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Le treff paroeschial du Feill est nommé dès 1499. En 1560 il est question de la trève du Feil. Cette paroisse était une succursale de celle de Saint-Thurian de Quintin (Arch. des C-du-N, 1 E 2356). La graphie actuelle le Foeil apparaît dans l'intitulé des registres paroissiaux à partir de 1733. On trouve aussi dans l'état civil du XVIIIème siècle les variantes le Foeil, le Feuil, le Feuill, le Feuille, etc.
Cette paroisse a élu sa première municipalité au début de 1790 et il a dû y avoir, vers la même époque, un changement de limite car le château de Robien, qui appartenait à la paroisse de Saint-Thurian de Quintin sous l'Ancien Régime (Arch. des C-du-N, 1 E 2647) faisait partie de la commune du Foeil dès 1798 (1 Q, biens nationaux de 2ème origine).
Le nom officiel, écrit Fail dans l'arrêté du 27 octobre 1801, a été corrigé en Lefoeil par celui du 14 février 1802. En fait l'article a toujours été séparé du nom et se décline (on dit: commune du Foeil). Par décret du 25 avril 1951, cette commune s'est agrandie des villages de la Ville-Perdue, la Fontaine-aux-Perdrix, le Clos-Prido, la Ville-Goro (-d'en-Haut, -d'en-Bas et -du-Milieu) et Kergault-d'en-Haut, jusqu'au ruisseau de le Ville-Goro.
Deux châteaux ont été classés monuments historiques :
1) Le château de Crenan (vestiges de 1500 environ), de propriété de M. Sourdeau de Beauregard-Grivel. Les vestiges de l'ancien château, brûlé en 1927, ont été classés le 1er décembre 1969, ainsi que les communs. La chapelle date de 1785 ;
2) Le château de la Noë-Sèche (XVème s.), appartenant à la Vicomtesse Tangy de Rochebouët, née Gréaulme. Le bâtiment d'entrée a été classé le 17 juin 1936 ;
Deux autres châteaux ont été inscrits sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques :
3) Le château de Robien (vers 1745-vers 1789), Il a donné son nom à la famille de Robien, qui en est encore propriétaire. Cet édifice a été inscrit, ainsi que la chapelle, les écuries et le parc, le 5 septembre 1946 ;
4) Le manoir du Guermain (XVIème s.), dont les façades et les toitures ont été inscrites le 11 juin 1964 ;
D'autres édifices anciens existent sur cette commune :
5) Le chapelle Saint-Laurent et Saint-Maurice (fin XVIIIème s.) ;
6) La chapelle Saints-Radegonde du Mauguerrand (XVIIème s., réemploi d’une fenêtre XVIème s.) ;
7) La croix de la Vallée (1640) ;
8) La croix de la Bruyère (1741) ;
9) Les croix de Bêchepée, de le Brosse, de Saint-Laurent et de la Noë-Sèche, remontées vers 1798 ;
10) La fontaine de Saint-Laurent (XVIIème s. env.) ;
11) La maison de la Coudraie (v. 1700) ;
12) La maison de la Fontaine-aux-Perdrix (XVIIème s. env.) ;
13) La maison de Fonteny (XVIIème s.) ;
14) La maison du Pavillon (1766) ;
15) La maison du Petit-Chesnais (v. 1700) ;
16) Le manoir de la Pommeraie (XVIème s.) ;
17) Le manoir de la Rochefoucauld (XVIIème s.) ;
18) Le manoir de la Ville-Berthelot (XVIIIème s.) ;
19) Le manoir de Volozen (1749) ;
20) Le manoir de la Kergault (XVIIème s.) ;
21) Le manoir de la Salle (XVIème s.) ;
22) Le manoir de Pouëmen (XVIème s.), très altéré aujourd'hui ;
23) Le manoir de la Ville-Pirault (portail XVIème s.) ;
24) Une maison du bourg (1734), au chemin de la Basse-Voie ;
25) Des maisons rurales, notamment à la Porte-Carnel (1672), Maupertuis (1748), Launay-Pinçon (1756), la Ville-Orhan (1759) et la Ville-Goro-du-Milieu (1777) ;
26) Le souterrain de le Ville-Pirault (époque gallo-romaine) ;
27) L’établissement de la Brousse-Joly (époque gallo-romaime).
De la lande des Justices, la vue s'étend sur les communes voisines.
La première pierre de la nouvelle église Notre-Dame fut bénie la 18 octobre 1896 et l’église, reconstruite fut bénie le 11 décembre 1898.
Les principaux personnages qui ont un rapport avec le Foeil sont les suivants :
1) Pierre de Perrien, marquis de Crenan, maréchal de camp (1649), grand échanson de France (1670), Il fut père de Pierre de Perrien de Crenan, lieutenant général, dont la biographie suivra ;
2) Sébastien de Robien, Vicomte de Plaintel, né à Robien (alors en Saint-Thurian de Quintin) le 26 juin 1633, conseiller au parlement de Bretagne (1655-1684), mort à Robien le 5 mai 1691 ;
3) Pierre de Perrien, marquis de Crenan, né vers 1650, colonel du
régiment de la Reine (1676), brigadier d'infanterie (1683), maréchal de camp
(1688), lieutenant général (1693), gouverneur de Condé (auj. Condé-sur-l'Escaut,
Nord) (1697). Il fut blessé à la bataille de Crémona (Lombardie, Italie) le
1er
février 1702 et mourut de ses blessures le 9 ;
4) Paul de Robien, Vicomte de Plaintel, fils du conseiller qui précède et né le 3 janvier 1660. Il fut conseiller (1684) puis président à mortier au même parlement (1704-1744) et mourut à Rennes (par. Saint-Aubin) le 23 juin 1744 ;
5) Christophe-Paul marquis de Robien, Vicomte de Plaintel, né à Robien le 4 novembre 1698. Comme son père, Paul de Robien, il fut conseiller (1720) puis président à mortier (1724-1756) au parlement de Bretagne. Amateur d'archéologie et d'histoire naturelle, il a formé un cabinet d'objets et de dessins relatifs à toute la Bretagne. Il est mort à Rennes (par. Saint-Aubin) le 5 juin 1756. A la Révolution, sa collection a été confisquée et attribuée à la ville de Rennes. Elle a formé le fonds principal du musée archéologique et ethnographique de cette ville lorsqu'il fut installé, en 1855, dans le nouveau Palais universitaire. Le nom du président de Robien a été donné à une rue de Rennes ;
6) Paul-Christophe-Céleste marquis de Robien, fils de l'archéologue et comme lui conseiller (1749), puis président à mortier (1750-1785) au parlement de Bretagne. Il naquit à Rennes (par. Saint-Aubin) le 5 septembre 1731 et mourut en émigration à Hambourg (R F A) le 23 avril 1799 ;
7) Louis-Antoine-Rischild baron Grivel, né à Brest le 20 janvier 1827, contre-amiral, mort à Dakar (Sénégal) en mars 1883, inhumé au Foeil. Il avait épousé le 3 août 1858 Louise-Henriette Rouxel de Villeféron, héritière du château de Crenan.
(Bulletin d'informations des maires).
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