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FLOTTE (de), en Bretagne. Armes : d'azur à un navire d'argent voguant sur une mer de même ; au chef cousu de gueules chargé de trois étoiles d'or.

La famille DE FLOTTE qui donne lieu à cette notice est fixée en Bretagne depuis la seconde moitié du XVIIIème siècle. Elle est, paraît-il, originaire de Provence et, malgré la différence des armoiries, croît être une branche, en tout cas passée sous silence par tous les généalogistes, de la vieille famille DE FLOTTE qui ait appartenu à la noblesse de cette province.

On trouvera sur elle quelques renseignements dans les ouvrages de Potier de Courcy, de Kerviler et du vicomte de la Messelière.

Son auteur, Paul de Flotte, capitaine de vaisseau, puis contre-amiral, fut de 1786 à 1791 directeur de l'École de marine de Brest. Il avait épousé Mlle le Vayer, héritière du domaine du Beuzidou, au diocèse de Cornouaille. Leur fils aîné, Jacques de Flotte, épousa Mauricette Mol de Guernelés ; sa descendance est aujourd'hui éteinte. Le cadet, Bonaventure de Flotte, officier d'artillerie, épousa Sylvie de Boulainvilliers, décédée en 1853 au château de Maillé, en Plounevez-Loc'hrist (Finistère), et en eut plusieurs fils. L'un de ces fils fut le célèbre Paul-René, connu sous le titre de vicomte de Flotte, né à Landerneau en 1817, député socialiste de la Seine en 1850, expulsé de France après le coup d'État du 2 décembre, qui prit du service dans l'armée de Garibaldi et qui fut tué en 1860 au combat de Pezzo. Un autre, Charles de Flotte, officier de marine, épousa vers 1850 sa cousine, Fanny de Kergrist, petite-fille de son oncle Jacques de Flotte ; il mourut pendant la guerre de Crimée, en 1855, laissant une fille, Fanny, qui demeura célibataire, et un fils, Paul de Flotte, notaire, décédé à Brest en 1900, qui épousa en 1877 sa cousine, Mlle Dein, et qui en laissa une fille, Mme Gicquet de Preissac.

(Chaix d'Est-Ange).