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GETIGNE |
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La commune de
Gétigné ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de GETIGNE
Gétigné vient du latin "Gestiniacum", fief de Gestinius.
Gétigné, christianisé au VIème siècle par Saint-Martin de Vertou, faisait autrefois partie des Marches du Poitou. En effet, Gétigné obtient, sous le régime carolingien, un arrêt maintenant franchises et privilèges octroyés au Marches par Charlemagne. Ces franchises et privilèges existants sont reconnus par François Ier.
La maison seigneuriale était le manoir de La Roche. La paroisse de Gétigné passe en 1774 sous l'autorité du diocèse de Nantes.
Gétigné souffre beaucoup durant la guerre de Cent Ans (envahissement des troupes françaises et anglaises) et la Révolution (destructions dues aux colonnes infernales de Turreau).
" Les habitants de Cugand (Vendée, arrondissement de la Roche-sur-Yon, canton de Montaigu) et de Getigné (Loire-Inférieure, arrondissement de Nantes, canton de Clisson), ainsi que le duc de Berry, comte de Poitou, étaient en procès depuis 1409 avec Guillaume Simon, ancien châtelain de Clisson, à l'occasion de la levée d'un subside par le duc de Bretagne ; ils se plaignaient d'avoir été molestés et quelques-uns d'entre eux emprisonnés ; quoiqu'un arrêt du 22 juin 1414 eût ordonné la mise en liberté de Jean Noyau, habitant de Nantes, et de Jean Tiron, et qu'un nouvel arrêt eût été rendu le 15 septembre dans le même sens, Guillaume Simon avait refusé l'élargissement, prétendant exiger caution des prisonniers, et s'était même permis d'arrêter un certain nombre d'habitants de Nantes en frappant d'amendes d'autres non comparants ; le 22 décembre 1414, le Parlement fit relâcher J. Noyau, défendit à Guillaume Simon de mettre en cause les habitants de Cugand et Getigné ailleurs qu'en la Cour, sous peine de 500 marcs d'argent, et prescrivit une enquête (Conseil, Xta 1479, fol. 298 v° ; Matinées, Xta 4791, fol. 19 r° ; Jugés, Xta 60, fol. 257 r°) " (voir le Journal de Nicolas de Baye, greffier du Parlement de Paris, 1400-1417).
On rencontre les appellations suivantes : Gestigné, Gestigneyum.
Note : La paroisse de Gétigné ne possédait aucune école en 1683, mais les enfants pouvaient se rendre à Cugand ou à Clisson (Livre des visites du climat de Clisson – Archives départementales, G 52).
PATRIMOINE de GETIGNE
l'église
Sainte-Radegonde et Saint-Sébastien (1867-1870), œuvre de l'architecte
Emile Perrin. Une église existe dès le Moyen Age près de l'abbaye Sainte
Radegonde. L'abbaye est transférée au XIème siècle à
Saint-Jouin-de-Marnes, près de Thouars (diocèse de Poitiers). L'église
est reconstruite au XVIème siècle, puis brûlée en 1794 pendant les
guerres de Vendée. Restaurée en 1836, l'église est reconstruite entre
1867 et 1870 ;
la
chapelle Notre-Dame de Toutes Joies (XIXème siècle). La chapelle primitive
est détruite par les Anglais au XIVème siècle. Olivier III de Clisson fait alors reconstruire la chapelle le 23 avril 1336 au même endroit et en
souvenir de la naissance de son fils. Cette chapelle est remplacée par une
autre chapelle au XVIème siècle. Elle est pillée par les soldats de l'armée
de Mayence puis brûlée en 1794 par les colonnes infernales. Elle est
reconstruite en 1890 siècle par Jeanne Favereau ;
la
chapelle Sainte-Anne (1908), édifiée par Jean Lion ;
la
chapelle Notre-Dame de Recouvrance (1913-1919). On retrouve les matériaux
de construction provenant du château de la Roche-Sebien (entre autre
l'encadrement d'une belle porte). Elle abrite une Assomption en albâtre du
XVème siècle. Les vitraux racontent l'histoire de l'origine de la chapelle ;
la
croix (XVIIIème siècle), située au lieu-dit "Le Gât" ;
la
croix des Verriers (XIXème siècle), située rue des Verriers ;
les
vestiges du château de La Roche (XIV-XVème siècle), ancienne résidence
des seigneurs de la Roche-Sebien construite entre 1274 et 1320. La forteresse
primitive est édifiée par le seigneur de Clisson. La
construction de l'édifice est poursuivie par Olivier II de Clisson, puis
par un nommé Sebien entre 1317 et 1320. Le château est acheté en 1461 par la comtesse d'Estampes
pour son fils François II, duc de Bretagne. Au début du XVIIIème siècle,
l'armateur Joachim Descaseaux loua ce domaine pour la chasse ;
la
maison (Moyen Age), située à La Roche. Il s'agit, semble-t-il, d'un
vestige de l'ancien village médiéval qui existait autour du château de la
Roche-Sebien ;
le
domaine de la Garenne-Lemot (1805-1827), œuvre de l'architecte Mathurin
Crucy (1749-1826). La villa Lemot est édifiée à partir de 1824 par
l'architecte parisien Pierre Louis Van Cleemputte d'après les avant-projets
de Mathurin Crucy et de Frédéric Lemot. Le parc date de 1805-1827. La
maison du jardinier, œuvre de Frédéric Lemot et de Mathurin Crucy, date
de 1811-1815. La maison du portier date de 1817. La grotte d'Héloïse date
de 1805-1827. Le tombeau à l'antique date de 1818. Le temple de Vesta date
de 1819-1823. A noter que le sculpteur François Lemot naquit à Lyon en
1770 et obtint, à l'âge de 20 ans, le Grand Prix de Rome. Le bois de la
Garennes fut acheté par Lemot en 1805 et le château de Clisson en 1807. La
Garenne Lemot a été acquise ensuite par le Conseil Général de
Loire-Atlantiquee ;
les
moulins de Fouques ou du Breil (XVIème siècle) ;
le
moulin de Persimon (vers 1860), attesté dès le XVIème siècle ;
la
mine d'uranium "L'Ecarpiere" ;
ANCIENNE NOBLESSE de GETIGNE
(à compléter)
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