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LA FAMILLE DE LA GOUBLAYE

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Origine. — La maison de la Goublaye, l'une des plus anciennes de Bretagne est originaire de la paroisse de Saint-Alban au diocèse de Saint-Brieuc, où elle résidait au XIVème siècle. Il est fort possible que cette illustre maison, soit sortie en ramage, comme l’ont pensé plusieurs auteurs et comme l'affirme un Mémoire généalogique de 1780, conservé jadis aux Archives du chateau de Nantois (Archives de la famille de la Goublaye), de quelqu'une des nombreuses maisons de la Motte, habitant alors le pays de Penthièvre et les environs de Lamballe. Pendant toute la durée du XVème siècle, les deux noms restèrent en effet presque constamment associés et ce n'est qu'au début du XVIème que le premier (de la Motte) disparut complètement. On peut donc admettre qu'un cadet d'une maison de la Motte s'établissant sur la terre de la Goublaye, ait ajouté ce nom au sien, pour ne conserver dans la suite que cette dénomination. Et ce qui semble venir confirmer cette opinion, c'est qu'à la date du 13 novembre 1479, l'on voit messire Rolland de la Goublaye (qui plus tard dans son testament du 4 septembre 1493, se dit : « cousin paternel d'Olivier de la Goublaye, père d'Amaury de la Goublaye, son neveu à la mode de Bretagne, » (Arrêt du Parlement de Bretagne du 13 juillet 1770, constatant la noblesse d'ancienne extration de la famille de la Goublaye) rendre aveu « à noble et puissant Guyon de la Motte, seigneur de Vauclerc, à cause de sa maison et colombier de Beaumont, quelles choses, dit-il, sont tenues par lui en ramage de noble écuyer Jean de la Motte, seigneur de la Goublaye comme juveigneur d'aîné et en ligence, rachat et recette de son dit seigneur du Vaucler » (Arch. dép. des Côtes-du-Nord, aujourd'hui Côtes-d'Armor. Inventaire des titres de la terre de Beaumont, en Erquy). Cet acte comme plusieurs autres semble donc bien établir que Jean de la Motte, sgr de la Goublaye, étant frère aîné de Rolland de la Goublaye, les deux noms étaient à cette époque portés par la famille. — Mais d'autre part, comme l'on trouve aussi, antérieurement au XIVème siècle, plusieurs membres de cette maison, appelés seulement de la Goublaye (Dom Morice et Dom Lobineau. Preuves de l'Histoire de Bretagne), il est fort possible que ce nom de la Motte n'ait été pris au XVIème siècle, par quelques-uns des aînés de la famille, que pour bien marquer leur qualité d'aîné, et le fait de leur possession du manoir patrimonial. Bien que cette seconde hypothèse nous paraisse plus probable que la précédente, nous laissons aux chercheurs qui pourront trouver de nouveaux documents le soin de trancher cette question, dont la solution qu'elle quelle soit n'enleverait rien à l'illustration de cette famille.

Aux réformations du XVème siècle, de 1427 à 1513 la maison de la Goublaye, comparut parmi les familles nobles des paroisses de Saint-Alban, Plurien, Erquy, Plestan et Coëtmieux des diocèses de Saint-Brieuc et Dol, et maintenue au Conseil en 1723 et 1726, elle fut en outre reconnue noble et d’ancienne extraction chevaleresque avec dix générations, par arrêt du Parlement rendu en 1770 (Bibl. de la ville de Rennes. Mss. des Réformations. - P. de Courcy. Armorial de Bretagne. Tome I, p 368. - Archives de la famille).

La famille de la Goublaye a compté de nombreuses illustrations à travers les âges ; durant les guerres de la succession de Bretagne, elle soutint avec fidélité la cause des Penthièvre, ses suzerains, sous du Guesclin et les Tournemine, sires de la Hunaudaye. En 1368, Perrot de la Goublaye paraît comme écuyer dans une montre de du Guesclin (Bibl. de la ville de Rennes. Mss. des Réformations. - P. de Courcy. Armorial de Bretagne. Tome I, p 368. - Archives de la famille) ; — En 1371 Messire Guillaume de la Goublaye accompagne le connétable en Normandie et en Auvergne (Dom Morice. Preuves de l’Histoire de Bretagne). — Puis nous trouvons : Messire Olivier de la Motte de la Goublaye, l'un des écuyers de Pierre de Tournemine à Dinan en 1378, l'un des gentilshommes ratifiant le traité de Guérande à Lamballe en 1381, l’un des écuyers bretons réunis à Therouanne en 1383, lieutenant du sire de la Hunaudaye en 1406, l’un des compagnons de voyage du duc à Angers en 1418, décédé le 24 octobre 1419 (Dom Morice. Preuves de l’Histoire de Bretagne). — Messire Thebaut de la Goublaye, qui comparaît dans une montre de 1383 (Dom Morice. Preuves de l’Histoire de Bretagne), et afferme eu 1403, la coutume du Port de Dahonet (Archives des Côtes-du-Nord, aujourd'hui Côtes-d'Armor. Registres des receveurs de Lamballe). — Messire Guillaume de la Motte de la Goublaye, frère d'Olivier ci-dessus cité, mentionné en 1409 dans une ordonnance d'enquête au sujet de malversations commises contre le Monastère de Saint-Jacut ; dont, le sceau de 1415 donne les armes actuelles de la famille, et que l'on voit présenter son rachat en 1420, comme curateur de son neveu Jean de la Motte de la Goublaye, fils d'Olivier, né vers 1406 et lors âgé de 14 ans (Archives des Côtes-du–Nord, aujourd'hui Côtes-d'Armor. Série E. N° 101). — Messire Jean de la Goublaye, vivant à Erquy, en 1406, marié à Olive Collet, et décédé avant 1427 (Archives du château de Nantois). — Messire Jacques de la Goublaye, seigneur de Beaumont, qui prête serment de fidélité au duc parmi les Nobles de Lamballe en 1437, comparait à la réformation de 1444 et meurt en 1473 sans postérité (Dom Lobineau. Preuves. Tome II Col. 1051. - Mss. des anciennes réformations). — Messire Phelippot de la Goublaye qui tente avec Thebaut de la Goublaye et le sire de Laigle (un Penthièvre) de surprendre le duc à l'abbaye de Beauport en 1420. — Messire Gilles de la Motte de la Goublaye fils de Jean, qui rend aveu en 1496 (Archives de la familles de la Goublaye et Archives des Côtes–du-Nord, aujourd'hui Côtes-d'Armor. Série E), s'éteint vers l'an 1500 et dont le fils Gilles, après avoir vendu la terre de la Goublaye en 1510 et 1512 à Alain Bérard, sgr de la Villethéard et à Jean de Visdelou, sgr du Colombier, son cousin, se retira à Crehen en Plurien, où il mourut en 1535, ne laissant que deux filles : Marguerite, mariée à Jean Rabel et Jeanne, épouse de Bertrand de la Fruglaye (Archives de la familles de la Goublaye et Archives des Côtes–du-Nord, aujourd'hui Côtes-d'Armor. Série E.  Mss. des anciennes Réformations, paroisse d’Erquy).

C'est à messire Thebaut de la Goublaye, déjà mentionné ci-dessus comme écuyer dans une montre de Jean de Tournemine en 1383, et mort en novembre 1412, que remonte la filiation suivie des branches actuelles (Dom Morice. Preuves. — Mss. des Réformations. — Archives de la famille). Gilles, son fils, qui mourut en 1444, avait épousé Ysabeau du Fou, dont il laissa ; Olivier de la Goublaye, seigneur de la Ville-ès-Cotards, qui en 1427 était marié à Céline Le Noir et mourut avant 1483. Celui-ci eut pour entants: Messire Guillaume de la Goublaye, écuyer, vivant en 1461-1483, connétable de la Ville de Fougères ladite année et Olivier de la Gaublaye, écuyer, époux de Jeanne de la Bouëxière, tous deux vivants en 1481. De ce dernier, issut : Amaury de la Goublaye, sgr de la Touche et de la Goublaye en 1493, décédé entre 1557 et 1581, pere d'Eustache de la Goublaye et grand-père de Jean et de Gilles de Goublaye, auteurs des deux branches existantes : de Nantois et de Menorval (Dom Morice. Preuves. — Mss. des Réformations. — Archives de la famille). Enfin nous citerons encore parmi ses membres : Messire Félix-Bonaventure de la Goublaye des Salles, membre du Parlement Maupeou au XVIIIème siècle (P. de Courcy, Armorial de Bretagne. Tome III). — Messire François-Louis de la Goublaye du Perray, colonel de cavalerie au XVIIIème siècle (Archives de la Famille). — Messire François-Jean-Baptiste de la Goublaye de Beltenoë, lieutenant colonel de cavalerie, époux de Marie-Josèphe de Querangal de la Ville-Hery, dont il eut : Messire Joseph-Jean-Baptiste de la Goublaye, chevalier, comte de Menorval, capitaine au service du Roi de France, né à Lamballe le 15 décembre 1755, marié dans cette ville en juillet 1776 (Archives de la Famille et Archives de la famille Gardin de la Bourdonnaye — Anc. Reg. paroissiaux de Lamballe — De l’Estourbeillon. Les Familles Francaises à Jersey pendant la Révolution. P. 118) à Anne-Perrine Herisson du Vaulion et mort à Morlaix le 28 mars 1814. au retour de son émigration à Jersey où il eut plusieurs enfants (Ibidem et Anc. reg. des paroisses catholiques de Jersey). — Messire Emmanuel-Toussaint-Joseph de la Goublaye de Nantois, chanoine et grand chantre dignitaire de l'église cathédrale de Saint-Brieuc, émigré à Jersey en 1792 (Ibidem et Titres du chapitre de Saint-Brieuc). — Messire François-Louis-Marie de la Goublaye, né à Billio le 21 novembre 1775, officier royaliste de l'armée de Cadoudal durant les guerres de la Chouanneries, etc, etc. [Note : Voir les anciennes paroisses de Billio et Crétineau-Joly. La Vendée militaire tome IV].

Seigneuries. — La Maison de la Goublaye a possédé les terres et seigneuries de la Goublaye de la Ville-ès-Cotards, du Pont-Rouault, du Tertre-Pépin, du Préauguy de la Ville-Tual, paroisse de Saint-Alban. — De Lishernoët, de la Ville-Bellanger, de Bellestre, de Beauvais, de Grandville, de Tremaudan, du Clos-Neuf, paroisse d'Henansal ; — de la Ville-Blot et de Crehen en Plurien ; — du Château-Carion, en la Bouillie;  — de Beaumont, paroisse d'Erquy ; — du Rocher, paroisse de Plestan ; — de Saint-André, paroisse de Sévignac ; — du Predero, paroisse de Planguenoual ; — des Aulnais, paroisse de Plancoët ; — de Nantois, paroisse de Pleneuf ; — de Goury, paroisse de Tremeur ; — de la Folinais, paroisse d'Henan-Bihen ; — du Menorval, paroisse de Guer ; — de la Becannière, paroisse de Javené ; — du Tremblay, paroisse de Mezanger ; — des Salles, de la Ville-Poinse, de Bellenoë, du Cabot, du Perray, des Esnais, du Gage, des Vaux, des Isleaux, etc., etc.

Principales alliances : Elle s'est alliée : par les hommes, aux familles : de la Chapelle, de Boisbily (XIVème siècle), de Rochefort vers 1400, Collet, du Fou, Le Noir, Abraham, de Québriac, de Goyne (XVème siècle), de la Bouëxière (XVème siècle), de Brehand (avant 1516), de la Houssaye Jocet, Grimaud du Glosel (XVIème siècle), de la Hunaudaye (1608), Bouan (XVIIème s.), de Châteaubourg 16 mai 1641, de la Bouëxière (16 février 1649), de la Motte de la Motte-Rouge (17 sept. 1652), Beaudré de la Vigne (3 juin 1657), Bertho de la Cornillère (21 novembre 1673), Halna du Perray (5 février 1687), Bouëssel (février 1697), Bocquien des Salles (11 février 1699), Riou de Brambuan (XVIIème siècle), Beschard vers 1700, Profit (18 octobre 1702), Guépin de la Hammonaye, (21 octobre, 1709), Le Métaër de Lourmel (1711), Pinel du Domaine, (24 juin 1714), Gaudin de la Rochaudière (1724), Rolland de Saint-Pezran (26 mai 1787), Orain de la Ville-Martin (18 février 1735), de Gouyon de Touraude (XVIIIème siècle), Mouësson des Noyers (13 février 1740), Le Noir de Keranglaz (25 juin 1742), de Querangal de la Ville-Hery (16 janvier 1652), de Gouyon des Briands (25 juin 1754), Toulbodou (12 juin 1757), de Visdelou du Prédéro (16 août 1763), de Querangal (1769), Le Berruyer (1771), Conen du Guénome (7 février 1773), Hérisson du Vaulion (juillet 1779), de Forsanz vers 1798, Le Pennec de la Haye (XVIIIème siècle), Huchet de Cintré, (1825), de la Motte de la Motte-Rouge (22 novembre 1825), Corneille de Saint-Mare (1826), Nompère de Champagny (1856), Corneille de Saint-Marc (1859), de Sceaux (1861), de Girardin (1861), de la Motte de la Motte-Rouge (22 novembre 1866) de Lavenay (1889) [Note : Voir les archives de la famille de la Goublaye et les anciens registres paroissiaux de Henansal, Plurien, Le Bouillie, Erquy, Plestan, Planguenoual, Plancoët, Pleneuf, Henanbihen, Lamballe (Côtes-d'Armor) ; — Javené (Ille-et-Vilaine) ; — Guer, Billio, Malguenac (Morbihan), etc., etc.].

Par les femmes, aux familles : Lescoët vers 1400, du Garnouët, Rogon, de la Vigne Rolland de Carcouët (XVème s.), Rabel du Plessis, de la Fruglaye, de Boisbily (XVIème siècle, de la Marre (28 janvier 1676), de la Villéon de la Villepierre (29 novembre 1678), Chatton de de Lorme, Denis du Clos (XVIIème siécle), de Mailly (18 août 1712), de Sirty (3 septembre 1736), de Boisbily (1740), Poulain de la Fosse-Davy (27 mars 1748), de Châteaubriand (XVIIIème s.), de la Guerrande (16 août 1763), Péan de Pontfily (17 janvier 1770), de Pouënces (1er février 1773), de Forsanz (16 juillet 1773), de Quelen de Kerehant (1793) Chrestien de Kerannot (XVIIIème siècle), de la Motte de la Guyomarais (15 juillet 1806), Gardin de la Bourdonnaye (1819), Roussel de Courcy (1887), Audren de Kerdrel (mai 1889), Hay de Slade (juin 1889). [Note : Voir les archives de la famille de la Goublaye et les anciens registres paroissiaux de Henansal, Plurien, Le Bouillie, Erquy, Plestan, Planguenoual, Plancoët, Pleneuf, Henanbihen, Lamballe (Côtes-d'Armor) ; — Javené (Ille-et-Vilaine) ; — Guer, Billio, Malguenac (Morbihan), etc., etc.].

Armoiries. De gueules fretté d'argent, chargé d'une fleur de lys d'azur au canton dextre (P. de Courcy, Armorial de Bretagne, tome I) ; aliàs : d'une coquille d'azur (sceau de 1370) (Bibl. Nat. Inventaire des sceaux de la collection Clerembault) ; aliàs : d'une bande d'azur (sceau de 1415). (Dom Morice. Preuves de l'Histoire de Bretagne). 

Blason de la famille de la Goublaye (Bretagne).

(R. de L'Estourbeillon).

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