait, 4 mai 1796.

Le Long du Dréneuc (Décès d'Adélaïde), 4 janvier 1793.

Loaysel. — Mariage de demoiselle Jeanne-Thérèse Loaysel avec Messire Bonaventure de Sceaulx, 30 avril 1795.

Loynes. — Mariage de Gabriel Samson de Loynes avec demoiselle Elizabeth de Freslon de Saint-Aubin, 21 novembre 1797.

Macquart de Soisy (Décès de Louisi-François de), 22 octobre 1807.

Magon de la Gervaisais. — Mariage de Nicolas Magon de la Gervaisais avec demoiselle Agathe Magon de la Villehuchet, 9 janvier 1793.

Martemont (Ondoiement d'une fille de Charles de), 11 décembre 1795.

Mascarène de Rivière (Baptême d'Amélie-Zéphyrine de), 21 janvier 1796.

Mehaignerie de la Richardière (Sépulture de Messire Jean), 7 mai 1807.

Meherenc de Saint-Pierre (Décès d'Auguste de), 15 juillet 1799.

Meherenc de Saint-Pierre (Baptême d'Auguste-Rolland de), 7 mai 1800.

Menard. — Mariage de Marie-Louise Menard avec Messire Gabriel du Rocher du Quengo, 19 novembre 1792.

Monmonnier. — Mariage de Messire Charles de Monmonnier avec demoiselle Fortunée Baudré de la Tousche, 9 mars 1797.

Monmonnier (Baptême de Charles-Antoine de), 24 juin 1799.

Monmonnier (Baptême d'Etienne-Jean de), 3 décembre 1800.

Normant de la Villeheleuc (Baptême d'Albine), 8 février 1797.

Normant de la Villeheleuc (Baptême de Charles), 20 mai 1798.

Normant de la Villeheleuc (Baptême d'Aline-Sévère), 11 juin 1800.

Onfroy de Tracy (Ondoiement d'une fille de Jean-Charles), 18 août 1799.

Ozouville (Ondoiement d'un fils de Messire Robert d'), 17 mai 1794.

Péan de Pontfilly (Ondoiement d'un fils de Louis), 6 février 1793.

Péan de Pontfilly. — Mariage de demoiselle Claire-Marie Péan de Pontfilly avec Messire Gabriel de Cadaran de Saint-Mars, 10 mars 1795.

Plessis de Grénédan (Baptême d'Elizabeth du), 6 juin 1795.

Plessis de Grénédan (Baptême de Jean-Baptiste du), 20 octobre 1796.

Plessis de Grénédan (Baptême d'Antoinette du), 1er mai 1797.

Plessis de Grénédan (Décès d'Antoinette du), 24 juillet 1797.

Plessis de Grénédan (Baptême d'Augustin du), 16 mai 1799.

Plessis-Parscau (Ondoiement d'une fille de Hervé du), 19 mai 1803.

Plessis-Parscau (Ondoiement d'un fils de Hervé du), 5 août 1805.

Pont-l'Abbé de Coataudon: — Mariage de François de Pont-l'Abbé avec demoiselle Huchet de Cintré, 13 août 1799.

Pont-l'Abbé Coataudon (Ondoiement d'une fille de François du), 18 juillet 1800.

Prevost de la Touraudaye (Ondoiement d'un fils de Louis), 18 mars 1794.

Quelen (Sépulture de Messire Urbain de), 3 janvier 1794.

Quelen. — Mariage de Jacques de Quelen avec demoiselle Elizabeth de la Goublaye de Menorval, 4 juillet 1797.

Quelen (Ondoiement d'une fille de Jacques de), 22 août 1800.

Quelen (Baptême de Rose-Marie de), 10 février 1801.

Quilfistre de Bazvalan (sépulture de Jean-François de), 29 février 1792.

Ricouart d'Herouville. — Mariage d'Alexandre de Ricouart d'Herouville avec demoiselle Marie de la Haye-Saint-Hilaire, 30 janvier 1798.

Ricouart d'Herouville (Baptême d'Alexandre de), 2 novembre 1798.

Ricouart d'Herouvilie (Ondoiement d'un fils d'Alexandre de), 15 décembre 1799.

Rocher du Quengo. — Mariage de Gabriel du Rocher du Quengo avec demoiselle Marie Menard, 19 novembre 1792.

Rocher du Quengo (Baptême de Léontine du), 14 septembre 1791.

Rocher de Saint-Riveul. — Mariage de Bonne-Marie du Rocher de Saint-Riveul avec Amand-Fidèle Huchet de Cintré, 18 janvier 1798.

Rocher de Saint-Riveul (Sépulture de Anne-Bernardine du), 3 janvier 1.800.

Rougemont, dame de Pierreville (décès de N. de), 1846.

Royez des Forges (Sépulture de Messire Joseph Le), 24 novembre 1799.

Ruëe (Sépulture de Messire Joseph de la), 29 septembre 1796.

Saint-Meloir (Baptême de Théodore de), 4 juin 1797.

Sault (Ondoiement d'une fille de Jean-Baptiste du), 16 décembre 1801.

Sautereau (Baptême de Marie-Thérèse de), 25 avril 1797.

Sceaulx. — Mariage de Bonaventure de Sceaulx avec demoiselle Jeanne Loaysel, 30 avril 1795.

Sceaulx (Baptême de Joseph-Gabriel de), 10 mars 1796.

Secillon. — Mariage de Louis de Secillon de Kerfur avec demoiselle Marie Herisson de Beauvoir, 24 avril 1797.

Secillon (Ondoiement d'une fille de Louis de), 10 mars 1798.

Secillon (Baptême de Louise de), 14 décembre 1799.

Subtil de Boisemont (Décès de Marie-Thérèse Le), 1er avril 1797.

Thomas de Beaudreville (Décès de Pierre), 26 avril 1817.

Trésor (Sépulture de Louise-Anne Le), octobre 1796.

Tuffin de la Rouërie. — Mariage de demoiselle Thérèse Tuffin de la Rouërie avec Jean-Baptiste Farcy de Micée, 14 juin 1795.

Tuffin de la Rouërie. — Mariage de demoiselle Marie Tuffin de la Rouërie avec Messire Eugène Chaton des Morandais, 24 avril 1797.

Vaux de Rhuller. — Mariage de Messire Georges de Vaux de Rhuller avec demoiselle Aimée de Gouyon de Beaucorps, 16 juin 1800.

Vaux de Rhuller (Baptême de Charles de), 1er février 1801.

Villéon (Supplément aux cérémonies du baptême de demoiselle Marie-Jeanne de la), 1791-1792.

(Cte Régis de l'Estourbeillon).

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