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L'HOPITAL-CAMFROUT

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La commune de L'Hôpital-Camfrout (pucenoire.gif (870 octets) An Ospital) fait partie du canton de Daoulas. L'Hôpital-Camfrout dépend de l'arrondissement de Brest, du département du Finistère (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de L'HOPITAL-CAMFROUT

L’Hôpital-Camfrout vient de l'existence d’un hôpital au moyen âge et du breton « kamm » (sinueux) et de « frout » (ruisseau).

L'Hôpital-Camfrout est un démembrement des paroisses d'Irvillac (rive droite de L'Hôpital-Camfrout) et Hanvec (rive gauche de L'Hôpital-Camfrout). La commune de L'Hôpital fut constituée au XIXème siècle autour de Camfrout simple chapelle de Hanvec en absorbant un lambeau d'Irvillac.

Ville de l'Hôpital-Camfrout (Bretagne).

Selon la vita de Guénolé, rédigée au IXème siècle, le saint et ses onze disciples, arrivant de Laurea insula, l'île Lavret, débarquent à l'insula Thopopegya ou Thopepigia (Tibidy). Au VIème siècle, Saint Guénolé s'installe sur l'île de Tibidy (ou Ty-Bidy) pour y établir un oratoire (parvum oratorium), avant de gagner Landévennec, trois ans plus tard. L'île est donnée par la suite à l'abbaye de Landévennec par Grallon. Au XIème siècle, l'Hôpital-Camfrout est le siège d’un prieuré et d'une aumônerie, dépendant de l'abbaye de Landévennec. Cette aumônerie existait déjà dans les années 1080-1090. "Prieuré dépendant de l’abbaye de Landévennec, connu sous le nom de Caristan. Il ne faut pas confondre ce prieuré avec celui de Camfrout, dépendant de l’abbaye de Daoulas, qui était situé sur la rive droite de la rivière de Landerneau, non loin du passage de Kerhuon. L’église du prieuré est sous le vocable de Notre-Dame de Bonne-Nouvelle " (M. Abgrall). L'Hôpital-Camfrout est une ancienne trève de Hanvec et dépendait autrefois de l'ancien évêché de Cornouaille.

Bien que les aveux de la Feuillée n'en parlent point, les archives remontant seulement au XVIème siècle, l'Hôpital-Camfrout dut appartenir primitivement aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem et former un membre relevant de la Commanderie de la Feuillée. Le 11 septembre 1791, l'Hôpital-Camfrout devient une commune rattachée à Landerneau. L’église devient paroissiale en 1821.

Ville de l'Hôpital-Camfrout (Bretagne).

On rencontre les appellations suivantes : N.D. de Gamfrout (en 1394), Galfrout (en 1489 et en 1574), Gutffrout (en 1516), L'Hospital Galfrout (en 1543), L'Hospital Canfrout (en 1625), L'Hôpital du Frout (en 1645), Camfrout aussi nommé l'Hôpital (en 1653), N.D. de Galfroutte (en 1701), L'Hôpital Camfrout (en 1787).

Ville de l'Hôpital-Camfrout (Bretagne).

Nota 1 : liste non exhaustive des RECTEURS DE L'HOPITAL-CAMFROUT DEPUIS LA REVOLUTION : - En 1805. Olivier Marhic, né à Fresbusec, en Saint-Eloy, en 1743, prêtre en 1771 ; placé à Plogonnec, Lopérec, puis à Lanvoy, en Hanvec ; c’est là qu’il fut capturé pour être interné au château du Taureau le 30 Août 1792, puis déporté à Brême le 18 Août 1793. Nommé recteur de l'Hôpital en 1804, il devint recteur de La Roche-Maurice, où il mourut le 10 Février 1808. - En 1821-1829. Jean Provost, de Plouguin. - En 1829-1835. Jean-Marie Le Grand, de Briec. - En 1835-1839. Guillaume Bariou, de Meilars. - En 1839-1859. Jean Masson, de Tréflaouénan. - En 1859-1860. Urbain Riou, de Cléder. - En 1860-1864. Joseph Le Roux, de Cléden-Poher. - En 1864-1869. Yves Pavec, de Guengat. - En 1869-1904. Christophe Tourbiez, de Quimper. - En 1904-1911. Jacques Hamon. - En 1911. Pierre Tanguy, de Henvic, ...

Nota 2 : Liste non exhaustive des maires de L'Hôpital-Camfrout : Hervé Le Bras (1794-1795), Yves Crenn (1803-1808), Maurice Carn (1819), Jean Gourmelon (1819-1820), Jean Le Bras (1821-1825), Hervé Le Bras (1826-1854), Alain Le Bourg (1855-1867), Alphonse Bourhis (1867-1877), Jean-Louis Hétet (1877-1897), Jacques Gourcuff (1897-1900), Pierre André Kerneis (1900-1910), Germain Gloaguen (1910-1919), Pierre André Kerneis (1919-1925), Yves Quefellec (1925-1944), A. Salaün (1945-1947), Georges Queffelec (1947-1965), Robert Ricco (1966-1984), Jean Keromnès (1984-2001), Noël Grignoux (2001-2008), Lucien Cévaër (2008-2013), Robert André (2013-2020), etc ....

Ville de l'Hôpital-Camfrout (Bretagne).

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PATRIMOINE de L'HOPITAL-CAMFROUT

l'église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle (1490), restaurée en 1873. Il s'agit d'un édifice de plan irrégulier comprenant une nef avec bas-côté sud de deux travées et bas-côté nord d'une travée, séparée du choeur par un arc diaphragme sauf sur le bas-côté nord. Le choeur comprend deux travées avec bas-côtés formant au sud un faux transept : il est terminé par un chevet polygonal. La façade ouest date du XVIème siècle. La sacristie date de 1634 et porte l'inscription "Mathurin Le Bris Fabrique". Le porche sud date de 1631. La poutre de gloire en bois polychrome est attribuée à Antoine Chavaniac et date de 1678. Au-dessus de la porte sont ménagées trois niches à coquille : celle du milieu abrite une statue de Notre-Dame de Pitié. A l'intérieur se trouve plusieurs anciennes statues : Notre-Dame de Bonne-Nouvelle, saint Yves, saint Sébastien, saint Jean-Baptiste, saint Mathurin, saint Fiacre, sainte Barbe (1511), un Ecce Homo et un Crucifix entre la Vierge et saint Jean datant de 1678. Sur la façade occidentale, se trouve une statue en kersantite représentant saint Guénolé (H. 1,70 m), oeuvre du sculpteur Guy Pavec et datée de 1983 (l'abbé a la main droite bénissante et tient un livre fermé dans la main gauche). Le vitrail (1984) du mur Sud, situé à l'Ouest, représente saint Guénolé et ses disciples (oeuvre de Jean Pierre Le Bihan). Le cimetière et le calvaire sont déplacés en 1821 ;

Eglise de l'Hôpital-Camfrout (Bretagne).

Nota 1 : La grande route nationale traverse le bourg, à l'Est de l’église, du côté de l’abside qui est sans grand caractère artistique, de sorte que les touristes passent en y donnant un coup d’oeil distrait, sans soupçonner la petite merveille d’art qui s’épanouit à l’autre extrémité. Au fond d’une petite anse, dans laquelle monte la marée venant de la rade de Brest, s’élève le portail occidental, qui est la page d’architecture et de sculpture la plus riche, la plus correcte et la plus élégante qui se puisse imaginer. A quelques cents mètres, de ce point, sont exploitées les carrières qui fournissent la belle et fine pierre de Kersanton ; or, la façade de l’église de l’hôpital est comme le triomphe de cette pierre, grâce à laquelle se sont développés d’une manière si prodigieuse le talent et l’habileté des sculpteurs de la région, dans le cours du XVème siècle et du XVIème. Dans cette façade, nous trouvons : - La porte centrale avec son arc à anse de panier, encadrée par des moulures prismatiques très déliées, accostée de pilastres ou colonnes prismatiques tordues en spirale, puis couronnée par une contre-courbe feuillagée dont les crossettes ne sont plus absolument gothiques et commencent à donner le gras et l’arrondi gracieux de la Renaissance. - Au-dessus de cette ordonnance, trois blasons dont l’un supporté par deux anges, un autre par deux lions, et celui du milieu habilement encastré dans le fleuron supérieur de la contre-courbe. - Dans les contreforts et la frise comprise entre les deux bandeaux horizontaux, cinq niches à coquilles, avec mêmes encadrements et mêmes couronnements que la porte, mais où l’on sent s’affirmer davantage le style nouveau-venu de la Renaissance ; la niche médiane abrite une belle et très correcte statue de NOTRE-DAME DE PITIE, tenant sur ses genoux le corps inanimé de son Divin Fils. - A l’ordonnance supérieure, trois cadres rectangulaires, terminés par des rubans en accolade, coquille et frise feuillagée ; les deux latéraux enfermant des écussons supportés par des anges et surmontés de crosses abbatiales, ce qui indiquerait les blasons des abbés de Landévennec ; le cadre du milieu présentant une targe supportée par deux lions, surmontée d’un casque ayant pour cimier un lion. Plus haut, montent les pinacles couronnant les contreforts, puis le clocher avec sa tourelle d’escalier. Le style de l’intérieur rappelle les églises voisines du Faou et de Rumengol. On y trouve les statues suivantes : Notre Seigneur en croix, entre la Sainte Vierge et saint Jean ; — Notre-Dame de Bonne-Nouvelle ; — saint Yves ; — saint Sébastien ; — Ecce-Homo ; — saint Jean-Baptiste ; — une jolie sainte Barbe gothique, avec cette inscription sur le socle : JEHAN . FIST . FAIRE . lan M Vcc XI (1511). Dans le choeur, est un ange tenant un écusson portant en sculpture la Couronne d'Epines, les trois clous de la Passion, les Mains, les Pieds, le Coeur transpercé par la lance, ce qui indiquerait peut-être l’existence d’une confrérie des Cinq Plaies. Cette représentation se retrouve en d’autres églises, notamment à Pleyben ; à la chapelle de N.-D. des Cieux, à Huelgoat ; à la chapelle de Saint-Con­val, à Hanvec. Une confrérie de Saint-Yves était établie à l'Hôpital-Camfrout, dès 1687, et les archives départementales pos­sèdent la liste des confrères à cette époque. Les préminences appartenaient à l'Abbé de Landévennec et au seigneur de Kerallio. 1506, 22 Avril. — Accord entre Jean (du Vieux-Chastel), abbé de Landévennec, et Fr. Yves Le Ruzic, prieur du prieuré de N.-D. Canfrout, d’une part, et noble homme Hervé de Kerguennec, sgr. de Lesquiffiou et de Kerallio, d’autre part, lequel seigneur, se disant en possession d’avoir une tombe eslevée et armoyée de ses armes et de mettre ses dites armes au plus haut lieu de la chapelle de N.-D. de Canfrout, à raison de son manoir de Kerallio, armes que les dits Abbé et Prieur avaient fait oster, d’où s’était ensuivi un procès pour lequel terminer, les dites parties accordent, à condition que le dit sgr. de Kerguennec aurait sa tombe du côté du Midi et que ses armes pourraient être mises en la vitre de la chapelle de Saint-Sébastien, en sorte que les dits Abbé et Prieur mettent au-dessus celles de l’abbaye, et ce parce que le dit sgr. de Kerguennec donne à la dite chapelle trois pièces de terres... Notaires : Jean Omnès Kermordruc, et Christophle du Menez (M. Abgrall).

Nota 2 : INVENTAIRE DE LA CHAPELLE, EN 1554. « Un calice o sa plataine d'argent doré, o sa custode de cuyr ». « Un autre calice d’argent, auquel sont les armes de feu Vieux chastel, prieur de ce prieuré » [Note : Ces armes portaient trois fasces accompagnées de 10 hermines 4, 3, 2. et 1, ce sont ces mêmes armes qui ont été trouvées, lors de la démolition d’un bâtiment des Ursulines de Quimper, qui occupaient l’ancienne maison des Abbés de Landévennec, à Quimper]. Un autre calice d’étain. Une chasuble de velours. Une autre chasuble étole et fanon de satin blanc à laquelle sont les armes des Keroullay. Quatre autres chasubles. Quatre chandeliers de cuivre avec trois lions au-dessous. Cinq autres plus petits. « Cinq ceintures non benecquées et trois benecquées » (?). L’inventaire de 1636 relève « quatre missels romains et un parisien » (Archives départementales).

Nota 3 : EXTRAITS DES COMPTES, EN 1639. Mémoire des mises faites par Yvon Bras le jeune, pour la croix d’argent en 1639 : « Dit avoir payé le soir que M. Pepin vint loger au bourg de l'Hôpital, pour souper 19 sols et pour son cheval 6 sols. Item le dimanche matin pour le déjeuner du dit sr. Pepin 9 sols. Diverses autres mises pour la dite croix, qui se montent à 18 livres 3 sols. Pour l’étui et la dite croix, tant de façon qu’en matière, ainsi qu’il paraît par marché fait avec noble homme Pepin, maître orfèvre à Landerneau, 656 livres [Note : Le Compte de 1683 nous donne une description plus complète de cette belle croix : « Elle a deux figures à chaque côté, scavoir Notre Dame et St Jean, avec la figure du Crucifix devant et une autre Notre Dame derrière, et huit figures d’apôtres au-dessous et deux clochettes attachées à chacun des bras »]. Plus pour la façon de deux petites cloches qui sont en la dite croix et qui n’étaient pas comprises au marché susdit, 5 livres. A maître Pierre Le Cam, peintre, pour peindre le tableau (retable) qui est au-dessus du maître autel, 50 sols. Au prédicateur le lundi de Pasques, 32 sols ». En 1672. Marché avec noble homme Nicolas Bruneau, maître brodeur, demeurant à Quimper, pour une chasuble et deux tuniques en damas et orfrais de satin blanc, et broderies d’or pour 325 livres (Archives départementales).

Nota 4 : PRIEURS : - En 1394, 9 Décembre, Rolland Berenger, prieur de l’église non collégiale de Notre-Dame de Ganfrout, au diocèse de Quimper, permute avec, - en 1394, Guillaume Le Marhec, chanoine de Léon. - En 1489. Frère Guillaume du Vieux chastel est prieur de Galfrout. - En 1502. Frère Jehan de Manfuricq. - En 1516. Frère Yves Le Ruzec, prieur de Garzfrout. - En 1545. Hervé Kerret, religieux de Landévennec, prieur commandataire de l'Hôpital-Camfrout. - En 1568. Frère Charles Kerdréal. - En 1590. Vénérable et noble personne Louis Lansulyer, prieur de Cavffrout, demeurant au couvent de Landévennec. - En 1626. Christophe Picot. - En 1635. David Brossard. - En 1637-1653. Sylvain Marboeuf, profès des bénédictins de Saint-Maur de Saint-Melaine de Rennes. - En 1664-1695. Nicolas Asselin. - En 1709. Dom Hilaire Bonnet. - En 1746-1764. Révérend Père Marclan. - En 1780-1783. Antoine Moranges. En l’absence des Prieurs, l'Hôpital-Camfrout était desservi par des CHAPELAINS du clergé séculier, dont voici quelques noms : - En 1630. Guillaume 0llivier. - En 1635. Golvin Gludic. - François Cevaer. - En 1643. Gabriel Herrou. - En 1653-1672. François Le Jourdouin. - En 1707. Jean Le Morvan et Dérédec, dont la pension était pour chacun de 60 livres par an. - En 1735. Olivier Chottard. - En 1790. François Cren ; prêta le serment. Leur nomination appartenait au Prieur, représenté le plus souvent par le Prieur du monastère de Landévennec, quoique ce droit ait été à différentes reprises contesté, comme on le voit notamment par la pièce suivante : En 1653, François Le Cevaër, demeurant au village de Toulbelori, en Irvillac, déclare avoir desservi depuis 1634 la chapelle de l'Hôpital-Camfrout jusqu’au dimanche 6 Juillet 1653, que Monsieur de Cornouaille (Mgr. du Louet) « passant par la dite église priorale et en présence du peuple fit défense au dit Cevaër d’exercer plus dorénavant la dite charge, mettant en sa place Dom François Le Jourdouin, sans que le dit Cevaër sache aucunement le subjet ni la raison, attendu que de son temps il est bien mémoratif » que le Prieur du dit prieuré ou son procureur avait toujours établi et nommé un prêtre à l’Hôpital. Un procès s’ensuivit, comme le déclare en 1672, 5 Avril, devant notaires, François Le Jourdouin, lui-même. Il rapporte qu’en 1653, lors de la destitution de Cevaër et sa nomination par l'Evêque, il demeura 15 mois dans cette charge, tandis que se déroulait le procès entre l'Evêque et le Prieur, touchant la nomination du Curé de l'Hôpital-Camfrout. Le procès s’étant conclu en faveur du Prieur, François Le Cevaër fut réintégré mais seulement pour quelque temps, car la caducité de François Cevaër étant manifeste, le Prieur le remplaça sur la recommandation de l'Evêque de Quimper par le dit François Jourdouin qui, depuis 16 ans, a joui pacifiquement de cet office « sauf que le lundi de Pâques 1672, il en fut troublé par Jean-François Le Muzellec, se disant curé et opérant pour le Recteur de Hanvec, » dont il demande acte. C’est ainsi que, le 19 Avril 1707, le Prieur de Landévennec protestait contre le Recteur de Hanvec qui, de sa propre autorité, avait établi le sr. Chottard, chapelain de l'Hôpital (Archives du diocèse de Quimper et de Léon).

Eglise de l'Hôpital-Camfrout (Bretagne).

la chapelle Sainte-Anne (1950), située au village de Troaon (ou Tro-Aon). On trouve une statue de saint Guénolé (1954) et un tableau ;

l'ancienne chapelle Saint-Guénolé, située jadis dans l'île Tepopygie ou Thopopegya (dite Tibidy) et aujourd'hui disparue. L'île de Tibidy est le lieu de séjour de Saint Guénolé (au VIème siècle) et de ses onze compagnons, avant d’édifier l’abbaye de Landévennec ;

le calvaire du cimetière de L'Hôpital-Camfrout (XVIème siècle), restauré en 1884 ;

Calvaire de l'Hôpital-Camfrout (Bretagne).

la croix de l'île de Tibidy (Haut Moyen Age). Cette croix provient de Milizac ;

d'autres croix ou vestiges de croix : la croix d'Helleouet (XVème siècle), la croix située chemin des carrières (1603, restaurée en 1960), les vestiges de croix à Kerascoët (XVIème siècle), la croix de Run (1627), le vestige de calvaire de Troaon (XVIème siècle), le calvaire de Troaon (1975) ;

2 moulins ;

Moulin de l'Hôpital-Camfrout (Bretagne).

A signaler aussi :

des traces datant du paléolithique, près de Goasquellou ;

l'ancien prieuré de Camfrout. Situé au passage de Tréisquinet, il dépendait de l'abbaye de Daoulas et était appelé "hôpital de Tréisquinet" dans l'acte de fondation de l'abbaye de Daoulas vers 1167-1173. Il s'agissait, semble-t-il, d'une ancienne maladrerie dirigée par les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Un Acte du Saint-Siège mentionne que : " Le 9 mars 1454, Jean Quelennec pourvu du prieuré de Camfrout, valant 70 livres, vacant par la résignation d'Yves an Marchec, qui l'échange avec Jean, contre le prieuré de Hanvec (valant 100 livres) " (Lat. 483, f° 175). Liste non exhaustive des prieurs : Christophe Kersulguen (en 1485), Guénolé Keroulas (en 1543), Charles de Kergoët (avant 1557), Hervé Cann (en 1557), Hervé Rodellec (en 1557), François Rodellec (en 1598), Tanguy Jouan (en 1625), François Garnier (de 1703 à 1725), Jean Guillou (en 1725), Pierre Boulic (avant 1743), Jean Marie Golias (en 1743), Grégoire Ansquer (avant 1754), Noël Auffret (de 1754 à 1756), Hervé Lélias (de 1756 à 1763), François Cazuc (en 1763), Mathurin Antheuil (en 1772) ;

Manoir de l'Hôpital-Camfrout (Bretagne) : colonie de vacances de Tibidy..

l'ancien manoir de Camfrout. Propriété de Jacques de Guengat, sieur de Lossulien d'après un acte de 1507. Une chapelle, dédiée à saint Laurent, dépendait de ce manoir ;

Manoir de l'Hôpital-Camfrout (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de L'HOPITAL-CAMFROUT

(à compléter)

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