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LA FAMILLE du FOU

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FOU (DU), en Bretagne. Armes : d’azur à une aigle éployée d’or. - Devise : DIEU, L’HONNEUR.

La famille DU FOU appartient à l'ancienne noblesse de Bretagne. Elle paraît avoir eu pour berceau la paroisse de Mur, au diocèse de Cornouaille, où elle a possédé de toute ancienneté les seigneuries de la Roche-Guézennec et de Locmaria.

On en trouvera une généalogie dans le Dictionnaire de la noblesse de la Chesnaye des Bois. On trouvera dans le Nouveau d'Hozier et dans les Carrés d'Hozier les preuves de noblesse qu'elle fit au XVIIIème siècle pour obtenir l'admission de deux de ses membres à l'École militaire. On trouvera, enfin, sur elle d'intéressants renseignements dans les ouvrages de Potier de Courcy et de Kerviler, dans les Filiations bretonnes, dans les Titres, anoblissements et pairies de la Restauration, etc.

Potier de Courcy et après lui Kerviler attribuent pour auteur à la famille du Fou un Hamon, dit Stultus, qui fut témoin d'une donation faite en 1204 par Alain IV de Rohan à l'abbaye de Bonrepos en sorte que son nom viendrait du mot français fou, traduction du mot latin stultus. Alain du Fou est mentionné dans des actes de 1293 et 1336. Roland du Fou, écuyer, comparut à une montre de 1336.

La famille du Fou figura de 1426 à 1562 aux réformations et montres de la paroisse de Mur.

La filiation suivie remonte à un Guillaume du Fou, marié à Jeanne de la Houssaye, qui comparut en 1426 à la réformation de la noblesse de la paroisse de Mur. La Chesnaye des Bois fait de ce gentilhomme le fils d'un Jehan du Fou, baron de Pirmil, châtelain de Noyan-sur-Sarthe, dans le Maine, Sgr de Coriller et de la Plesse-Chamaillard, en Anjou, Sgr de la Rocheguéhenneuc, à Mur, qui aurait épousé Mahaut, fille du comte de Montfort, et qui serait descendu en ligne directe, on ne sait trop comment, des anciens vicomtes de Léon. Even du Fou, fils de Guillaume, épousa Catherine la Parisy. Il en eut trois fils :

1° Jean, qui n'eut qu'une fille ;

2° Christophe, dont la descendance s'éteignit en la personne de sa petite-fille, Suzanne, mariée en 1584 à Georges de Kervéno ;

3° Jean le cadet, Sgr de Beauchesne, qui épousa Jeanne de la Cour à une date inconnue et qui parut à une montre générale en 1481. Le fils de ce dernier, Christophe du Fou, Sgr de Bezidel, figura comme gentilhommme en 1536 à une montre du diocèse de Cornouaille. Il se maria deux fois, d'abord avec Françoise Marigo, puis avec Louise de Kerlogoden et eut deux fils, un de chaque lit :

1° Charles, Sgr de Bezidel, qui épousa Isabeau de Kermellec et qui continua la lignée ;

2° Louis, Sgr de Launay, qui fut l'auteur de la branche des seigneurs de la Moinerie, fondue au XVIIIème siècle dans la famille du Parc.

Laurent du Fou, chevalier, Sgr de Nervois et de Bezidel, en la paroisse de Cléguerec, au diocèse de Vannes, marié en 1650 à Françoise Tanguy, dame de Kersabiec ; ses frères, Jean et François du Fou ; et leurs cousins issus de germains, représentants de la branche cadette, Antoine du Fou, Sgr de la Moinerie, au diocèse de Saint-Brieuc, et Tanneguy du Fou, furent maintenus dans leur noblesse d'ancienne extraction, sur preuves de huit générations, par arrêt des commissaires du 11 mai 1669.

Sébastien du Fou, Sgr de Bezidel, fils de Laurent et chef de la famille, fut nommé en 1698 gouverneur de la ville et du château de Pontivy. Il épousa à Saint-Pol-de-Léon en 1694 Marie de la Fosse et en eut, entre autres enfants, deux fils, François, Sgr de Bezidel, et Nicolas-Roland, Sgr de Kerdaniel, qui furent les auteurs des deux grands rameaux actuellement existants de la famille du Fou.

L'aîné d'entre eux, François du Fou, Sgr de Bezidel, né à Saint-Pol-de-Léon en 1697, gouverneur de Pontivy et des villes et châteaux du duché de Rohan, épousa en 1719 Marie-Bonaventure Hervieux, dame de la Villegros. Leur petit-fils, François-Bonaventure du Fou, né à Nantes en 1765, négociant dans cette ville, dont il fut maire de 1813 à 1816, officier de la Légion d'honneur, décédé en 1833, reçut le titre héréditaire de comte par lettres patentes du 25 octobre 1817 Il avait épousé en 1791 Félicité Jogues de Domerville, fille d'un négociant de Nantes. Il en eut deux fils :

1° Jules, comte du Fou, consul de France, décédé en 1864, dont les fils se sont fixés en Champagne et en Lorraine ;

2° Bonaventure, vicomte du Fou, né en 1806, marié à Mlle de Contades-Gizeux, décédé en 1873, dont le fils s'est fixé en Anjou.

L'auteur du rameau cadet, Nicolas-Roland du Fou, Sgr de Kerdaniel, épousa à Pontivy en 1741 Jeanne-Charlotte de Lantivy. Il fit en 1755 et 1761 les preuves de noblesse dont il a été parlé plus haut pour obtenir l'admission à l'Ecole militaire de deux de ses fils, Jérôme Bonaventure, né à Pontivy en 1744, et François-Julien, né dans la même ville en 1749. Jérôme-Bonaventure du Fou fut connu le premier sous le titre de comte de Kerdaniel ; il fut gouverneur de Pontivy, ne revint d'émigration qu'en 1814 et reçut en 1816 le grade de colonel honoraire. Sa descendance était représentée de nos jours par le vicomte Henri du Fou de Kerdaniel, marié en 1901 à Antoinette de Chavagnac, et par leurs enfants.

La famille du Fou a fourni de nombreux officiers.

Principales alliances : de Maillé, de Kermellec, de la Fosse, de Lantivy, du Parc, de  Pleurre 1861, d'Aubéry de Frawenberg 1894, de Contades-Gizeux, de Lestrade 1886, de Montécler, Mourin d'Arfeuille 1832, le Corgne de Launay 1861, Audren de Kerdrel 1885, de Roquefeuil 1895, de Chavagnac, de la Tullaye 1822, de Joybert 1853, de Kersauson, etc.

(Chaix d'Est-Ange).

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