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GAVRES

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La commune de Gâvres (bzh.gif (80 octets) Gavr) fait partie du canton de Port-Louis. Gâvres dépend de l'arrondissement de Lorient, du département du Morbihan (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de GAVRES

Gâvres vient du breton "gavr" (crevette).

Gâvres est un démembrement de la paroisse primitive de Plouhinec et de Riantec.

Ville de Gâvres (Bretagne).

Un prieuré, dont le siège se trouvait sur le territoire de Gâvres, était sous la juridiction de l'abbaye de Saint-Gildas de Rhuys qui possédait alors toutes les terres de Gâvres. Quant au fondateur, si l'on tient compte des dépendances considérables de ce prieuré et de la juridiction féodale qu'il a possédée, on est conduit à le chercher parmi les ducs de Bretagne de cette époque. Pour avoir une idée sommaire des dépendances de ce prieuré, il suffit de lire l'aveu fait par Dom Blaise Hurel, le 7 novembre 1661.

Gâvres était autrefois sous la juridiction de la paroisse de Riantec. Gâvres est érigé en commune le 1er février 1867 et en paroisse le 20 septembre 1868.

Ville de Gâvres (Bretagne).

Note 1 : La presqu'île de Gâvre, ou de la Chèvre, au sud de Port-Louis, est reliée à Plouhinec par un long banc de sable appelé falaise, et séparée de Riantec, son ancienne paroisse, par un golfe plat, qui sert de refuge à de nombreux bateaux de pêche. C'est à Gâvre (aujourd'hui Gâvres) que se fait l'essai des pièces d'artillerie du port militaire de Lorient ; les détonations s'entendent à plus de 40 kilomètres de distance. Cette presqu'île, avec son isthme et l'île de Kersahu, a été érigée en commune le 1er février 1867, et en paroisse succursale le 20 septembre 1868. En 1891, sa superficie n'est que de 155 hectares, mais sa population atteint le chiffre de 1227 habitants, grâce à la pêche de la sardine et aux industries qui en dépendent. On n'a signalé sur ce coin de terre aucun monument celtique, mais la période romaine y est largement représentée par des briques, des poteries, et des monnaies des IIIème et IVème siècles, trouvées à Kersahu. Par une coïncidence singulière, deux de ces monnaies (deux Gallien) portent au revers une chèvre, dont le nom breton Gavre est celui du territoire. Au moyen âge, on y fonda un prieuré, en faveur de l'abbaye de Saint-Gildas de Rhuys. La chapelle, dédiée à saint Gildas, démolie au mois de mars 1891, était de forme rectangulaire, avec deux bas côtés, formant quatre travées. Les arcades, en plein cintre, étaient portées par des piliers carrés à simple tailloir : c'était du roman primitif, qui pourrait bien remonter au XIème siècle. Non loin de la chapelle, se trouve la fontaine de saint Gildas, voûtée en pierre ; on y descend par un escalier de dix-sept marches. Une source d'eau douce, dans ce coin de terre environné par l'Océan, est un grand bienfait. Ce prieuré était richement doté. Il possédait, à Gâvres même, plusieurs tenues et différentes pièces de terre ; sur le territoire de Riantec, d'autres tenues et une maison ; dans la paroisse de Plouhinec huit tenues à domaine congéable, l'étang de Kersuran, le moulin à vent de Kerouzine et une vaste maison prieurale. Le prieur avait haute, moyenne et basse justice ; il exerçait sa juridiction au bourg même de Plouhinec, où il avait cep, collier et fourches patibulaires. Son fief s'étendait sur les paroisses de Riantec, Plouhinec et Merlevenez ; aussi la dîme, qu'il levait sur ses sujets, était-elle féodale et non ecclésiastique. Le dernier prieur, Dom Nicolas Lambelinot, louait son bénéfice, moins les tenues, 1,900 livres par an, avec charge au fermier de faire réparer les bâtiments, et de payer 72 livres pour faire dire deux messes par semaine dans la chapelle de Gâvres. A la Révolution, tous les biens dépendants du prieuré furent vendus nationalement. La chapelle, rendue au culte en 1802, fut considérée comme frairienne, et desservie comme telle par le clergé de Riantec. Comme elle n'avait que 15 mètres de long sur 8 de large, elle était devenue insuffisante, depuis l'érection de la paroisse et l'augmentation croissante de la population. Aussi, grâce aux efforts du recteur, M. Le Roux, a-t-on entrepris une église neuve, qu'on vient de terminer. Elle est de style roman, comme l'ancienne chapelle. A Kersahu, des marais salants avaient été établis et exploités avec succès par des particuliers. Ce village n'existe plus : il a été démoli par l'artillerie (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

Note 2 : des batteries sont installées à Grâves au XVIIème siècle afin de compléter le dispositif défensif de la citadelle de Port-Louis.

Note 3 : Liste non exhaustive des maires de Gâvres : ......, Pierre Cadoret (1868-1876), Jean-Baptiste Devèze (1876-1878), Jean-Louis Rinfrais (1878-1880), Jean-Baptiste Devèze (1880-1885), François Mollo (1885-1892), Marc Le Guen (1892-1935), Jean-François Paubèze (1935-1942), Joseph Daniel (1942-1943), Alexis Dréan (1943-1945), Henri Padellec (1945-1959), René Quer (1959-1965), Georges Carton (1965-1995), Bénoni Lion (1995-1997), Gilbert Gommendy (1997-2001), Henri Quer (2001-2008), Dominique Le Vouëdec (2008-....), etc.

Ville de Gâvres (Bretagne).

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PATRIMOINE de GAVRES

l'église Saint-Gildas (1888), oeuvre de l'architecte Le Diberder de Lorient. Cette église, en forme de croix latine, a remplacé l'ancienne chapelle romane qui dépendait d’un prieuré situé à Plouhinec. L'ancienne chapelle prieurale, romane en grande partie, fut démolie vers 1880 (ou en 1891) et remplacée par une église de style roman. Un vitrail, oeuvre de l'atelier Le Bihan de Quimper, date de 1963. On y trouve des ex-voto (maquettes des trois-mâts "Saint-Gildas" et "Sainte-Anne") qui datent de 1900 ;

Eglise de Gâvres (Bretagne).

l'ancienne maison prieurale de Saint-Gildas. Pour avoir une idée sommaire des dépendances de ce prieuré, il suffit de lire l'aveu fait par Dom Blaise Hurel, le 7 novembre 1661. Il comprend : "1° - L'isle de Gafvre, paroisse de Riantec, laquelle contient de long environ une lieue, dans laquelle isle sont sittués les deux villages du Gafvre et de Querseau, dans lequel village du Gafvre est sittuée la chapelle fondée de Saint-Gildas, la d. isle dépend entièrement du d. prieuré. Le prieur prend la 3e gerbe de tous grains croissants sur toutes les terres de labeur qui sont aux appartenances des d. villages de Gafvre et de Querseau, contenant 52 journaulz et demy, et de plus des menues rentes sur treize tenues de la d. isle ; - 2° Les marois à sel, faits et construits depuis les 25 ans sittués entre les d. villages du Gafvre et de Querseau, et qui sont au nombre de 38 oeillets, avecq leurs vazières et appartenances. Plus une pescherie assez proche des d. marois ; 3° La maison prieurale, sittuée dans la paroisse de Plohinec, et l'escurie, avecque une grande court, toulte cernée de murailles fort haultes, fuye, jardin, terres labourables, prez, garennes, pescheries au joignant du grand pré, le tout en un tenant, contenant 25 journaux et demy ; 4° - Le moulin à eau du Guernet (Kerzine), avecq la chaussée et estang, ainsi que le tout se contient, sittué près le village du Guernet, en la d. paroisse de Plohinec ; 5° - La dixme à la 16e gerbe dans les frairies du bourg de Plohinec, de Barain, de Kerfault et de Kerharmé (Kerdanvé ?) et sur huit tenues à domaine congéable ; 6° - Les cheffs-rentes deubes au d. prieuré aux paroisses de Plohinec, Riantec et Merlevenez, suivant le rolle réformé par les sénéchal, procureur fiscal et greffier de la juridiction du d. prieuré, les plaids tenans au bourg de Plohinec le 8 de juillet 1560 ... " (Saint-Gildas, H.). Le domaine du prieuré subit, dans le cours des siècles, plusieurs modifications. En 1569, trois tenues situées à Gâvres, à Kerfaut et à Kerzine, sont adjugées à François de Cosnoal, afin de payer les taxes extraordinaires. En 1577, une autre tenue en Plouhinec est vendue à Maurice de Cosnoal, fils du précédent, pour 250 livres. En 1587, une cinquième tenue, située à Lenn-er-Zénec, en Plouhinec, est aliénée pour 232 livres. Ces ventes étant rachetables, le prieur est autorisé en 1617 et 1629 à retirer, contre remboursement, les quatre tenues cédées aux Cosnoal. En 1640, le prieuré de Gâvres, sauf quelques réserves, est affermé pour 1 200 livres tournois par an. En 1720, cette ferme monte à 1 300 livres. En 1774, les revenus atteignent 2 282 livres, mais en défalquant 483 livres pour les charges, on revient à 1 799 livres. Les charges sont de deux messes par semaine à la chapelle de Saint-Gildas, les réparations des immeubles et les décimes. Outre ses propriétés territoriales, le prieuré a aussi une juridiction féodale sur ses tenanciers disséminés dans les paroisses de Riantec, de Plouhinec et de Merlevenez. Cette juridiction est haute, moyenne et basse, et il y a, pour l'exercer un sénéchal, un procureur fiscal et un greffier, tous à la nomination du prieur. La justice se rend au bourg de Plouhinec où on voyait un cep et un collier pour l'exposition des malfaiteurs, et à la sortie du bourg, sur la route de Riantec, une fourche patibulaire à trois piliers, pour l'exécution des criminels. On trouve un acte du 3 novembre 1436 passé devant l'alloué de Gâvres. On cite également un acte de tutelle du 18 juillet 1547, passé par la cour de Gâvres. On possède encore le rôle rentier de la seigneurie, retouché le 8 juillet 1560 par le sénéchal Georges de Linas et le procureur Guillaume de Cheffdubois, en présence des sujets du prieuré. Tous ces actes prouvent l'existence et l'exercice de la juridiction féodale de Gâvres. Mais plus tard cette juridiction est négligée, et les officiers du roi en prennent occasion pour l'attaquer. Dans un aveu du 7 novembre 1661, le prieur mentionne formellement " le fief s'étendant dans les paroisses de Riantec, Plohinec et Merlevenez, suivant le Rolle rentier, avec droit de juridiction haulte, basse et moyenne, ... fourche patibulaire à trois piliers". Voici la liste des prieurs de Gâvres : Fr. Jean Le Gal (mentionné en 1438), Péan de Kermain (cité en 1480), suit une lacune de plus de soixante ans, puis Michel du Clerigo, prieur (mentionné en 1558), Maurice Le Gardin (cité en 1569, démissionnaire en 1578), Jean Raoul (pourvu en 1578, mort en 1591), Fr. René Le Vaillant (pourvu en 1591, démissionnaire en 1592), Fr. Jacques Gérard (pourvu en 1592, démissionnaire en 1597), Bertrand Pezron (pourvu en 1597, démissionnaire en 1605 ?), Fr. Martin Ferrey (pourvu en 1605 ?, démissionnaire en 1627 ?), Fr. Philippe de Pontroger (pourvu en 1627 ?, démissionnaire en 1644), D. Benoît Huchet (pourvu en 1644, démissionnaire en 1648), D. Léandre Avez (pourvu en 1648, démissionnaire en 16..), D. François Butet (pourvu en 16.., démissionnaire en 1658 ?), D. Blaise Hurel (pourvu en 1658 ?, démissionnaire en 1672), D. Guillaume de la Croix (pourvu en 1672, démissionnaire en 1674), D. François Riant (pourvu en 1674, démissionnaire en 1717), D. Jean Verninac (pourvu en 1718, mort en 1748), D. Joseph Avril (pourvu en 1748, mort en 1751), D. Pierre Boucher (pourvu en 1751, démissionnaire en 1768), D. Nicolas Lambélinot (pourvu en 1768, dépouillé en 1791). Tous les biens du prieuré, situés à l'époque en Riantec et Plouhinec) sont vendus sous la Révolution : - en Riantec, la maison de Gâvres et 50 oeillets de saline sont adjugés, le 19 mai 1791, à M. Gay, de Lorient, pour 6 675 livres, - une tenue à Kerzo, le 19 mai 1791, à P. Le Borgne, pour 4 600 livres, - tenue Le Padellec, le 11 août 1798, à F. Le Padellec, pour 1 415 livres, - tenue Lescouet, le 11 août 1798, à J. Dréan, pour 915 livres, - quatre tenues 3/4, le 11 août 1798, à Béluze et Aché, pour 4 964 livres, - tenue à Touligan, le 15 avril 1807, à T. Mello, pour 1 407 livres, - deux tenues à Gâvres, le 15 avril 1807, à Fontenelle, pour 940 livres, - plusieurs pièces de terre de Gâvres, à divers, pour 405 livres, - en Plouhinec, la maison prieurale, avec sa cour, ses écuries, son jardin et ses terres, le 19 mai 1791, à M. Gay, de Lorient, pour 11 000 livres, - tenue à Linès, le 17 mars 1791, à Joseph Lestroban, pour 1 200 livres, - tenue à Kerfaut, le 17 mars 1791, à P. Le Borgne, pour 1 300 livres, - tenue à Kerdanvi, le 12 mai 1791, à Joseph Le Bihan, pour 1 375 livres, - tenue au bourg, le 12 mai 1791, à F. Portanguen, pour 2 475 livres, - tenue à Kerzine, le 19 mai 1791, à M. Gay, pour 3025 livres, - tenue à Kerris, le 19 mai 1791, à la Veuve Kerneur, pour 2 500 livres, - près au bourg, le 19 mai 1791, à M. du Baudry, pour 385 livres, - tenue au Guerno, le 18 avril 1798, à J. Le Padellec, pour 2 825 livres, - tenue à Kerzine, le 18 avril 1798, à J. Thomas pour 2 514 livres, - le moulin de Kerzine, le 14 janvier 1799, à Lestroban, pour 15 021 livres. Il est bon de remarquer que quelques-unes de ces propriétés, vendues en 1791, sont remises en adjudication en 1798 à des prix un peu différents (J. M. Le Mené) ;

la fontaine Saint-Gildas (XVIIème siècle), située à Porh-Puns. Elle est voûtée et on y accède par un escalier de 17 marches ;

Ville de Gâvres (Bretagne).

 

Ville de Gâvres (Bretagne).

A signaler aussi :

le tumulus de Goërem, dolmen sous cairn (couloir en équerre), daté de 3000 ans avant Jésus-Christ ;

les vestiges romains de Kersabu ;

la batterie de Fort-Puns ou Fort de Porh-Puns (1695), érigée pour protéger Port-Louis. Au XVIIIème siècle, un fort est érigé à l'emplacement de la batterie. Un corps de garde y est ajouté en 1846. Le fort est reconstruit en 1876-1879 ;

Ville de Gâvres (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de GAVRES

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464 et du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence d'aucun noble de Gâvres. La paroisse de Gâvres dépendait autrefois de Riantec.

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