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LES SIRES DE QUINTIN.

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Généalogie des sires de Quintin issus des premiers comtes de Penthièvre.

I.— Eudon, ou Eudes, deuxième fils de Geoffroy Ier, comte de Rennes et duc de Bretagne, et d'Havoise, fille de Richard Ier, duc de Normandie, naquit en 999.

A la mort de son père, survenue en l'an 1008, il demeura co-propriétaire du Duché de Bretagne avec Alain III, son frère aîné, tant que vécut la Duchesse Havoise, leur mère. Lorsque mourut cette princesse, en 1034, les deux frères se partagèrent également, suivant l'usage de cette époque, l'héritage paternel. Eudon reçut, sous le nom de Penthièvre, les diocèses de Saint-Brieuc et de Tréguier, ainsi qu'une partie de ceux de Dol et d'Aleth (Saint-Malo). Alain eut le surplus de ces derniers, avec les diocèses de Rennes et de Vannes, et se réserva la propriété des grandes villes.

Ce partage donna lieu à de longues guerres.

En 1040, à la mort d'Alain, Eudon s'empara du gouvernement et de la personne de son neveu, Conan, âgé de quelques mois, qui fut, toutefois, délivré et proclamé Duc en 1047.

Eudon, comte de Penthièvre, mourut en 1079, à l'âge de 80 ans, et fut enterré dans l'église cathédrale de Saint-Brieuc. Il avait épousé Onwen, ou Agnès, fille d'Alain Caignard, comte de Cornouailles, et de Judith, comtesse de Nantes, dont il eut plusieurs enfants, à savoir :

1° Geoffroi Boterel Ier, fils aîné, qui fut regardé comme son successeur, bien qu'ayant partagé son héritage, par égales portions, avec ses autres frères, et qui fut tué à Dol, le 24 août 1093, sans alliance.

Ce prince est cité en 1084, avec ses frères, dans la charte de fondation du prieuré de Saint-Martin de Lamballe, auquel il donna des terres comprenant « la métairie du comte Geoffroi, de Saint-Aaron. » (D. Morice Pr. T. I. col. 468).

2° Brient, qui fut le fondateur de Chateau-Brient et la tige des seigneurs de ce nom.

3° Alain le Noir, qui fut comte de Richemont, domaine que lui céda Guillaume le Conquérant, en Angleterre, pour prix de ses services.

4° Alain le Roux, qui fut, après lui, comte de Richemont.

5° Etienne, qui suit.

6° Derrien, fondateur de la Roche-Derrien.

Il eut, également, d'une concubine, deux fils et une fille mariée à Guisand de Pluveno.

II. — Etienne, comte de Lamballe, cinquième fils du comte Eudon, hérita du comté de Penthièvre à la mort de son frère aîné. Il recueillit, également, la succession de ses frères Alain le Noir et Alain le Roux, et épousa Havoise, héritière du comté de Guingamp, dont il eut :

1° Geoffroi Boterel II, qui se révolta contre son père et fut comte de Penthièvre et de Lamballe dès 1125. Il mourut en 1148, laissant un fils, Rivallon, qui fut comte de Penthièvre et eut deux fils : (a) Etienne II qui mourut en 1164 ; (b) Geoffroi Boterel III, comte de Penthièvre, sans postérité, et une fille, Edie, qui épousa Olivier Tournemine.

2° Alain le Noir, comte de Richemont, qui épousa Berthe, fille de Conan III, duc de Bretagne, et mourut le 30 mars 1146, laissant un fils, Conan, qui fut Duc de Bretagne.

3° Henri, comte de Tréguier et de Guingamp, qui suit.

4° Olive, qui épousa : 1° Henri de Fougères ; 2° Guillaume de Saint-Jean, en Normandie.

5° Agnorie, femme d'Olivier de Dinan.

III. — Henri, comte de Tréguier et de Guingamp, épousa, le 19 septembre 1151, Mahaut, ou Mathilde, de Vendôme, fille de Jean Ier, comte de Vendôme, et de Richilde de Laverdin, et mourut en 1190 laissant :

1° Henri, mort jeune avant son père.

2° Alain, comte de Tréguier, qui suit.

3° Etienne de Tréguier.

4° Conan de Tréguier, sr de la Roche-Derrien, qui donna à l'abbaye de Beauport un droit de foire annuel en 1202. Il eut un fils, Alain, vivant en 1237 et une fille naturelle nommée Plesou, femme d'Olivier de Clisson et mère de Jeanne de Clisson, dame de la Roche-Derrien, qui épousa Bertrand Goyon, sr de Matignon.

5° Geslin, tige des vicomtes de Coëtmen.

IV. — Alain, comte de Tréguier, Goëllo, Guingamp et Avaugour, naquit en 1154. Il nomme, dans un acte où il se qualifie comte de Goëllo, son père Henri, sa mère Mahaud, sa femme Petronille, et ses deux frères Etienne et Conan. (D. Lobineau T. II col. 327).

Il assista, en 1183, à l'assemblée réunie à Rennes, par le Duc Geoffroi II, pour élaborer le règlement connu sous le nom d'Assise du comte Geoffroi, destiné à prévenir le retour des troubles en attribuant à l'aîné la totalité de l'héritage paternel. Cette loi rigoureuse fut mitigée, en 1301, par le duc Jean II, qui accorda aux cadets le tiers des terres nobles de la succession.

En 1205, Geoffroy Boterel III, comte de Penthièvre, se voyant sans postérité, fit don des terres de Penthièvre, Lamballe, Quintin et Moncontour, à son plus proche parent, Alain, comte de Tréguier. Cette donation eut lieu en présence de Philippe-Auguste, roi de France, et du consentement de son neveu, Geoffroi Tournemine, fils de sa soeur Edie de Penthièvre et de Olivier Tournemine, sénéchal de Penthièvre, qui avait eu la Hunaudaye en partage.

Alain, devenu comte de Penthièvre, mourut le 29 décembre 1212, laissant deux fils de sa 3ème femme, Alix ou Eladis, suivant quelques auteurs, ou, plus vraisemblablement, suivant dom Lobineau, de Pétronille de Beaumont, à savoir :

1° Henry, 2ème du nom, comte de Penthièvre, né le 16 juin 1205, qui fut « accordé », en 1209, avec Alix, fille aînée et héritière de Guy de Thouars, duc de Bretagne, et de Constance. Mais Philippe-Auguste, pour abaisser la maison de Penthièvre, fit rompre ce traité en 1212 et donna la jeune princesse à Pierre de Dreux, qui fut duc de Bretagne. L'héritage de Henry de Penthièvre fut démembré et Olivier Tournemine, seigneur de la Hunaudaye, en reçut une part.

Dépouillé, puis vaincu, par le duc de Bretagne, Henry dut se contenter de la seigneurie d'Avaugour, dont il prit le nom. Nous avons donné le sceau de Henry d'Avaugour, en 1229. Il porte un écu de gueules au chef d'argent et, sur le contre-scel, on lit : Sub scuto meo secretum meum. (D. Morice, Pr. T. I, n° VII).

Il épousa Marguerite de Mayenne dont il eut deux fils, Alain et Juhaël d'Avaugour, et prit l'habit des Cordeliers en 1278, au couvent de cet ordre qu'il avait fondé à Dinan. Il y mourut en 1281.

2° Geoffroy, qui suit.

V. — Geoffroy, deuxième fils d'Alain, comte de Penthièvre, et de Pétronille de Beaumont, naquit en 1207 et reçut en partage, en 1227, la seigneurie de Quintin dont il prit le nom.

Il fut surnommé Boterel, comme ses ancêtres, et se croisa en 1248 (?). Suivant la légende, il rapporta de Terre Sainte un morceau de la ceinture de la Vierge, conservé dans l'église Notre-Dame de Quintin.

Il mourut, également, sous l'habit des Cordeliers, le 4 septembre 1274. L'histoire de sa maison, au XIIIème siècle, est peu connue. Nous ignorons le nom de sa femme et nous savons, seulement, qu'il laissa plusieurs enfants, à savoir :

1° Jean, suivant A. de la Borderie, qui suit.

2° Eon Boterel qui fut, dit-on, la tige des srs de la Ville-Geoffroy.

3° Catherine, qui épousa Yvon ou Eon, 2ème du nom, sire de Quelen. (V. gén. de la maison de Quelen, n° 14).

VI. — Jean Boterel Ier, sire de Quintin. Mourut en 1293, au couvent des Cordeliers de Dinan, laissant : Geoffroi, qui lui succéda.

VII. — Geoffroy Boterel II, sire de Quintin, épousa une dame nommée Aliénor, dont il eut :

1° Guillaume.

2° Jean, qui suit.

3° Plesou qui épousa, en 1335, Guillaume du Vieux-Chastel, chevalier, dont elle eut Aliette du Vieux-Chastel, femme de Yvon ou Eon de Quelen, 3ème du nom. (V. Pièces just. n° 14).

Geoffroy, sire de Quintin, et son fils Guillaume furent tués à la bataille de la Roche-Derrien, en 1347, et Jean, son autre fils, y eut le nez coupé.

VIII. — Jean Boterel II, sire de Quintin, se maria deux fois, mais le nom de sa première femme est resté dans l'oubli. Il épousa en secondes noces Philippine de Dinan, fille de Guillaume de Dinan, vicomte de la Bellière, et soeur de Jeanne de Dinan, femme de Robert Raguenel.

Il transigea, en 1349, avec Eon le Nepvou, chevalier, son sénéchal. Il fut tué, en 1352, à la bataille de Mauron, laissant :

1° Geoffroy, qui suit.

2° Clémence, qui épousa Jean sr du Juch.

3° Philippine, sans alliance, dont la succession fut recueillie par Guillaume Raguenel, fils de Jeanne de Dinan.

IX. — Geoffroy, 3ème du nom, sire de Quintin, fut un chaud partisan de Charles de Blois et fut tué, à la bataille d'Auray, en 1364. Il avait épousé Tiphaine du Bois-glé, dont il eut :

1° Jean, 3ème du nom, sire de Quintin, qui épousa, en 1372, Marguerite de Rohan, fille de Jean, vicomte de Rohan, et de Jeanne de Léon, dont il n'eut aucune postérité. Il suivit la bannière du connétable du Guesclin et ratifia le traité de Guérande à la Roche-Derrien, en 1381, avec Perrot le Nepvou, seigneur de Crenan : il mourut vers 1384.

2° Geoffroi, qui suit.

3° Plesou, qui épousa Geoffroy du Perrier, chevalier, seigneur dudit lieu et du Plessis-Balisson, fils de Juhaël du Perrier et d'Havoise de Quelen, dont issut Jean du Perrier, qui fut comte de Quintin.

X. — Geoffroy Boterel, 4ème du nom, sire de Quintin, épousa : 1° Beatrix de Thouars, fille de Renaud, sr de Pouzauges, et de Catherine de Lohéac ; 2° Jeanne d'Avaugour fille de Guillaume d'Avaugour, sr de Kergrois, et de Jeanne de Lesnerac ; 3° Jeanne d'Assé, suivant quelques auteurs.

Il mourut, néanmoins, sans postérité.

XI. — Jehan du Perrier, fils de Geoffroy et de Plesou de Quintin, hérita, après sa mort, de la seigneurie de Quintin. Ce seigneur portait d'azur à 10 billettes d'or 4, 3, 2 et 1. Il avait un frère puiné, Geoffroy, et deux soeurs, Marie, femme de Roland de Dinan, baron de Chasteaubrient, et Jeanne, qui épousa Jean de Penhoët et en eut une fille nommée Beatrix.

Jean du Perrier, Sr du dit lieu et du Plessis-Balisson, puis comte de Quintin, épousa : 1° Olive de Rougé, fille de Messire Gralhot, sire de Rougé et de Derval, et de Marguerite de Beaumanoir, dont issut Geoffroy, qui suit ; 2° Constance Gaudin, dame de Martigné-Ferchaud, à laquelle il donna, par contrat de 1423, la terre et seigneurie du Plessis-Balisson, et dont il eut Jean du Perrier, seigneur du Plessis-Balisson, qui épousa Jeanne de Quelen, fille unique de Yvon de Quelen, Sr du dit lieu et du Vieux-Chastel, et de sa première femme Jeanne de Kereimerch, en 1445. De ce mariage naquit Jeanne du Perrier, femme de Messire Pierre de Villeblanche, Sr de Broon et de Maumusson.

« Jehan de Quintin et du Perrier, lequel estoit comte de Quintin » reconnut, en 1436, à, Henry le Nepvou, seigneur de Crenan, le droit de haute justice à quatre posts.

XII. — Geoffroy du Perrier succéda à son père, en 1437, comme comte de Quintin, et mourut en 1444. Il avait épousé Isabeau de la Motte, dont issut :

Tristan, qui suit, et lui succéda du vivant de son grand-père, Jehan du Perrier, qui avait renoncé à ses droits et ne mourut qu'en 1461.

XIII. — Tristan du Perrier, sire de Quintin, épousa Isabeau de Montauban, fille de Guillaume de Montauban et de Bonne Visconti. Le duc Pierre II érigea, en sa faveur, en baronnie l'ancienne « bannière » de Quintin, et il mourut le 24 décembre 1482, laissant une fille :

Jeanne du Perrier, qui épousa : 1° Jean de Laval, baron de la Roche-Bernard ; 2° Pierre de Rohan, baron de Pont-Château, comte de Quintin.

(RENÉ LE NEPVOU DE CARFORT).

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