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Origine. — La famille Lorveloux, très connue en Bretagne dès le XVème siècle, est originaire de la paroisse de Plougoumelen, au diocèse de Vannes, où dès cette époque elle possédait la terre noble de Trévien. On la voit figurer parmi les maisons nobles de cette paroisse aux réformations et montres de 1426 à 1536 et à la réformation de 1669, elle fut reconnue noble d'ancienne extraction avec neuf générations (Bibl. de la ville de Nantes. Mss. de la Réformation). On trouve parmi ses membres : Sylvestre Lorveloux, notaire de la court de Vannes en 1414 (Dom Morice. Preuves. Tome II. Col. 1368), marié en 1418 à demoiselle Olive de Coëtsal, chevalier en 1424, guéri plus tard miraculeusement par saint Vincent Ferrier (Enquête de Canonisation de saint Vincent Ferrier. Déposition d'Alain, de Cresoles. Mss. de M. l'abbé Chauffier), et dont le fils aîné, Olivier Lorveloux, est l'un des témoins déposant à l'Enquête de Canonisation du saint en 1455 (Enquête de Canonisation de saint Vincent Ferrier. Déposition d'Alain, de Cresoles. Mss. de M. l'abbé Chauffier), le fils cadet : Guillaume Lorveloux, est guéri miraculeusement par lui à l'âge d'un an en 1420 (Enquête de Canonisation de saint Vincent Ferrier. Déposition de Jeanne de Coëtsal, lors âgée de 50 ans. (21 nov. 1453)), et le troisième fils : Pierre Lorveloux, est également l'un des témoins déposant à l'Enquête de canoisation en 1453 (Enquête de Canonisation de saint Vincent Ferrier. Déposition de Jeanne de Coëtsal). — Messire Jacques Lorveloux, seigneur de Trevien et de Trevissant l'un des archers de la garnison d'Auray (Arch. dép. du Morbihan. Mss. Galles) en 1554, marié à Amice du Colledo (Dom Morice. Preuves. Tome III, Col. 1113). — Ecuyer Jean Lorveloux, mort en 1647, marié 1° vers 1628 à Jeanne Robelot, 2° vers 1639 à Renée de Muzillac (Dom Morice. Preuves. Tome III, Col. 1113 et ancien registre paroissial de Plougoumelen). — Messire Nicolas Lorveloux, marié en 1673 à Dlle Anne de Kervazic. — Dlle Marie-Anne-Thérèse Lorveloux, dernière du nom, mariée vers 1686 à Sébastien Gicquel du Nédo (Anciens registres paroissiaux de Plaudren, Plescop et Monterblanc), etc.

Seigneuries. — La famille Lorveloux a possédé les terres et seigneuries : de Trevien et Trevissant en Plougoumelen ; de Kerlevenan en Plescop ; — du Nédo et de Trenehué en Plaudren, etc.

Principales alliances. — Elle s'est alliée aux familles : de Coëtsal (1418), Jehanno (XVème s.), Renard vers 1480, d'Arradon vers 1680, Le Trepézec vers 1504, Rolland de Keriniz vers 1518, du Pou (XVIème, s.), du Collédo vers 1553, du Gourvinec (XVIème, s.), Le Febvre de Pengréal vers 1604, Levrault de la Motte vers 1609, de Kerboutier (XVIIIème s.), Robelot vers 1628, de Muzillac vers 1639, de Coëtlogon (3 février 1671) de Kervazic vers 1673, Gicquel du Nédo vers 1686 [Note : Anciens registres paroissiaux de Plaudren, Plescop et Monterblanc et Archives du Château de Penhoet, près de Josselin, (Morbihan)], etc., etc.

Armoiries. — D'argent à la bande de sable, chargée de trois croisettes d'or.