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FEINS

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La commune de Feins (pucenoire.gif (870 octets) Finioù) fait partie du canton de Saint-Aubin-d'Aubigné. Feins dépend de l'arrondissement de Rennes, du département d'Ille-et-Vilaine (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de FEINS

Feins vient du latin "ad fines" (à la frontière).

Au XVIème siècle, le doyenné d'Aubigné est uni à la cure de Feins. Vers 1590, les revenus de ce bénéfice séduisent les bourgeois de Rennes qui demandent, sans succès, son annexion au collège de leur ville. Le Rolle diocésain ms. de 1646 stipule qu'à cette époque elle vaut plus de 800 livres et un titre de 1744 ajoute que le recteur de Feins est seul gros décimateur dans sa paroisse.

Ville de Feins (Bretagne).

La seigneurie de Boullet (ou Boulet), très ancienne châtellenie, dont le château se trouvait en Feins, appartenait en 1437 à Geoffroy de Malestroit, seigneur de Combourg, qui en rendit aveu à la baronne de Vitré, dame d'Aubigné, déclarant tenir cette terre de Boullet des sires d'Aubigné, comme juveigneur d'aîné (Archives du château de Combourg). Le seigneur de Boullet était fondateur et patron de l'église de Feins, dont il avait les prééminences.

On rencontre l'appellation ecclesia de Feins au XVIème siècle.

Ville de Feins (Bretagne).

Note 1 : le bénédictin Dom Germain Morel, prieur de Saint-Melaine de Rennes est né à Feins au début du XVIIème siècle.

Note 2 : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de Feins : Jean de la Touche (1571-1582), Jean Lhermite (en 1582), Jean Chérault (1582-1585), Robert Ango (en 1585), Pierre Radenatz (1587-1588), Jean Chasse (1602-1604, il afferma en 1602 son bénéfice 120 écus à Eon de la Serpaudais), Julien Mouazan (en 1604), Christophe Le Saige (en 1607), Gilles de Farcy (1675-1676), Jean Phelippot (en 1694 et en 1701), Paul Berthelot (1704-1723), Jean Boscher (1723-1749), Sébastien-André du Chastellier (1749-1789), François-Nicolas Blin (1803-1815), Jean Pestel (1815-1829), N... Toupé (1829-1834), N... Tizon (1834-1839), N... Dauvergne (1839-1852), François Louichon (1852-1863), Jean-Baptiste Lecorvaisier (à partir de 1863), ....

Ville de Feins (Bretagne).

Voir   Ville de Feins (Bretagne) " Le cahier de doléances de Feins en 1789 ".

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PATRIMOINE de FEINS

l'église Saint-Martin (XVI-XVIII-XXème siècle), dédiée à saint Martin de Tours et reconstruite en 1773. La sacristie date de 1920. Le bénitier de forme octogone date du XIVème siècle. Les fonts baptismaux datent du XVIème siècle. Le retable Saint-Joseph date du XIXème siècle (saint Joseph présentant l'enfant Jésus, est entouré de saint Antoine de Padoue et de sainte Anne éduquant la Vierge). En 1682, Malo de Coëtquen, seigneur d'Aubigné, déclare qu'à cause de sa seigneurie de Boulet (ou Boullet), il était seigneur fondateur, patron et prééminencier de l'église de Feins. Mais, vers le même temps, en 1694, Henri Barrin, seigneur du Bois-Geffroy, réclamait les mêmes privilèges à cause de sa seigneurie de Chambellé, située également en Feins ;

Eglise de Feins (Bretagne).

le calvaire (XVème siècle), situé au lieu-dit La Bigotais ;

l'ancien manoir de Luraigne (XV-XIXème siècle), signalé dès 1557 et restauré au XIXème siècle. Il était propriété de la famille Hattes, seigneurs de Lespinay en 1557, puis de la famille Saint-Main en 1632 et 1674 ;

l'ancien manoir de la Maffay (XV-XIXème siècle). Propriété successive des familles Pocé (en 1409), Auvergne (fin XVIème siècle), Chastellier (vers 1680). Pierre de Pocé en 1427 et Bonabes de Pocé en 1513 possédaient le manoir du Maffay. Joachim du Chastellier, seigneur du Margaro, et Tristanne d'Auvergne, sa femme, y habitaient en 1680. Une chapelle fondée de messes est mentionnée vers 1720 ;

la maison (XVII-XXème siècle), située au n° 27, rue des Ecoles ;

la maison (XVIIIème siècle), située au n° 3 rue de Marcillé ;

la maison (XVIII-XIXème siècle), située au n° 16 rue des Ecoles ;

Ville de Feins (Bretagne).

A signaler aussi :

l'ancien manoir des Bouëxières. Propriété successive des familles Maillechat (en 1500 et 1513), Hattes, seigneurs de Lespinay (en 1557), Chastellier (en 1632), Grout, seigneurs de la Grassinaye (en 1773 et 1789) ;

l'ancien manoir de Chambellé. Il possédait autrefois une chapelle. Propriété successive des familles Champaigné (en 1371), Beaucé (en 1614), Regnaud (en 1687), Soueff, seigneurs de Montalembert, Barrin, seigneurs du Bois-Geffroy (jusqu'en 1789). Propriété de Pierre de Champagné en 1427, de Thomas de Champagné en 1513, et de Joachim de Beaucé en 1642. L'un de ses seigneurs bâtit à côté et fonda de messes une chapelle mentionnée vers 1720, mais n'existant plus ;

l'ancien château du Boulet. C'était une très ancienne châtellenie, possédant un droit de haute justice. Le château existait encore en 1682. Il était la propriété de la famille Malestroit, seigneurs de Combourg en 1427 et resta aux mains des seigneurs de Combourg jusqu'en 1789 ;

Ville de Feins (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de FEINS

On sait peu de chose de la seigneurie de Boullet (ou Boulet), très ancienne châtellenie dont le château se trouvait en Feins. En 1437, elle appartenait à Geoffroy de Malestroit, seigneur de Combourg. Depuis cette époque et jusqu'à la Révolution, la seigneurie de Boullet demeura entre les mains des barons ou  comtes de Combourg et fut vendue en 1761, avec le comté de Combourg, par Emmanuel de Durfort, duc de Duras, et Louise de Coëtquen, sa femme, à René-Auguste de Châteaubriant, dont le fils, Jean-Baptiste de Châteaubriant, fut tout à la fois le dernier comte de Combourg et le dernier seigneur de Boullet. En 1682, la châtellenie de Boullet était une haute justice s'exerçant au bourg de Feins et composée principalement de deux fiefs appelés les Grands bailliages de Boullet et de Feins. De cette seigneurie relevaient plusieurs terres nobles, telles que le Maffay, le Plessix-Maillechat, les Haute et Basse-Bouexière, Luraigne, les Vaux, la Pigeonnière, Bourgouët, le Bois-Hamart et partie du Bois-Geffroy. Le seigneur de Boullet était fondateur et patron de l'église de Feins, dont il avait les prééminences. Quant au domaine proche de la châtellenie, il était composé de ce qui suit, également en 1682 : « le chasteau de Boullet avec ses douves et fossez », ses bois et son pourpris, — les métairies de Vauguérin et du Bourgouët ; — l'étang de Boullet et son moulin, — le bois de la Haye, contenant 300 journaux de terre, — et les landes de Feins (Archives du château de Combourg). Présentement il ne reste pas pierre sur pierre du château de Boullet, ruiné depuis longtemps. Seul subsiste, à la fin du XIXème siècle, le magnifique étang au bord duquel il se trouvait et qui porte encore son nom (abbé Guillotin de Corson).

Ville de Feins (Bretagne).

Lors de la Réformation faite en 1427, dans l'évêché de Rennes, par les commissaires Jamet Baude et Eon Poffraye, plusieurs nobles sont mentionnés à Feins (38 contribuants, 6 mendiants) :

Monsieur de Combourg, sgr. du manoir du Boullet (Boulet) ;

Pierre de Champeigné (Champaigné), sr. du manoir de Chambellé ;

Pierre de Pocé, sr. de la métairie du Maffray (Maffay) ;

Jean de Maillechat, sr. de métairie du Plesseix Turpin ;

Jean de Luanigué (Luraigne ?), homme d'armes.

(à compléter)

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