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LA FAMILLE LE HIR DE RUMEUR

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La famille LE HIR DE RUMEUR, seigneurs de Rumeur.  — ARMES : d'argent, à trois chevrons de sable. L'ÉCU timbré d'un casque d'écuyer orné de ses lambrequins.

Armes de la famille Le Hir de Rumeur.

La famille LE HIR DE RUMEUR, aliàs LE LONG (qui est la traduction française du nom breton LE HIR), a eu plusieurs de ses membres qui ont comparu en Bretagne, aux réformations de 1427 et 1543.

1281. Dans un retrait fait par Josselin de Rohan, en 1281, se trouvent mentionnés Eudon LE LONG et Jeanne, veuve de Bernard de Kerdudaval. (D. MORICE, Preuves pour l'Histoire de Bretagne, t. 1 , col. 1095).

1294. Dans une reconnaissance faite par les seigneurs de Bretagne du nombre de chevaliers, écuyers et archers qu'ils devaient à l'ost du duc, on voit, à l'article Tréguier, que « Monsieur Henry Charruel (devait) un chevalier pour le fief Even-Guen, douquel chevalier Henry LE LONC disoit qu'il doit la quarte partie ». (Ibid., col. 1113).

1371. A la monstre de la compagnie de Messire Bertrand du Guesclin, connétable de France, passée le 1er mai 1371, figure Guyon LE LONG, écuyer. (Ibid., col. 1654).

1386. Dans le procès-verbal des Etats de Bretagne qui s'ouvrirent à Rennes, le 14 mai 1386, on lit que « Silvestre DE BENERBLEN se est présenté au fait de l'ajournement que il a envers le procureur-général de Monsieur (le Duc), à la dénonciation Guion LE LONG, et vers ledit Guion en tant qu'il est mestier ». (Ibid., col. 544).

1396. Alain LE HIR est compris au nombre des hommagers du vicomte de Rohan qui, le 13 juillet 1396, furent appelés à servir aveu comme demeurant sur les seigneuries de La Chèze, Loudéac, Porhoët et Loudéac-le-Vicomte. (Ibid., col. 670).

Le 17 juillet 1396, Jego LE HIR, avec Pierre Guillaume, Jean le Hegarat, Guillaume et Olivier Tanguy, Guillaume du Bot et autres, rendit le même hommage au vicomte de Rohan. (Ibid., col. 672).

1403. Guillemet (aliàs Guillaume LE LONG), l'un des servants de panneterie du duc de Bretagne, figure sur l'état de la maison du duc Jean V, dressé en 1403. (Ibid., col. 737). Il était de la suite du duc, lors de son voyage à Paris et reçut, pour ce déplacement, la somme de cinq écus. (Ibid., col. 710).

1420. Dans le rôle de la retenue de Jean de Penhoët, amiral de Bretagne, de l'an 1420, figurent, en qualité d'archers, Guillaume et Jean LE LONG. (Ibid., col. 1015-1016).

Pierre LE LONG, Guillaume LE LONG et Olivier LE LONG sont compris dans le compte de Jean de Mauléon, receveur général des monnaies de Moncontour et des taux et rachat du ressort de Goëllo, depuis l'an 1444 jusqu'à 1421. (Ibid., col. 1107).

1437. Au nombre des nobles de Tréguier au ressort de Goëllo qui prêtèrent serment de fidélité au duc de Bretagne, le 28 octobre 1437, se trouvaient Jehan LE LONG et Pierre DE RUMEUR [Note : A cette famille, éteinte depuis plusieurs siècles, appartenait le château de Rumeur, situé aux alentours de Guingamp et qui a servi plus tard de dénomination à la famille LE HIR]. (Ibid., col. 1309).

1454. Jean de Villeblanche commandait, en 1454, trente lances fournies pour la garnison de Conq. Parmi ces trente hommes d'armes, tous bas Bretons, on trouve Pierre LE LONG. (Ibid., col. 646).

1598. Un siècle plus tard, dans les Edits et articles accordés à messire Julien de la Touche, écuyer, sieur de Kerolland, pour la réduction du Mont-Saint-Michel au rôle des gens de guerre servant sous la charge dudit sieur Kerolland, sont portés Richard LE LONG, Jean Yvon, Michel Marquer, Nicolas Harel, Claude Urvoix, Michel Aubert, François Chauvin, Jacques Guerin, François Le Moine et autres gentilshommes bretons. (Ibid., col. 1690).

FILIATION.

I. Yvon LE HIR, demeurant au terroir de Kerlech, en la paroisse de Plounéventer, au ressort de Lesneven, conjointement avec Jean le Borgne, demeurant au terroir de Léon, en la paroisse de Plouinec, reconnut devoir à honorables hommes Jean Pouliquen et Jean Mesantourn, au nom et comme curateur de la fille mineure de défunt Pierre Le Goff et de Renée Pouliquen, certaines redevances, en raison de la succession de défunt Yvon Conestable, père de Françoise CONESTABLE, femme dudit LE HIR, et Fiacre Conestable, mère dudit Le Borgne. Cet acte fut passé, le 16 juillet 1656, devant Yves Simon, notaire royal de la cour de Lesneven et son confrère, notaire royal de la principauté de Léon, au siège de Landerneau. (Titre original en parchemin).

Yvon LE HIR laissa de ladite Françoise CONESTABLE, sa femme, entre autres enfants : 1° César LE HIR, qui suit ; 2° Marie LE HIR, femme de noble homme Jacques HUILLARD, sieur de Tregouinec, demeurant en la ville de Lesneven. Elle survécut deux ans à son mari, décédé en 1678, et mourut en 1680, comme il appert de l'extrait suivant du Terrier de Bretagne, où on lit : « Déclaration et dénombrement des maisons, terres et héritages que dame Marie HUILLARD, veuffe de deffunct escuyer Louis DE KERSAUSON, sieur de Basse-Ville et damoiselle Jeanne HUILLARD, femme et compaigne de noble homme Claude LAOUST, sieur de Kerneach, et damoiselle Françoise HUILLARD, aussy femme et compaigne de noble homme Guy BLEINHANT, sieur de Kereoc, lesdites filles et héritières soubs et par bénéfice d'inventaire de deffunct noble homme Jacques HUILLARD, sieur de Trégouinec et damoiselle Marie LE HIR, leurs père et mère, demeurants en la ville de Lesneven, tiennent et possèdent (suit le dénombrement) escheu et advenu auxdits advenants des successions desdits deffuncts HUILLARD et LE HIR, décédés, savoir : ledit HUILLARD depuis les cinq ans et ladite LE HIR depuis les trois ans, et sont en indivis entre lesdites advenantes. Fait ce jour, 12 décembre 1683 » (Registre P. 1653, fol. 2192 et suiv., Archives nationales).

Les armoiries de la famille HUILLARD étaient, suivant la déclaration de la dame de Basse-Ville (Kersauson), faite au bureau de Brest, en vertu de l'édit du mois de novembre 1696 : D'argent, au chef d'azur chargé de trois besants d'or. (Armorial général de France, vol. II de la généralité de Bretagne, fol. 994, section des manuscrits, Bibliothèque Nationale).

II. Noble César LE HIR eut de son mariage un fils qui suit :

III. Noble César LE HIR, sieur de Rumeur, était notaire royal et procureur fiscal de Kerlech, demeurant à Ploudalmezeau (1746), ainsi qualifié dans plusieurs actes authentiques des années 1746, 1753, 1759, 1761, 1763, 1767, 1770, 1787 ; il est mort en 1760. Il avait épousé demoiselle Marie-Yvonne LOURY. Celle-ci vivait encore en 1779. Il fut père de :

IV. Noble Yves-César LE HIR, sieur de Rumeur, né en 1735, avocat en parlement et procureur fiscal de la juridiction de Kerlech, a épousé demoiselle Marie PROVOST. Il est mort en 1807, laissant pour fils :

V. César-Marie LE HIR, né le 20 décembre 1764, à Ploudalmezeau, arrondissement de Brest, fut reçu avocat à Rennes, le 2 août 1787 ; c'est en cette qualité qu'il vint s'établir à Brest. Il se trouva promptement recommandé à la confiance de ses concitoyens, et la justifia dans la périlleuse mission dont il fut chargé au mois d'octobre 1789, concurremment avec MM. Bernard et Collot-Béranger, comme député de la ville et chargé des pouvoirs de l'intendant de la marine pour l'approvisionnement des troupes et des ouvriers du port, mission qui faillit, à plusieurs reprises, coûter la vie aux délégués brestois. (Biographie bretonne, t. 1, page 866).

M. LE HIR fut ensuite investi des principales fonctions électives de la cité.

Pendant tout le temps que siégea le tribunal révolutionnaire de Brest, M. LE HIR fut sur la brèche pour lui disputer sa proie presque quotidienne ; dans le procès (entre autres) des vingt-six administrateurs du Finistère, il partagea, principalement avec Riou-Kersalaun, le dangereux fardeau de la défense.

Le 9 thermidor arriva, heureusement pour M. LE HIR, dont le zèle à remplir ses devoirs d'avocat avait motivé l'inscription sur une liste de 200 victimes qui devaient fournir une nouvelle pâture au sanguinaire tribunal ; ses concitoyens le vengèrent de cette proscription en le nommant aux fonctions de procureur syndic du district de Brest, qu'il remplit du 6 août au 11 novembre 1795. Il exerçait toujours son ministère d'avocat qu'il cumula avec les fonctions de juge suppléant au tribunal civil, du 1er mai 1800 au 3 mai 1811, jour où il fut nommé membre du Corps législatif.

Pendant l'exercice de son mandat, il s'occupa des besoins du port de Brest et de l'achèvement du canal de Nantes à Brest.

En 1814, il porta plusieurs fois la parole à la Chambre qui ordonna l'impression de ses discours.

Peu de temps après son retour à Brest, le 10 juillet 1815, M. LE HIR obtint, à diverses reprises, des suffrages pour la députation ; puis il fut nommé, le 23 septembre 1818, commissaire-rapporteur près des tribunaux maritimes. Après son admission à la retraite, le 1er janvier 1832, jusqu'au 15 décembre 1849, jour où il mourut à Brest, il se fit une occupation exclusive de l'étude du droit public, de l'histoire et de la littérature, étude que favorisait la riche et excellente bibliothèque qu'il avait rassemblée patiemment et à grands frais.

M. LE HIR avait été nommé chevalier de la Légion d'honneur, le 2 novembre 1814 ; il était membre correspondant, depuis 1811, de la Société des antiquaires de France et, depuis 1814, de la Société royale académique des sciences. (Extrait de la Biographie bretonne).

César-Marie LE HIR est décédé à Brest le 15 décembre 1849 ; il avait épousé Mlle Emilie PIRIOU, fille de M. Piriou, commissaire accrédité de la Cour martiale maritime, et de Mlle L'ABBÉ DE PENALLEN ; elle est décédée le 3 novembre 1825. De son mariage M. LE HIR eut, entre autres enfants : César-Hippolyte-Marie, qui suit :

VI. César-Hippolyte-Marie LE HIR DE RUMEUR, avocat à Brest, né en 1799, mort en 1846, avait épousé, en 1837, demoiselle Louise DE TROGOFF DE COATALIO, dont il eut trois fils : 1° Henri-César-Anne-Marie LE HIR DE RUMEUR, né le 5 mai 1843, marié, le 15 mai 1872, à Mlle LE CONIAC DE GUERMAIN. 2° Charles-César-Anne-Marie LE HIR DE RUMEUR, né le 20 juin 1841, marié, le 27 novembre 1872, à Mlle MOUTON DE LA SALAIS. En 1867, M. LE HIR s'était engagé dans les zouaves pontificaux ; 3° Stanislas-César-Anne-Marie LE HIR DE RUMEUR, né le 7 septembre 1846, qui a épousé, le 10 février 1874, Mlle BOUSSARD-FONTAINE. (Bibliothèque Nationale).

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