|
Bienvenue chez les Gueltasiens |
GUELTAS |
Retour page d'accueil Retour Canton de Pontivy
La commune de Gueltas ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de GUELTAS
Gueltas tire son nom de saint Gildas.
Gueltas est mentionné dès 1264 sous le nom de « Sanctus Gildasius » (archives de Rohan). Il sagit d'un démembrement de l'ancienne paroisse de Noyal (aujourd'hui Noyal-Pontivy).
La forêt de Branguily aurait hébergé saint Goneri. Branguily fait très tôt partie du fief des Rohan car le vicomte Alain V (1228-1232) obtient de Geoffroi de Lanvaux la cession de la terre de Branguily "moyennant un modeste revenu". La terre de Branguily est donnée ensuite en dot à sa soeur Catherine de Rohan qui épouse Geoffroi de Hennebont. La terre rentre dans la maison du vicomte vers 1270, au moment où son fils Alain VI rachète à sa tante d'autres terres nobles de Gueltas : Coetprat, Bojus, Hilern, Kermelin... En 1802, le duc de l'époque vend ses biens à M. Janzé et l'acte stipule "La forêt de Braquilly, commune de Gueltas, département du Morbihan, contenant 561 hectares (1100 arpents), dont un onzième en terres vagues, le surplus exploitable. Plus deux loges de gardes, l'une au village de Klezant, l'autre au village de Buttes Gueltas, avec les terres en dépendant".
Dès le XVIème siècle, Gueltas est cité d'ailleurs comme trève de la paroisse de Noyal. Gueltas est érigé en commune en 1839.
On rencontre lappellation Saint-Gueltas à partir de 1270.
Note 1 : Ancienne trève de Noyal-Pontivy, Gueltas est limité au nord par Saint-Gonnery, à l'est par l'Oust et Saint-Gouvry, au sud par Crédin et Kerfourn, à l'ouest par Noyal et Saint-Géran. Sa superficie est de 2324 hectares, dont un tiers environ est cultivé, un tiers est en landes, et le reste est occupé presque complètement par la forêt de Branguily. En 1891, sa population est de 888 habitants. La langue de l'endroit était autrefois le breton, comme le témoignent les noms de lieux et quelques survivants d'un autre âge ; aujourd'hui c'est le français qui domine. Gueltas est le nom breton de Saint-Gildas. Suivant la tradition locale, ce saint serait venu plusieurs fois en ce lieu, et l'on montre, dans un champ voisin de l'église, des pierres sur lesquelles il se serait agenouillé, pour faire sa prière. Le bourg se trouve mentionné, dés 1264, sous le nom latin de Sanctus Gildasius, et, en 1270, sous le nom breton de Sant Gueltas, dans les archives de Rohan (Joseph-Marie Le Mené - 1891).
Note 2 : Liste non exhaustive des maires de Gueltas : .... Joseph Pinsard (1841-1848), Jean Thomas (1848-1851), Mathurin Cabo (1852-1866), Jean-Marie Daniel (1866-1879), Mathurin Le Masson (1879-1912), Olivier Briend (1912), Maurice Maugain (1979), Philippe Laurenceau (...-2008), Jean-Yves Quentel (2008-2020), Sylvette Le Strat (2020-...), etc ..
PATRIMOINE de GUELTAS
l'église
Saint-Gildas (XIXème siècle). L'ancienne église flamboyante a
été démolie pour faire place en 1886 à une église neuve, de style
gothique. On a conservé l'ancien retable du croisillon Sud, du XVIème
siècle, joliment ajouré d'arcatures flamboyantes. Les vitraux datent de
1928 et représentent Notre-Dame de Lourdes et Notre-Dame de Thymadeuc.
L'église est particulièrement riche en sculptures : saint Gildas et saint
Etienne du XVIIIème siècle, saint Mathurin du XVIème siècle, saint
Vincent et saint Joseph. L'église abrite une statue en bois polychrome de
la Vierge à l'Enfant (XVIIème siècle) et une statue en bois polychrome de
saint Roch (XVIIème siècle). Les onze angelots de l'église d'origine ont
disparu au cours du XXème siècle. Selon la tradition, saint Gildas aurait
séjourné fréquemment en ce lieu ;
Nota : L'église tréviale, puis paroissiale, qui vient de disparaître, était en forme de croix latine et de style ogival. La porte de l'ouest, précédée d'un porche, était en anse de panier, surmontée d'une accolade. Au carré des transepts, des colonnes cylindriques engagées supportaient des arcades à ogives. Au chœur, la grande fenêtre du fond, à meneaux en flammes et quatrefeuilles, avait été sottement bouchée par un rétable. La fenêtre du transept nord présentait la passion de Jésus-Christ, et, au bas un chevalier et une dame en prières. Celle de l'autre transept renfermait également des vitraux peints ; le rétable de cette chapelle, sculpté à jour, en style flamboyant, offrait onze angelots, dont l'un portait l'écusson des Rohan, et les autres les instruments de la passion. Dans le cimetière se trouve une croix de pierre, présentant sur un de ses côtés les neuf macles des Rohan dans un collier d'ordre. En 1790, Gueltas fut érigé en commune, et fit partie, non du district de Pontivy, comme les autres trêves de Noyal, mais du district de Josselin. En 1791, son curé ou vicaire, M. François Rouillard, prêta le serment schismatique par surprise, et le rétracta presque aussitôt. Gueltas fut compris dans le canton de Pontivy en 1801, et érigé en paroisse succursale en 1802. La révolution y avait vendu quatre maisons et plusieurs pièces de terre, appartenant à l'église. C'est en 1886 que l'église a été reconstruite, grâce à la sollicitude du recteur M. Le Bail. Cette église est une simple croix latine de style ogival. Elle est très régulière et n'offre rien de remarquable. Sa voûte en briques est parfaitement réussie. Faute de ressources, on a transporté une grande partie de l'ameublement de l'ancienne église dans la nouvelle. Dans le bras gauche de la croix, on a placé le grand autel de l'ancienne église. Au bas, devant la tribune, on a placé le rétable du transept sud. Il n'y a dans cette paroisse aucune chapelle publique (Joseph-Marie Le Mené - 1891).
le calvaire
(XVIème siècle). La croix est gravée des armes de la famille Rohan (avec une
couronne comtale sur la face nord) ;
la fontaine Saint-Gildas
(XVIIème siècle). Elle se compose de trois sources. Saint-Gildas est invoqué
pour la guérison des affections nerveuses et de l'épilepsie ;
la maison de Kerloe
(XVIIème siècle). Un puits est orné de têtes sculptées ;
on signale un seul moulin ;
A signaler aussi :
les
traces d'une motte féodale du XIIème siècle (encore visibles en 1922). Il
pourrait s'agir de l'emplacement du château de Branguily ;
l'ancien
manoir de Branguily. La seigneurie appartenait à Geoffroi de Lanvaux qui la
cède vers 1230 à Alain V de Rohan. Elle passe ensuite par alliance entre
les mains de la famille Hennebont, avant de revenir dans la Maison du
vicomte en 1270, lorsque Alain VI la rachète. En 1471, les haras du vicomte
de Rohan s'y installent. Le manoir existe encore en 1619 (résidence de
l'écuyer en chef Jacques de La Chapelle), avant de disparaître ;
l'ancien
manoir de Kermelin. Les terres sont données en 1336 par la famille Kermelin
à Pierre de Rohan, frère du vicomte Jean Ier, contre d'autres terres à
Guerlevic en Noyal-Pontivy (aujourd'hui situées en Kerfourn). On
relève le nom d'Yvon de Kermelin en 1419, dans la liste des "gens
d'armes destinés pour accompagner Richard de Bretagne en France, par
mandement du 22 octobre 1419". La seigneurie de Kermelin est mentionnée dans la réformation de 1427. Le
manoir appartient au vicomte Alain IX de Rohan en 1440, avant de disparaître ;
ANCIENNE NOBLESSE de GUELTAS
Les terres nobles de Gueltas étaient :
1° Branguily, donnée en dot à Catherine de Rohan, et rentrée dans sa famille vers 1270.
2° Coetprat, appartenant à la même Catherine, et rachetée en 1270, avec Bojus, Hilvern, Kermelin, ... par le Vicomte de Rohan (Pr. I. 992, 1022, 1023).
3° Kerbourhis, propriété des Le Mouel en 1583.
(de Joseph-Marie Le Mené).
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464 et du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence d'aucun noble de Gueltas. La paroisse de Gueltas dépendait autrefois de Noyal-Pontivy.
© Copyright - Tous droits réservés.