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LA FAMILLE LECLUSE DE LONGRAYE.

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Généalogie de la famille de Lécluse (L'Ecluse), branche des seigneurs de Longraye de Keriner.

La très ancienne famille de Lécluse est originaire de Normandie et, croyons-nous, du département de l'Orne, coin de la terre normande, si fécond au moyen-âge en vaillants chevaliers et si plein d'héroïques souvenirs. Sans remonter à l'origine de cette maison, à Hamelin et Lambert de l'Ecluse, chevaliers, qui figurent dans le catalogue « des gentilshommes qui prirent la croix avec Godefroi, fils de noble homme Juhel, seigneur de Mayenne par la grâce de Dieu, en 1158, lesquels étaient tous du Maine ou des provinces voisines », nous la voyons, dès le début du XVème siècle établie en la paroisse de Crusley, près de Laigle. Ne pouvant nommer ici tous les personnages de cette maison, nous nous bornerons à donner la filiation de la branche qui s'est fixée à Pluguffan en indiquant l'attache des autres branches [Note : Cette filiation est prouvée par les titres de la famille de Lécluse de Longraye conservés aux archives du château de Keriner, puis par les actes civils et anciens registres de Quimper. — Un sceau rond de 40 mill. écu indistinct (+ S. HAMELINI DE EXCLUSA) appendu à une confirmation par Hamelinus de Exclusa d'une donation faite a l'abbaye de Savigny figure dans la coll. de sceaux par Douët d'Arcy. T. I, p. 570].

I. — Vers 1558, un de ses membres, messire Jehan de Lécluse quitta Crusley et alla s'établir à Saint-Lô ; de son mariage avec noble demoiselle N... il eut trois enfants :
1° Messire Jean de Lécluse, prêtre licencié, curé de Saint-Lô.
2° Jacques de Lécluse, qui suit :
3° Messire Robert de Lécluse.

II. — Noble homme Jacques de Lécluse, épousa noble demoiselle Jeanne Dupuis. Il en eut :
1° Messire Richard de Lécluse, conseiller assesseur à Saint-Lô (7 février 1619), marié à noble demoiselle N.. Il continua la branche normande, et ses deux arrières-petites-filles s'allièrent à la famille de Moncuit [Note : DE MONCUIT. — Très ancienne famille portant pour armes : Parti au 1 : de gueules à sept étoiles d'argent posées, 2, 2, 2 et 1, alternées de six croissants de même ; au 2 : d'argent à sept hermines de sable, 2, 3, 2. — Devise : In candore ris (La force dans la candeur)].
2° Messire Pierre de Lécluse, sans postérité.
3° Jacques de Lécluse qui suit :
4° Messire Jean de Lécluse, qui quittant la Normandie avec son frère Jacques vint en Bretagne s'y maria et forma la branche des de Lécluse de Trevoëdal, de Plouhinec, près d'Audierne, représentée vers la fin du XIXème siècle par M. Amédée de Lécluse de Trevoëdal, demeurant au château de Lokeran à Plouhinec, et par son frère, M. Emile de Lécluse de Trevoëdal.

III. — Noble homme Jacques de Lécluse seigneur de Longraye, quitta la Normandie par suite de son mariage avec noble demoiselle Anne-Marie de Poulmic [Note : DE POULMIC. — La famille de Poulmic l'une des plus anciennes de Bretagne, comparut aux réformations et montres de 1426 à 1536 dans les paroisses de Crozon, de Gouezec, de Pleyben, de Telgruc, et de Tregaen, évêché de Quimper, et de Plounéventer et de Ploesny évêché de Léon. Lors de la réformation de 1669, elle fut reconnue noble d'ancienne extraction chevaleresque. Cette maison est très puissante au XIVème siècle, ainsi nous voyons que « Jehan, sire de Poulmic et Henry du Juch, chevaliers aiant du duc le gouvernement de la forteresse de la Roche-Derrien, font serment de fidélité au duc... le 23 septembre 1390 ». Messire Jean de Poulmic, chevalier, vivant en 1481, marié à noble demoiselle Marguerite Le Forestier est l'auteur des seigneurs de la Grande-Isle. La branche de la Grande-Isle s'est fondue dans du Verger de Guy. Armes : Echiqueté d'argent et de gueules. Devise : De bien en mieux, (Bill, de la ville de Nantes. Mss. des anciennes réformations. Bibl. personnelle. Armorial mss de la Réformation — Dom Lobineau, Preuves]. Par cette brillante alliance, les de Lécluse de Longraye se trouvèrent de suite alliés aux plus anciennes familles de Bretagne. Jacques de Lécluse est le premier seigneur de Longraye. Il mourut le 30 décembre 1702, laissant trois enfants :
1° Jacques-François de Lécluse de Longraye qui suit :
2° Messire Jean-Joseph de Lécluse de Villenizon, prêtre.
3° Noble demoiselle Anne-Perrine de Lécluse, qui ne fut pas mariée.

IV. — Messire Jacques-François de Lécluse de Longraye, épousa en décembre 1718, noble demoiselle Michelle-Angélique Audouyn de Kerlidec. Il mourut le 10 mars 1728, laissant deux fils :
1° Messire Jean-Joseph de Lécluse, né le 6 juin 1721, décédé le 8 février 1743, sans postérité.
2° René-Marie-Jacques de Lécluse de Longraye qui suit :

V. — Messire René-Marie-Jacques de Lécluse, seigneur de Longraye, né le 10 juillet 1722, épousa en 1750, noble demoiselle Michelle-Gabrielle Geneviève Guesdon [Note : GUESDON. — Ancienne famille de Quimper qui porte pour armes : D'argent au pin arraché de sinople, accosté de deux hermines de sable]. De ce mariage sont issus :
1° Messire Charles de Lécluse, marié à Mlle N. Le Guillou de Penanros [Note : LE GUILLOU DE PENANROS. — Ancienne famille de l'évêché de Cornouaille, dont les seigneurs de Kerincuff, paroisse de Coray et de Penanros. Armes : D'argent au sanglier de sable, sommé d'un croissant de gueules, à la bordure de même].
2° Messire René-Marie-Jacques de Lécluse de Longraye, épousa Mlle N. Denis du Porzou [Note : DENIS DU PORZOU. — Les seigneurs du Porzou, paroisse de Saint-Gilles-le-Vicomte, se rattachent vraisemblablement, d'après P. de Courcy, à la très ancienne famille Denis qu'on voit comparaître aux montres et réformations de 1427 à 1543, évêché de Tréguier, maintenue dans sa noblesse d'ancienne extraction en 1669 et portant pour armes : D'argent au sanglier de sable en furie].
3° Jean-Marie de Lécluse de Longraye qui suit.

VI. — Messire Jean-Marie-Jacques de Lécluse, dit : le chevalier de Longraye épousa demoiselle Anne-Marie Audouyn de Keriner, fille de Guillaume-Michel Audouyn de Keriner, conseiller du roi, doyen du siège présidial de Quimper, juge à la cour d'appel de Rennes, et de Jeanne Droman. Jean-Marie de Lécluse de Longraye, lieutenant-colonel et chevalier de Saint-Louis, émigra, servit dans l'armée du Prince de Condé et mourut le 6 novembre 1834. Anne-Marie, sa femme, est morte à Keriner le 25 novembre 1822. De ce mariage naquirent :
1° Stanistas-Marie-Michel de Lécluse de Longraye qui suit :
2° Marie de Lécluse de Longraye, religieuse chez les Dames du Sacré-Coeur.

VII. — M. Stanislas-Marie-Michel de Lécluse de Longraye, né en avril 1809, épousa à Lannion, en 1833, Mlle Caroline-Louise de Trogoff de Coatallio [Note : DE TROGOFF. — La famille de Trogoff, ramage de la maison de Lanvaux, issue des comtes de Vannes, est l'une des plus anciennes parmi les plus nobles maisons de Bretagne. C'est Alain juveigneur de Lanvaux, vivant en 1294, fils de Geoffroi et de Théphaine de Rohan qui prit le premier le nom de la terre de Trogoff. — Armes : D'argent à 3 fasces de gueules. Devise : Tout du tout], née à Lannion le 6 août 1811, morte à Quimper le 15 février 1876. Elle était fille de Pierre-René-Marie de Trogoff de Coatallio et de Charlotte-Urbaine de Kermel [Note : DE KERMEL., — Cette maison, d'ancienne extraction chevaleresque, porte pour armes : De gueules à la fasce d'argent accompagnée de deux léopards d'or, un en chef, l'autre en pointe. Devise : Audacibus audax. (Audacieux contre les audacieux)]. Stanislas de Lécluse de Longraye mourut le 5 janvier 1855, laissant trois enfants :
1° Caroline-Marie de Lécluse de Longraye, mariée à Edmond-Charles-Marie, vicomte Urvoy de Portzamparc, dont nous donnons par ailleurs la généalogie.
2° Stanislas-Marie-Jacques de Lécluse de Longraye qui suit :
3° Marie de Lécluse de Longraye, mariée à M. Léon-François Muret de Pagnac [Note : MURET DE PAGNAC. — Ancienne famille originaire du Languedec, qui a donné plusieurs personnages : Simon, maire perpétuel de la ville de Méze, en 1696, etc. Armes : D'azur au mur d'argent, sommé de trois tourelles de même et ouvert d'une porte de sable, sur une terrasse de sinople. (Armorial 1696)], contre-amiral, commandeur de la Légion d'honneur, décédé le 23 juillet 1889. De ce mariage issurent deux enfants : Léon Muret de Pagnac, lieutenant de vaisseau, marié à demoiselle Antoinette de Longeaux [Note : DE LONGEAUX. — Etablie et connue dès le XVème siècle au duché de Bar en Lorraine, ramage d'une ancienne maison italienne Pauli, cette vieille famille fut confirmée dans sa noblesse en 1698. — Antoinette de Longeaux est la fille d'Angélique-Charles de Longeaux, et de Marie de l’Escale. Armes : De gueules au cor de chasse d'argent lié de même, surmonté en chef de deux trèfles de sable. — L'antique maison de l’ESCALE, connue dès le XIIIème siècle porte : De gueules à l'échelle d'argent, au chef d'or chargé à une aigle de sable à deux têtes couronnées], dont un fils. — Marie Muret de Pagnac, mariée à Henri Le Monniès de Sagazan [Note : LE MONNIES DE SAGAZAN. — Très ancienne famille du diocèse de Lombez (Languedoc) qui parmi ses nombreux personnages compte : François Le Monniès de Sagazan, officier au régiment du Guyenne-infanterie en 1744, blessé aux sièges de Fribourg, de Rocoux et de Rosbach, chevalier de Saint-Louis, puis capitaine commandant la lieutenante-colonelle, établi en Bretagne en 1773, où cette famille s'est alliée aux du Guiny, Kerguézec, Bellouan, de La Noüe, Lorgeril et Muret de Pagnac. Armes : De gueules à trois bandes (aliàs : barres) d'or ; au chef d'azur chargé d'un soleil d'or], capitaine d'infanterie.

VIII. — M. Stanislas-Marie-Jacques de Lécluse de Longraye, épousa Mademoiselle Emilie Hamon de Kervers [Note : HAMON DE KERVERS. — Très ancienne maison maintenue dans sa noblesse d'ancienne extraction à la réformation de 1669. Armes : D'azur à trois annelets d'or, 2 et 1. Devise : Ha ! mon ami], fille de M. Hamon de Kervers et de demoiselle N. de Bonchamp [Note : DE BONCHAMP. — La très ancienne maison de Bonchamp figure a l'assemblée de la noblesse d'Anjou en 1789. Elle possédait les seigneuries du Bignon et de Molesse, en Saint-Laurent-des-Mortiers. Armes : De gueules à deux triangles d'or, entrelacés l'un dans l'autre, en forme d'étoile]. — De ce mariage sont issus neuf enfants : Stanislas-Marie-Joseph mort, le 5 novembre 1889 ; Thérèse, morte en bas âge ; Marie, morte le 20 avril 1881 ; Emilie, mariée à M. Xavier Texier d'Arnoult [Note : TEXIER D'ARNOULT. — Très ancienne famille du Poitou qui porte pour armes : De gueules au lévrier passant d'argent, colleté de gueules, cloué et bouclé d'or, surmonté en chef d'un croissant aussi d'or. — L'écu timbré d'un casque taré au tiers orné de ses lambrequins et d'un lévrier pour cimier. (Sceau)], Louis, Joseph, Henri, René et Marthe.

Armoiries : D'argent au chevron de sable, accompagné de deux dauphins couronnés de sinople, et d'une pomme de pin la tige en bas de même en pointe.

(Paul Aveneau de la Grancière, 1896).

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