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LA FAMILLE DE TREMEREUC

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Pour remonter au temps le plus reculé de l'histoire de Bretagne concernant les preuves de noblesse de la famille de Tremereuc , qui comptait déjà plusieurs siècles d'existence, puisqu'à Louis IX on la voyait déjà figurer aux Croisades, il nous faut rechercher dans les preuves du IIIème livre (Histoire de Bretagne), et nous y rencontrons Guillaume de Tremereuc avec Rolland, fils de Juhel de Montfort, Olivier de Coëquen et autres témoins à la concession que fait Olivier de Dinan à la commune du Plessis-Ballesson de l'abbaye de Saint-Albin, et lorsque ce même Olivier de Dinan accorde à Henanbihen l'érection d'une chapelle, dans laquelle on devait lui célébrer un service à perpétuité.

1352. Ambassade, en Angleterre, pour la délivrance de Charles de Blois (9 novembre 1352). Jeanne, duchesse de Bretagne, assemble son conseil, avec l'assentiment des prélats, des chapitres, barons et autres nobles, et parmi la fleur de la noblesse, où figurent les sires de Combourg, du Quoiquen, Duguesclin de Beaufort, on y voit aussi Geffroy de Tremereuc, sire de Plumoyson, nommé pour faire partie de cette ambassade. Cette charte se trouve dans les titres de Penthièvre, à Saint-Brieuc, et scellée du scel de ladite duchesse Jeanne et des sceaux de plusieurs évêques, barons, seigneurs et chevaliers.

20 octobre 1379. A Dinan, serment de fidélité au duc Jean, par le sire de Beaumanoir, Olivier de Montauban, Geoffroy Ferron et autres chevaliers, Bertrais-Guyon, Henri du Bois-Jehan, Guillaume de la Houssaie, Robert de Tremereuc, Berthelot d'Angoulvon, par lequel ils jurent sur les Saints Evangiles et promettent féauté au duc Jehan contre toutes personnes qui peuvent vivre et mourir, sans aucunes exceptées, plus proches à lui qu'à aucuns autres. Fait à Dinan, ledit jour, scellé des sceaux de Beaumanoir, de Guite, du Vauclerc, de Ploergac, de Thomelin, de Tremereuc.

26 avril 1381. - Traité de paix entre le duc de Bretagne et Charles, roi de France. — Jehan, duc de Bretagne, comte de Montfort, fait appel à toute la noblesse bretonne, et le 26 avril 1381 nous voyons ratifié, à Dinan, ce même traité par Brient de Chateaubriand, sire de Beaufort, Rolland de Tremereuc, sire de Plumaison, de Lorgeril, Geoffroy de Quedillac et autres.

Et ce même traité, ratifié à Lainballe, le 28 avril même année, par Pierre de Largentaye, Henri de Lorgeril, Bertrand Goyon, sire de Malignen, Colin de Lescouet, Jehan Hersart, Geoffroy Pignen et Jean de Tremereuc, écuyers de Bretagne.

26 octobre 1420. Ligue des Seigneurs avec le duc contre les Penthièvre. — Jehan, par la grâce de Dieu, duc de Bretagne, faisons savoir qu'aujourd'hui, en notre général Parlement, sont comparus nos très chers et amés cousins Allain, vicomte de Rohan, Guyon de Laval, sire du Gavre, et Montfort, Robert, sire de Chateaubriand, et nos très chers amés féaux Philippe de Vaville, sire de Malestroit, Jehan, sire de la Hunaudais, Jehan de Beaumanoir, le sire de Tremereuc, le sire Duchastel, Jehan de Rosmadeuc, etc.

Le duc de Bretagne exposait que pendant qu'il était détenu par Olivier et Charles de Blois, lorsque, sur l'invitation d'Olivier de Penthièvre, il était allé voir sa mère au château de Champstoceaux, il appelait à lui toute la plus pure noblesse, afin de se venger de la trahison des de Penthièvre et de faire contre eux une ligue, de s'emparer de leurs personnes, détruire leurs châteaux, etc.

Extrait du compte de Jehan Mauléon, trésorier de l'Espargue et receveur général des monnoyes de Moncontour et des toux et rachats du ressort de Goello. — Nous y voyons encore figurer parmi les plus célèbres, et nommés comme capitaines pour avoir fourni des hommes au duc de Bretagne : Louis Devisdelou, pour avoir fourni six hommes d'armes ; le sire de Beaufort, dix hommes d'armes ; Alain de Beaumont, quatre hommes d'armes ; le sire de Tremereuc, trois hommes d'armes ; Robin le Veneur, quatre hommes d'armes. — Armée de Monseigneur Richard de Bretagne (le tout par mandement du 23 août 1419), laquelle armée devait aller avec ledit Richard, frère du duc, ès-portes de Rennes, Saint-Aubin-du-Cormier et dessus les marches du pays d'environ « pour mettre et bouter hors aucunes gens d'armes qui étaient venus sur lesdites marches piller son pays, après la prise d'Avranches, Pontorson, etc. ».

6 octobre 1429. Voyage du comte de Richemont à Angers, par devers le Roy. — Par lettres dudit comte de Richement et d'Ivry, données à Nantes, ledit jour, sont convoqués le sire de Beaumanoir de Montauban, le vicomte de Dinan, Jehan Bothérel, Jehan de Penhoet, amiral de Bretagne ; Bertrand de Dinan, maréchal de Bretagne ; messire de Braon et ses gens, Jehan de Braon, Rolland de Beaulieu, Rolland de Tremereuc et enfin tous les premiers chevaliers et écuyers de la Bretagne.

1435. Un peu plus tard, nous voyons une alliance nouvelle dans cette illustre famille : Geoffroy de Tremereuc épouse, en 1435, Isabeau de Goyon, belle-soeur de Jean de Beaumanoir, et soeur de Jean Goyon, sire de Matignon, dont le père, en 1404, le 24 avril, en la ville de Lamballe, avait transigé sur certains droits de justice avec Marguerite de Clisson, comtesse de Penthièvre.

1437. Serment de fidélité au duc de Bretagne par les chevaliers et écuyers de la chastellenie de Lamballe, où figurent encore Olivier du Bois-Hardy, J. de Pledran, Bertrand Gouyon, B. de Tremereuc et autres.

22 décembre 1498. Etat de la maison de la reine Anne pour l'année 1498. — Nous voyons encore figurer comme clerc de chapelle messire Pierre de Tremereuc. Fait à Nantes, le 22 décembre 1498 ; Signé : Sapin.

1559. Assemblée de la noblesse de Bretagne pour aviser au moyen de faire contribuer les nobles à payer la rançon des enfants de François Ier.

« Seront pour chacun évesché du duché de Bretagne, adjournéz à ban tous les nobles et autres tenant terres et fiefs noblement, a foi comparoir au jour assigné, prêts et garnis de finances jusqu'au vingtième de leur revenu.

Sont présents et consentants le comte de Laval en personne, Mr de Rohan, Regnault de Montbourche en personne, Messire Christofle de Tremereuc, sieur Pontbrient, etc., en témoin de la vérité de l'accord et consentement en dessus, signé de Messire Pierre le Forestier, greffier du Parlement de ce pays. M. Pierre Daville, secrétaire de mondit sieur le Comte, le 5 décembre 1529, en l'assemblée de la noblesse et autres tenant fiefs et arrière-fiefs nobles sous la sénéchaussée de Rennes ..... des titres de Brissac ».

Dans la nomenclature des noms bretons qui ont illustré la Bretagne, nous voyons encore au premier rang la famille de Tremereuc, ainsi dans la liste de nos seigneurs du Parlement de Bretagne depuis son érection, de 1554 jusqu'en 1790, nous y voyons Louis de Tremereuc comme conseiller en 1679 ; il siége auprès de Jacques de la Bourdonnaye de Blossac, de Gabriel de Boisgelin, de François de Montalembert et tant d'autres. Plus tard, sur la même liste, en 1786, nous y trouvons encore Hyacinthe-Auguste de Tremereuc, sr. de Lehen.

Parmi les pages du roi et de la reine, nous y voyons encore au premier rang, ayant fait ses preuves de noblesse depuis 1550, un autre de Tremereuc en 1778, tout auprès de Pierre de Chateaubriand, le père du grand écrivain.

Dans la liste des dames et demoiselles de la maison de Saint-Cyr, dont la création remonte à 1686, et dont la preuve était de 140 ans de noblesse paternelle, nous y trouvons encore une demoiselle de Tremereuc avec les familles de la Houssaye, les du Châtel, Boisgelin et tutti quanti.

Pour rechercher toutes les robes qu'a remplies la famille de Tremereuc, toutes les hautes dignités qui lui ont été conférées, il faudrait faire une recherche historique au-dessus de nos forces. Contentons-nous seulement d'avoir prouvé, en nous reportant à l'histoire de Bretagne, la haute et ancienne noblesse de la famille de Tremereuc

Cette noblesse, déchue aujourd'hui des honneurs et de la fortune, n'en conserve pas moins son blason pur et sans tâche, et si elle n'a plus aujourd'hui que le souvenir de ses nobles aïeux avec les alliances des plus illustres familles de France, au moins lui devons-nous encore, à l'un des descendants de ces grands noms, un témoignage de souvenir et de gratitude. Une des dernières branches des Tremereuc est venue à Nantes vers la fin du XVIIIème siècle dernier, après avoir été ruinée par la Révolution : le père de M. de Tremereuc, médecin-dentiste vers 1865, n'avait point cru se déshonorer en étudiant lui-même la médecine et la chirurgie. Son fils, homme de coeur et d'honneur, continua honorablement cette profession, et on peut dire qu'entre ses mains, cette profession était devenue un art

Les armes de la famille de Tremereuc sont : échiqueté d'argent et de gueules (sceau 1379), alias : échiqueté d'or et de sable, écartelé de Tournemine. D'ancienne extraction, elle a figuré aux réformations de 1440, 1513, 1535 et 1668.

Je pourrais ajouter, selon M. Potier de Courcy : Guillaume, témoin d'une fondation d'Olivier de Dinan, à Saint-Aubin-des Bois, en 1187 ; Geoffroi, fils Henri, ratifie les propositions pour la délivrance de Charles de Blois, en 1351 ; Rolland et Jean ratifient le traité de Guérande, en 1381 ; Henri, sieur de Brevery, vivant en 1400, père de Rolland, auteur des sieurs de la Chesnaye-Taniot, marié en 1439 à Jeanne de la Motte ; Pierre, chef d'une autre branche vivant en 1400, épouse Jeanne de Launay, dont Bertrand, auteur des sieurs de Lehen, marié à Jeanne de Ploeuc, compris parmi les nobles de Lamballe qui prêtaient serment au duc en 1437 ; un président aux enquêtes eu 1673 ; une fille à Saint-Cyr, en 1757 ; un page du Roi, en 1778.

La branche aînée, fondue au XVème siècle dans Beaumanoir, d'où la seigneurie de Tremereuc a passé successivement aux Coëtquen, Bellouan, Avaugour, Montboucher, Cahideuc et la Haye de Plouer ; la branche de Largouet, fondue eh 1689, dans Cornulier (M. BRISEBARRE).  

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