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LA FAMILLE de FRANCE

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FRANCE (de) en Bretagne. Armes : d'argent à trois fleurs de lys de gueules, 2 et 1. - Couronne : de Comte. - Supports : un chien et un lion.

La famille DE FRANCE qui donne lieu à la présente notice appartient à la vieille noblesse de l'ancien diocèse de Saint-Malo, en Bretagne. On trouvera sur elle d'intéressants renseignements dans le Dictionnaire véridique de Lainé et dans les divers ouvrages que MM. Potier de Courcy, Kerviler, Saulnier et de la Messelière ont consacrés à la noblesse de Bretagne. On en trouvera une généalogie dans le Nouveau d'Hozier.

Potier de Courcy mentionne un Pierre de France qui dès 1239 (aliàs 1249) fit, avec sa femme Olive, une fondation à l'abbaye de Saint-Aubin-des-Bois. Cependant la famille de France ne revendique pas ce gentilhomme au nombre de ses auteurs. Elle croit avoir eu pour berceau la province d'Artois et être une branche détachée au XIVème siècle d'une famille de France d'Hézecques et de Noyelles, rapportée à la suite, qui appartient à la noblesse du Nord de la France. Lainé, qui accepte cette communauté d'origine dans son Dictionnaire véridique, attribue aux deux familles comme auteur commun, mais sans aucune preuve à l'appui, un Jean France, avocat du Roi au bailliage d'Orléans, qui fut anobli par lettres patentes de 1378. D'après une autre tradition, également dénuée de preuves, les deux familles de France auraient pour auteurs deux combattants qui auraient sauvé la vie du roi Philippe-Auguste à la bataille de Bouvines, en 1214, et qui, en récompense de cet exploit, auraient reçu du monarque l'autorisation de porter trois fleurs de lys dans leurs armes. La généalogie conservée dans le Nouveau d’Hozier, d'accord avec les travaux de Potier de Courcy et de Kerviler, fait descendre la famille de France d'un chevalier nommé César de France (aliàs Guillaume, d'après Potier de Courcy), qui serait passé en Bretagne en 1343 à la suite de Mgr Robert d'Artois, prince du sang, général de l'armée envoyée au secours de la comtesse de Montfort. Jean de France, fils du précédent, se fixa définitivement en Bretagne par son mariage avec Isabeau de Sévigné, figura en 1380 dans la montre de Jean de Couvran et fit construire sur le territoire de la paroisse de Guignen une maison à laquelle il donna le nom de France.

La famille de France figura de 1425 à 1813 aux réformations et montres de la noblesse de la paroisse de Guignen, au diocèse de Saint-Malo. Elle fut maintenue dans sa noblesse d'ancienne extraction par arrêts des commissaires de la réformation des 7 novembre 1666 et 9 avril 1669 sur preuves de huit générations remontant à Jean de France, Sgr de Frace en 1424.

Pierre de France, écuyer, Sgr de France, du Val et du Plessis-Cohan, fils de Jean, Sgr des mêmes domaines, et de Charlotte de Bellouan, comparut à la montre de 1513. Il épousa en 1524 Raoulette de Saint-Pern et en eut, entre autres enfants, trois fils, François, Jacques et Thomas, qui furent les auteurs de trois branches.

La branche aînée, dite des seigneurs de la Biliais, s'éteignit avec Renée de France, dame de la Biliais, née à Médriac le 9 novembre 1664, mariée à son cousin Guillaume de France, Sgr de Coetcantel, né en 1679, chef de la deuxième branche, aujourd'hui seule existante.

L'auteur de cette deuxième branche, Jacques de France, Sgr du Val, décédé à Saint-Symphorien en 1579, était procureur du Roi au présidial de Rennes quand il fut nommé le 15 janvier 1569 conseiller au Parlement de Bretagne. Il épousa le 2 mai 1565 Jeanne Hattes, héritière de la seigneurie de la Croisille, qui était veuve de Roland de Montmoron et qui se remaria en 1581 à Bastien de Gaudemont. Il fut père de Jean de France, Sgr de la Croisille, en Saint-Symphorien, chevalier de Malte en 1580, gentilhomme ordinaire de la chambre du Roi en 1606, qui épousa Françoise Perrault, et grand-père de Gilles de France, Sgr de la Croisille, qui épousa en 1628 Hélène le Vicomte. Celui-ci eut, entre autres enfants, deux fils :

1° Gilles de France, Sgr de la Bouexière, né en 1629, dont la descendance, aujourd'hui vraisemblablement éteinte, subsistait à Antrain sous Louis XVI ;

2° René de France, Sgr du Chauchis, marié en 1671 à Guyonne-Renée de Scelles, dont le fils, Guillaume de France, Sgr de Coetcantel, à Ploudihen, né à Miniac en 1679, épousa très jeune sa cousine, Renée de France, dame de la Biliais, dernière représentante de la branche aînée, et fut l'aïeul des divers représentants actuels. Le chef de cette branche est connu de nos jours sous le titre de comte.

L'auteur de la troisième branche, Thomas de France, épousa Jeanne de Fontenic. Son descendant, Olivier-Joseph de France, né à Iflendic en 1666, gouverneur de Dol, marié à Vitré en 1690 à Marie du Verger, décédé à Rennes en 1745, obtint par lettres patentes de 1716, l'érection en comté de sa seigneurie de Landal, en la Roussac. Louis-Olivier de France, comte de Landal, fils du précédent, épousa à Saint-Malo en 1714 Anne-Modeste Gautier de la Palissade. Il fit des preuves de noblesse en 1729 pour obtenir l'admission à Saint-Cyr de sa fille, Anne-Nicole, née à Saint-Malo en 1722. Son fils, Olivier-Joseph de France, troisième comte de Landal, né en 1714, fut admis en 1729 parmi les pages de la Petite Écurie. Il épousa dans la suite Marie Geneviève Foucquer de Kersalio et en eut trois filles qui furent les dernières représentantes de leur branche :

1° Françoise, née à Rennes en 1750, décédée au château de Landal en 1835 ;

2° Modeste, née à Rennes en 1756, décédée à Jersey en 1795 ;

3° Geneviève, mariée en 1780 à Louis-Charles du Breil de Chalonge, décédée en 1784. Le fils de cette dernière, Louis du Breil, racheta en 1804 le château de Landal qui avait été vendu nationalement en 1799. II releva le titre de comte de Landal qui a été conservé par ses descendants.

La famille de France a fourni, en dehors des personnages mentionnés au cours de cette notice, de nombreux officiers dont plusieurs ont été tués à l'ennemi.

Principales alliances : de Sévigné, de Saint-Pern, du Bouldie, le Vicomte, du Breil (de Landal), Haugoumar des Portes 1840, Boux de Casson 1873, de la Moussaye 1882, du Bourblanc 1811, de Rosnyvinen de Piré 1849, de Villèle 1876, de la Villéon 1885, Gouyon de Beaufort, le Mintier 1844, de Couessin 1834, etc.

(Chaix d'Est-Ange).

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