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LA SITUATION FÉODALE DE FLEURIGNÉ

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1° Juridictions seigneuriales.

Les justices seigneuriales de Fleurigné étaient celles du Bois-Février, de la Motte-d'Iné, de Fontaine-la-Chèze, de la Motte-Anger, etc...

2° Seigneuries.

1° Le BOIS-FÉVRIER, relevant de Fougères. Haute Justice s'exerçant au bourg de Fleurigné. C'était la terre seigneuriale de la paroisse, et le siège de la vairie de Fleurigné. Les Février, qui, vers 1300, donnèrent leur nom à cette seigneurie, paraissent descendre de la maison de Fougères par les d'Iné et les de Louvigné (Voir LE BOUTEILLER, II, 65, 82, 84). En 1431, le Bois-Février passa, par alliance, aux de Langan ; et, de ceux-ci, il alla, au XIXème siècle, par alliance encore, aux Le Bouteiller qui le possèdent toujours au début du XXème siècle.
En 1658, le Bois-Février, en union avec Montbrault, fut érigé en baronnie, puis, en 1674, en marquisat, en faveur de Gabriel de Langan.
La terre du Bois-Février (350 hectares) fut vendue nationalement, en plusieurs lots, pendant la Révolution, au prix total de 1.736.941 livres d'assignats.
Le château, monument assez remarquable du XVIIIème siècle, qui comprenait l'ancien manoir, fut adjugé, avec le parc et les bois, le 25 novembre 1795, pour 520.000 livres. Grâce à l'amabilité de M. Le Bouteiller, nous pouvons donner l'ancien aspect du Bois-Février. A peine entré en possession. l'acquéreur démolit la moitié des constructions et abattit les arbres. Le château fut racheté, en 1813, par M. de Vaujuas et sa femme, la dernière des de Langan ; leur fille épousa M. Le Bouteiller, père de l'historien de Fougères.

Les fiefs du Bois-Février s'étendaient en Fleurigné, Laignelet, Luitré, la Celle (Selle), etc... Pour quelques-uns, le seigneur du Bois-Février était vassal du Baron de Vitré, et pour les autres, du Seigneur de Fougères.

2° FURGON ou FIEURGON (fief de Rogon) (500 journaux). Cette terre, très ancienne, pourrait remonter aux temps Carolingiens (LE BOUTEILLER, I, 47-48) où elle aurait servi de gage à un officier franc. Au XVème siècle, elle appartenait aux Casin de Fieurgon ; puis, peut-être, aux Langellier. Au début du XVIIème siècle, elle passa aux de Langan et demeura unie au Bois-Février. Furgon fut vendue nationalement, le 8 novembre 1795, pour 141.000 livres.

3° MONTBRAULT, terre très ancienne, analogue à la précédente. Au XIVème siècle, elle appartenait aux de Husson. Elle passa ensuite par alliance, dans ce même siècle probablement, aux du Hallay qui, vers 1620, la vendirent aux de Langan ; et, depuis, elle est restée unie au Bois-Février. Il y avait à Montbrault un château fortifié qui fut détruit par Mercœur. On y voit encore une motte.

4° La MOTTE-D'INÉ, relevait de Fougères. Cette terre est également très ancienne. Elle possédait droit de Haute Justice. Les appels, pour ses fiefs de La Chapelle-Janson, se portaient à Montfromery, puis devant la cour de l'abbesse de Saint-Georges, puis au Présidial. Les appels des autres fiefs devaient aller à Fougères. Un de ses fiefs primitifs s'appelait le Grand fief d'Iné et ne comprenait pas moins de 800 journaux. Après avoir appartenu à la famille d'Iné, cette terre, en 1411, était venue, par les de Gasne, aux de la Croixille. En 1485, elle appartenait aux de la Vairie ; en 1548, aux Le Porc ; en 1574, à René Le Corvaisier ; en 1579, aux Geffrard ; en 1617, à Guy Pouriel ; en 1633, aux du Châtaignier ; en 1638 et 1659, aux du Guesclin. En 1680, Hélène du Guesclin la porta aux de Brossay. Au XVIIIème siècle, elle appartenait à M. Juliot de Benazé. Il y avait à la Motte-d'Iné deux mottes féodales, qui ont été détruites en 1864.

5° PATRION, qui tire peut-être son nom de Patry de Pioger, comprenait, dans son domaine proche, deux métairies ; ses mouvances ne s'étendaient que sur 86 journaux (SÉE, Classes rurales, p. 36). Elle relevait de Montbrault. Au XVème siècle, elle appartenait aux de Pioger ; en 1680, aux de Quenouartz ; en 1735, à Robert Advenel ; en 1780, aux de Québriac qui vendirent à M. Gandon.

3° Domaines seigneuriaux.

Le BOIS-FARCY : domaine proche du Bois-Février — vendu nationalement, le 10 août 1795, pour 35.100 livres.

Métairie du GRAND-BOURG : domaine proche du Bois-Février — vendue nationalement, le 25 novembre 1795, pour 432.000 livres.

Moulin de FÉVRIER : domaine proche du Bois-Février.

Métairie de GIGOURS (40 journaux) : domaine proche de Patrion.

Métairie de la GUIBARDIÈRE : domaine proche du Bois-Février — vendue nationalement, le 5 octobre 1795, pour 160.000 livres.

Métairie de la JOUSSAIS : domaine proche du Bois-Février — vendue nationalement en deux tronçons, le 10 août 1795, au prix total de 355.000 l.

Métairie du HAUT-MONTBRAULT : domaine proche du Bois-Février.

Métairie et moulin du BAS-MONTBRAULT : domaine proche du Bois-Février. La métairie fut vendue nationalement, le 8 novembre 1795, pour 300.000 livres.

4° Mouvances.

Fief de la GRANDE-BOË (115 journaux), relevait de Malhère (Laignelet).
Fief de la PETITE-BOË relevait du Bois-Février.
Fief du BOIS-GAUCHER (160 journaux), relevait du Bois-Février.
Fief de la BONNERIE et de MÉZERELLE (98 journaux), relevait de Malhère.
Fief de la CHARPENTRIE (82 journaux), relevait de Fontaine-la-Chère.
Fief de COULAINES, relevait du Bois-Février par Montbrault.
Fief de la COUEFFELIERE (aujourd'hui Margottière), relevait du Bois-Février.
Fief de la DAVIAIS (30 journaux), relevait de la Motte-Anger.
Fief de l’EFFICERIE (Evesserie au XVème siècle) (100 journaux), relevait de la Motte-d'Iné, en arrière-fief de Montbrault. — Au XVème siècle, aux de Pioger ; au XVIIème siècle, aux Lasne.
Fief de l'EPINE (60 journaux), relevait du Bois-Février.
Fief de FÉVRIER, relevait de Fontaine-la-Chèze.
Fief de la GALAISERIE, relevait du Bois-Février.
Fief de la GAMBRETIÈRE, relevait du Bois-Février par Montbrault.
Fief de la GAMBRIE (220 journaux), relevait du Bois-Février.
Ferme de la GAMBRIE (6 j.), appartenait au Prieur-Recteur de Fleurigné.
Fief de la GENDRYE, relevait du Bois-Février.
Fief de la MAILLETIÈRE (36 journaux), relevait de la Motte-Anger.
Fief de la MONNERIE (86 journaux), relevait de Patrion.
Fief de MONTOUDRY, relevait de la Motte-Anger.
Fief de la PICHONNAIS (100 journaux), relevait du Bois-Février.
Fief de la POISSONNAIS, relevait de la Motte-Anger.
Fief de la TABURAIS, relevait de Rillé (en 1678).
Fief de la TUCHENERIE (40 journaux), relevait de Fontaine-la-Chèze.

(Emile Pautrel).

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