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LA FAMILLE DE TREANNA.

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Très ancienne et illustre en Cornouaille, la maison de Tréanna a comparu aux montres et réformations de 1426 à 1562 dans les paroisses d'Elliant, Plomodiern, Lanriec, Dirinon et Plouédern, évêchés de Cornouaille et de Léon, et par arrêt du 22 décembre 1668, au rapport de M. Denyau [Note : DENYAU. — Ancienne famille chevaleresque dont une branche s'est établie au Maine, à la Flèche, au XVIIème siècle. — Le conseiller au Parlement, était seigneur de la Cochetière. Armes : De gueules au chevron d'or, accompagné en chef de 2 croissants d'argent et en pointe d'une tête de lion de même], elle fut déclarée noble et d'ancienne extraction chevaleresque avec huit générations (P. de Courcy. Armorial de Bretagne et Bibl. personnelle, Mss. de la Réformation). On remarque parmi les membres de cette famille :

— Messire Yves de Tréanna, chevalier, vivant en 1400, marié à noble demoiselle Amice de Kerbescal. Yves combattit à la bataille de Formigny en 1450, et était capitaine de Concarneau en 1477 ; — Messire Jean de Tréanna, chanoine de Saint-Corentin, en 1418 ; — Maistre Guézennec de Tréanna, archidiacre du Mans ; — Messires Geoffroy et Rioc de Tréanna, chanoines de la cathédrale de Saint-Corentin, en 1486 et 1496. Geoffroy était en 1494 archidiacre du Mans et recteur de la paroisse de Crozon. Il fonda, dans la cathédrale, un obit de « six vingt éus d'or vieux du coin roial de France pesant 120 gros ». Rioc ou Riou de Tréanna avait aussi fondé dans la même église un obit de 40 gros d'or (Le Men. Monog. de la cathédrale de Quimper, p. 126).

— Messire Olivier de Tréanna, fils d'Yves et d'Amice de Kerbescat, épouse noble Catherine de Guisiau, dont :

— Messire Guyomar de Tréanna, vivant en 1494, marié à noble demoiselle Adelice du Louet, fille de messire Alain du Louet, sgr du Pessix, et de dame Marie de la Pallue. De ce mariage naquit :

— Messire Guillaume de Tréanna qui épouse, en 1502, noble demoiselle Catherine de Lanvilliau [Note : En 1470 vivait dans le diocèse de Quimper Charles de Lanvilliau, Peut-être était-il le père de Catherine de Lanvilliau]. De ce mariage issut :

— Messire Yves de Tréanna vivant en 1544, marié à noble demoiselle Jeanne de Coatanezre, dont :

— Messire Jacques de Tréanna qui épouse demoiselle Péronnelle Simon [Note : SIMON. — Ancienne maison divisée en plusieurs branches et portant pour armes : De sable au lion d'argent armé et lampassé de gueules. Devise : C'est mon plaisir]. De ce mariage naquit :

— Messire Guillaume de Tréanna, chevalier, seigneur de Lanvilliau, marié : 1° en 1622, à noble demoiselle Françoise de Visdelou de la Goublays ; 2°, en 1623, à noble demoiselle Bonaventure de Saluden [Note : DE SALUDEN. — Messire Nicolas de Saluden, sgr de Trémaria, conseiller au Parlement, frère de Bonaventure, avait épousé en 1646, Claire Simon, dame de la Varenne. La maison de Saluden, originaire de la paroisse de Cleden-Cap-Sizun, évêché de Cornouaille, connue dès le XVème siècle, d'ancienne extraction, porte pour armes : D'or à 3 fleurs de lys de gueules et une étoile de même en coeur], fille de messire Jacques de Saluden, et de dame Marie du Liscouet [Note : DU LISCOUET. — Issue des comtes de Vitré, puînés des ducs de Bretagne, la maison du Liscouët porte pour arme : D'argent au chef de gueules, chargé de 7 billettes d'argent, 1. 3]. De son mariage avec Bonaventure de Saluden naquirent :

1° Messire Jean de Tréanna, chevalier, seigneur de Lanvilliau, marié à noble demoiselle Anne de Coatnelez. (Coëtlez).

2° Messire Olivier de Tréanna, écuyer, seigneur de Brignou, de Kerango et autres lieux, épouse noble demoiselle Françoise Carion.

— Messire Olivier de Tréanna est le premier de sa maison figurant comme seigneur du manoir de Kerrem qu'il habitait. Il eut de Françoise Carion 6 enfants :

1° Marie de Tréanna, née le 17 mai 1674. Elle eut comme parrain, Yves Le Lagadec, et marraine, Catherine Pottin.

2° Cécile de Tréanna, née le 19 février 1676. Elle mourut en bas âge.

3° Louise-Urbanne de Tréanna, née on 1677. Elle eut pour parrain et marraine : écuyer François-Urbain de Tréanna, seigneur de Trémaria, et demoiselle Louise Le Denic, dame des Grands-Préaux.

4° Catherine-Françoise de Tréanna, née le 25 juin 1688 et baptisée par missire Yves Loyer, prêtre. Elle eut pour parrain : messire Jean Furic, seigneur et recteur de Châteauneuf, et marraine : demoiselle Anne de Tréanna.

5° Olivier-François de Tréanna, né en 1689.

6° Prigent de Tréanna, dont nous trouvons le décès en 1691 « fils de monsieur de Brignou de Tréanna, âgé de 5 ou 6 ans, il est inhumé dans l'église de Pluguffan ».

En l'année 1695, messire Ollivier de Tréanna figure comme parrain, et à partir de cette époque les registres ne mentionnent plus cette famille.

La maison de Tréanna a fourni un page du Roi en 1741, et elle s'est fondue dans la suite en la famille de Kergariou.

Cette maison avait un vitrail dans l'église cathédrale de Quimper : la onzième fenêtre au sud dans le choeur, il est divisé en quatre panneaux. Dans le premier panneau on remarque, un chevalier armé, à genoux, vêtu d'une cotte blanche chargée d'une macle d'azur, présenté par un saint évêque. Ce sont les armes les seigneurs de Tréanna, dont la devise était : Sine macula macla. Il ne restait dans ce vitrail, avant sa restauration, que la partie inférieure des personnages. Les armes de la maison de Tréanna sont, du reste, plusieurs fois représentées dans les vitraux du choeur et dans d'autres parties de l'église. Cette maison avait aussi une chapelle en l'église de Saint-Corentin, la chapelle de Notre-Dame-des-Carmes, dont les vocables anciens furent : Saint-Martin (1466-1542) ; Saint-René, Renan ou Ronan, 1572-1790. Plusieurs seigneurs laïques et ecclésiastiques de la famille de Tréanna, avaient leurs sépultures dans cette chapelle. On voit encore rangées devant l'autel quatre pierres tombales, dont les légendes sont devenues illisibles, mais sur lesquelles on aperçoit les armes de cette famille, qui peut compter au nombre de celles qui ont le plus contribué par leurs libéralités, à la construction et aux embellissements de la cathédrale (Le Men. Monographie de la cathédrale de Quimper, p. 28 et 52).

Ainsi que nous l'avons vu les armes de cette maison étaient : D'argent à la macle d'azur. Devise : Sine macula macla.

(Paul Aveneau de la Grancière).

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