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GENESTON |
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La commune de
Geneston ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de GENESTON
Geneston vient du latin "genista" (genêt).
Au Vème siècle, l'évêque Brice fonde sur le territoire de Geneston une maladrerie ou une léproserie. En l'année 1147, six religieux et deux novices envoyés par Bernard, évêque de Nantes, viennent s'établir à Geneston et crée un monastère sous l'invocation de sainte Marie Madeleine (soeur de Lazare). Cette terre, gérée par les moines augustins dès 1147, devient ensuite une possession épiscopale. Quinze ans plus tard, le pape Alexandre III approuve les règles de la communauté et lui accorde sa protection. En 1163, une bulle papale érige le petit monastère religieux en abbaye. L'abbé, seigneur du lieu, a droit de haute justice, de foire et de marché.
Les biens de l'abbaye sont vendus à la Révolution. En mars 1793, les habitants de Geneston (Gesnestonnais) se révoltent et entrent ensuite dans l'armée de Charette : Jacques Arnaud, Jacques Barthaud, Pierre Deniaud, Donatien Penaud, forment les cadres. En tout trente combattants résolus. Ils prennent part aux combats de Machecoul, Pont-James et Fontenay. En février 1794, on compte 16 tués par les Mayençais sur le territoire de la commune de Geneston.
En 1796, Geneston est rattachée provisoirement à Montbert. C'est grâce aux démarches du premier maire, Georges Gaudet, que Geneston va conquérir définitivement son indépendance. La rivalité entre Geneston et Montbert va durer longtemps en réalité. Plusieurs demandes sont faites, en 1807, en 1870, mais sans résultats. En 1900, le projet de séparation est refusé et un accord n'intervient que le 1er juillet 1954. Geneston redevient commune à part entière à partir du 1er janvier 1955.
Note : liste non exhaustive des recteurs de Geneston : François Pesneau, René Géligaud (de 1840 à 1869 et qui fait reconstruire l'église), Julien Sauvage, Pierre Halgan, Aoustin, Vaillant, Chotard, Dufresne, Séguineau, ... Parmi les instituteurs, on peut citer : Alexix David, Olivier Courtois, Robin, Arsène Bouchaud, Voisin, Castret, ....
PATRIMOINE de GENESTON
l'église
(vers 1870), édifiée à l'emplacement du cimetière de l'ancienne église abbatiale
détruite en 1794, puis restaurée à plusieurs reprises. L'autel date du
XIV-XVème siècle. Le retable, situé jadis dans l'ancienne église Sainte
Marie-Madeleine, date du XVI-XVIIème siècle. L'arbre de Jessé, œuvre de
René Echappé, date de 1855. Le vitrail, œuvre de René Echappé, provient
de l'ancienne église et date de 1855 : il représente Saint Joachim. Le
vitrail qui représente Sainte-Anne et la Vierge date de 1855 et provient
également de l'ancienne église : il est l'œuvre de René Echappé ;
l'ancienne
abbaye Sainte-Marie-Madeleine. Cette abbaye eut toute une suite d'abbés
commanditaires, dont voici quelques noms : un cousin de Bertrand Duguesclin,
Jean Goheau (qui fit ériger la chapelle de Bethléem entre Boiseau et Le
Pellerin, sur la terre de Bétélian, à la place d'une pierre celtique,
dite "Pierre Folle", hantée par les fées), Philibert Delorme
(abbé architecte, auteur de Anet, Fontainebleau et du château de
Châteaubriant), Louis de Mars (de 1604 à 1639 et qui résidait à l'Hôtel
des Trois-Croissants, dépendance de Geneston), Sébastien Bedeau,
Sébastien Cambout de Coislin, René de Sévigné et Le Franc des Fontaines
(de 1754 à 1790). Il ne subsiste qu'une porte qui date de 1660.
Le premier monastère de 1147, qui dura jusqu'en 1660, était près de
l'ancienne église : il avait un cloître, un puits au milieu et des salles
et des chambres. Le second est construit sur le même emplacement. L'église
avait 25 mètres de long sur 8 mètres de large, la partie supérieure
était réservée aux religieux et la partie inférieure de la nef aux
paroissiens. La justice de l'Abbaye se rendait sous les halles à l'endroit
où se dresse aujourd'hui le monument aux morts. Il existait jadis un moulin
à eau, un à vent et un four banal. Les gens du bourg de Geneston et de la
Baillerie avaient le droit de conduire leurs animaux dans les landes de
Bouaine. En 1790, l'abbaye possédait plusieurs métairies, maisons et
terres : La Cour, Le Moulin-banal et Le Four, La Grange à L'Abbé, La Foi,
La Baillerie, La Pommeraie, La Masure, La Brosse, La Papinière au Bignon,
Le Bois de l'abbaye et les Buzinières. Divers prieurés dépendaient jadis
de cette abbaye : Saint-Symphorien (en La Bruffière), Notre-Dame de
Freligné (en Touvais), La Bouvre (en Bouguenais), Saint Lupien (en Rezé).
L'abbaye possédait également à Nantes, "Hôtel des Trois
Croissants". La vente des meubles de l'Abbaye a lieu en juillet 1791,
en présence des sieurs Etienne Picard, maire et Juste Vermot, adjoint. Les
acquéreurs sont : La Perrière, Etienne Guérin et Musset. Quant aux
terres, elles sont achetées par Vermot et par La Perrière (négociant) qui
les revend aussitôt à Pierre Brunet de Calvaria (négociant à Nantes et
époux de Françoise Trinquart) et à Antoine Baudouin (membre de la Garde
Nationale de Nantes) ;
la
croix du Grand-Rocher (XIXème siècle) ;
la
croix des Buzinières (1861) ;
le
château (vers 1855), édifié par Arthur Chesnard de Sorbay ;
A signaler aussi :
la
découverte aux Garennes d'outils (silex, poignards,..) de l'époque Mésolithique ;
les
anciennes halles étaient à l'emplacement du Monument aux morts, proche de
la place de l'église. Il y avait aussi un grand lavoir public ;
ANCIENNE NOBLESSE de GENESTON
(à compléter)
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