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ILE-AUX-MOINES

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La commune de l'Ile-aux-Moines (bzh.gif (80 octets) Enizenac'h) fait partie du canton de Vannes. L'Ile-aux-Moine dépend de l'arrondissement de Vannes, du département du Morbihan (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de l'ILE-AUX-MOINES

L'Ile-aux-Moines vient du breton « Enes Manac ». Son premier nom est Crialeis.

L'Ile-aux-Moines est, comme Arradon, un démembrement de la paroisse primitive de Ploeren. En 854, le roi de Bretagne Erispoé fait don de l'Ile-aux-Moines et de Chaer (Kaer) à l'abbaye Saint-Sauveur de Redon. Mais les invasions normandes vont empêcher, semble-t-il, ceux-ci de s'y installer. Vers le XIIème siècle, on y construit, sur l'emplacement d'une villa gallo-romaine, une chapelle bien modeste, entourée d'un cimetière et dédiée à Saint-Michel Archange, "porteur des âmes et gardien des morts".

L'Ile aux Moines (Bretagne).

Le texte latin cite l'ancien nom de Crialeis et son nouveau nom : Enes Manac. Ces informations se fondent sur une citation du Cartulaire de Redon (charte LXX) qui est la suivante : « Dedit Erispoe illam plebem que vocatur Chaer cum massis et manentibus eis pertinentibus, id est Avaellon et Clides et Vilata cum vineis et pratis et insulam que vocatur Crialeis id est Enesmanac ad fabas » (Erispoe donna cette paroisse que l'on nomme Chaer avec les plantations et les colons attachés à celles-ci, savoir Avaellon, Clides et Vilata avec leurs vignes et leurs prés, ainsi que l'île appelée Crialeis ou Enes Manac pour les fèves – la nourriture du monastère).

L'Ile aux Moines (Bretagne).

Après les invasions normandes du Xème siècle, l'Ile-aux-Moines est rattachée à la paroisse d'Arradon et n’est érigée en trève qu’en 1543. L'Ile-aux-Moines est érigée en commune en 1790 et le 21 févier 1790 Paul Luco devient maire. La trève de Saint-Michel (Locmiquel) est érigée en paroisse en 1802 et le premier recteur est Jean Le Gouguec.

L'Ile aux Moines (Bretagne).

Note 1 : Cette île, située dans le golfe du Morbihan, offre actuellement la configuration d'une croix latine. A marée haute, sa superficie est de 318 hectares, et à marée basse elle est du double environ. Elle est séparée de l'Ile d'Arz par un chenal, qui a 20 pieds de profondeur au-dessous des plus basses marées, et comme le sol s'est affaissé d'au moins 10 pieds depuis l'érection du cromlech d'Er Lannig, il s'ensuit qu'on pouvait antérieurement aller à pied sec de l'île-aux-Moines à l'Ile d'Arz et à Séné. Cette terre était donc limitée primitivement au nord et à l'ouest par la rivière de Vannes, au sud par celle de Noyalo, et elle englobait les îlots de Creizic, des Réchauds, d'Holavre et de l'Oeuf dans son périmètre. Le sol a généralement peu de profondeur ; il repose sur le granit, qui perce çà et là. Les hommes sont presque tous marins, et, par suite, c'est aux femmes que revient la charge de cultiver la terre. La population en 1891 est de 1401 personnes. Les monuments celtiques du pays sont : le gigantesque cromlech de Kergonan, dont il ne reste que la moitié, le beau dolmen de Penhap, jadis accompagné d'une série de tombelles, quelques menhirs, et les dolmens ruinés de Broel, de la Vigie, de Kerno, de Roh-vras, de Roh-vihan, de Niol, de Pen-Niol... (Bull. 1877, p. 89). Outre des fragments de silex et de poterie celtique, on y a trouvé des morceaux d'amphores et de briques romaines. Dès 1825 on avait découvert au bourg quelques fragments de statuettes romaines, ainsi que des lames en cuivre et un anneau en fer. Cette île qui, au moyen-âge, s'appelait Crialeis, fut donnée, vers 854, en même temps que Locmariaquer, à l'abbaye de Redon par le roi Erispoé : " Dedit Erispoe... insulam quoe vocatur Crialeis, id est Enes Manac, ad fabas, monachis Sancti Salvatoris " (Cartulaire de l'abbaye de Redon, p. 55). Ce texte, qui n'est que le résumé de l'acte primitif de donation et qui date du XIème siècle, prouve que l'île avait alors deux noms, savoir : Crialeis, le nom ancien, et Enes Manac, le nom donné depuis l'acte d'Erispoé. La seconde appellation est la seule usitée aujourd'hui : en breton c'est Izenah pour Iniz Menah, et en français L'Ile-aux-Moines. Cette île avait été donnée pour fournir des fèves ou des haricots au monastère : on les y cultive encore en 1891 avec succès. Au Xème siècle, les Normands ravagèrent le pays, et c'est probablement alors que l'Ile-aux-Moines, fut perdue pour Redon. A la restauration du XIème siècle, l'île fut rattachée à la paroisse d'Arradon ; ce n'est qu'en 1543 qu'elle fut érigée en trève, et qu'elle put avoir ses registres de baptêmes, mariages et sépultures. Le bourg, situé dans la partie nord de l'île, est formé par une irrégulière agglomération de maisons. Le centre se nomme Luruec, la partie nord le Bundo, la partie sud Kergantelec. En 1790, l'Ile-aux-Moines fut érigée en commune, du canton d'Arradon et du district de Vannes. Son curé, M. Oillic, refusa en 1791 le serment schismatique. Comme il n'y avait pas de biens ecclésiastiques dans l'île la Révolution n'eut rien à y vendre. En 1801, l'île fut rattachée au canton de Vannes-Ouest ou de Saint-Pierre, et à la réorganisation du diocèse en 1802 elle fut définitivement érigée en paroisse, avantage qu'elle a toujours conservé depuis. L'Ile-aux-Moines paraît avoir été peuplée par des colons venus en majeure partie de la presqu'île de Rhuys : le costume des femmes est presque le même ; mais ici la coupe en est plus recherchée et la coiffe est plus fine. A l'île-aux-Moines, comme à l'île-d'Arz, l'usage permettait jadis, dit-on, aux jeunes filles, qui voulaient se marier, de demander les jeunes gens qu'elles désiraient épouser. On peut voir quelques autres traits de moeurs dans le Bulletin de la Société polymathique, 1877, p. 83. Il existe sur la pointe nord de l'île un beau calvaire en granit, élevé au milieu du XIXème siècle par les soins de M. l'abbé Guillemet ; il faudrait le restaurer et l'achever (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

Note 2 : Légende de l'île d'Arz et de l'île aux Moines : "4 000 ans avant notre ère, l'île d'Arz était reliée à l'île des Moines, sa voisine, par un isthme dont il ne reste que la pointe de Brouël sur l'île d'Arz et la pointe de Brouhel sur l'île aux Moines. Un jeune homme de l'île d'Arz tomba éperdument amoureux d'une fille de l'île aux Moines. Ses parents s'opposèrent au mariage et le firent enfermer chez les moines. Mais cela n'empêcha pas la belle de se rendre tous les jours près de lui. Désespérés, les parents demandèrent à l'abbé du monastère d'attirer sur le couple la colère divine. Un soir, alors que la jeune fille traversait l'isthme pour rejoindre son galant, les vagues se levèrent à l'appel du prieur, la mer submergea l'étroite bande de terre, noya l'amante et sépara définitivement l'île d'Arz de l'île aux Moines".

Note 3 : Les petites îles de Creizic (3,5 hectares), de Brouel et Holavre, dans le golfe du Morbihan, font administrativement partie de la commune de l'île-aux-Moines. Les plus anciens propriétaires connus de Creizic : — Thomas Luco (né en 1687 ou vers 1658 et marié le 28 mai 1686 ? à Jacquette Mahé (1671-1721), était « maître de barque et marchand », habitant Locmiquel à l'île-aux-Moines à la fin du XVIIème siècle, — puis Joseph Luco (né en 1707 ou 1690, marié le 1er février 1712 à Marie Mahé (1694-1778), décédé en 1757, et "maître de barque"), — Paul Luco (1726-1804, époux de Jeanne Françoise Allanioux, décédée en 1781, mariés le 10 août 1751), fils de Joseph Luco (1690-1757) et de Marie Mahé (1694-1778), capitaine au long cours et premier maire de l'île-aux-Moines. — Le fils (Luco II) de ce dernier et homonyme (né en 1762, marié à Marie Louise Le Toullec (1770-1859), décédé en 1837), également capitaine et maire de 1808 à sa mort le 21 août 1837, la lèguera à son tour à son fils — Paul Luco (Luco III, troisième du nom), né le 30 mars 1808 (à Kergantelec), marié à Estelle Pruneau le 4 novembre 1840, et décédé le 5 juillet 1850 au Cap de Bonne-Espérance, en Afrique du Sud, à l'âge de 42 ans. Sa jeune veuve, Thérèse Reine Estelle Pruneau, (née en 1821, mariée à l'île-d'Yeu le 4 novembre 1840, et décédée en 1904) ira vivre son veuvage à l'île-d'Yeu (Vendée) et gérera l'île Creizic à distance, comme l'ensemble des anciens propriétaires issus de la famille Luco : - Eulalie Luco, née le 18 août 1845 à l'île d'Yeu (Vendée), mariée à Jules César Boesch (né le 9 novembre 1844 à Soultzmalt-68, décédé le 1er novembre 1932 à Nantes-44) le 4 avril 1877 et décédée en 1907, puis - Louise Thérèse Boesch, née le 7 janvier 1884, mariée à Jean François Xavier Lécuyer (né le 12 juillet 1875 à Beaurieux-02, décédé le 22 août 1914 à Romancy-54, fils de Louis Henri Lecuyer 1845-1919 et de Marthe Marie Olive Fene 1852-1942) le 24 septembre 1902, décédée en 1955, - puis Marguerite Marie Lécuyer, née le 8 octobre 1910 à Angers-49, mariée à Yves Joseph Jules Pallard (né le 15 mai 1911) le 13 mai 1937, décédée en 1999, et - Bernard Pallard, fils de Yves Joseph Jules Pallard, époux de Catherine Le Seac'h, mariés à Nantes-44 en 1976, dont Flore Pallard et Noémie Pallard. Jusqu'en 1945, Creizic sera exploité par des agriculteurs puis occupé par des ostréiculteurs (Elie Chaillé, Jan Mahéo). L'île de Holavre est un aride rocher. Au XIXème siècle Holavre était devenue une importante carrière de granit.

Note 4 : Liste non exhaustive des maires de l'île aux Moines : ...., Paul Luco (1808-1837), Morcretti (vers 1901), Louis Garin (vers 1980), Henry Bastin (1983-1995), Charles André Govys (1995-2001), Jean Pressard (2001-2014), Philippe Le Bérigot (2014-...), etc ....

L'Ile aux Moines (Bretagne).

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PATRIMOINE de l'ILE-AUX-MOINES

l'église Saint-Michel (1825-1826) située à Locmiquel et édifiée en remplacement d'un édifice primitif (chapelle tréviale dépendant de la paroisse d'Arradon) à triple nef dédiée à Saint-Michel et datant du XI-XIIème siècle. En 1543, une demande est faite à la paroisse d'Arradon afin d'obtenir des fonts baptismaux dans la chapelle Saint-Michel. En 1668, le recteur Henri Le Grennec installe un nouvel autel grâce au don du procureur Yves Le Franc. En 1808, on songe à reconstruire l'église primitive, et un projet n'est établi qu'en 1818 par l'architecte Brunet Debaisnes. En forme de croix latine, l'église actuelle est édifiée en 1825 par l'architecte de Vannes Brunet-Debaines (ou Brunet-Debaisnes) et comprend une nef, un chevet plat et deux chapelles. Le clocher date de 1836 (surélevation de la tour pour la chambre des cloches). Une nouvelle cloche est installée en 1847. Une grande horloge est posée en 1861. Les fonts baptismaux datent de 1853 et viennent d'être restaurés. En 1863, a lieu divers aménagements intérieurs. L'église a été agrandie d'un choeur à déambulatoire (ajout d'une abside avec déambulatoire, d'une chapelle axiale, de deux sacristies latérales, et les piliers carrés de la nef sont arrondis) en 1871-1872 par l'entreprise Kergousin. Le 12 octobre 1873, a lieu la bénédiction du choeur rénové, par Mgr Becel, et la pose de vitraux à médaillons. A noter que, en 1895, le recteur Diffon souhaite construire une nouvelle église. Les boiseries du choeur du XVIIIème siècle ainsi que la grille de fer forgé de la chapelle Notre-Dame, proviennent de l'ancienne chapelle Sainte-Anne d'Auray. L'autel du choeur est une pierre tombale de l'ancien cimetière. Le lutrin, en bois, est une oeuvre d'art du XVIIIème siècle (l'aigle a été ajouté au XIXème siècle). Les stalles de bois sculpté datent de 1872. La chapelle de la nef de droite est la chapelle des saints (la Vierge et l'Enfant, Saint Pierre patron des marins et Saint Michel) et des ex-votos : deux bateaux (un trois mats carré de guerre et un thonnier), ex-voto en bois, du XIXème siècle. Parmi les statues du choeur (Saint-Gildas, Saint-Joseph, Saint-Clément et Pierre-René Rogues), celles de saint Gildas (abbé de l'abbaye de Rhuys) et du père Rogue ou Rogues (prêtre de Vannes, guillotiné en 1796) sont l'oeuvre du sculpteur Rouxel de Vannes. L'église renferme aussi un buste de saint Vincent Ferrier (dominicain espagnol, grand prédicateur et décédé à Vannes en 1419), en bois, du milieu du XVIème siècle, provenant de la cathédrale de Vannes et donné par les chanoines à une îlienne, Jeanne Touzé de Grandisle en 1780, qui en fait don à l'église de sa paroisse (ce buste est installé en 1902). Délaissée en 1842, remisée au grenier en 1872, la statue était dans un tel état de délabrement qu'il fallut se résoudre à n'en conserver que le buste. Une nouvelle horloge est offert en 1908 par Mlle Désirée Rozo. En 1931, a lieu la réfection de la voûte de la nef et du déambulatoire. En 1937, a lieu l'éboulement de la verrière du cul du four, la construction d'une voûte en briques et la pose des vitraux et mosaïques du choeur, oeuvre de Monméjean (l'atelier Monméjean ou Maumejean orne le choeur de vitraux et de mosaïques dédiées à saint Michel, sainte Jeanne d'Arc et à la Trinité). Les vitraux du choeur évoquent Saint-Michel, patron de la paroisse, et deux scènes évangéliques appropriées à une population de marins. Les vitraux de la nef, en verre peint, représentent, en médaillon, un saint, généralement le patron donateur. Le plus curieux est le deuxième à droite, représentant le roi Arthur (c'est le seul endroit au monde, où le roi légendaire de la Table Ronde est qualifié de saint) ;

L'église de l'île aux Moines (Bretagne).

Nota : L'église de l'île-aux-Moines est dédiée à l'archange saint Michel (29 septembre), ce qui a fait donner au bourg le nom de Locmiquel. Cette église, en forme de croix latine, est moderne ; la tour, carrée et sans flèche, est de 1836 ; l'intérieur de l'église a été orné de bas côtés, vers 1872, mais les vitraux peints l'ont un peu trop assombrie. Les chapelles de l'île sont : — 1° celle de la Congrégation, de construction récente, dédiée à Notre-Dame d'Espérance ; — 2° celle du Guéric, dépendant du manoir de ce nom. On y desservait avant la révolution la chapellenie de la sainte Famille, fondée par Henri Daviers et Julienne Le Moyec, sieur et dame du Guéric. Une autre fondation, consistant en une grand'messe avec exposition du Saint-Sacrement au 2ème dimanche d'octobre, dans l'église tréviale, avait été faite en 1780 par M. B. Le Gris et sa femme, moyennant une rente de douze livres à prendre sur leur terre de Kergantelec (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

L'église de l'île aux Moines (Bretagne).

la chapelle Sainte-Anne (vers 1680-1685) du Guerric. Il s'agit d'un édifice de forme rectangulaire avec une abside arrondie des années 1870, au pignon occidental percé d'une porte surmontée d'un oculus et d'une niche abritant la cloche. La chapellenie de la Sainte-Famille, fondée par Henry Daviers (ou Davier), négociant à Vannes, et son épouse Julienne Le Moyec, sieur et dame du Guéric (ou Guerric), se desservait jusqu'à la Révolution d'une messe dans cette chapelle du manoir, alors placée, semble-t-il, sous le vocable de Saint-Joseph ou de la Sainte-Famille. On y trouve un autel et un retable néo-classique du XIXème siècle ;

la chapelle Notre-Dame-d'Espérance (1880) ou de Trech, située rue de la Mairie. Il s'agit d'une chapelle de congrégation bâtie en 1880 et dédiée à la Vierge protectrice des marins dont la statue trône sur le mur du choeur (avec à ses pieds une ancre). Elle possède une nef rectangulaire prolongée par une abside à trois pans et un pignon oriental avec une porte surmontée d'un oculus et d'un clocheton. On y trouve un grand nombre d'ex-voto. Elle a été restaurée en 1951 ;

Chapelle de l'île aux Moines (Bretagne).

le calvaire (1847-1872, 1893), situé à la pointe du Trec'h (ou Trech) ;

la croix de Locmiquel (1618 ou 1613), située près de l'église. Elle est sculptée d'un Christ et porte la date de 1613 ;

le château du Guéric (XVIIIème siècle). Guéric est une ancienne propriété mentionnée en 1534 dans une vente de Jehan de Quelan (ou Quelen), épouse de Jérôme d'Arradon, à Jehan Le Cambout. Propriété successive de Henry Daviers (en 1669), puis des familles Lauzer de Larmor et Du Bodan (de 1711 au XIXème siècle), et Payen (en 1918). L'édifice a été reconstruit au XVIIIème siècle. La fontaine date du début du XIXème siècle ;

Le château du Guéric de l'île aux Moines (Bretagne).

 

La fontaine du Guéric de l'île aux Moines (Bretagne).

la maison aux canons de Kergantelec (XVIIème siècle), édifiée par un capitaine corsaire du nom de Pento en 1633. Propriété de la famille Le Gris (en 1780), puis de la famille Martin-Chauffier (à partir de 1880) ;

les maisons (XVI-XVIIème siècle) de Kerno, de Kergonan ;

les fermes (XVII-XVIIIème siècle) de Kerbilio, de Brouel ;

les tombes de la famille Du Bodan (XVIII-XIXème siècle), situées au cimetière ;

la fontaine faisant face à la chapelle Sainte Anne (XIXème siècle) ;

Une fontaine de l'île aux Moines (Bretagne).

la tombe Luco (1837), située au cimetière. Paul Luco (1762-1837) est maire de l'île depuis le premier Empire jusqu'à sa mort ;

Moulin de l'île aux Moines (Bretagne).

A signaler aussi :

l'enceinte de Kergonan (IVème millénaire avant Jésus-Christ). Elle est constituée de 24 blocs alignés en forme d'écusson sur 70 mètres. Actuellement la forme de ce monument est celle d'une 1/2 circonférence de 100 mètres de diamètre. La hauteur des pierres varie de 2 à 3 mètres et leur largeur de 1 à 2 mètres ;

le dolmen de Pen Hap (IVème millénaire avant Jésus-Christ), plus connu sous le nom de "Pierre des sacrifices". Il s'agit d'un dolmen à couloir. La chambre est formée de 9 pierres supportant une table de 4,80 mètres dans son plus grand axe et 3 mètres dans son plus petit. L'épaisseur moyenne est de 0,95 mètre. Une des pierres est ornée de gravures représentant une hache et une hache-charrue. L'allée forme un angle assez prononcé avec l'axe de la chambre et elle se compose actuellement de trois pierres latérales recouvertes d'une table. Non loin de ce dolmen, dans le pré n°51 se trouve un menhir ayant 3,60 mètres de long sur 1,50 mètre de largeur. A signaler qu'en 1810, l'abbé Mahé rapporte qu'une fille de petites tombelles bien conservées courait de l'Est à l'Ouest (mais aujourd'hui tout a été détruit) ;

les dolmens de la Vigie, Kerno, Men-Guen, Roh-Vras, Roh-Vian, Nihol, Pen-Nioul (IVème millénaire avant Jésus-Christ). - Le Men-Guen est un ancien dolmen de Brouel ou Broël, situé au Sud du village de ce nom. Il ne subsiste que les trois grandes pierres, alignées du Nord ou Sud, qui formaient la paroi Ouest de la chambre. - Le dolmen de la Vigie se trouve à l'Ouest du moulin de Kergonan et il est orienté de l'Est à l'Ouest, de 2 mètres de long sur 1 mètre de large. - Le dolmen de Kerno ou Kernaud est situé au village de Kerno. - Le dolmen de Roh-Vras, situé entre Kerno et Pen-hap, près de la pointe de Sperniguy, est précédé d'une allée de 6 mètres de long. La chambre sensiblement carrée à 3,30 mètres de longueur sur 3 mètres de largeur. A 20 mètres à l'Ouest de Roh-Vras se trouvent deux grandes et larges pierres, l'une mesure près de 5 mètres sur 3 mètres, la seconde 3 mètres sur 2 mètres. Le dolmen de de Roh-Vian (ou Rah-Vian) ou Rah-Bihan ou Rabihan. - Le dolmen de Nihol ou Niol ou Nihoul ou Nioul, situé à l'ouest de la maison élevée par l'ancien recteur. Ce dolmen est orienté de l'Est à l'Ouest et mesure 4 mètres de long sur 2 mètres de largeur. Deux pierres forment le fond de la chambre et quatre pierres latérales forment les parois. L'allée mesure 2 mètres de longueur sur 1 mètre de largeur. Il ne reste en place qu'une seule des pierres formant table pour la chambre et deux pour l'allée. La chambre est pavée de grandes et larges dalles en pierre. - Le dolmen de Pen-Nioul ou Pen-Niol ou Pen-Nihoul, se trouve à la pointe extrême de l'île-aux-Moines, en face de la pointe de Saint-Nicolas en Arzon. Il s'agit d'un dolmen à allée, orienté de l'Est à l'Ouest. Une seule pierre forme la paroi Ouest de la chambre et cinq pierres forment les parois Nord et Sud. Il mesure 3 mètres de long sur 2,75 mètres de large. Deux grandes dalles recouvrent le sol ;

Dolmen de l'île aux Moines (Bretagne).

la découverte, vers 1825, dans la propriété de M. Luco, au milieu du bourg, des tombeaux formés de plusieurs pierres grossièrement rapprochées les unes des autres et renfermant des lames de silex, deux grains de collier en jade, etc. Non loin de ce terrain, il reste encore dans un mur de clôture un beau menhir couché ;

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ANCIENNE NOBLESSE de l'ILE-AUX-MOINES

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464 et du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence d'aucun noble de l'Ile-aux-Moines.

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